Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
Visible
…
18 pages
1 file
Les études les plus récentes sur la structure du cerveau humain corroborent la thèse d'Alfred North Whitehead (1929) selon laquelle le cerveau, lorsqu'il se donne sous forme d'événements et de représentations, constitue un supraobjet, qui est une modélisation du sujet décrit. Situé, cartographié, alloti, le cerveau est aujourd'hui devenu un dispositif métalinguistique. Fruit d'un contentieux entre laboratoires, il est en effet au sein d'une négociation entre le pouvoir et le savoir. C'est en quelque sorte le Risk de la recherche scientifique moderne, avec les mêmes phases de renforcements, d'attaques, de déplacements stratégiques qui valent à ce jeu de société sa célébrité. On peut dire, enfin, que le cerveau humain recouvre cette fonction d'enjeu tant dans le domaine de la physiologie que dans celui de la neuropsychologie. C'est ce que nous tenterons de démontrer en examinant deux cartographies du cerveau humain apparues récemment et qui se différencient l'une de l'autre. D'un côté, un travail à l'avant-garde dans le domaine médical : l'Atlas of Human Brain (2006) résultat des recherches de trois neurologues (Jurgen Mai, Joseph Assheurer et Gorge Paxinos) adressé à un public de spécialistes du secteur ; de l'autre, une oeuvre de vulgarisation destinée, elle, au grand public : Mapping the Mind (1999) de Rita Carter, journaliste anglaise. Notons que la création d'un Corsortium International pour la Cartographie du Cerveau (International Consortium for brain mapping, ICBM), association réunissant un ensemble de projets de cartographie encore en cours de réalisation, amène tout naturellement à réfléchir sur le développement de ce que nous pouvons appeler un genre, aujourd'hui très répandu dans la littérature médicale, celui de l'atlas. En effet, tout comme en géographie, des publications de ce type explorent l'objet dans sa totalité et dans une double perspective : globale et locale, c'est-à-dire à l'aide de vues
Rhétorique et image scientifique, 2013
Le présent texte est à considérer comme un développement de deux autres articles (Dondero 2010a ; 2011) concernant les différences et les affinités entre la rhétorique des figures visuelles du Groupe µ et la rhétorique de l'énonciation relevant de la sémiotique du discours.
Revue d&'apos;Electroencéphalographie et de Neurophysiologie Clinique, 1980
Aging would appear to cause more marked inter-individual difJerences which could have clinical implications by making it possible to demonstrate individual difJerences in the biological processes oJ aging.
2019
La vision par ordinateur regroupe des techniques de traitement et de reconnaissance d'images, récemment popularisées par les succès de l'apprentissage profond. Ce travail est une enquête sur les conditions de possibilité de la formation d'énoncés à partir du visible, dans ces techniques. Par une lecture approfondie de travaux de recherche scientifique, nous montrons que c'est le texte scientifique qui tisse un rapport entre l'énoncé et l'objet ; que l'objectivité n'est possible que par le texte, et que le visible n'est pas déterminé avant le texte ; que la vision par ordinateur prend place dans un système de vision par lequel elle participe de la production du visible.
Jacques Dürrenmatt, Elio Grazioli (dir.), Cahiers de littérature française n. 18, "Paroles et images", Classiques Garnier, 2019
La diffusion ou la divulgation de ce document et de son contenu via Internet ou tout autre moyen de communication ne sont pas autorisées hormis dans un cadre privé. © 2020. Classiques Garnier, Paris. Reproduction et traduction, même partielles, interdites. Tous droits réservés pour tous les pays. © Classiques Garnier ZUCCHINALI (Andrea), « Visible/lisible. Stratégies verbo-visuelles dans La Femme 100 têtes de Max Ernst » RÉSUMÉ -Dans le contexte de la tradition du livre d"artiste, résultat de la refonte radicale du rapport texte-image au sein des avant-gardes, La Femme 100 têtes -le premier roman de collage de Max Ernst -surmonte le schéma associatif entre image et texte poétique du modèle à quatre mains typique des livres surréalistes. À partir de l'analyse de la relation entre le matériel iconographique et textuel, cet essai se propose de reconstruire les stratégies narratives en action dans l'oeuvre d'Ernst. MOTS-CLÉS -Livre d'artiste, livre surréaliste, roman, collage, feuilleton, illustration, narrativité ABSTRACT -In the context of the tradition of the artist's book, considered as the result of the radical recasting of the text-image relationship within the avant-gardes, La Femme 100 têtes -Max Ernst's first collage novel -overcomes the associative schema between image and poetic text of the four-handed model typical of surrealist books. From the analysis of the relationship between iconographic and textual material, this essay aims to reconstruct the narrative strategies in action in Ernst's work.
ll y a une dizaine d'années j'avais publié dans Semiotica (2008) un article intitulé " Barthes ou Eco " où j'essayais de répondre à la question suivante: pourquoi deux sémioticiens de la même époque, tous deux connus du lecteur marocain, n'ont pas bénéficié de la même réception ni du même succès et pourquoi certaines idées de Barthes sont beaucoup plus répandues et mieux enracinées? Le présent article s'inscrit dans la même réflexion et dans la même préoccupation mais de façon beau-coup plus précise; pourquoi malgré l'apparition depuis les années quatre-vingt dix de nombreuses re-cherches qui développent des approches et des théories plus avancées de l'analyse de l'image, et pour-quoi malgré leur accessibilité au lecteur marocain, le contenu du petit article de Barthes publié en 1964 continue à être enseigné comme la référence en matière d'analyse de l'image? En fait un parcours de la réception de l'article chez les nombreux lecteurs montre que son contenu a été réduit à la recette suivante: pour analyser l'image, composée d'un message linguistique et d'un message iconique, il y a deux niveaux, la connotation et la dénotation. Un bref rappel des principales idées de cet article pourra nous permettre d'en rappeler le contenu et peut-être même de montrer comment le succès d'un texte et sa réelle lecture ne font pas souvent bon ménage.
2001
Imaginaires de l'efficacite, pensee technique et rationalisation par Antoine PICON | Lavoisier | Réseaux 2001/5 -n° 109 ISSN 0751-7971 | pages 18 à 50 Pour citer cet article : -Picon A., Imaginaires de l'efficacite, pensee technique et rationalisation, Réseaux 2001/5, n° 109, p. 18-50.
Aujourd'hui encore, nous voyons que le monde n'est pas seulement ancré dans des images, mais produit par elles : de la tactilité du design à la typographie des lettres, des vidéos que nous regardons par-ci par-là aux grandes machines de propagande : nous vivons dans un univers de sens non seulement visuel mais audio-tacto-visuel. Il semble que l'hypothèse anti-métaphysique révolutionnaire de Bergson se soit réalisée de manière empirique : « Tout se passe comme si, dans cet ensemble d'images que j'appelle l'univers, rien ne pouvait se produire de réellement nouveau que par l'intermédiaire de certaines images particulières, dont le type m'est fourni par mon corps » (Bergson 1896). Cependant, la plupart des images ne sont plus uniquement vues et lues par le corps, mais doivent être lues en premier par des machines. La forme socio-technique de la visualité est maintenant de l'ordre du « contenu », comme le pointe la théoricienne des médias Anna MacCarthy. L'industrie numérique comprend ainsi des objets audiovisuels interconnectés et marqués par des « systèmes de gestion de contenu »; des objets audiovisuels qui sont livrés à l'usager à travers un algorithme de réception de leur 1 Je remercie Mathias Blanc pour la traduction française de cet exposé et pour son avis sur son contenu. Je voudrais également remercier l'Université Lille 3 (programme de recherches « Sciences et Cultures du Visuel ») pour son invitation, notamment Sophie Raux, Daniel Dubuisson et Mathias Blanc, tout comme Diane Togbé pour le support administratif. Les soutiens du CNRS, de l'ANR (Agence Nationale de la Recherche, projet « VISUALL ») et du DFG (Agence Fédérale de la Recherche Allemande, projet « Audiovisuelle Kulturen der Selbstthematisierung ») ont facilité cet échange.
Qing Chen
The concept of "invisible" is one of the core concepts in modern philosophy. It is from Merleau Ponty. The issue involved in this article is the advancement of the French philosopher Jacques Derrida on the topic of "blindness". On the one hand, Derrida continued Merlot Ponty's discussion about the invisible and emphasized an absolute invisibility, which led to the concept of “aperspective” and “inappearance ”; on the other hand, he turned The invisible to the ethical issue, and this is also the change from recognition to gratitude/re-recognition through misunderstanding/non-recognition. There are four aspects involved in this: narcissism, intentionality, the nature of the eye, and the suspension. Regarding the issue of narcissism, unlike Lacan's point of view, Derrida pointed out that the identification of the self was a universal identification from the beginning, and the self-portrait was from the beginning a portrait of the other, it was the ruins; There, his discussion of drawing is a continuation of his discussion of the subject of writing, in which he played the “intentionality without vision” proposed by Levinas and combined it with the writing of the drawing. With regard to the eyes, Derrida pointed out through the interpretation of the sketch scene involving the blind that the animal does not cry, only people know how to cry, so the essence of the eye is not watching, it is crying; finally, in the discussion of the theme of "blindness", Derrida doesn’t emphasize an agnosticism, but to explain the necessity of a "suspension" moment, but also contains a new concept of truth, which is a kind of writing, which is a truth that comes like an event.
Interférences. Ars Scribendi, 2021
Researches on actio in Suas. 6 and 7 of Seneca the Elder
Le Groupe µ entre rhétorique et sémiotique. Archéologie et perspectives, 2010
[fr] Notre propos consiste à comparer une rhétorique des figures visuelles, comme nous l’a proposée le Groupe µ dans son Traité du signe visuel (1992), avec une rhétorique de l’argumentation par images — qui, bien que beaucoup moins connue, a produit un certain nombre d’études au sein de la sémiotique du discours d’inspiration greimassienne. Cette dernière approche vise dépasser l’étude du trope en tant que figure locale allotopique et à rendre compte des enjeux argumentatifs produits par la disposition et l’enchainement discursifs d’images et textes verbaux à l’échelle du discours. Si les effets rhétoriques ont souvent été étudiés sur des ouvrages artistiques, notre objectif est de nous interroger sur le syncrétisme du discours scientifique. Notre étude se termine en fait par une analyse de l’iconographie des trous noirs dans un ouvrage de vulgarisation scientifique d’astrophysique. [en] In our essay we compare two semiotic perspectives on visual rhetoric: the first one named rhetoric of visual figures is elaborated by Groupe Mu in his Traité du signe visuel (1992) and the second one, named visual argumentation, is the product of semiotics of discourse (École de Paris). The one concerns the rhetoric figure as a deviation from a cultural rule, the other one concerns the argumentation produced by the disposition of visual and verbal texts in a syncretic discourse. The discourse taken into account in this essay is the scientific one and our analysis focus on the black holes’ iconography in astrophysics popular literature.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
in J.M. Matz, M.M. de Cevins (coord.), Structures et dynamiques religieuses dans les sociétés de l’Occident latin du concile de Latran III (1179) à la fin du concile de Bâle (1449), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010, p. 447-458., 2010
Palabras e imaginarios del agua - Les mots et les imaginaires de l’eau, 2016
Revue Electronique Des Sciences Humaines Et Sociales, 2008
médecine/sciences
Before the eyelid’s laid, 2017
Proc. CORESA Workshop, 1999
Définir l'image scientifique, 2011
Le Portique. Revue de philosophie et de …, 1998
Expliciter, 2006
in Mosaïque, 2012
Les plis du visuel. Réflexivité et énonciation dans l’image (MG Dondero, A. Moutat et A. Beyaert-Geslin dirs.), Lambert-Lucas, pp.101-110., 2017