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2012, HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe)
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Discours du récipiendaire Monsieur le Recteur de l'université de Crête, Mesdames et Messieurs les Professeurs, Mesdames et Messieurs les Maitres de conférences, Chers collègues, Mes amis Madame Kaklamani, Monsieur Georgoulas, Monsieur Panayotopoulos, Mesdames et Messieurs, Permettez-moi d'abord de vous remercier du grand honneur que vous me faites en m'attribuant le titre de docteur Honoris Causa de votre université. Et ceci dans la période pour le moins difficile que vous traversez actuellement. Ce faisant vous acceptez de me compter comme l'un des vôtres ce dont je ne suis pas peu fier. Croyez bien que dans le temps qui me reste, « le travail prend du temps et la vie est brève » je m'efforcerai d'oeuvrer au mieux au développement de la connaissance sociologique et à sa diffusion par l'enseignement pour rester digne de figurer dans votre assemblée.
Revue de Synthèse, 2012
Si l'histoire et les sciences sociales ont connu une sorte de fusion au cours des dernières décennies et si de multiples domaines d'études spécialisées se sont affirmés pendant la même période, le registre durkheimien de la « sociologie générale » paraît aujourd'hui comme en friche. Il s'agit dans un premier temps d'analyser les conditions de cette désaffection et dans un second temps d'indiquer comment, par la voie d'une réflexivité de longue durée, on peut reformuler un agenda pour la sociologie générale.
Sociologies pratiques, 2018
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Pierre Moessinger revisite ici la principale raison d'être de la sociologie, à savoir la question de l'émergence. Il montre comment et pourquoi la nouveauté qualitative -- ou structurelle -- d'un système social a été mal comprise, et pourquoi ce problème est au centre des grandes oppositions qui partagent la discipline depuis sa fondation. Il propose une révision de ses fondements en mettant l'accent sur les liens micro-macro et sur la distinction entre systèmes hiérarchiques et systèmes décentralisés.
La sociologie, c'était mieux avant ? Pour en finir avec une vision passéiste et élitiste de la discipline Billet publié sur le carnet de l'AFS : https://afs.hypotheses.org/147#more-147 La sociologie connaît depuis près de trois ans des attaques récurrentes. Si elle a toujours été une « science qui dérange » 1 , elle est en effet l'objet d'incriminations, parfois virulentes, contre certains présupposés qu'elle véhiculerait. Dans un contexte où les drames provoqués par le terrorisme participent à un climat de très forte crispation sociale et politique, des journalistes et des représentants politiques l'ont accusée de chercher des « excuses » aux auteurs de ces exactions : en souhaitant apporter des explications sur la genèse et les parcours de ces terroristes, les sociologues feraient preuve au mieux d'angélisme, au pire de complicité. De telles affirmations peuvent surprendre de la part de personnalités officiellement issues des rangs de la gauche. Elles proviennent toutefois d'individus qui occupent une position particulière dans l'univers progressiste : Philippe Val comme Manuel Valls se sont depuis longtemps distingués par des trajectoires, des décisions et des prises de positions qui n'ont cessé de contredire les valeurs et les formes d'appréciation du monde qui dominent dans leurs familles politiques. On est en revanche beaucoup plus étonné quand les critiques proviennent de pôles journalistiques dont les prétentions intellectuelles et politiques s'affichent volontiers pétries de considérations sociales. Le 20 octobre 2016, dans son numéro 5, la revue Le Crieur publiait un article intitulé « La sociologie est-elle encore un sport de combat ? » sous la plume d'un historien du nom d'Alexandre Hagège. On aurait pu se réjouir qu'une publication non académique interpelle la profession sur son rôle dans la cité : si la sociologie est traversée en permanence par des débats sur le rapport qu'elle est supposée entretenir à l'égard du politique – l'appel à une « sociologie publique » de Michaël Burawoy en constitue probablement l'un des meilleurs exemples –, une telle interrogation ne pouvait a priori provoquer qu'une discussion bienvenue sur les attentes sociales et idéologiques du monde « profane » à l'égard des sciences sociales. En l'occurrence, l'article constitue bien une invitation en ce sens. Mais la thèse que défend l'auteur est très surprenante, pour ne pas dire hasardeuse : les attaques subies par la sociologie révéleraient le déclin de la discipline dans l'espace public et médiatique ; victime de son institutionnalisation, elle serait désormais incapable de produire de grandes figures intellectuelles, à même de « fournir de grands récits et des cadres globaux de compréhension de la société » 2. Une telle vision ne reprend pas simplement un poncif passéiste sur le rôle des intellectuels ; en soutenant l'idée d'un supposé déclin de la sociologie, elle concourt également à faire de ce déclin une réalité.
Si l'histoire et les sciences sociales ont connu une sorte de fusion au cours des dernières décennies et si de multiples domaines d'études spécialisées se sont affirmés pendant la même période, le registre durkheimien de la « sociologie générale » paraît aujourd'hui comme en friche. Il s'agit dans un premier temps d'analyser les conditions de cette désaffection et dans un second temps d'indiquer comment, par la voie d'une réflexivité de longue durée, on peut reformuler un agenda pour la socio-logie générale. Abstract : Over the last two decades, history and social sciences have experienced a kind of merging, and a vast number of specialized domains have emerged. Yet the durkheim-ian register of " general sociology " seems somehow neglected. Firstly, this article analyzes the reasons for this neglect, and secondly, it indicates how, through a long-term reflexivity, one can formulate a new agenda for general sociology.
Si l'histoire et les sciences sociales ont connu une sorte de fusion au cours des dernières décennies et si de multiples domaines d'études spécialisées se sont affirmés pendant la même période, le registre durkheimien de la « sociologie générale » paraît aujourd'hui comme en friche. Il s'agit dans un premier temps d'analyser les conditions de cette désaffection et dans un second temps d'indiquer comment, par la voie d'une réflexivité de longue durée, on peut reformuler un agenda pour la socio-logie générale. Abstract : Over the last two decades, history and social sciences have experienced a kind of merging, and a vast number of specialized domains have emerged. Yet the durkheimian register of " general sociology " seems somehow neglected. Firstly, this article analyzes the reasons for this neglect, and secondly, it indicates how, through a long-term reflexivity, one can formulate a new agenda for general sociology.
Le Portique, 1998
Les lecteurs français des revues anglophones de sociologie sont souvent frappés par la forte récurrence, dans ces revues, des thématiques de l'ethnicité, du genre et de la postmodernité (ethnicity, gender and post-modernity), ce qui suffit -hors toute considération de style argumentatif -à les distinguer largement des périodiques français équivalents. Si l'on se restreint à la question de la postmodernité, qui nous concerne ici, on n'est pas loin du paradoxe : non seulement parce que ces auteurs citent, au moins pour la notion, Jean-François Lyotard, mais encore parce que leurs débats sont alimentés par des références à des philosophes et à des sociologues comme Michel Foucault, Jacques Derrida ou Michel Maffesoli, qui sont loin d'être mobilisés en France à propos de ces questions 1 . Les modes de constitution de ces fortunes expatriées mériteraient à eux-seuls une analyse approfondie. On se contentera pourtant, dans cet article, de présenter un état du débat actuel sur modernité et postmodernité chez les sociologues anglophones (à vrai dire ici essentiellement britanniques, à l'exception du philosophe américain Richard Rorty). Cette entreprise présente quelque intérêt si l'on veut bien admettre que les éléments du débat anglophone ne sont pas forcément connus du lecteur philosophe français et, surtout, qu'il engage la critique sur un niveau " méta ", où philosophie et sociologie se demandent et se doivent mutuellement des comptes. De fait, tous ces auteurs abordent simultanément les aspect logiques, éthiques, méthodologiques posés par des analyses en termes de modernité/postmodernité. On adoptera ici une posture de retrait, cherchant davantage à montrer l'existence d'une scène de discussion (il ne saurait d'ailleurs être question d'en détailler tous les aspects), qu'à prendre appui sur tel ou tel argument pour conforter une thèse ou pour peser sur les formes de questionnement en France. Cette posture de retrait emprunte évidemment plus aux ressources du discours sociologique qu'à toute autre, mais on peut raisonnablement estimer que les problèmes posés ne relèvent pas de ce seul ancrage disciplinaire 2 .
L'Année Sociologique, 2017
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in Y. Sénéchal, J. Roberge et S. Vibert (dir.), La fin de la société – Débats contemporains autour d’un concept classique, Montréal, Athéna, pp.251-276, 2012
In Memoriam Michel Freitag (1935 Critique lucide de l'oubli de la société
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Classiques des sciences sociales., 2004
La psychologie vue par… les sciences humaines, 2012
Cahiers de recherche sociologique, 1996
Un mythe à détruire ? Origines et destin du Centre universitaire expérimental de Vincennes, 2012
Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande
Sociologies pratiques, 2014
Nous l’ avons tant aimée ... la sociologie, 2020
Une société en transformation, 1990
ethnographiques.org, 2004
Revue européenne des sciences sociales, 2011