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2023, Europe Solidaire sans Frontières
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La présidence de la COP28 par le patron de la compagnie émiratie des pétroles (ADNOC, Abu Dhabi National Oil Company) n'est pas un accident de parcours, imputable uniquement à la rotation des pays accueillant les conférences sur le climat. Elle traduit un repositionnement tactique des principaux producteurs de combustibles fossiles, le pétrole et le gaz en particulier. Pour les compagnies, mieux vaut anticiper, s’adapter à la pression montante et tenter d'orienter les objectifs, les moyens et les rythmes de la politique climatique en fonction de leurs intérêts. L’objectif stratégique ne change pas - débourser le moins possible et empêcher tout calendrier contraignant de sortie des fossiles, à court, moyen, voire long terme si possible. Mais la tactique s’adapte: il s’agit dorénavant de se positionner au centre du jeu en présentant le secteur comme la partie principale de la solution plutôt que comme la source principale du problème.
La volonté de limiter l'usage de produits pétroliers et plus généralement de sources d'énergie contenant du carbone (pétrole, gaz et charbon) existe notamment pour des raisons économiques et environnementales (émissions de gaz à effets de serre). Si les pays anciennement industrialisés, notamment européens, stabilisent ou réduisent leur production de produits pétroliers, il n'en reste pas moins que la demande garde une certaine vigueur au niveau mondial malgré la crise économique à cause des pays émergents. Ces pays assurent désormais une partie de la production industrielle des pays anciennement industrialisé (Europe, USA, Japon) et développent leurs activités économiques sur un mode intensif en énergie, et en particulier en produits pétroliers pour leurs transports. L'offre de pétrole peut-elle suivre le rythme de la demande ? Plus généralement, comment s'articulent les contraintes sur les ressources pétrolières ? Nous verrons que le phénomène de pic de product...
L'hypothèse d'un emploi de l'os comme combustible est formulée pour expliquer l'abondance des os brûlés au sein de certains ensembles osseux archéologiques. Cette utilisation est souvent mise en parallèle avec une pénurie de bois dans l'environnement immédiat des sites. Pourtant, l'usage de l'os semble attesté tout au long du Paléolithique supérieur indépendamment des conditions climatiques ambiantes. En effet, certaines de ces occupations sont contemporaines d'épisodes tempérés au cours desquels les données paléoenvironnementales montrent l'existence d'un milieu forestier. Ne peut-on pas alors envisager une utilisation raisonnée de ce combustible, indépendante de la biomasse ligneuse disponible mais en relation étroite avec les activités domestiques mises en oeuvre sur le site ? Seule la connaissance des propriétés combustibles de l'os peut apporter des éléments de réponse quant à l'hypothèse de son utilisation préférentielle selon la fonction du foyer. C'est dans cet objectif qu'un vaste programme expérimental a été mis en oeuvre. Les expériences, qui ont porté sur plus de 120 kg d'os, ont été réalisées dans des conditions standardisées avec un contrôle très rigoureux de l'ensemble des paramètres intrinsèques et extrinsèques qui régissent la combustion. Les résultats obtenus nous ont permis de définir avec précision les propriétés combustibles des os selon leur nature histologique, leur taux d'humidité et leur fracturation. La connaissance précise de ces propriétés nous permet également de distinguer les assemblages osseux qui ont réellement été utilisés comme combustible de ceux qui présentent des stigmates de combustion « accidentels ». Nous pouvons ainsi comparer les propriétés de l'os et du bois, mieux cerner les motivations d'un emploi préférentiel de l'os et proposer un modèle de gestion des combustibles adapté aux besoins énergétiques de chaque groupe.
Gauche anticapitaliste, 2021
Le scénario "zéro émissions nettes" de l'Agence Internationale de l'Energie marque un tournant dans le discours de cette organisation. Les multinationales de l'énergie fossile ne s'attendaient pas à un plan aussi radical, notamment l'arrêt de toute prospection dès 2021. Ce rapport confirme un tournant plus large au niveau des classes dominantes. Ceci dit, le mouvement pour le climat ne doit pas s'y tromper: "zéro émissions nettes" ne signifie pas "zéro émissions". Selon le projet de l'AIE, un cinquième de l'énergie finale en 2050 sera toujours d'origine fossile. Le scénario est basé non seulement sur des investissements massifs dans le solaire et l'éolien (sous forme de grands parcs), mais aussi sur la multiplication des grands barrages, le doublement de l'énergie nucléaire, la mise en oeuvre à grande échelle de la CCS et des cultures de biomasse énergétique, sans compter les promesses de "l'hydrogène vert". 55% des technologies nécessaires à ce projet de capitalisme vert au-delà de 2030 n'existent qu'au stade de la démonstration ou du prototype. Bien qu'il soit présenté comme permettant d'éviter un dépassement temporaire du 1,5°C de réchauffement, le plan de l'AIE conforme au contraire que ce dépassement ne peut être évité sans rupture avec le tout au marché néolibéral et le productivisme capitaliste.
2010
Revue trimestrielle de droit économique, 2020
La pandémie du COVID 19, imprévu de dimension mondiale, est venue gripper les différents secteurs d’activité en plus d’apporter plusieurs interrogations dans la sphère scientifique dont fait partie la science du droit. Sur le plan relationnel, la COVID 19 a rendu incertain l’exécution des contrats et particulièrement ceux relatifs à l’exploitation et la commercialisation des ressources minières pétrolières et gazières. A ces difficultés subies par les secteurs d’activité, les Etats membres de l’OHADA ont apporté des solutions de soutien et d’accompagnement des secteurs privés. Malheureusement, il apparait que ces mesures gouvernementales ne peuvent pas s’appliquer automatiquement aux contrats extractifs du fait de la stabilisation de ces accords. En plus, l’espace OHADA ne semble pas encore avoir admis l’imprévision tel et si bien que les seuls remèdes contractuels semblent être, en sus de la limitation et de la flexibilisation de la stabilisation, le recours casuel et circonstancié à la force majeure, voire à la caducité.
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ble conception, qui, de son vivant même, allait ouvrir carrière aux plus sublimes inventions analytiques. C'est qu'en effet Pascal, et c'est là certainement un des traits caractéristiques de ses travaux en mathé- matiques, dédaignait toute aide étrangère, toute méthode algébrique il recherchait le travail pour lui-même encore plus que pour ses résultats; d'ailleurs, comme on le voit par des lettres, écrites, ilest vrai, sur la fin de sa vie, il ne croit pas à la science: « elle doit-être, dit-il, J'essai mais non l'emploi de nos forces; » il ne croit pas surtout à la Les plaisirs innocens ont choisi pour asile Ce palais, où l'art semble épuiser son pouvoir: Si l'oeil de tous côtés est charmé de le voir, Le coeur à l'habiter goûte un bonheur tranouille. On y voit dans mille canaux Folâtrer de jeunes Naïades Les dieux de la terre et des eaux Y choisissent leurs promenades; Mais les maîtres de ces beaux lieux Nous y font oublier et la terre et les cieux. De ces beaux lieux, jeune et charmante hôtesse, Votre crayon m'a tracé le dessin: J'aurois voulu suivre de votre main La grâce et la délicatesse Mais pourquoi n'ai-je pu, peignant ces dieux en l'air. Pour rendre plus brillante une aimable déesse, Lui donner vos traits et votre air? VIE DE BLAISE PASCAL, PAR MME PÉRIER (GILBERTE PASCAL). Mon frère naquit àClermont, le 19 juin de l'année 1623. Mon père s'appeloit Etienne Pascal, président de la cour des aides; et ma mère, Antoinette Begon. Dès que mon frère fut en âge qu'on lui pût parler, il donna des marques d'un esprit extraordinaire par les petites reparties qu'il faisoit fort à propos, mais encore plus par les questions qu'il faisoit sur la nature des choses, qui surprenoient tout le monde. Ce com- mencement, qui donnoit de belles espérances, ne se démentit jamais; car à mesure qu'il croissoit il augmentoit toujours en force de raisonne- ment, en sorte qu'il étoit toujours beaucoup au-dessus de son âge. Cependant ma mère étant morte dès l'année 1626, que mon frère n'a- voit que trois ans, mon père se voyant seul s'appliqua plus fortement au soin de sa famille; et comme il n'avoit point d'autre fils que celui-là, cette qualité de fils unique, et les grandes marques d'esprit qu'il recon- nut dans cet enfant, lui donnèrent une si grande affection pour lui, qu'il ne put se résoudre à commettre son éducation à un autre, et se résolut dès lors à l'instruire lui-même, comme il l'a fait, mon frère n'ayant jamais entré dans aucun collége, et n'ayant jamais eu d'autre maître que mon père. Pendant cet intervalle il ne le laissoit pas inutile, car ill'entretenoit de toutes les choses dont il le voyoit capable. Il lui faisoit voir en géné- ral ce que c'étoit que les langues, il lui montroit comme on les avoit réduites en grammaires sous de certaines règles; que ces règles avoient encore des exceptions qu'on avoit eu soin de remarquer, et qu'ainsi l'on avoit trouvé le moyen par là de rendre toutes les langues communica- bles d'un pays en un autre. Cette idée générale lui débrouilloit l'esprit, et lui faisoit voir la raison des règles de la grammaire, de sorte que, quand il vint à l'apprendre, il savoit pourquoi il le faisoit, et il s'appliquoit précisément aux choses à quoi il falloit le plus d'application. Après ces connoissances, mon père lui en donna d'autres; il lui par- 1. Que la somme des angles d'un triangle est égale à deux droits. 2. Ces conférences, qui furent l'origine de l'Académie des sciences, se tenaient chez leP.Mersenne. laisser, et il se servit de ma soeur pour ce dessein, comme il s'étoitautrefois servi de mon frère lorsqu'il avoit voulu retirer ma soeur des en- gagemens où elle étoit dans le monde. Elle étoit alors religieuse, et elle menoit une vie si sainte, qu'elle édifioit toute la maison: étant en cet état, elle eut de la peine de voir que celui à qui elle étoit redevable, après Dieu, des grâces dont elle jouissoit. ne fût pas dans la possession de ces grâces; et comme mon frère la voyoit souvent, elle lui en parloit souvent aussi; et enfin elle le fit avec tant de force et de douceur, qu'elle lui persuada ce qu'il lui avoit persuadé le premier, de quitter absolument le monde; en sorte qu'il se résolut de quitter tout à fait les conversations du monde, et de retrancher toutes les inutilités de la vie au péril même de sa santé, parce qu'il crut que le salut étoit préférable à toutes choses. Il avoit pour lors trenteans,etilétoittoujours infirme; etc'estdepuisce temps-là qu'ila embrassé la manière de vivre oùil a été jusqu'à la mort1. Pour parvenir à ce dessein et rompre toutes ses habitudes, il changea de quartier, et fut demeurer quelque temps à la campagne; d'où étant de retour, il témoigna si bien qu'il vouloit quitter le monde, qu'enfin le monde le quitta; et il établit le règlement de sa vie dans cette retraite sur deux maximes principales, qui furent de renoncer à tout plaisir et à toutes superfluités; et c'est dans cette pratique qu'il a passé le reste de sa vie. Pour y réussir, il commença dès lors, comme il fit toujours depuis, à se passer du service de ses domestiques autant qu'il pouvoit. Il faisoit son lit lui-même, il alloit prendre son dîner à la cuisine et le portoit à sa chambre, il le rapportoit; et enfin il ne se servoit de son monde que pour faire sa cuisine, pour aller en ville, et pour les autres choses qu'il ne pouvoit absolument faire. Tout son temps étoit employé à la prière et à la lecture de l'Ecriture sainte: et il y prenoit un plaisir 1. Voici le texte d'un écrit de sa main, trouvé après sa mort cousu dans son habit: t L'an de grâce 1654, Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au martyrologe, Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres, Depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi, Feu. Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob. (Exode, III, 6, etc.; Matth., XXII,32,etc.) Non des philosophes et des savans. Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieude Jésus-Christ. Deum meum et Deum vestrum. (Jean, XX, 17.) « Ton Dieu sera mon Dieu.» (Ruth, i, 16.) Oubli du monde et de tout, hormis Dieu.. Il ne se trouve que par les voies enseignées dans l'Évangile. Grandeur de l'âme humaine. «Père juste, le monde ne t'a point connu, mais je t'ai connu.» (Jean, XVII.25.) Joie, joie,joie,pleursdejoie. Je m'en suis séparé: Dereliquerunt me fontem aquae vivae. (Jérém., II, 43.) «Mon Dieu, me quitterez VOUS?» (Matth., XXVII, 46.) incroyable. Il disoit que l'Écriture sainte n'étoitpas une science de l'es- prit, mais une science du coeur, qui n'étoit intelligible que pour ceux qui ont le coeur droit, et que tous les autres n'y trouvent que de l'obscurité. C'est dans cette disposition qu'il la lisoit, renonçant à toutes les lu- nières de son esprit; et il s'y étoit si fortement appliqué, qu'il la sa- roit toute par coeur; de sorte qu'on ne pouvoit la lui citer à faux; car lorsqu'on lui disoit une parole sur cela, il disoit positivement : «Cela l'est pas de l'Ecriture sainte,» ou: « Cela en est; » et alors il marquoit précisément l'endroit. Illisoit aussi les commentaires avec grand soin; car le respect pour la religion où il avoit été élevé dès sa jeunesse étoit ilors changé en un amour ardent et sensible pour toutes les vérités de la foi; soit pour celles qui regardent la soumission de l'esprit, soit pour cellesqui regardent la pratique dans le monde, à quoi toute la reli- gion se termine; et cet amour le portoit à travailler sans cesse à détruire tout ce qui se pouvoit opposer à ces vérités. Il avoit une éloquence naturelle qui lui donnoit une facilité merveil- leuse à dire ce qu'il vouloit; mais il avoit ajouté à cela des règles dont on ne s'étoit pas encore avisé, et dont il se servoit si avantageusement, qu'il étoit maître de son style; en sorte que non-seulement il disoit tout ce qu'il vouloit, mais il le disoit en la manière qu'il vouloit, et son discours faisoit l'effet qu'il s'étoit proposé. Et cette manière d'écrire naturelle, naïve et forte en même temps, lui étoit si propre et si particu- lière, qu'aussitôt qu'on vit paroitre les Lettresauprovincial, on vit bien qu'elles étoient de lui, quelque soin qu'il ait toujours pris de le ca- cher, même à ses proches. Ce fut dans ce temps-là qu'il plut à Dieu de guérir ma fille d'une fistule lacrymale qui avoit fait un si grand progrès dans trois ans et demi, que le pus sortoit non-seulement par l'oeil, mais Que je n'en sois pas séparé éternellement. « Cette est la vie éternelle, qu'ils te connoissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean, XVII, 3.) Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que jen'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Évangile: Renonciation totale et douce. Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur. Éternellement en joie pour un jour d'exercice sur la terre. Non obliviscar sermones tuos. (Ps. CXVIII, 16) Amen. Mme Périer ne parle pas de l'accident du pont de Neuilly. En voici le récit, d'après un manuscrit des pères de l'Oratoire de Clermont: « M. Arnoul (de Saint-Victor), curé de Chambourcy, dit qu'il a appris de M. le prieur de Ba- rillon, ami de Mme Périer, que M. Pascal, quelques années avant sa mort, étant allé, selon sa coutume, un jour de fêle, à la promenade au pont de Neuilly avec quelques-uns de ses amis, dans un carrosse à quatre ou six chevaux, les deux chevaux de volée prirent le frein aux dents à l'endroit du pont où il n'y avoit point de garde-fou; et s'étant précipités dans l'eau, les laisses qui les attachoient au train de derrière se rompirent, en sorte que le carrosse demeura sur le bord du précipice. Ce qui fit prendre la résolution à M. Pascal de rompre ses promenades et de vivre dans une entière solitude. » 1. Il fallait dire quatre ans; depuis trente et un jusqu'à trente-cinq. 1. Domat. 1. C'était l'usage de plusieurs communautés, et entre autres, decellede Port-Royal, d'envoyer tous les mois à certaines personnes des...
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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
Pollution atmosphérique, 1970
OMNI 7, 12-2013
Gérontologie et société, 2008
Endoscopy, 2014
D. Raynaud, ed., Géometrie pratique. Géomètres, ingénieurs, architectes, XVIe--XVIIIe siècle, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2015, pp. 119-136., 2015