Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2019, HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe)
Le problème du discours pour la philosophie Cet article a simplement un but méthodologique. Nous avons constaté que, bien souvent, les études d'histoire de la philosophie qui portent sur le discours philosophique choisissent d'égrainer tout le long de leurs analyses des remarques sur ce discours sans véritablement les rassembler. Cela a pour effet fâcheux de toujours laisser dans le vague la nature de l'enquête, et de dissoudre les problèmes et les implications qu'elle pose, alors que ceux-ci méritent, par leur portée considérable, d'être approfondis et examinés pour eux-mêmes. Il nous semble que tant que cet effort méthodologique n'est pas effectué, une telle enquête pourra toujours apparaître, à bon droit, artificielle. Nous chercherons ainsi à exprimer l'intérêt philosophique qu'il peut y avoir à penser le discours de la philosophie, et surtout à circonscrire ses différents champs d'exploration, avec leurs difficultés propres. Trois grands domaines semblent se dégager où l'examen du discours philosophique peut s'avérer précieux : l'histoire de la philosophie, le langage, enfin le statut spéculatif de la philosophie.
2022
a enseigné en lycée comme professeur de philosophie, puis à l'École normale nationale d'apprentissage comme psychopédagogue à Saint-Denis (ce qui lui a valu le statut d'agrégé de philosophie). Après une thèse en sciences de l'éducation (1989) à l'université Paris-Descartes sous la direction de Viviane Isambert-Jamati (voir la notice qu'il a récemment consacrée à celle-ci dans le dictionnaire Maitron 1), il a exercé comme maître de conférences à l'IUFM
Cristianismo E Islam Genesis Y Actualidad 2009 Isbn 978 84 936987 0 6 Pags 215 226, 2009
En este artículo se muestran ciertos ejemplos extraídos de la producción filosófica musulmana con el fin de intentar dilucidar hasta qué punto podemos hablar de filosofía musulmana, cuestión que presupone una cierta posición ante la filosofía. El ejercicio de la razón filosófica por parte de los autores musulmanes muestra un quehacer propio que sabe responder a la dialéctica fe-razón y que como cristianos y judíos supone un gran ejercicio y un reto intelectual.
2017
Les fonctions du langage se limitent-elles à celles repérées par Jakobson ? A la lecture de certains auteurs, Beckett et Mallarmé par exemple, ou, quelquefois, à l’écoute de certaines paroles, il semble que le discours est chargé d’une valeur dont ces fonctions ne rendent pas compte. Serait-il alors pertinent de parler d’une fonction métaphysique du discours ? Si nous prenons les énoncés suivants : « Être ou ne pas être, telle est la question. », « Un coup de dés jamais n’abolira le hasard », « Signifier ? Nous, signifier ! (Rire bref.) Ah elle est bonne ! », ils manifestent, en dépit de leurs différences, une semblable résonance : ils ont affaire avec une pensée de l’existence. Cette pensée n’est pas premièrement d’ordre pratique, psychologique ou linguistique : elle paraît donc difficilement cernable au moyen des catégories proposées par Jakobson. Le discours donne soudain au langage une profondeur inhabituelle, si bien que certains ont parlé de sa « dimension » métaphysique. Mais le terme dimension ne connote-t-il pas ici ce que Ricœur appelait un « surplus de sens », alors que cette valeur ne semble pas venir en surcroît mais définit au contraire l’acte de parole ? Il serait imprudent d’attribuer au langage lui-même une fonction métaphysique, mais comment ne pas reconnaître qu’une telle fonction prime dans de tels énoncés ? Nous analyserons une série d’énoncés provenant de différents auteurs et de différents types de discours afin de montrer que la fonction métaphysique du discours est irréductible aux autres.
Maximus of Tyre’s Dialexeis present us with a vast array of philosophers, but Socrates’ appearences in them are unrivalled, not only for their sheer quantity (as well as Socrates’ protagonism in some of them), but first and foremost, because of the role Socrates plays vis a vis the ideal of philosophical eloquence brought to bear by Maximus. In this paper we take a closer look at Maximus’ reworking of the manifold tradition about Socrates in two respects: a) firstly, we take into account several authors of the late first and early second centuries CE (Dion Chrysostom, Epictetus, Favorinus), who have also made Socrates a key figure for both their ideas and ideals of philosophical life and discourse; and b) secondly, we consider whether the term “protreptic” is an adequate description of Socrates’ function in the whole corpus of the Dialexeis. As a way of illustrating our proposals, two orations (XXV and XVIII) are studied in some greater depth.
Je peNSe, doNC Je riS Humour et philosophie PUL Je pense, donc je ris Humour et pHilosopHie Quand la philosophie fait pop ! Exploration philosophique de la culture populaire Collection dirigée par Normand Baillargeon et Christian Boissinot
Le Philosophoire, 50 , 2018
Résumé Nous ne prétendons pas dire quels usages les philosophes doivent faire de leur passé (tous sont légitimes dès lors qu’ils sont intellectuellement stimulants), mais comment connaître celui-ci. L’assimilation coutumière de tout discours sur les auteurs de la tradition à de « l’histoire de la philosophie » est fâcheuse car elle brouille les exigences d’une authentique histoire savante, c’est-à-dire d’une connaissance la plus objective possible du passé. Il s’agit ici de réfléchir aux conditions sous lesquelles une telle histoire est possible : critères de scientificité en général et méthodologie particulière en historiographie. Nous insistons sur l’intérêt de se donner des objets assez vastes dans le temps et l’espace et de contextualiser les œuvres plutôt que de s’en tenir à leur contenu doctrinal explicite. Abstract We do not say how philosophers must treat with their past (everything is suitable as long as it intellectually stimulating), but how to know this one. The usual identification of any discourse on the authors of the tradition to the "history of philosophy" is inappropiate and blurs the requirements of an authentic scholarly history, that is to say, a knowledge of the past as objective as possible. Here, we present the conditions under which such a history is possible: criteria of scientificity in general and particular methodology in historiography. We insist on the interest of studying large-scale objects in time and space and of contextualizing the works rather than focusing on their explicit doctrinal content.
De la parole avant le discours, 2007
De la parole avant le discours Communication pré et post-natale dans une « communidad campesina » d'Amazonie péruvienne
Dans cet article, je me propose d'offrir quelques repères pour une analyse intégrale de l'évolution du problème de la mort dans la pensée heideggérienne développée après "Sein und Zeit". La question qui dirige l'enquête est de savoir si et comment la phénoménologie de la mort après avoir eu un rôle si décisif dans le contexte de l'analytique du Dasein, étant située au coeur de l'ontologie fondamentale reste encore au centre de l'intérêt philosophique de Heidegger. Nous nous focalisons ici sur les "Beiträge zur Philosophie" (1936-1939), où nous trouvons un véritable approfondissement du phénomène de la mort, même si cette réflexion ne se déploie plus dans le cadre dune analytique existentiale, mais dans le cadre d'une pensée de l'être en tant que tel.
Philosophique, 2001
Dans l'ordre de la connaissance, la raison peut se définir par deux exigences, différentes mais indissociables, celle de l'univocité (s'entendre sur le sens des termes employés) et celle de la preuve (donner la raison, le principe du jugement qui s'exprime dans chaque proposition qui est avancée). Le respect de ces exigences fait précisément le prix de la démonstration scientifique, quelles que soient ses formes, et quel que soit son rapport à l'expérience : si la raison est bien la faculté de juger et de discerner le vrai du faux, elle ne remplit vraiment son office que lorsqu'elle permet d'être certain et de convaincre-et c'est pour cela que l'ordre géométrique (entendu au sens générique d'ordre mathématique) peut être considéré comme le modèle et la forme achevée de la connaissance rationnelle. Par lui, nous pouvons être instruits, sinon de façon directe de la recherche et de l'invention dans les sciences, du moins de la nature et du pouvoir de la raison dans la connaissance scientifique. Il se peut aussi qu'indirectement la question du sens de la connaissance rationnelle s'en trouve éclairée, pourvu que nous n'attribuions pas à cet ordre géométrique des vertus qu'il n'a pas, à commencer par celle de pouvoir se fonder-"se soutenir"-soi-même, ou d'obtenir une compréhension parfaite de son objet.
2017
The starting point of this study is found in a series of observations of the daily life rituals and the anthropological meaning comprising the different forms of leftovers. My argumentation is based on the fact that all meanings and all human behaviors pertaining to "leftovers" can subscribe to the form of a unitary concept for which I will try to map the problematics. Finally, I will bring arguments to support the fact that such a concept belongs to philosophy and I will give examples from the history of philosophy, examples that will have prefigured, affected or developed the concept.
Déjà l'Introduction du Dictionnaire Spinoza composé par Charles Ramond nous met en garde : la philosophie de Spinoza-et tout particulièrement l'Éthique-se présentant « comme un dictionnaire », c'est-à-dire comme « une entreprise de définition ou de redéfinition des termes », le problème se pose immédiatement de savoir comment maintenir une « double conception » qui nous permette de concevoir d'un seul et même coup la rigueur mathématique des démonstrations et l'usage résolu dans ces textes du langage courant ou ordinaire. Traité de géométrie (avec établissement de conventions d'emploi des termes, « ad libitum »), ou dictionnaire de langue (avec enregistrement des usages plus ou moins établis) ?
Il est certes possible de faire une leçon sur la leçon, un cours sur le cours : tant la Leçon sur la leçon de Pierre Bourdieu, que L'ordre du discours de Michel Foucault constituent deux exemples de ce genre auto-analytique. Mais, est-il possible de faire un congrès sur le congrès, dans ce cas sur le quatrième congrès international de philosophie, tenu à Bologne il y a un peu plus d'un siècle 1 ? Un tel exercice de réflexivité est-il possible sous le régime intersubjectif, au cours d'un congrès ? Il me semble qu'une fois évité l'écueil du genre commémoratif ou apologétique, le risque auquel s'expose une recherche collective de ce genre est celui de se limiter exclusivement aux analyses des cas locaux, des figures et des controverses singulières 2 , spécialité réservée aux spécialistes, dans ce cas aux historiens de la philosophie 3 . Ainsi l'originalité de la modalité d'échange intellectuelle constituée par le congrès risque de s'évaporer, et la mention d'un congrès précis 4 est la simple occasion pour exposer et analyser les thèmes et les contenus propres à la discipline à un moment donné de son développement 5 . On se borne alors à évoquer, en guise de décor, quelques détails anecdotiques et pittoresques comme la rencontre entre tel et tel autre intellectuel dans les couloirs reliant les salles de congrès ou le succès enregistré dans la presse par telle ou telle autre intervention. Pascale Rabault-Feuerhahn et Wolf Feuerhahn ont récemment souligné comme cette posture épistémologique entraîne aussi un choix de sources qui, dans la plupart des cas, se
Actes du colloque "L’enseignement de la philosophie, aujourd’hui et demain" (APPEP), juin, 2017
Qu’est-ce qu’un problème philosophique et quelle est sa spécificité par rapport à d’autres types de problèmes théoriques ? Après avoir dégagé cette spécificité sur un plan général, nous montrons qu’il n’est pas possible d’exiger des élèves de Terminale qu’ils problématisent leurs dissertations sur ce modèle. Construire une « problématique » est généralement intimidant pour eux, qui ne voient pas spontanément la différence entre formuler une question et élaborer un problème. Nous tentons donc de définir ce que pourrait être un enseignement de la problématisation philosophique qui fasse droit aussi bien à la spécificité de cette discipline qu’au niveau attendu d’un candidat au Baccalauréat.
Le présent travail s'intègre dans le projet de recherche Pretexto (Praxis, Conhecimento e Texto) développé par le Centre de Linguistique de l'Université Nouvelle de Lisbonne. La problématique générale de ce projet s'intéresse aux relations entre la praxis ou les pratiques humaines, les textes et l'organisation de la connaissance et se situe dans la perspective de la Théorie du Texte. Comme cadre théorique et méthodologique, nous privilégions l'Interactionnisme Socio-Discursif (ISD) 3 tout en maintenant un dialogue avec d'autres courants quand cela s'avère nécessaire 4 . L'objectif de cet article est de présenter et discuter la notion de « types de discours » développé par Bronckart. Il s'agit de « formes d'organisation linguistique, en nombre limité, dont sont composés, selon des modalités diverses, tous les genres textuels. » 5 . Les types de discours correspondent à la description, d'une part, des mondes ou des plans énonciatifs et des opérations psychologiques qui y sont à la base et, d'autre part, des configurations d'unités linguistiques qui traduisent ces mondes. Ces formes linguistiques traduisent des opérations psychologiques -se reflétant dans la création de mondes discursifs spécifiques -et naissent de la relation entre les coordonnées générales organisant le contenu thématique mobilisé dans le texte et les coordonnés du monde ordinaire, c'est-à-dire de la situation d'énonciation. Deux types de relation existent : la première -de conjonction ou de disjonction -entre les coordonnées spatio-temporelles de l'action représentée et celles de l'action de langage ; et la deuxième -d'implication ou d'autonomie -entre les agents producteurs et les paramètres matériaux de l'action de langage. De là résultent quatre types de discours -interactif, théorique, la narration et le récit interactif.
Rue Descartes, 2005
Distribution électronique Cairn.info pour Collège international de Philosophie. Distribution électronique Cairn.info pour Collège international de Philosophie. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2005-4-page-6.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. FRÉDÉRIC COSSUTTA FRÉDÉRIC COSSUTTA Discours philosophique, discours littéraire : le même et l'autre ? * Nous proposons l'examen comparé 1 de deux types de discours, littéraire et philosophique, en considérant que leur identité respective n'est pas acquise, est en question, n'est donc pas stabilisée sous une identité essentialisée et ne saurait être sérieusement envisagée sans prendre en compte d'autres discours liés au sein des formations discursives 2. Il n'est pas question d'ouvrir une nouvelle fois le dossier si rebattu du rapport général entre les deux disciplines 3 , dont on sait à quel point il est surdéterminé pour chacune d'elles. 6 | * Une version abrégée de ce travail a été donnée dans les actes du Colloque de Cerisy consacré par R. Amossy et D. Maingueneau à « L'analyse du discours dans les études littéraires », parus aux Presses Universitaires du Mirail, Toulouse, 2003. Que ces auteurs soient remerciés de m'avoir permis de la reprendre. Ce texte proposé à titre programmatique s'appuie sur certains acquis théoriques et doit être associé à des études détaillées d'oeuvres philosophiques de Platon, Descartes, Spinoza, Leibniz, Bergson, publiées ou en cours de publication. |1. Sur le problème épistémologique de la comparabilité des discours, voir les travaux actuellement conduits par J.-M. Adam, C. Calame et U. Heidmann; C. Calame, « Interprétation et traduction des cultures. Les catégories de la pensée et du discours anthropologique », L'Homme, n°163/2002, p.51-78. J.-M. Adam, U. Heidmann, « Réarranger des motifs, c'est changer le sens. Princesse et petits pois chez Andersen et Grimm », dans Contes: l'universel et le singulier, A. Petitat dir., Éditions Payot, Lausanne, 2002, p.155-173. |2. Les notions d'« épistémê » liée à Foucault ou de « formation discursive » issue de l'althussérisme nous paraissaient devoir être reprises dans une nouvelle perspective. Voir l'effort en ce sens de S. Moirand et d'autres lors du colloque de Montpellier: De l'analyse du discours à celle de l'idéologie: les formations discursives, P. Siblot dir., Presses Universitaires de Montpellier-3. |3. Sur cette question, ou la question connexe de la fiction philosophique, voir J.-P. Courtois, Y. Seité (dir.), « Littérature et philosophie », Europe, n°849-850, janvier-février 2000; les travaux de philosophes comme G.
Laval théologique et philosophique, 2000
ISSN 0023-9054 (imprimé) 1703-8804 (numérique) 2 1 9 2 Découvrir la revue Citer cet article Jacques Fantino "Les emprunts du discours théologique : L'exemple du concept de complémentarité." Laval théologique et philosophique 593 : 471-484. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. [https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politiquedutilisation/] Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. www.erudit.org Tous droits réservés © Laval théologique et philosophique, Université Laval, 2003 Laval théologique et philosophique, 59, 3 (octobre 2003) : 471-484 RÉSUMÉ : Pour exprimer la foi chrétienne, certains théologiens n'hésitent pas à reprendre des notions scientifiques comme éléments du discours théologique. L'article s'interroge sur l'apport et l'opportunité de cette pratique à partir d'un exemple, la notion de complémentarité au sens où N. Bohr l'a définie en physique.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.