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2011, Presses de l’Université de Montréal eBooks
2018
Lors du XIXe congres du Parti communiste chinois en octobre 2017, Xi Jiping a revele une vision ambitieuse et ideologique de l'avenir de la Chine. (...)
La montée en puissance de la Chine suscite bien des interrogations. Tels que: l’économie chinoise aura une croissance à deux chiffres, du moins soutenue à un taux annuel de 7 % à 8 %? L’Armée populaire de libération (APL) va-t‑elle poursuivre son modernisation au même rythme que dans la décennie précédente – plus de 10 % de croissance du budget annuel de la défense? Les autorités chinoises sont-elles prêtes à aller jusqu’à l’affrontement armé avec leurs voisins, pour récupérer les îlots qu’elle revendique en mer de Chine méridionale? Si dans 15 ou 20 ans, la Chine commencera un processus d'ouverture démocratique, elle peut facilement le faire selon leurs propres règles. Comme l'a fait le dictateur Augusto Pinochet lors de la transition du Chili d'une dictature à une démocratie, et même la dissidence chinoise aurait moins d'influence que dans le cas du Chili. Et bien que le dictateur a été postulé comme candidat pour rester au pouvoir, et a perdu, la constitution qui les technocrates de son gouvernement ont fait, il est resté jusqu'à aujourd'hui, avec des modifications mineures. Si la Chine est intelligent, elle peut faire de ce processus tandis que l'opposition cette faible et désorganisée. Cela leur permettrait de poursuivre plusieurs décennies dans le pouvoir sans problèmes majeurs, puisque la tensión sociale disparaîtrait avec l'image du régime communiste, qui continuerait, mais parfumée avec démocratie.
Prévost, J. -G. et May, P. (Eds), Problèmes politiques contemporains, Montréal : JFD éditions.
Depuis quinze ans, la Chine fait presque quotidiennement la une des journaux : émeutes au Tibet et manifestations mondiales contre les Jeux olympiques de Beijing (2008) ; émeutes au Xinjiang (2009) ; affaire Bo Xilai et arrivée de Xi Jinping au pouvoir (2012) ; militarisation des îles de la mer de Chine méridionale (2013) ; craintes d’espionnage électronique généralisé (2015) ; recrudescence des tensions avec Taïwan à la suite de l’élection du parti indépendantiste (2016) ; déclarations antichinoises du président Trump (2016) ; internement de masse des Ouïghours (2017) ; révélations sur les opérations d’influences chinoises et tensions subséquentes avec l’Australie (2018) ; émeutes à Hong Kong et répression (2019) ; et incursions chinoises répétées dans l’espace aérien taïwanais (2021). Or, les médias sont étroitement contrôlés en Chine. Ainsi, à moins que l’importance d’un événement fasse qu’il ne puisse être ignoré et que la presse étrangère soit sur place, comme lors des inondations de Zhengzhou (2021), ils s’alimentent le plus souvent des nouvelles de la presse chinoise, des communications officielles, des déclarations des groupes dissidents et, de plus en plus, des publications des médias sociaux (éclosion de la COVID-19 en 2019 et affaire Peng Shuai en 2021). Il convient tout d’abord de se distancier d’un précepte de la science politique, héritage de l’Europe westphalienne (à partir de 1648), celui d’une séparation nette entre politique intérieure et extérieure – entre espace intérieur et extérieur. Non seulement la Chine traditionnelle en était absente, mais dominant un système hiérarchique interétatique, elle n’aurait pu s’y reconnaître. Pour la Chine actuelle, politique intérieure et politique extérieure se déploient de manière continue sur un même spectre. Aussi la répression des Ouïghours doit-elle s’exercer non seulement au Xinjiang, mais au-delà des frontières de la Chine, puisqu’il s’agit d’une même lutte contre les trois maux du terrorisme, du séparatisme et de l’extrémisme religieux. À ces trois maux s’opposent la sécurité, la souveraineté et la sinité. Trois principes qui dictent la politique chinoise et justifient la radicalité des mesures pour les acter, mesures qu’observateurs et gouvernements occidentaux dénoncent régulièrement. Or, ces principes trahissent en fait les paradoxes de la puissance chinoise au XXIe siècle. Ce chapitre traite d’une Chine redevenue puissance mondiale, qui l’affirme et cherche à imposer sa conception du politique, mais qui, paradoxalement, rencontre des limites posées par son ascension même.
Géoconfluences, 2018
Il est acquis que la Chine est une grande puissance mondiale. Pourtant, les autorités chinoises ont encore une bataille à gagner : celle de la séduction sur la scène internationale, d’autant que leurs tentatives sont contre-productives dès qu'elles sont perçues par l'opinion mondiale comme de la propagande. À partir de plusieurs exemples, l'article montre que le défi du soft power ne peut pas être dissocié des éléments traditionnels de la puissance
Chine, une nouvelle puissance culturelle ?, 2019
La culture, au même titre que l'économie ou l'armée, est un instrument de la puissance chinoise. Mais séduire le monde en faisant usage de son « Soft power » ne suffit pas. L’Etat-parti communiste entend défendre des valeurs néo-confucéennes et conservatrices dans une optique sécuritaire. Nouvelles Routes de la soie du numérique et recours à l’Intelligence Artificielle sont des vecteurs intrusifs dans la capacité que développe le régime à sanctuariser ses intérêts. Ce « Sharp power » mobilisé par Pékin est observable dans des champs d’activités aux applications très diverses. Que ce soit en créant ses propres industries culturelles dans le domaine de l’audiovisuel ou à travers l’élaboration d’un discours nationaliste, garant d’une cohésion entre la Chine continentale et ses diasporas, Xi Jinping met en œuvre une stratégie à vocation mondiale. La culture est au cœur de cet enjeu et avec elle, pourrait naître une toute autre grammaire des relations internationales. C’est sous cet angle inédit qu’Emmanuel Lincot nous ici donne des clés pour comprendre ce qui, au-delà même de la Chine, engage définitivement notre avenir. https://www.editionsmkf.com/produit/chine-une-nouvelle-puissance-culturelle/
Dialogue Chine-France , 2020
En octobre dernier, la 5e session plénière du XIXe Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est tenue avec succès. Y ont été examinées et adoptées les Propositions du Comité central du PCC sur l’élaboration du XIVe Plan quinquennal du développement économique et social et les objectifs à long terme à l’horizon 2035. Les objectifs à long terme à l’horizon 2035 en vue de la réalisation pour l’essentiel de la modernisation socialiste et les objectifs principaux du développement économique et social dans les cinq ans à venir ont été avancés. Les Propositions ont défini les idées directrices, les objectifs et les mesures stratégiques pour le développement de la Chine dans les cinq ans à venir, et répondu aux questions majeures de savoir quel genre de développement à réaliser dans les nouvelles conditions et comment le réaliser. Il s’agit d’un guide d’action pour le développement de la Chine dans les cinq ans à venir et à plus long terme. Ce numéro de la revue Dialogue y consacre son dossier en réunissant des experts des deux rédactions. Ont participé à ce numéro : LU SHAYE ambassadeur de Chine en France / SONIA BRESSLER philosophe, fondatrice de la Route de la Soie - Editions / SUN HAICHAO - ancien ministre conseiller à l’ambassade de Chine en France et ancien ambassadeur de Chine en République centrafricaine / JEAN PÉGOURET • fondateur de Saphir Eurasia Promotion / ZHANG JINLING • chercheur, Institut d’études européennes, Académie chinoise des sciences sociales / PENG SHUYI • chercheuse à l’Institut d’études sur l’Europe de l’Académie chinoise des sciences sociales / XAVIER RICHET • professeur d’économie émérite, Université Sorbonne nouvelle / LIU YING • chercheur et directeur du département de recherche sur la coopération à l’Institut Chongyang d’études financières (Université Renmin de Chine) / TAN WEIPING • directeur général adjoint du Centre international de la réduction de la pauvreté de Chine / GENG NAN · chercheur à l’Institut du commerce international et de la coopération économique, ministère du Commerce / HU YUE • journaliste à La Chine au présent / MOU JUNDIAN • directeur général du Bureau des affaires étrangères du gouvernement municipal de Qingdao / FRANÇOIS CUILLANDRE • maire de Brest, président de Brest Métropole / WANG WEI • correspondant spécial du magazine Chengdu Culture / GUO ZHIDONG • chercheur en culture traditionnelle chinoise au Musée de la cour n°93, à Beijing / CAI LILI • rédactrice des Éditions en Langues étrangères / SÉBASTIEN ROUSSILLAT • traducteur professionnel / LI JUN • professionnel travaillant pour le Fonds de développement Chine-Afrique / NICOLAS ZINQUE • journaliste à La Chine au présent
Cités, 2005
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Insights, 2020
La Chine, qui se remet à peine de la crise du coronavirus, nous parlait déjà à la fin du mois du mars de l’inévitable retour au travail, retour qui est nécessaire et vital pour l’économie chinoise et bien sûr, le Parti. Cela dit, ce retour ne se fait pas dans la douceur. Outre l’incident du pont entre le Hubei et le Jiangxi de la semaine dernière – qui signale également l’inégalité de ce retour à travers la Chine, les manufactures et autres maillons de la chaines de production tentent de se remettre au travail, alors que le reste du monde commence sa période d’isolement volontaire ou encore de quarantaine.
A l’issue du Forum sur le développement économique du Xinjiang qui s’est déroulé, en août, à Urumqi, nombreux ont été les échanges, les discussions et les découvertes. Cependant au fur et à mesure des débats passionnants qui ont mêlé interrogations sur la « sécurité », sur la culture autour du projet « One Belt, One Road » plus communément appelé Route de la Soie, il me semble que l’on manque notre sujet. Cela signifie que nous n’arrivons pas à entendre ce que la Chine souhaite mettre en place. Nous restons sur des positions anciennes tant sur le plan politique, économique que philosophique et culturel. Or nous devons comprendre ce qu’est la Chine de demain, nous devons l’admettre et l’accueillir.
2011
Une révolution militaire à la chinoise Confrontés aux formes nouvelles prises par les guerres vers la fin du xx e siècle, les dirigeants chinois font le constat de la nette supériorité des puissances rivales, en particulier les États-Unis, en matière d'équipements et de technologies militaires. Ils décident alors de lancer un programme ambitieux afin de relever le niveau de leurs forces armées par la science et la technologie. Des réformes ambitieuses sont alors engagées qui englobent, entre autres mesures, la mise à jour de la doctrine stratégique de la Chine, la construction d'une nouvelle force armée et la modernisation des systèmes d'armements, dans le dessein avoué de mener à terme une « révolution dans les affaires militaires avec des caractéristiques chinoises ». Mais, conscient de ne pas pouvoir envisager pour le moment un rattrapage avec les principales puissances militaires rivales, Beijing, en guise d'alternative, opte pour une démarche non conventionnelle. Celle-ci consiste en la définition d'une stratégie de défense asymétrique, c'està-dire, procédant d'une prodigieuse combinaison des 1. Thomas J. Christensen, « Posing problems without catching up : China's rise and challenges for U.S. security policy »,
This paper is a comparative analysis of how Mao Zedong and Xi Jinping respectively took control of the People's Liberation Army. The Vietnam war, the cultural revolution and the cult of personality surrounding Mao Zedong allowed him to take full control of the army. On Xi jinping' side, systemic corruption inside the army thwarted the Chinese Communist Party control over the army. The anti-corruption campaign was used by the leader of the party to regain control of the army after years of automation under Jiang Zemin and Hu Jintao.
L'une des conséquences de la numérisation et de l'intelligence artificielle dans la société a été la création du Big Data, l'exploitation de données, qui a jeté de nouvelles bases pour les recherches statistiques et sociologiques antérieures. Les grands modèles de langage, tels que ChatGPT, dans les dernières versions, peuvent présenter de manière fiable une telle quantité de connaissances accumulées en quelques secondes que les étapes préliminaires précédentes de recherches vraiment originales - collecte de faits empiriques et aspects théoriques pertinents - peuvent être radicalement raccourcies. La connaissance presque totale que la version de ChatGPT4o approche déjà, mais que la 5ème version à sortir dans un avenir proche pourrait déjà être réalisée, permet de passer à une nouvelle façon d'acquérir des connaissances, l'exploitation minière des connaissances. Cette nouvelle façon d'acquérir des connaissances emmène le chercheur aux limites de la connaissance, et en plus et en partie à la place des travaux fondamentaux du sujet recherché, cette exploration de connaissances rapide comme l'éclair raccourcit le temps pour commencer des découvertes vraiment originales. Bien que nous ne puissions pas nous attendre à la création de nouvelles connaissances à partir de grands modèles de langage, nous pouvons nous attendre à ce que les connaissances accumulées soient reçues à la vitesse de l'éclair. Et comme un très grand nombre de professeurs d'université ne travaillent en réalité qu'aux limites de la connaissance lors de la rédaction de l'enseignement universitaire et du matériel pédagogique, mais ne créent rien à l'origine, leurs activités d'écriture d'étude peuvent déjà être réalisées en grande partie avec l'aide de ChatGPT4o. Mais pas en mois et en années, mais en heures, en jours et en semaines. Ici, le simple fait de poser des questions est un additif intellectuel humain à ChatGPT4o, mais bien sûr, une série de questions consécutives sur un sujet donné est fondamentale pour ce que sera le résultat de l'exploration des connaissances à partir de la connaissance totale de l'intelligence artificielle sur le sujet. Au cours des 45 dernières années, j'ai moi-même écrit des études en sciences juridiques au sens large (théorie du droit, dogmatique juridique, histoire du droit), en théorie sociologique, en sociologie du droit, en sociologie politique et en science politique, et j'ai déjà suivi des études préliminaires pour une multitude de questions en matière d'exploitation du savoir. Mais même sur une base de connaissances intellectuelles générales, pratiquement tout le domaine des sciences sociales et historiques peut être utilisé par n'importe qui pour poser une série de questions approfondies et interconnectées sur un sujet donné, et ainsi extraire des connaissances de niveau étude à partir de la connaissance totale de ChatGPT4o. Il convient de souligner, bien sûr, que j'ai déjà lu des études pour certaines des investigations mentales ici, bien qu'elles n'aient été destinées qu'à m'aider à comprendre d'autres contextes, mais je n'aurais pas pu entreprendre une étude indépendante dans ce domaine, même au niveau de la synthèse des connaissances. Mais maintenant, pour que ChatGPT4o pose des questions, elles étaient utiles, donc j'étais un peu au-delà du niveau de connaissances intellectuelles générales dans ce domaine. Dans ce volume, j'explore les problèmes de la puissance mondiale croissante de la Chine, en les confrontant avec les réactions de la puissance mondiale actuelle, les États-Unis, avec la version ChatGPT4o.
Revue internationale et stratégique, 2006
Géoconfluences, 2017
Texte de cadrage au numéro spécial de la revue en ligne Géoconfluences "Le Japon : les fragilités d'une puissance". Pour une version propre AVEC les documents : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/japon/cadrage-et-problematiques-generales
The Conversation, 2020
Politiques et Sociétés, 2023
En février 2022, lors des Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022, la Chine est devenue le centre d’intérêt de la planète durant les deux semaines de cette messe sportive internationale. À cette occasion, le géant asiatique a eu la possibilité de faire la démonstration de son soft power. Élément désormais essentiel à l’expression de la puissance des grandes nations, celui-ci illustre la capacité des États à séduire par leur modèle. Concept défini par Joseph Nye en 1990, le présent article se propose de revenir sur la mise en oeuvre du soft power en Chine et d’en évaluer l’efficacité à travers une étude de cas des différents efforts déployés par Pékin en ce sens. In February 2022, during the Beijing 2022 Winter Olympics, China became the centre of interest of the planet during the two weeks of this international sporting event. On that occasion, the Asian giant had the opportunity to demonstrate its soft power. Now an essential element in the expression of the power of great nations, it illustrates the states’ ability to seduce through their model. As a concept defined by Joseph Nye in 1990, this article proposes to review the implementation of soft power in China and to evaluate its effectiveness through a case study of the various efforts deployed by Beijing in that direction.
2011
Le remarquable taux de croissance de l'économie chinoise lui a permis d'être sans doute l'un des rares pays en voie de développement à se situer dans une logique de rattrapage par rapport aux pays développés. Elle a ainsi pu faire fortement diminuer la grande pauvreté et les réformes économiques ont permis un accroissement général des revenus. Mais si cette vision
Le Banquet, 2013
L'État chinois est communément présenté comme une organisation hégémonique à laquelle ne s'opposent que de vaines résistances ; pour beaucoup, l'État chinois incarne la force. Cette représentation n'est pas une émanation moderne – ses manifestations originaires ne sont pas contemporaines de l'instauration du régime communiste – mais puise dans une tradition fort ancienne qui, de Montesquieu à Karl Wittfogel en passant par Marx et Engels, voit dans le despotisme oriental une forme de gouvernement caractérisée par l'hypertrophie d'une bureaucratie toute-puissante, qui s'oppose en tous points aux pays dominés par le modèle féodal où règne l'éclatement du pouvoir.
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