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2001
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Revue d'économie financière, 2017
Nous étudions l'impact de la financiarisation sur la montée des inégalités au sein de dix-huit pays de l'OCDE de 1970 à 2011 et nous mesurons les rôles respectifs de diverses formes de financiarisation : la croissance du secteur financier, la croissance de l'un de ses sous-composants, les marchés financiers, la financiarisation des entreprises non financières et celle des ménages. Nous testons ces impacts grâce à des modèles de régression de panel à effets fixes sur données agrégées au niveau national. Nous utilisons comme variables dépendantes l'indice de Gini de la base SWIID, les mesures d'inégalité interdéciles de l'OCDE et les parts des revenus touchées par les fractions les mieux rémunérées grâce à la World Top Income Database. Nous montrons d'abord que la part du secteur de la finance dans le PIB est un moteur important de l'inégalité dans le monde, qui explique de 20 % à 40 % de son accroissement entre 1980 et 2007. Lorsque nous décomposons cet effet du secteur financier, nous constatons que cette évolution est principalement tirée par l'augmentation du volume des transactions boursières et par le montant des actions détenues à l'actif du bilan des banques. Au contraire, la financiarisation des entreprises non financières et celle des ménages ne jouent pas un rôle important. Sur la base de ce test d'inégalité, nous interprétons donc la financiarisation comme étant essentiellement un phénomène de marchéisation, défini comme la croissance de l'activité sociale consacrée au commerce des titres sur les marchés financiers. Varieties of Financialisation and Increase in Inequalities We study the impact of financialization on the rise in inequality in 18 OECD countries from 1970 to 2011 and we measure the respective roles of various forms of financialization: the growth of the financial sector, the growth of one of its subcomponent, the financial markets, the financialization of non-financial firms and that of households. We test these impacts thanks to cross country panel regressions in OECD countries. As dependent measures we use both Solt's [2009] Gini index, World Top Income Database, and OECD inter-deciles inequality measures. We show first that the share of finance sector within the GDP is a substantial driver of world inequality, explaining from 20 % to 1 Je remercie Moritz Schularick d'avoir partagé ses précieuses données sur l'endettement [Jordà et al., 2014] et Ariel Reshef pour ses conseils, ainsi que les rapporteurs anonymes pour leurs critiques constructives.
Serie De Recherche, 2003
a été instituée en mai 2000 par une convention conclue entre l'UNESCO et l'Université Montesquieu-Bordeaux IV. Elle a pour objet d'encourager les actions de formation et de recherches dans ces trois domaines. S'appuyant sur le réseau des Universités qui sont liées à l'Université Montesquieu-Bordeaux IV, elle a développé, au moyen de programmes' d'échanges et de recherches communs, un partenariat facilitant les publications scientifiques et l'organisation de colloques internationaux. Elle contribue ainsi, dans une perspective de développement, à la coopération internationale en matière d'enseignement supérieur. Le Centre d'économie du développement Le Centre d'économie du développement (CED) est un centre de recherche axé principalement sur les économies du Tiers-Monde-l'Afrique, en particulier. Il est rattaché à l'UFR de sciences économiques de IUniversité Montesquieu-Bordeaux IV et collabore avec plusieurs institutions internationales. Il s'intéresse aux questions d'économie sociale-pauvreté, marché du travail et développement ; développement humain durable et intégration sociale-aux aspects institutionnels du développement-systèmes productifs et développement-et à la dimension macroéconomique de la transition-ajustement structurel et développement ; transition économique et endettement. Le Centre d'économie et d'éthique pour l'environnement et le développement Le Centre d'économie et d'éthique pour l'environnement et le développement (C3ED) est une Unité Mixte de Recherche entre l'Institut de Recherche pour le Développement (IRO) et l'Université de Versailles St. Quentin en Yvelines (UVSQ). Son objet est l'analyse économique des conditions de réalisation du développement durable en considérant les interactions entre les sphères économique, sociale et écologique. Il comprend deux pôles de recherche: le pôle "Economie et gouvernance de l'environnement et des ressources" qui traite des aspects de la durabilité écologique et le pôle "Durabilité sociale" qui travaille sur les constituants d'un développement socialement durable. v SOMMAIRE AVANT-PROPOS par André POUILLE et Jean-Pierre LACHAuD ou soutenable, popularisée en 1987 par le rapport Brundtland ("Our Common Future"), a contribué à enrichir la conceptualisation du développement, et peut constituer un cadre opportun d'analyse de la pauvreté. En effet, définir le développement durable comme "un développement qui répond aux: besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux: leurs", attire l'attention sur les implications à long terme du cheminement du développement aux niveaux: environnemental, économique, social, politique et éthique. Par conséquent, il n'est pas déraisonnable de soutenir que l'élimination à long terme de la pauvreté suppose un processus de développement qui assure un transfert inter-générationnel approprié de toutes les formes de capital, physique, naturel, humain et social. Dans ce contexte, le colloque a permis d'explorer une dimension de la "durabilité", susceptible de rehausser l'efficacité de la lutte contre la pauvreté et les inégalités dans les pays en développement: le développement socialement durable. L'un des messages importants du rapport Brundtland, relayé par la Conférence de Rio en 1992 et réaffrrmé récemment par l'étude de la Royal Society, "Towarcls Sustainable Consumption" (2000), est non seulement que la croissance économique peut entraîner des conséquences dommageables et irréversibles pour l'environnement, mais également que le niveau de dégradation de ce dernier excédant certains seuils peut induire des états d'irréversibilité sociale, qui rendent quasiment impossible le retour à une situation normale : extrême pauvreté, exclusion sociale, etc. Par conséquent, une vision globale et à long terme du développement exige d'explorer les interactions entre l'évolution du stock de capital naturel et la pauvreté. Mais une autre contribution de l'étude Brundtland est l'idée d'obligation à l'égard des générations futures, ce qui conduit à conceptualiser le développement durable en termes de justice inter-générationnelle. En même temps, si la "pauvreté" au sein de chaque génération peut constituer une préoccupation majeure-"satisfaire les besoins du présent"-, la force éthique du rapport Brundtland est de considérer qu'elle est indissociable du souci d'équité inter-générationnelle. En réalité, la littérature sur le développement durable a peu contribué directement à l'analyse de la pauvreté, et demeure imprécise quant aux: objectifs de la soutenabilité. En effet, alors que la durabilité est le plus souvent appréhendée par rapport à l'inégalité, il peut être opportun-bien que pouvant faire l'objet de discussions-de substituer le concept de pauvreté à celui d'équité. Néanmoins, le problème de la jôrme de durabilité qui est recherchée demeure, et le colloque a largement contribué à cette discussion. S'agit-il de la "consommation soutenable" évoquée, par exemple, par la Royal Society (2000)-préoccupation stratégique liée à la maximisation de la consommation soutenableou de la durabilité des "capabilities"-approche du développement humain durable, orientée sur le fOnctionnement individuel et la valeur instrumentale de la consommation, le développement durable étant "celui qui peut promouvoir les capacités des générations présentes sans compromettre l'accès aux capacités des générations futures" ? Peut-on mobiliser ici le concept de revenu soutenable déjà évoqué par J.R Hicks en 1946 dans son ouvrage Valeur et Capital? Jean-Pierre LACHAUD" Professeur Directeur du Centre d'Economie du Développement XII Jusqu'au milieu des années 90, la réduction de la pauvreté dans le Tiers Monde présentait pourtant un bilan plutôt positif sur le long terme. La pauvreté monétaire se réduisait en valeur relative, même si elle continuait de s'accroître en termes absolus compte tenu de la croissance démographique. La pauvreté des conditions de vie se réduisait fortement comme en témoigne l'évolution favorable d'un certain nombre d'indicateurs tels que l'espérance de vie, les taux de mortalité infantile ou maternelle, les taux de scolarisation primaire ou d'alphabétisation, etc. A partir du milieu des années 90, en revanche, ces évolutions sont devenues moins nettes et ont pu partiellement être remises en question. De manière générale, il semble que la pauvreté tende désormais à se réduire plus lentement
Cahiers de recherche sociologique, 1997
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Etudes Rurales, 2015
Aux États-Unis, la Grande récession de 2008-2009 est reconnue comme étant principalement le résultat d'une régulation déficiente du secteur financier américain, combinée à de faibles taux d'intérêt. Ces phénomènes parviennent toutefois difficilement à expliquer pourquoi la reprise économique flirte avec la stagnation, six ans après la récession, ce qui sous-entend des causes plus profondes. Si l'importance de ces facteurs ne doit pas être sous-estimée, la trame de fond devant laquelle ils ont pris place ne doit pas être négligée non plus. La croissance importante des inégalités en faveur du 1 % le plus riche couplée à une stagnation du revenu moyen depuis le début des années 1980 seraient en cause. L'article démontre que ces phénomènes ont créé deux dynamiques. Premièrement, l'amplification des écarts de revenus encouragea une insoutenable course à la consommation sociale. Ensuite, la croissance importante des hauts revenus alimenta l'instabilité des marchés financiers par une hausse de la propension à spéculer. Le retour à une croissance économique soutenable dépendra inévitablement d'une réduction des inégalités de revenus, principalement par la revalorisation des salaires de l'ensemble des travailleurs.
Pensée plurielle, 2006
La dimension logement de la pauvreté sera abordée sous deux aspects, d'une part l'importance de la charge logement pour les ménages « pauvres » et l'impact de celle-ci sur le vécu financier subjectif de la pauvreté ; d'autre part, les problèmes de logement vécus par les pauvres et la fréquence des problèmes en fonction de diverses caractéristiques des ménages pauvres.
La théorie économique élémentaire enseigne que la libéralisation des échanges, en particulier agricoles, devrait améliorer le sort des populations pauvres. Mais à cause de l'imperfection des marchés, les choses sont en réalité plus compliquées. De petits changements dans la spécification des modèles économiques globaux sont de nature à modifier considérablement les conclusions tirées des modèle standards.
Dans un contexte de croissance très rapide de l’urbanisation et d’extension de la pauvreté urbaine en Afrique, une grande partie de la population connaît des difficultés pour satisfaire ses besoins de mobilité. En prenant comme exemple les cas de Conakry et Douala, l’objectif de cette communication est triple. D’abord, présenter les principales caractéristiques de la mobilité et signaler quelles sont les dimensions les plus problématiques de la mobilité des pauvres ; ensuite, mettre en évidence les conditions d’accessibilité des populations pauvres lors de la réalisation des activités quotidiennes telles que le travail, l’éducation et la sociabilité ; enfin, montrer dans quelle mesure ces difficultés de déplacements contribuent à renforcer leur situation de précarité et la ségrégation des populations. Notre démarche s’appuie sur un matériau empirique constitué d’enquêtes quantitatives et d'entretiens réalisés en 2003 à Conakry et Douala.
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Cahiers de recherche sociologique, 1997
Revue d’Économie Régionale & Urbaine, 2018
in: Deborah Myaux (ed.), Aide alimentaire. Les protections sociales en jeu, 2019
Alternatives économiques, 2005
Dictionnaire de politique sociale suisse
Relations, 2019
Sciences et actions sociales, 2016
Parler de soi. Méthodes biographiques en sciences sociales, 2020
Espace populations sociétés, 2009
Culture & musées, 2015
Working Papers, 2014
Droit et société, 1996