Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2001, Journal de Pédiatrie et de Puériculture
L'écriture d'Agustín Gómez-Arcos ne peut se départir des thématiques ayant trait à la guerre civile espagnole. L'entièreté de son oeuvre romanesque semble principalement motivée par le conflit ; on y décèle la prégnante nécessité de cristalliser le traumatisme que celui-ci a engendré au cours des interminables décennies franquistes. Si une telle « posture » littéraire est loin d'être exceptionnelle en ce sens qu'elle s'inscrit dans une longue tradition de « récits de guerre » – qu'ils soient contemporains ou non des conflits qu'ils évoquent –, elle en reste précisément infiniment éclairante sur ce qui constitue la spécificité de l'Homme et l'essence même de la littérature.
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2004
La situation de souffre-douleur n'est pas exceptionnelle chez l'enfant. Elle a été jusqu'à présent peu étudiée dans la littérature. Un des problèmes est de pouvoir en donner une définition opérante. Il s'agit de comportements d'hostilité, dirigés spécifiquement sur un enfant, répétitifs et entraînant des conséquences observables physiques et traumatiques. La distinction avec les sévices physiques est souvent difficile et se limite parfois à l'intensité des comportements. La 10 e révision de la Classification Internationale des Maladies inclut un axe spécifiquement destiné aux situations psychosociales anormales associées en psychiatrie de l'enfant. Dans ce cadre, elle distingue trois situations différentes de souffre-douleur en fonction du milieu où ces comportements sont prédominants (famille, école, pairs), et propose pour chacune d'elles des critères descriptifs.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
Psychothérapies, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour Médecine & Hygiène. © Médecine & Hygiène. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Formation Médicale Continue (FMC), modélisation objet, apprentissage collaboratif, apprentissage à base de cas.
Cahiers de psychologie clinique, 2004
Douleurs : Evaluation - Diagnostic - Traitement, 2008
Cliniques méditerranéennes, 2001
Malaises et mal-être dans la paternité Boiter n'est pas pécher Depuis la découverte du rôle interdicteur du père en 1887, la théorisation freudienne s'est significativement complexifiée. Sous la plume de Freud tout d'abord, puis sous celle de Lacan qui a apporté les concepts tout à fait essentiels de fonction paternelle, de père symbolique et de métaphore paternelle. Ce n'est pas de cela qu'il sera question ci-après-si ce n'est à titre d'introduction-mais bien de la paternité réelle, de la paternité des pères de la réalité, ceux que Lacan appelle parfois les pères « concrets 1 ». Autrement dit, ceux qui incarnent, dans la réalité de la vie d'un sujet, les fonctions ou les instances de père symbolique, de père imaginaire et de père réel. Ces fonctions paternelles, les pères concrets les effectuent en effet selon leur propre réalité, c'est-à-dire notamment, en fonction de leur structure, leurs identifications et leurs symptômes. Précisons encore que les pères de la réalité, dont je parlerai aujourd'hui, ont ceci de particulier qu'ils sont aussi les pères géniteurs. Comme chacun sait, ce n'est pas toujours le père géniteur qui incarne les diverses fonctions paternelles tout au long du développement d'un sujet. C'est même de moins en moins souvent le cas. Pour tenter d'atténuer les malentendus qui surviennent fréquemment à ce sujet, commençons par dresser, à l'aide du tableau suivant, construit après Cliniques méditerranéennes, 63 Patrick De Neuter, 111 rue des Aduatiques, 1200 Bruxelles (Belgique) ; psychanalyste à Bruxelles, professeur de psychopathologie aux facultés de psychologie et de médecine de l'université catholique de Louvain. 1. Lacan appelle parfois ces pères « pères réels ». Je préfère éviter cette dénomination car elle amène à confondre la fonction de père réel et son ou ses agents. De plus, auprès de certains lecteurs, cette dénomination peut faire croire que là se trouverait la vérité de la paternité alors que, pour Lacan, cette paternité-là n'est pas plus réelle que les autres, imaginaire et symbolique. un examen approfondi de l'enseignement de Lacan, la toile de fond de mes propos 2. PÈRES RÉEL, IMAGINAIRE ET SYMBOLIQUE LES INSTANCES DE LA FONCTION DE PÈRE SYMBOLIQUE 3 Les pères de la réalité sont donc, pour Lacan, amenés à donner corps au Père réel, cette instance qui apporte à l'infans la castration symbolique. Avec Lacan, on peut évoquer par exemple le père impuissant de Dora, celui du jeune homosexuel qui a trop fait l'amour à sa femme à laquelle le fils compatissant va s'identifier et enfin le « bon » père du petit Hans, qui lui, au contraire, ne comble pas suffisamment la mère, trop occupé qu'il est de la place qu'il tient auprès de sa propre mère. Le père de la réalité du petit Hans, c'est un père qui laisse son fils n'en faire qu'à sa tête et qui ne manifeste pas assez sa jalousie ou son courroux. Le Père réel, précise encore Lacan, c'est celui qui doit répondre à l'enfant. Il interdit, mais plus essentiellement, il dit. Et il importe qu'il dise de telle sorte que son dire ait des effets. Sur l'enfant comme sur la mère. Parmi ces effets, signalons l'entame de la toute-puissance maternelle. C'est ainsi que le CLINIQUES MÉDITERRANÉENNES 63 50 2. Pour plus de détails, le lecteur peut se reporter à mon article « Fonctions paternelles et naissances du sujet », dans Cahiers Sciences familiales et sexologiques, Louvain-la-Neuve, 1992, 18, p. 105-127. 3. Ce tableau s'inspire du tableau proposé par Lacan lors de son séminaire sur « la Relation d'objet » (séance du 13 mars 1957). Il tente de tenir compte des divers commentaires que Lacan a pu faire ultérieurement concernant ces diverses instances et fonctions paternelles. A. INSTANCE DU PÈRE RÉEL Agent : le(s) père(s) de la réalité Don : la castration symbolique Exigence : renoncement au phallus imaginaire B. INSTANCE DU PÈRE ET DE LA MÈRE SYMBOLIQUES Agent : le(s) père(s) et mère(s) de la réalité Dons : a. la frustration du sein b. le nom et l'adoption c. la langue C. INSTANCE DU PÈRE IMAGINAIRE Agent : l'enfant Support : le(s) père(s) de la réalité
2012
Pronephros (3-4 ème sem) Vertébéres primitifs Mesonephros (4-12 ème sem) Amphibiens, poissons Metanephros(6-14ème sem) Reptiles, mammifères Adapted from Medical Embryology, 4th ed, 1984 Développement rénal • Le rein humain se développe à partir du métanéphros • Le néphron résulte de interaction entre le blastème métanéphrogène (BM) et le bourgeon urétéral (BU)
La Douleur Beaute Ou Laider 2005 Isbn 84 8409 967 9 Pags 123 132, 2005
C'est une similitude qui nous a depuis longtemps frappée celle qui existe entre la fin de deux romans: L'Enfant et La Pierre d'Horeb. Dans les deux cas, a la fin des deux textes, les protagonistes-Jacques Vingtras et Antoine Rességuier-sont tres malades mais ils ne se plaignent pas de leur douleur, ils ne nous disent rien de leur douleur et, apres la maladie, ils deviennent tout a fait-ou presque-heureux, dans un sen s personnel global. A cause de ce paradoxe, il nous asemblé intéressant d'étudier en détail cette incapacité-de nos deux protagonistes-de dire la douleur et la relation entre la douleur et le plaisir. Pour situer notre analyse il faut signaler que L' enfant et La Pierre
Phantasia, 2018
Cet article propose d’explorer la dixième thèse et la présence en son sein du personnage de l’enfant. Nous apprenons dans celle-ci que « l’enfant politique du siècle » a été capturé dans les mailles d’un filet. Que s’est-il passé et pourquoi est-il primordial de le délivrer ? Telle est la question à laquelle nous allons tenter de répondre. Ce faisant, nous voulons redonner toute son importance au personnage de l’enfant au sein des thèses. Pour ce faire, nous avons divisé notre article en trois parties. Dans chacune d’entre elles, nous développons une facette du personnage de l’enfant afin de montrer comment celui-ci s’est construit progressivement dans la pensée de Benjamin et afin de tenter de dévoiler tout ce que peut signifier sa présence ici. Les textes choisis sont présentés selon la chronologie de leur écriture et ce pour mettre en évidence la manière par laquelle de nouvelles dimensions viennent successivement s’ajouter et enrichir le personnage benjaminien de l’enfant. La première partie constitue les prolégomènes de notre approche et développe les éléments qui caractérisent fondamentalement le personnage de l’enfant chez Benjamin. La deuxième prend une tournure politique et s’intéresse à « l’enfant en tant que collectif ». Elle nous permet de dresser des parallèles entre le personnage de l’enfant et des communautés d’adultes. Enfin dans la troisième partie, nous développons le thème de « l’enfant passeur » dans la perspective d’une captation de l’histoire. Tout ce parcours est convoqué dans notre conclusion. Les différentes dimensions développées dans ces trois parties y sont articulées et ce afin de montrer comment celles-ci éclairent la présence de l’enfant dans la dixième thèse et nous permettent de répondre à la question que nous avons posée au début de notre cheminement.
Le présent travail se focalise sur la notion de « l'enfant parfait » qui fait son apparition dans la clinique contemporaine ainsi que dans le plan du social et du politique. La problématique abordée a cherché démontrer les formes que l'enfant parfait prend dans le discours de la parentalité contemporaine et ce qu'il révèle pour le lien social et la subjectivité de notre époque. Pour répondre à cette problématique, un projet transculturel de recherche qualitative a été utilisé, basé sur l'analyse thématique des entretiens de quatorze parents (huit grecs et six français). Sept thèmes principaux ont émergé dans l'analyse : 1) Le singulier du sujet et la marque de l'histoire familiale, 2) La norme de la famille, 3) La représentation narcissique de l'enfant pour le parent, 4) Le rôle du parent : responsabilité et culpabilité, 5) Sociétéparents-enfants: les exigences contemporaines comme un bottom-up processus, 6) À l'horizon de l'esprit de l'époque, et 7) Des traces subjectives : optimisme et émancipation. Les résultats convergents entre les français et les grecs ont révélé trois formes de l'enfant parfait dans le discours des parents contemporains : l'enfant parfait investi par le narcissisme des parents dans leur fantasme, l'enfant parfait « capitalisé » qui constitue un hybride du discours capitaliste et de son injonction pour l'excellence, et, enfin, l'enfant parfait imaginaire en tant qu'incarnation d'une utopie politique qui réanime la subjectivité et l'émancipation des parents. Effectivement, l'enfant parfait constitue un symptôme social dans le malaise contemporain, qui articule à la fois la pulsion de mort (enfant capitalisé) et la pulsion de vie (enfant-tremplin de la subjectivité), en donnant des nouvelles perspectives à la clinique et à la recherche.
Georges Cognet (2015) De l'insoucianceà la dépression de l'enfant in L'enfant entre rêve et réalité. 24ème congrès de l'AFPEN, du 24 au 26 septembre 2015 à Angers. DE L'INSOUCIANCE À LA DÉPRESSION DE L'ENFANT Très longtemps, la dépression de l'enfant ne put être envisagée, tant l'enfance était associée à l'insouciance, à l'innocence, à la joie partagée. L'expérience clinique nous écarte de ces représentations idéalisées pour prendre en compte les enfants tels qu'ils sont, c'est-à-dire des êtres qui se situent à l'exact entrecroisement de leur monde interne et de leur écoystème familial et culturel. Que l'un soit défaillant ou vienne à manquer durablement à sa fonction de protection et le risque dépressif, inhérent à la vie mentale, s'exprime en un mouvement dépressif. Si, chez l'adulte, la sémiologie dépressive s'articule particulièrement autour de la perte d'intérêt et de la tristesse, pour les enfants la mélancolie est la plupart du temps absente sur le plan symptomatologique, mais semble être remplacée par l'irritabilité, la perte d'estime de soi, les difficultés de concentration, de mémorisation et d'apprentissage scolaire, les troubles des grandes fonctions (sommeil, alimentation, etc.). Comment repérer la symptomatologie dépressive du jeune sujet et comment l'accompagner nous paraissent être deux questions essentielles que doivent se poser les psychologues de l'enfance.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014
Prigent forment une équipe d'enseignants et de formateurs engagés dans la recherche qui a étudié une ressource testée depuis 2009 dans une, deux, dix puis cette année douze classes de CP. Les résultats présentés ici sont extraits de ce travail plus général. Mounier (2010) étudie les signes de la comptine numérique et ceux des écritures chiffrées, dissociant ainsi deux systèmes de numération. De nouveaux outils théoriques s'en dégagent pour analyser certaines tâches numériques effectuées par les élèves, en particulier ceux du Cours Préparatoire (CP, 1 e année de primaire, élèves âgés de 6-7 ans) lorsque du sens est donné aux chiffres, place et valeur. Dans cette communication nous questionnons ce que peuvent apporter des tests menés à grande échelle concernant plus spécifiquement la tâche de dénombrement dans laquelle on demande d'écrire « avec des chiffres » le cardinal d'une collection d'objets présents. Nous exposons les résultats déduits de tests que nous avons menés. Le premier résultat concerne le rôle de l'énumération dans la réussite des élèves. Le second celui de la dizaine : nous interrogeons d'une part sa disponibilité et son utilité pour accomplir la tâche et d'autre part ce que son emploi révèle ou non des connaissances des élèves sur la numération écrite chiffrée. Cette communication est aussi l'occasion de présenter les grands traits de la ressource construite pour la classe qui emprunte un itinéraire cognitif d'enseignement dit de « distinction » puisque l'écriture chiffrée y est construite initialement sans recours à la numération parlée, contrairement à ce qui est proposé actuellement dans les manuels scolaires. Nous remercions tous les enseignants qui ont travaillé avec nous, ainsi que leurs élèves, sans lesquels ce travail n'aurait pu voir le jour.
2011
Les élèves doivent résoudre au CP des problèmes qui mettent en jeu les nombres. Certaines procédures sont susceptibles de faire écho à des propriétés relatives à la numération écrite chiffrée, d'autres à la numération orale. On pourrait penser qu'il y a une certaine perméabilité entre ces deux numérations, mais la thèse d'Eric Mounier (2010) indique que les mathématiques sous-jacentes diffèrent plus sensiblement que des travaux antérieurs pouvaient le laisser penser. Cette analyse a été faite en considérant les signes des numérations et a permis d'établir des interprétations théoriques. Elle constitue un outil pour comprendre les procédures des élèves. C'est cet outil qui a été testé dans l'atelier. Grâce à des vidéos d'élèves, il a été possible de relier les procédures à des propriétés de telle ou telle interprétation théorique des numérations. Ceci conduit à poser un nouveau regard sur les questions afférentes à la place de la numération parlée dans l'apprentissage des aspects positionnels de la numération écrite chiffrée. L'atelier s'est déroulé en trois temps : une présentation d'une problématique concernant la numération au CP et menant à deux questions (à l'initiative des auteurs de l'atelier), une analyse de vidéos d'élèves (effectuée par les participants de l'atelier) afin de fournir des éléments de réponse à ces deux questions et enfin une nouvelle orientation du questionnement (proposée par les auteurs de l'atelier) qui a été support à des débats. Dans ce compte rendu, nous reprenons ce déroulement de manière chronologique. I-DES QUESTIONS SUR LA NUMERATIONS AU CP L'ensemble de cette première partie reprend la présentation faite dans l'atelier par ses auteurs, y compris les questions qui y sont étudiées. Des précisions sont consultables dans la thèse d'Eric Mounier (2010).
Topique, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour L'Esprit du temps. © L'Esprit du temps. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Filigrane: Écoutes psychothérapiques
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.