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2013, HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe)
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Le Français Moderne - Revue de linguistique Française, 2021
hal.inria.fr
Il s'agit dans cet article, de présenter la Langue des Signes Française du point de vue de son organisation syntaxique et plus particulièrement de l'ordre des signe adopté dans la phrase simple (de type SVO). Partant de ce constat, nous examinerons plus particulièrement les contraintes apportées par le verbe selon la forme fléchie ou non fléchie qu'il revêt. En effet, selon si le verbe s'accorde avec l'actant 1 ou avec l'actant 2, l'ordre des signes dans une phrase donnée sera modifié (SOV ou OSV par exemple). La flexion verbale sera analysée comme une manifestation de l'existence du phénomène d'incorporation nominale. Le cadre théorique choisi, les grammaires minimalistes, nous permettra de proposer une formalisation des différents phénomènes décrits ci-dessus, notamment les transformations qui peuvent s'opérer selon l'accord verbal qui est réalisé (ou non).
2020
La phrase qui suit reste irréelle au moment où j'écris : notre cher, et essentiel, collègue et ami Dominique n'est plus. Et pourtant il est, et va être si présent dans tout ce qui va suivre. Merci Domi, pour ta passion communicative pour les arts et la science, ta gentillesse infinie et ton humour délicat. Cela va être difficile de continuer sans toi, mais je te promets de faire au mieux... Dans cette période si singulière, je tiens à remercier Sandra Benazzo qui a pris le relai de Maya Hickmann en accompagnant la rédaction de ce mémoire de synthèse, et posé des jalons dans l'articulation de sa structure. Annelies Braffort, Aliyah Morgenstern, Debbie Chen Pichler et Adam Schembri ont accepté de participer à ce jury pour apporter leur éclairage complémentaire sur les différentes facettes de ce parcours en recherche, je leur en suis très reconnaissante. Chacune et chacun couvre une partie des sous-domaines abordés, mais tou.te.s partagent un attrait pour l'étude des données et une forme de 'souplesse théorique' qui leur permet, me semble-t-il, d'aborder avec curiosité les travaux de recherche provenant d'horizons divers. Merci également à Jean-Louis Brugeille, pour son soutien et ses encouragements au bon moment, l'aide efficace et discrète pour faciliter les liens entre chercheur.e.s et terrain pédagogique, pour la façon dont il oeuvre en faveur de l'éducation bilingue. La recherche est pour moi une aventure collective, et cette étape de l'HDR en est l'illustration. C'est en effet épaulée par les collègues et ami.e.s que j'approche la ligne d'arrivée, à mon rythme "de tortue", puisqu'au bout du compte, on le sait depuis Esope, la tortue coiffe le lièvre au poteau. Qu'ils et elles soient ainsi remercié.e.s, ces ami.e.s et collègues, pour m'avoir accompagnée un bout de chemin, que ce soit pendant la transition tourangelle (avant et post-doc.), la transition normande vers la titularisation, ou la migration normando-parisienne. Cette trajectoire entre Loire et Seine a été parsemée de parenthèses montréalaises, qui se sont déclinées sous la forme de plusieurs collaborations et échanges de part et d'autre de l'Atlantique. Merci à toute l'équipe de SFL, et en particulier à celles qui oeuvrent et concourent au succès des projets sans être vraiment dans la lumière : Coralie, Sarra, Georgie, Corinne, Noémie, ainsi que les précieux collègues de Pouchet, Thomas et Jean-René. Merci à Marie-Thérèse L'Huillier pour son aide dès la Thèse, et pour sa contribution aux différents projets de recherche exposés ici, tant sur la poésie que pour les corpus "en famille", enfin et surtout, merci Marie-Thérèse pour ta flamme militante. Pensées pour Cyril Courtin, qui avait tracé la route pour la thèse : je n'ai eu qu'à me glisser dans sa roue et je suis sûre qu'il m'aurait un peu poussée dans les côtes pour l'HDR ; Ave Cyril ! Pensées pour Maya Hickmann, qui reste à mes côtés, quelque part vers l'ineffable... Le réseau parisien s'est enrichi à la fréquentation de la joyeuse équipe de Co-laJe, rayonnant autour d'Aliyah Morgenstern. Mention spéciale pour Stéphanie Caët et Dominique Boutet, compagnons du quotidien en recherche, toujours animé.e.s de cette curiosité essentielle. Merci aux généreux "cigalons" de Saint Denis. Direction Nanterre, merci au binôme épique, Caro & Laeti. En route 8 pour le Sud de Paris, et passage au LIMSI pour remercier Annelies Braffort et Michael Filhol, leur accueil interdisciplinaire. Plus au Sud encore, merci à vous Leïla, Isabelle et Agnès, pour votre regard spécifique sur la LSF et nos échanges (in)formels. Décollons enfin pour Montréal : merci pour le bel élan donné par Anne-Marie Parisot et Chris Miller, et l'accueil généreux de tout "le Groupe LSQ" : Doudou, Suzanne, Amélie, Julie, Daz, Karl, Stéphanie... Merci aux étudiantes (oui cette fois, disons que vraiment le féminin l'emporte) qui donnent du sens à la notion de transmission, que ce soit en cours (de Tours à Rouen, en passant par Lille ou Lyon), en projet tutoré, en master ou en thèse, en orthophonie, en interprétation (et converties aux joies de la prosodie gestuelle !). Merci à Céline et Clémentine, Sonia, Hatice, Saliha, membres des projets en tant qu'expérimentatrices, enquêtrices, annotatrices... et tout particulièrement les Fanny(s), Limousin et Catteau, pour leur confiance, la co-écriture et le bout de route effectué ensemble. Plus que jamais, le monde associatif a pris sa part dans les recherches exposées ici. Ainsi, les associations Expression Tours (et la chère famille Carré), Liesse (devenue SCOP, merci en particulier à vous, mes Emilie(s)), Normandie Culture Signe (et les précieuses Natacha Hébert et Marie-Anne Note), Sourds du Havre (et surtout ses aîné.e.s), Arts Résonances (merci pour l'aventure poétique, Brigitte, Marie, Carlos, Levent, Aurore, Laurent, François...), mais aussi tous les poètes, performeurs et interprètes associé.e.s à l'expérience du laboratoire poétique, aux projets autour des comptines (dont la fabuleuse équipe des P'tits doigts...), des ateliers poésie au lycée Sembat avec Diane... merci à vous toutes et tous qui avez donné sens et corps à la recherche ! Clin d'oeil pour mes amis de la Bresle, l'aide infographique confinée de David et les encouragements persistants de Serge ou Céline. Et non, mes petits voisins du Parc, quand je ne suis pas là, ce n'est pas forcément que je suis "au yoga", mais peut-être plutôt, comme disait l'un de mes p'tits gars à son enseignante en maternelle, que je suis "partie en train chercher les Sourds" (sic). Les p'tits gars ont grandi, et, alors que je suis sur le point de devenir la plus petite de la famille, je remercie mon quatuor de choc pour son tendre soutien.
2007
La presentation expose la structure d'une base de donnees du lexique standard de la LSF regroupant les composants parametriques et morphemiques. Ses principaux objectifs sont d'une part de valider l'hypothese de C. Cuxac d'une compositionnalite morphemique et, d'autre part, d'etablir la liste des elements graphematiques susceptibles d'etre retenus pour l'elaboration d'une forme graphique de la LSF. Le fait que plusieurs valeurs morphemiques existent pour chaque valeur parametrique interroge sur leurs differenciations formelles (niveau infra parametrique). Cette prise en compte dans la base de donnees oblige a eclater le referentiel egocentre des parametres en une collection de referentiels allocentres articulaires. La recomposition de cet ensemble distribue dessine des liens d'interdependance entre les parametres qui seront abordes ici. Quelques resultats portant sur les valeurs morphemiques corroborent l'hypothese d'une structuration ...
2006
Ce phénomène, relayé par le principe des annotations en gloses (voir infra), mériterait, bien sûr, de plus amples Pour un recensement, voir Miller (1994. On revient plus loin sur les quelques exceptions. UMR 7023 (Université Paris 8)
2011
Cet article rend compte de l'annotation d'une sequence video de dialogue en Langue des Signes Francaise (LSF) entre deux adultes sourds, realisee sous ELAN (4.0.1) en vue d'une etude fonctionnelle des types de pointage dans cette langue. Apres un bref descriptif du cadre theorique specifique qui sous-tend l'analyse (Cuxac 2000), on presente en detail les choix methodologiques realises et le schema d'annotation original elabore a cette occasion (choix du medium graphique, des pistes, de leurs relations de dependance, des listes d'items). On s'attache a restituer les questionnements et difficultes rencontres en cours d'annotation et les solutions successivement apportees. On montre ainsi en quoi le schema d'annotation finalise a resulte d'un va-et-vient heuristique entre analyse, saisie des annotations et revision progressive des caracteristiques initialement choisies (pistes, types, vocabulaire controle). On conclut par un bilan des apports et ...
Cuxac fait l'hypothèse d'une organisation morphémique plutôt que phonémique des signes lexicaux en LSF. Cet article expose les principes théoriques et les conditions de falsiabilité mises en oeuvre pour inventorier ces valeurs morphémiques et leur assigner un corrélat formel pour, finalement, préciser la part respective des contraintes en jeu dans la structuration des signes. Les résultats présentés proviennent d'une base de données intégrant l'ensemble des signes standard recensés et pour laquelle les descriptions morphémiques, paramétriques et infraparamétriques sont effectuées selon plusieurs référentiels et points de vue (ego et allocentrés, visuels et physiologiques), aboutissant ainsi à une modélisation originale de l'ensemble. S'ils corroborent l'hypothèse d'une compositionnalité morphémique, ces résultats interrogent la nature des paramètres classiquement retenus, du fait des liens d'interdépendance qu'ils entretiennent.
Http Www Theses Fr, 2006
Discipline : Sciences du langage présentée et soutenue publiquement par Pierre GUITTENY le mercredi 13 décembre 2006 Le passif en langue des signes ___________ Sous la direction du Professeur Henri Portine ___________ Jury Christian Cuxac Agnès Millet Claude Muller Patrice Dalle 2 Remerciements Henri Portine, qui nous a patiemment soutenu tout au long de ce travail Christian Cuxac, pour ses remarques sur l'objet de notre travail Laurent Verlaine , dessinateur sourd et collaborateur au Centre d'information sur la surdité d'Aquitaine, qui nous a grandement facilité ce travail de recherche par ses nombreux dessins Bruno Moncelle, qui nous a autorisé à reproduire les dessins de Laurent Verlaine réalisés à l'occasion de son mémoire pour l'obtention du D.P.C.U. d'enseignant de langue des signes (Université Paris VIII) La communauté des sourds de Bordeaux, qui s'est prêtée volontiers aux multiples questions que nous lui avons soumises Christian Rétoré et Emilie Voisin, pour leurs réflexions, remarques et soutien Olivier Delanghe, pour ses réflexions sur la langue des signes Olivier Rapet, pour sa patience et son soutien moral (Figure 1)
2006
Discipline : Sciences du langage présentée et soutenue publiquement par Pierre GUITTENY le mercredi 13 décembre 2006 Le passif en langue des signes ___________ Sous la direction du Professeur Henri Portine ___________ Jury Christian Cuxac Patrice Dalle Agnès Millet
Compréhension écrite 40 minutes /20
2011
Segment and annotate a discourse of a Sign French Language speaker : formal continuity and fonctional variation of units This contribution propose to approach the question of the "down levels" units by integrating in the reflections the iconic and corporal dynamics which are implied in differents levels of the Sign French Language (Millet, 2002). Our transcription perspective integrates more broadly a multimodal comprehension of the LSF speaker’s discourse phenomenon. Therefore the transcription/annotation grid at which our reflections have led us propose, beyond the actors imposed for the DEGELS, to create some actors. The aims of the actors are to detail all the productions of articulators that speaker of LSF has at their disposal in one part, and, in other part, the values and the functions of these productions in the discourse elaboration. So this grid proposes a necessarily linear description of language phenomenons without ignoring the dynamics which co-construct the...
Cahiers de praxématique
Création d'un corpus de traces graphiques de la Langue des Signes française en vue de la constitution d'une écriture
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2011
Le projet GestuelScript se présente comme une contribution à l'émergence d'une écriture courante pour la Langue des Signes Française dans un cadre de travail essentiellement graphique, voire typographique. Notre hypothèse : le signe gestuel décrirait, dans sa réalisation, une trace graphique lisible qu'un dispositif photographique permet de visualiser. Pour la tester, nous constituons un corpus de travail photographique fait de signes isolés élicités.
2012
Cet article decrit les formes de contact des langues et des modalites dans les sms rediges par des sourds en Normandie et a la Reunion. Nous etudions un continuum d'indices - de legers a forts - a partir desquels on peut identifier un contact des langues dans les ecrits-sms des sourds, et approfondissons l'etude des differents emplois de "que" et de l'infinitif.
Silexicales, 2007
En prenant comme point de départ le principe de la mise en relation du regard du signeur avec les paramètres manuels des signes, on propose de construire une description des mécanismes référentiels (déictiques et anaphoriques) de la langue des signes française de Belgique (LSFB). Par l'éclairage réciproque des analyses de et du modèle des conversions dialogiques de , on décrit le regard adressé du locuteur comme l'indice déictique premier en LSFB. De cette proposition découle une analyse des valeurs de loci (notion reprise à Engberg-Pedersen (1993)) et des formes de transfert personnel (notion revisitée à partir de Cuxac ( )) comme relevant du champ de l'anaphore. Le transfert personnel reçoit une définition en termes morphologiques : il est considéré comme l'effet iconique produit par la neutralisation de la valeur de personne.
Traitement Automatique Des Langues, 2007
Un des buts du TAL est l'aide à la traduction. Les recherches sur l'interprétation français/langue des signes montrent qu'une interprétation directe mots->signes donne des résultats souvent inadaptés. Une étape de déverbalisation permet d'éviter les écueils du français signé. Cette étape peut recourir aux représentations dessinées : schémas, diagrammes, qu'il s'agit d'exploiter dans toute la variété de leurs formes. Pour une traduction automatique, ajouter cette étape peut être un gage de meilleurs résultats. ABSTRACT. One goal of TAL is about translation assistance. Researches on interpretation French / Sign language show that a direct interpretation words->signs gives often maladjusted results. A stage of deverbalisation allows to avoid the reefs of signed French. This stage can use drawn presentations: schemata, diagrams, exploited in all variety of their forms. For an automatic translation, to add this stage can be a guarantee of better results.
2010
This paper studies temporal values in French Belgian Sign Language (LSFB) and poses two research questions. The first deals with the notion of "reference point" as used by Wilmet (2007) and its relevance for describing temporal expression in LSFB. The second concerns different time lines as described for other signed languages, which may shed light on verbal classification possibilities in LSFB. Through this double contrastive analysis with French and other foreign signed languages, some of LSFB's descriptive elements can be highlighted. On the basis of the corpus, it appears relevant to speak of "reference point" when describing LSFB's temporal system that is mainly anchored in the spatial use of time lines as attested in that signed language. Cet article a pour objet d'étude les valeurs temporelles en langue des signes française de Belgique (LSFB). Deux questions sont abordées. La première porte sur la notion de « point de repère » utilisée par Wilmet (2007) et sa pertinence dans la description de l'expression du temps en LSFB. La seconde concerne les différentes lignes du temps décrites dans d'autres langues signées et l'éclairage que pourraient apporter celles-ci sur les types de classifications verbales possibles en LSFB. C'est donc par le biais d'une analyse doublement contrastive (français et langues des signes étrangères) que quelques éléments descriptifs de la LSFB peuvent être dégagés. Au regard du corpus, il s'avère pertinent de parler de « point de repère » dans la description du système temporel de la LSFB. Celui-ci s'ancre essentiellement sur l'utilisation spatiale de lignes du temps attestées également dans cette langue signée.
2009
Pour traiter de la problematique « Variation, norme, standardisation : quelles formes linguistiques enseigne-t-on et doit-on enseigner ? », nous adoptons un regard croise sur la Langue des Signes Francaise (LSF). Ceci nous permet d’apprehender differents aspects de la double problematique de l’enseignement a un public sourd : celle de l’enseignement des langues (LSF, francais et LV3) et celle de la LSF comme langue d’enseignement.
2010
OUVERTURE « Entre Ancône et Fiume, à moins que ce ne soit entre Middelkerke et une ville dont j'ai oublié le nom, il y a un phare dont la lumière passe toutes les nuits sur la mer comme un coup d'éventail, un coup d'éventail et puis plus rien, et puis de nouveau une lueur. Et dans les prairies du val Venna fleurissent les edelweiss… Est-ce de la géographie, de la botanique, de la navigation ? C'est un visage, c'est quelque chose qui est là, unique, seul, éternel, présent et du même coup absent. Ou alors, que serait-ce donc ? »
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