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2018, Regards économiques
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Les produits dérivés ont mauvaise réputation auprès du grand public. Avec les manquements des agences de notation, ils sont en effet souvent pointés du doigt comme faisant partie des principales causes ayant entrainé la crise financière de 2008 dont nous continuons, aujourd’hui encore, à subir les conséquences. Leur nature «spéculative» ainsi que leur caractère parfois obscur en font en effet des cibles privilégiées. Une partie de ce marché s’est écroulé. Cependant, l’activité financière associée reste gigantesque. On estime aujourd’hui la taille de ce marché à environ 7 fois la richesse produite à l’échelle planétaire en une année. Chaque jour, des transactions sont effectuées pour un montant avoisinant les 800 milliards de dollars. Ces chiffres semblent confirmer l’idée selon laquelle ce marché est complètement déconnecté d’une quelconque réalité économique. On associe souvent le terme «produit dérivé» à un pari sur l’évolution des cours. Ce qui suscite inévitablement de grands dé...
Lire et Dire 142, 2024
En un temps où Dieu ne semble pas être la préoccupation principale de certaines personnes, les questions de société qui se posent sont légions : équilibre des genres, comportements écoresponsables, conflits proches ou lointains, migration, etc. L’inquiétude augmente, le sentiment d’insécurité aussi. On consulte des spécialistes de l’avenir, souhaitant savoir ce qui nous attend et comment nous y préparer. Et pourtant… Percevons-nous à quel point la réponse à nos questions est proche ? Captons-nous la présence de Dieu dans nos vies ?,,, Les études de textes de l’Ancien et du Nouveau Testament révèlent la façon dont Dieu se dit et s’approche de nous. Amos 3,3-8 "Quand l'alarme sonne, vous faites quoi ?" par Patrick Baud Luc 2,41-52 "Parenté" par Martine Lavanchy 1 Samuel 28,3-25 "Un homme apeuré cherche la réponse à tout prix" par Albert-Luc De Haller Marc 5,25-34 "Le médecin malgré lui !" par Elda Jaroko Lengozara
Regards économiques
Dans les jours qui viennent, le gouvernement devra prendre des décisions concernant le ciblage du renforcement de la réduction structurelle des cotisations sociales patronales prévu dans le tax shift. Dans ce numéro de Regards économiques, nous formulons une proposition concrète pour ce ciblage et quantifions ses effets sur l’emploi. Soyons clairs : l’enveloppe budgétaire prévue par le gouvernement (2.335 millions € sur la période 2016 – 2019) ne permettra pas de financer à la fois une réduction généralisée des cotisations patronales (le passage à un taux facial effectif de 25 %) et un renforcement significatif de la réduction structurelle sur les bas salaires. Des choix importants s’imposent donc quant à l’affectation de cette enveloppe budgétaire. Considérant que la création d’emplois est la priorité, le ciblage sur les bas salaires s’impose. Une autre forme de ciblage aurait en effet un impact nul ou très limité sur l’emploi. Nous formulons une proposition à l’horizon 2016 qui s’...
Regards économiques
En Belgique, sur la période 1991-2009, la croissance totale du niveau général des prix à la consommation fut de 43 % et celle des coûts salariaux par unité produite de 42 %. Sur cette même période, les données pour la zone euro indiquent une progression des prix à la consommation de 49 % et une progression des coûts salariaux par unité produite de 44 %. Ces quelques chiffres livrent au moins deux constats : ° Tant en Belgique que dans la zone euro, la croissance totale des prix à la consommation et celle des coûts salariaux furent assez similaires sur la période considérée; ° La croissance totale du coût salarial a été quasiment identique en Belgique et dans la zone euro alors que la croissance totale des prix à la consommation fut plus faible en Belgique que dans la zone euro. Sur base de ces constats, nous nous intéressons, dans ce numéro de Regards économiques, aux déterminants macroéconomiques de l’évolution des coûts salariaux et des prix en Belgique. Nous tentons notamment de ...
Regards économiques
Imposer des «services à la communauté» en contrepartie de l'octroi d'indemnités de chômage est une idée évoquée par certains partis autour de la table de négociation du gouvernement fédéral. Le journal Le Soir, notamment, y consacrait une double page dans son édition imprimée du 21 août dernier. Que penser de cette idée ? Au terme d'une analyse de ses conséquences, il est recommandé de l'abandonner. Ce type de dispositif est connu internationalement sous le nom de workfare. Il se conçoit comme un travail obligatoire à temps partiel non souhaité par les chômeurs, qui permet avant tout à l'assurance-chômage de détecter les chômeurs volontaires. Le refus de participer au workfare serait en effet interprété comme un manque de disponibilité à l'égard du marché du travail et sanctionné. Il est possible que la situation des chômeurs involontaires, soit ceux qui cherchent de l'emploi et sont disponibles pour travailler, s'améliore. Pour cela, il faut que les ...
Regards économiques, 2019
Selon l’analyse économique du rôle des parents dans l’éducation des enfants, plus les inégalités de revenu sont élevées dans un pays, plus les parents essayeront de pousser leurs enfants à devenir des champions. Cela explique pourquoi les parents sont très impliqués dans la vie de leurs enfants en Chine alors que les parents sont bien plus détendus avec leurs enfants aux Pays-Bas et en Suède. L’inégalité croissante des revenus peut aussi conduire à des divergences d’éducation parentale entre les familles riches et pauvres dans une société, ce qui met en péril la mobilité sociale et l'idéal d'égalité des chances pour tous. Les auteurs de ce numéro de Regards économiques sont les coauteurs du livre Love, Money, and Parenting: How Economics Explains the Way We Raise Our Kids publié chez Princeton University Press en 2019.
Regards économiques, 2018
L’accord gouvernemental du 19 juillet 2009 a défini les critères permettant la régularisation des demandeurs d’asile en Belgique (engagement dans une procédure juridique déraisonnablement longue, situation humanitaire urgente, prise en compte de la faculté d’intégration sociale et économique). Certaines prévisions font état d’environ 25.000 demandes qui devront être introduites entre le 15 septembre et le 15 décembre de cette année. La lenteur des décisions politiques traduit la difficulté de trancher dans cet épineux dossier des régularisations, une difficulté qui trouve partiellement son origine dans la méconnaissance de ses conséquences économiques et des préjugés qui en découlent. Que sait-on au juste de ces effets ? C’est la question abordée dans ce numéro de Regards économiques. L’article commence par souligner que le débat sur les régularisations est qualitativement proche du débat général sur l’immigration légale. Bien qu’elle se différencie de la politique d’immigration lég...
Regards économiques
Dans le cadre du Protocole de Kyoto, la Belgique s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7,5 % par rapport à leur niveau de 1990. Récemment, un accord a été conclu sur la répartition de cet effort entre les trois régions et l’Etat fédéral. Afin de rencontrer leurs obligations, ceux-ci vont plus que probablement recourir aux "marchés internationaux des permis d’émission". La possibilité d’un tel recours fait néanmoins l’objet de réticences auprès de certaines personnes, dont des décideurs politiques. Ces réticences sont dues à deux facteurs : d’une part la complexité de l’instrument "marché de permis d’émission"; d’autre part la possibilité d’objections éthiques à sa mise en œuvre. Ce numéro de Regards économiques vise à expliquer de manière simple le fonctionnement de tels marchés et à montrer qu’il peut tout à fait être justifié d’y recourir. En ce qui concerne le fonctionnement de l’instrument, les questions suivantes sont abordées : Qu...
Regards économiques, 2018
La Belgique est souvent déclinée en deux voire trois chiffres : Flandres – (Bruxelles) – Wallonie et devient ainsi une réalité tridimensionnelle largement répandue par les média ou le politique. Ce numéro de Regards économiques vise à montrer que l’opposition Nord-Sud n’est pas aussi simple et immédiate : chaque région possède un territoire au sein duquel se déploient les activités qui y sont entreprises, qu’elles soient de nature sociale, économique ou culturelle. En analysant plus finement les disparités à l’intérieur de chaque territoire, on aboutit à une lecture plus subtile du territoire belge. En mobilisant différentes cartes, la première partie de cet article offre une image simple, mais suggestive, de la structure géographique de l’économie belge. La deuxième partie a pour objectif de présenter les éléments théoriques pouvant expliquer l’image qui se dégage de nos cartes. Dans la dernière partie, nous quittons le terrain purement scientifique pour proposer quelques pistes de...
Regards économiques
Plus de 70 % des ménages belges sont propriétaires de leur logement. Un chiffre qui situe notre pays dans le peloton de tête du classement européen. La propriété immobilière confère une série d’avantages : elle permet aux personnes de garder un niveau de vie décent pendant leur retraite et elle agit positivement sur le développement urbain et la formation des réseaux sociaux. Pourtant, la propriété immobilière peut entraver l’accès au marché du travail. Les coûts de transaction très élevés associés à l’achat et à la vente d’une habitation ont pour effet de rendre les propriétaires géographiquement moins mobiles que les locataires. En cas de perte d’emploi, les opportunités d’embauche pour les propriétaires seront donc moins nombreuses, ce qui peut entraîner un allongement de la durée d’inoccupation des propriétaires comparativement aux locataires. Stijn Baert, Freddy Heylen et Daan Isebaert, chercheurs à l’Université de Gand, ont précisément tenté de mesurer si le fait d’être propri...
Regards économiques
Ce numéro de Regards économiques publie les résultats d’une étude consacrée à la formation des salaires en Belgique sur la période 1995-2015. L’article examine le rôle des interactions salariales entre secteur privé et secteur public. La question de fond est de savoir si des hausses de salaires octroyées dans un secteur peuvent provoquer des hausses excessives dans l’autre au regard par exemple de la compétitivité et de l’emploi. L’intérêt de distinguer les secteurs privé et public résulte de plusieurs facteurs. Le secteur privé se distingue par l’importance du progrès technique et des gains de productivité, mais aussi par son exposition à la concurrence internationale et donc une moindre maîtrise des prix de vente. Les logiques économiques des deux secteurs sont également radicalement différentes, marchande pour l’un, non-marchande pour l’autre. On peut faire l’hypothèse que les gains de productivité récurrents permettent aux entreprises du secteur privé d’accorder des hausses de s...
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