Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2005, Nouvelle revue théologique
Distribution électronique Cairn.info pour Nouvelle revue théologique ASBL. Distribution électronique Cairn.info pour Nouvelle revue théologique ASBL. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-theologique-2005-3-page-373.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Le problème du mal est un problème humain, et il est une des questions les plus difficiles à laquelle n'importe quel penseur pourrait essayer de répondre, ou même tenter de régler. Dans cet article, nous allons regarder le problème du mal et comment il a été utilisé pour nier l'existence de Dieu. Ensuite, nous allons examiner les affirmations de cet argument pour voir si le mal pose un problème véritable pour la réalité de Dieu. Enfin, nous allons examiner l'explication chrétienne de mal.
1976
Le problöme du mal et la doctrine du p6ch6 t Pierre Bühler Le problöme du mal et la doctrine du pöchö @ Labor et Fides Genöve, 1976 Nouvelle sörie thöologique Labor et Fides I : (Les choses commencdes dans le mal se consolident par le mal.> 7 6 autorit6s, etc.) se perpdtuent dans I'individu sous la figure du Surmoi, qui joue le röle de la conscience morale. Le contröle se resserre par le fait qu'il n'est plus possible de cacher quoi que ce soit. Möme le renoncement aux pulsions d6clar6es mauvaises ne suffit plus ä lui seul, incapable qu'il est de supprimer le d6sir jug6 coupable. Le Moi se sait 1 S. Freud, Malaise dans la civilisation, PUF, Paris, 1971' p. 78. t0 dövoill jusque dans ses <mauvaises> intentions et c'est ce qui engendre en lui le sentiment de culpabilit6' Comme le d6finit Freud, <il est la perception, impartie au Moi, de la surveillance dont ce dernier est ainsi I'objet. Il mesure le degr6 de tension entre les tendances du Moi et les exigences du Surmoi.> (Malaise dans la civilisation, p. 96). Ce sentiment exerce des pressions sur la personnalitd et provoque des dds6quilibres profonds. II pousse I'homme ä une s6rie de r6actions non contröldes, de refoulements et d'obsessions qu'il est convenu d'appeler n6vrotiques. Ainsi, le mal remonte aux origines primitives de la constitution psychique de l'individu, aux m6canismes de d6veloppement de l'enfant. Pourtant, cette analyse seule ne suffit pas. En effet, le plus souvent, la rlaction de l'enfant n'est pas directement justifi6e par les circonstances et les conditions familiales. L'explication finale est autre: la constitution progressive de l'appareil psychique de l'enfant ne fait que reproduire ce qui s'est passd au d6but de I'humanit6. C'est donc aux origines de l'histoire humaine que Freud fait remonter I'explication des difficultds psychiques de I'individu. Dans cette perspective, on dira du sentiment de culpabilit6 qu'il provient d'un ancestral meurtre du pöre. Dans la force de l'äge, les fils associ6s de la tribu ont tuö le pöre vieillissant dans un sentiment d'ambivalence ä son 6gard. Ils le haissaient en möme temps qu'ils I'aimaient. Cet amour qui, aprös que I'acte fut commis, poussa les fils au remords, engendra Ie Surmoi et l'identifia ä la figure du pöre assassin6. Le fils eut dös lors ä lutter contre un sentiment de culpabilitd se renforgant ä chaque agression r6prim6e. C'est ainsi que Freud entreprend de montrer que le sentiment de culpabilitd responsable des comportements ndvrotiques a son origine dans le complexe d'Oedipe. De cet enseignement, Freud d6duit (l'in6vitabilit6 fatale du sentiment de culpabilitd> (Malaise dans la civilisation, p. 91). <Il est donc exact que le fait de tuer le pöre, ou de s'en abstenir, n'est pas d6cisif; on doit n6cessairement se sentir coupable dans les deux cas, car ce sentiment est I'expression du conflit d'ambivalence, de la lutte dternelle entre I'Eros et l'instinct de destruction ou de mort.> (Malaise dans la civilisation, p. 91). Le sentiment de culpabilit6 est ainsi considdrd comme une apparition n6cessaire de tout effort civilisateur. Il n'a pas sa source dans une culpabilit6 r6elle, mais dans le conflit entre le ddveloppement IT culturel et le developpement individuel, conflit qui se r6duplique ä I'in-t6rieur de l'individu dans la tension entre le Moi et le Surmoi.
Horizons philosophiques, 2000
Remarque sur le problème du mal et l'amour chrétien Le problème du mal trouve des échos dans un lointain passé mais il est devenu, dans la modernité, un obstacle difficile à surmonter pour la religion et pour la morale. Certains penseurs y ont vu non seulement le problème le plus fondamental de toute la pensée humaine, mais en plus, un thème obsédant pour la sensibilité morale, qui fait craindre pour toutes leurs convictions. Bien sûr, c'est un problème qui concerne d'abord les théologiens et les penseurs religieux. Là, on peut le voir comme l'objection tout à la fois la plus facile, la plus forte et la plus courante qu'on puisse élever contre l'existence de Dieu 1. Ce problème met en cause la sainteté de Dieu, c'est-à-dire d'un Dieu supposément bon qui a pourtant créé un monde où la souffrance existe et qui a permis la damnation. Les auteurs modernes, beaucoup plus que les auteurs anciens, répugnent à admettre simplement la liberté souveraine ou le «bon plaisir» de l'Auteur de toutes choses. Il faut donc soupçonner, si l'on veut croire, des raisons cachées, inaccessibles à l'entendement humain, ou du moins non communicables ou non objectives. Alors on parle de «mystère» et on invoque la fidélité, la confiance,
2022
La notion de mal est en partie subjective : on ressent que l'on a mal, que ce soit pour des raisons personnelles ou pour tout autre motif. Cette sensation, parfois vague et insaisissable parfois aigüe et douloureuse, émane de la nature humaine. Quelle est cette nature ? La réponse est que chaque être humain, qu'il soit Juif ou non, veut profiter de la vie, c'est-à-dire : avoir un minimum de problèmes et un maximum de plaisirs. Telle personne aime l'argent, telle autre les honneurs, les voyages… la liste des possibilités de plaisirs n'en finit pas... De ce point de vue, il n'y a aucune différence entre nous, que l'on soit grand ou petit, homme, femme… et les animaux ainsi que les végétaux : chacun veut, selon ses capacités, profiter de la vie. La nature fondamentale de l'être humain, c'est la volonté de recevoir et de jouir de plaisirs. Cette force psychique est ce qui nous pousse à agir et qui nous permet d'avancer dans la vie : grâce à elle, on se marie et l'on a des enfants. Certains entreprennent de longues études dans l'espoir de
HEERBRANT J.-P., Ensorceler - Guérir, Catalogue de l'exposition, Centre Albert Marinus, Woluwé-Saint-Lambert, 7 septembre - 7 octobre 2017, Bruxelles, p. 10 - 30, 2017
L'universalité du Bien et le mal constitue une dualité inhérente à la conception du monde dans la majorité des cultures. S'ils sont opposés, ils constituent l'équation d'une question fondamentale de l'existence humaine, comment obtenir la guérison? Les masques sont un médium important pour conjurer le mauvais sort mais peuvent aussi être utilisé à des fins d'ensorcellement.
Bernard POUDERON, 2011
La controverse avec les gnostiques, présente dans les écrits du II e siècle dès l'époque de Justin, les persécutions diverses dont étaient victimes les chrétiens au sein de l'Empire et le
2017
Extrait de "Dieu est aventure. Essais de théologie spirituelle" (Salvator, Paris 2017) 198-212
Quelques réflexions sur la prédestinations à partir d'une lecture de Calvin sur la souveraineté de Dieu. J'espère que ce sera utile.
Cahiers d’études du religieux
Images of people with disabilities are never used to illustrate the Creation-narrative in catechetical text-books in France. Instead, all illustrations suggest “beauty and perfection” according to our western contemporary standards. However, for more than 30 years, disability theologians have defied the traditional concepts of God as omnipotent, omnipresent and omniscient; instead they suggest a vulnerable, limited and even disabled God. In so doing they have also redefined the concept of the Imago Dei and what it means to be living a fully human life before the eyes of God. These theologians denounce a normate hermeneutical bias in our comprehension of the biblical account and suggest reading it from a disability perspective. This has far-reaching consequences for the anthropological representations in catechetical tools.
This article analyzes the first section of the ethiopian version of 1 Enoch, called Book of Watchers (BW). After a brief overview of the history of scholarship and textual criticism, it presents, through key quotations and a particular subdividing of the work, the existence of a « retributional » process, which evolves according to successive versions of BW. The present article considers the question, which is important for the intellectual environement referred to as « enochic », of the human or supernatural origin of evil. The article highlights its cosmic origin, caused by the disobedience of certain angels, and the later ethical responsibility of the « sinners ». The article emphasizes the desire of the last editor to comfort the « victims » of the devil, and to support the « righteous » and the « chosen » in their way, through the apocalyptic announcement, by the patriarch Enoch of the condemnation and punishment’s which is prepared for the rebel angels and for the « sinners ».
Relations, 2022
L’ampleur des abus sexuels et spirituels commis au sein de l’Église catholique à travers le monde a révélé le caractère systémique de ce problème, engendrant une très grave crise. Mais malgré le courage des victimes qui dénoncent ces violences et en dépit des réformes tentées par l’institution, justice tarde à être rendue.
Conférence publique
L'humain aux prises avec le péché, espérance de la création Une lecture de Rm 5-8 Cette section de l'épître aux Romains se présente comme une réflexion sur l'existence humaine du point de vue de la foi. Dans les quatre premiers chapitre en effet Paul a déplié sa compréhension de ce qu'est l'existence justifiée. Dans les chapitres 4 à 8, il propose ensuite une réflexion sur l'existence du croyant. Celui-ci porte en quelque sorte un regard sur la condition humaine. Ces cinq chapitres concentrent des questions qui sont au coeur des débats théologiques et anthropologiques du christianisme depuis 2000 ans : la question du mal (Rm 5,12-21), de la signification du baptême (Rm 6,1-14), la question de la liberté humaine (Rm 7,14-25) et, aujourd'hui plus que jamais actuelle, celle de l'avenir même de la création (Rm 8,1-30). Paul nous place ainsi au coeur même d'interrogations cruciales sur ce qu'est l'humain.
La liberté humaine constitue le coeur de l'anthropologie de Cyrille d'Alexandrie. L'homme « a en mains les rênes de ses propres décisions » et il n'est soumis à aucun fatalisme. Pour défendre cette liberté, le bien le plus précieux de l'homme, Cyrille puise à deux sources: l'argumentation des philosophes affirme que la vertu n'est imputable que si l'homme agit librement; la réflexion théologique découvre que la liberté est un aspect de l'image de Dieu en l'homme, de sorte qu'il est, à son origine, orienté vers le bien. Avec le péché, l'homme perd cette liberté plénière, qui était liée à l'incorruptibilité; sa connaissance du bien est soumise aux passions, mais il conserve la liberté de choix. Ni la prescience ni la prédestination divines ne limitent l'autonomie humaine; elles ne font que prévoir l'avenir sans agir sur lui. Ainsi, Dieu n'est pas responsable de l'origine du mal.
Les Lettres de la SPF, 2016
Entretien à propos de mon livre "Un furieux désir de sacrifice, le surmusulman", Seuil, 2016
F. Jourdan et R. Hirsch-Luipold ed., Die Wurzel allen Übels, Vorstellungen über die Herkunft des Bösen und Schlechten in der Philosophie und Religion des 1.-4. Jahrhunderts, 2014
Dans la plupart des mythes du monde antique, l’existence du mal est due à une catastrophe originaire, souvent rapportée comme une chute. Cette chute est fortement liée à l’existence de la matière et, dans le cas de l’homme, à sa condition corporelle. La corporéité est soit la cause (Plotin, Mani), soit la conséquence de la chute (Platon, Korè kosmou, valentinismes). Seul le récit biblique n’établit pas de rapport direct entre la corporéité de l’homme et la chute. L’article analyse cette originalité du mythe biblique à travers le récit de la Genèse et les interprétations des Pères Cappadociens. In most of the myths of the ancient world, the existence of evil is due to a native disaster, often reported as a fall. This fall is strongly linked to the existence of matter and, in the case of man, his bodily condition. Existence in a body is the cause (Plotinus Mani), or the the consequence (Plato, Kore kosmou, valentinismes) of the fall. Only the biblical narrative does not establish a direct relationship between bodily existence of man and the fall. The article analyzes the originality of the biblical myth through the story of Genesis and interpretations of the Cappadocian Fathers.
Symposium, 2016
La notion arendtienne de « banalité du mal » est au coeur d'une controverse depuis la parution en ͣͫͨͥ de Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal. L'objectif de cet article n'est pas de reprendre l'entièreté du débat, mais de clariϔier la pluralité des racines théoriques de Hannah Arendt, et plus particulièrement l'héritage augustinien du mal comme privatio boni. Il s'agit d'une source très peu commentée qui permet pourtant d'analyser le rôle de la volonté dans la banalité du mal et de mettre en lumière la réponse d'Arendt au mal dans l'amor mundi et la formation du caractère.
Topique, 2005
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-topique-2005-3-page-141.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
LA QUESTION DU MAL CHEZ SAINT AUGUSTIN, 2020
Devant le malheur et la souffrance, tout le monde se demande, si Dieu existe pourquoi tant de mal sur terre ? d’autres se la posent maladroitement en disant ‘’ qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ?’’ Oui, face à la question de l’existence du mal, il est normal d’user de sa raison pour trouver ce qui ne va pas. comme Job, tout le monde a le droit de s’interroger sur les causes de sa souffrance. Tout comme la question, qui a fait objet de notre réflexion : « peut-on penser le mal ? ». j’ai trouvé qu’il serait trop facile de répondre par oui, ou par non. C’est pourquoi j’ai réfléchi avec les penseurs et théologiens qui nous ont précédés tout en donnant ma propre opinion sur la question.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.