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A. Badiou, Il sesso, l'amore (a cura di F. leoni e di S. Lippi), 2019
LE DÉSIR DÉSIRÉ
Trésor de Philosophie nous enseigne la sainteté de celui à qui sont et appartiennent toutes choses, le Ciel, la Terre et la Mer, et toutes ces autres choses qui sont créées. De lui procèdent tous les Trésors de la Sagesse, étant lui seul le Créateur de tout, et qui du Néant a eu la puissance de tirer toutes choses, en liant et unissant les choses hétérogènes avec les homogènes, et les accordant ensemble, quoique différentes. Par sa bonté, il a voulu, avec certains Médicaments, rendre la santé aux Créatures infirmes, et donner la perfection aux choses imparfaites. Ce que les Sages, ou anciens Philosophes, ont entendu pleinement, et cela par deux moyens, comme ils ont écrit dans leurs Livres.
Le désir est quelque chose de difficilement cernable, je vais toutefois tenter de le définir ici.
L'Encyclopédie Philosophique, 2017
Les désirs sont centraux pour agir et être heureux. Qu'est-ce qu'un désir ? En quoi les désirs sont-ils importants ? Dans cette entrée, nous tenterons de mettre les mots sur cette expérience si familière et pourtant négligée par la philosophie contemporaine. (1) En guise de préliminaires, nous délimiterons notre objet d'étude à la lumière des principales distinctions entre les désirs et d'autres états mentaux tels que les croyances et intentions, ainsi qu'à l'aide des distinctions classiques parmi les désirs. (2) Notre exploration débutera par l'exposé de diverses facettes du désir : (i) les désirs s'accompagnent de l'apparence du bien; (ii) les désirs nous poussent à agir ; (iii) le monde doit se conformer à nos désirs (la direction d'ajustement monde-esprit); et (iv) les désirs portent sur ce que nous ne pensons pas être réel (le principe de la mort du désir). (3) Dans la troisième partie, nous présenterons les principales conceptions du désir en philosophie contemporaine, particulièrement les deux approches classiques: désirer est faire l'expérience du bien (théorie évaluative) et désirer est être motivé à agir (théorie motivationnelle). Nous esquisserons aussi des théories alternatives: l'approche déontique et neuroscientifique. Après avoir tenté de délimiter le désir, nous examinerons son importance. (4) Nous questionnerons trois types de désir qui occupent une place privilégiée dans nos vies: l’espoir, la curiosité et le désir sexuel. (5) Nous explorerons les bienfaits du désir à travers les théories désidératives du bonheur, des raisons d’agir et de la personnalité. (6) Nous conclurons en discutant les vicissitudes épistémiques du désir ou leur pouvoir de nous faire baigner dans l’illusion (l’auto-duperie).
Philosophiques, 1994
Il n'est guère de jugement littéraire qui ne s'exprime sur fond d'absolu. Nous jugeons de la qualité d'une oeuvre sur la capacité qu'elle nous paraît avoir de traverser les siècles. C'est même l'argument ultime auquel nous recourons pour imposer notre avis, par un réflexe identique à celui que nous avions sur les cours du lycée et qui pouvait nous conduirejusqu'a échanger des coups. Il présente l'avantage de clore toute discussion et permet d'être péremptoire sans ridicule puisqu'il ne saurait être question pour le futur de venir à l'avance nous contredire. Corrélativement, il n'est pas sans reposer sur la conviction sousjacente de notre propre éternité dans la mesure où il suppose que nous aurons toujours la possibilité de le vérifier : c'est prendre le point de vue des anges, nous transporter dans l'au-delà, être assuré de cette part immortelle en nous qui seule peut disposer d'une aussi confondante prescience. Nombre d'auteurs eux-mêmes ne se placent pas dans une autre perspective. La concentration exigée par la création littéraire demande un retrait ou conduit à un état second qui ressortissent peut-être, en effet, à l'audelà, ce qui a pu pousser Genet à prétendre qu'il écrivait pour les morts, mais il * NDLR-. Romancier et essayiste, Patrick Drevet jeune auteur dans la quarantaine, a déjà publié plus d'une dizaine d'ouvrages aux Éditions Gallimard, puis chez Belfond. Parmi ses derniers livres parus, citons Le rire de Mandrin, Paris, Belfond, 1993 (Prix annuel des Libraires), Dieux obscurs, Paris, Belfond, 1994. Nous avons l'honneur de publier ici une réflexion inédite de Drevet sur son art, et, plus particulièrement, sur les rapports complexes entre l'écriture, l'expression et la littérature. Ce texte fait partie d'un ensemble de trois essais dans la même veine esthétique. On trouvera dans la prochaine livraison de Philosophiques (avril 1995) les deux autres textes, l'abondance des matières dans ce numéro nous ayant obligé à reporter leur parution.
La description (pour un objet) ou le PORTRAIT (pour un personnage) est un mode d'énonciation qui cherche à représenter l'objet ou la personne par l'énumération de ses propriétés, de ses caractéristiques.
Belle de jour-adaptation du roman éponyme de Joseph Kessel paru en 1928-nous semble être, dans la trajectoire artistique de Luis Buñuel, un des accomplissements les plus parfaits de la mise en image du désir entreprise dès 1928 dans son premier film Un chien andalou. Une des scènes est célèbre, en particulier parce qu'elle figure une des problématiques buñuelienne par excellence : par une nuit de pleine lune Luis Buñuel armé d'une lame de rasoir fait vomir l'iris de Simonne Mareuil. Ainsi, le questionnement plus ou moins cru du plaisir sado-masochiste deviendra chez cet auteur, indissociable de l'analyse de ses distorsions tant au sein du social que de l'intime, et le conduira à interroger les pouvoirs de l'image (couper un oeil, c'est attenter à l'organe spectatoriel) et la place du spectateur dans la « prise de vue ». Dans Belle de jour, davantage que dans ses autres films, chaque scène ou presque, inscrit le désir en creux. Sous de multiples facettes, il en constitue donc une puissante métaphore. Séverine, épouse de chirurgien, oisive et vraisemblablement frigide, explore, en allant dans une maison de passe, la béance d'un désir que rien n'a pu couturer, sinon la relance de ce même désir. Malgré les apparences, ce n'est pas l'histoire qui porte le désir à son comble mais ce sont, nous semble-t-il, les formes diverses empruntées par la narration. Buñuel se plait à accumuler les intrigues circulaires. Arrivée à son terme, chacune se referme sur son énigme et nous abandonne au seuil de l'amertume et de la déconvenue, comme les deux lèvres de l'amour après l'acte sexuel se replient sur le secret du féminin et de la vie sans rien laisser entrevoir de leur mystère. Ainsi, le film s'achève sur un sol jonché de feuilles, traversé par un landau. C'est la même voiture-mais sans passager-qui, à la première image, arrive du fond d'une allée et dans laquelle Séverine et Pierre échangent sur leurs problèmes de couple. Les deux champs sont progressivement saturés par les sabots de chevaux et le tintement des clochettes. A travers cette construction en boucle, le film serait la transcription du rêve de Séverine, d'abord sur la défensive puis peu à peu spectatrice d'une vie qu'elle ne maîtrise plus. La jeune épouse aurait alors imaginé toutes les scènes que nous venons de voir et nous aurions été les otages de son rêve. Cette hypothèse serait confirmée par le fait qu'à deux exceptions près, dans la première partie du film, nous la suivons sans cesse pour l'abandonner aux deux tiers du film quand sa vie lui échappe et qu'elle semble retomber dans une (in)certaine réalité.
Circuit: Musiques contemporaines, 2005
Cet article évalue la difficile consistance de l’ouvrage de Deliège en centrant son examen sur le thème du « vouloir exigeant ». Un portrait en trois touches de Célestin Deliège montre que l’auteur de Cinquante ans de modernité musicale est un musicien tenant en haute estime une musicologie conçue comme intellectualité; distinguant le vouloir du musicologue de celui du compositeur, Deliège accorde une importance centrale au vouloir du compositeur, puisque selon lui, dans la musique contemporaine, les concepts précèdent et déterminent les styles ou idées musicales. L’article met cette thèse à l’épreuve en prenant l’exemple de Brian Ferneyhough, avant d’exposer l’idée que pour comprendre le rapport entre intention musicienne (vouloir du compositeur) et intension musicale (vouloir de l’oeuvre elle-même), il faut plutôt aller de l’oeuvre vers son créateur. En fait, si Deliège met autant l’accent sur le vouloir du compositeur, c’est peut-être parce que, plutôt que de viser les simples le...
Téoros Revue de recherche en tourisme, 2006
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Rebelle, 2019
Qu'est-ce que l'envie ? Dans un monde liquide nous ne cessons d'emplir nos journées avec des envies... Mais avons-nous seulement pris le temps de la définition ?
Les cahiers de médiologie, 2003
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Les présentes notes ne prétendent pas couvrir de façon exhaustive et de façon détaillée tous les types d'étoiles variables. Elles décrivent seulement quelques typesévoqués dans le cours de Stabilité Stellaire organiséà l'Institut d'Astrophysique et de Géophysique de l'Université de Liège dans le cadre du D.E.A. en Astrophysique et Géophysique. La plupart des types décrits ici appartiennentà la classe des variables intrinsèques. Les choix effectués se justifient par la signification particulière de ces variables vis-à-vis de la théorie de l'évolution stellaire, par la compréhension que nous avons des mécanismes de variabilité et par les liens entretenus avec la théorie de la stabilité stellaire. Nous avons utilisé nombre de figures tirées de la littérature pour illustrer le cours. Les références de ces emprunts figurentà la fin de chaque chapitre. 12 Variables compactes 13 Oscillations solaires