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2007, Po&sie
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Protée, 1999
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Tumultes, 2010
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Kimé. Distribution électronique Cairn.info pour Éditions Kimé. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-tumultes-2010-1-page-179.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Dans Delvaux A., Laoureux S., Petteni O. (éds.), Politiques de Derrida, numéro spécial de Ethique, politique et religions, Classiques Garnier, 2018
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Tropismes, 2014
Dans un texte intitulé Postille a Derrida, Maurizio Ferraris revient sur une critique souvent adressée au philosophe de la déconstruction. En s'opposant à toute tentative de systématisation de son oeuvre, Jacques Derrida prive ses écrits de tout fondement épistémologique : « Quels sont les bases et les instruments déclarés qui animent les analyses déconstructives ? […] Non seulement la déconstruction, dit-on, manque de justifications performatives (comme celles sur lesquelles sont fondées les sciences naturelles) ; elle n'utilise pas non plus une méthode, ou une série de méthodes, falsifiables et transmissibles, comme il advient pour de nombreuses autres sciences de l'esprit, qui à partir de celles-ci justifient leur propre différence de la littérature » 2 .
MEI : Médiation Et Information, 2014
FRENCH. À partir d’une généalogie critique du concept de virtuel, cet article propose de déconstruire l’usage de cette notion dans la recherche en sciences humaines et sociales en la replaçant dans une histoire des savoirs du numérique. Il s’agit de montrer que « l’hypothèse du virtuel », qui s’est imposée en France au cours des années 1990, constitue un moment révolu de la recherche qui correspond aux tâtonnements métaphysiques des premiers temps du cyberespace ayant conduit à la vulgate du virtuel et du réel, véritable aberration conceptuelle. En s’appuyant sur les travaux de Sherry Turkle sur la simulation qui montrent que nous nous sommes accoutumés aux ordinateurs et avons appris à voir les choses sous l’angle des interfaces, cette étude conclut à la nécessité d’abandonner le concept de virtuel pour lui préférer celui de numérique qui permet de mieux saisir le phénomène dans son objectivité technique et sa complexité réelle. ENGLISH. From a critical genealogy of the concept of virtual, this article proposes to deconstruct the use of this concept in humanities and social sciences by placing it within the history of digital knowledge. The objective is to show that ‘the hypothesis of the virtual’ which emerged in France in the 1990s is a past phase of research, which corresponds to the metaphysical trial and error during the emergence of cyberspace that led to the vulgate of the virtual and the real, a true conceptual aberration. Based on the work of Sherry Turkle on simulation, which shows that we have become accustomed to computers and have learned to see things in terms of interfaces, this study shows the need to abandon the concept of ‘virtual’ in favour of ‘digital,’ which would allow us to better understand this phenomenon in its technical objectivity and real complexity.
It is widely believed that Derrida's deconstruction is hostile to any type of definition. Yet Derrida set forth such a definition in his latest writings. It is somewhat ambiguous, but a coherent interpretation of this definition is presented in this paper out of the experience of the limits of language. Given that this experience is also essential to the work of Heidegger and Gadamer, a rejoinder between deconstruction and hermeneutics becomes possible. On a toujours cru que la pensée de la déconstruction se voulait hostile à toute définition. Or Derrida, dans ses derniers écrits, en a risqué une définition, ambiguë peut-être, mais dont une interprétation cohérente sera proposée ici à partir de l’épreuve des limites du langage. Cette expérience étant aussi essentielle à l’oeuvre de Heidegger et de Gadamer, un rapprochement pourra donc s’opérer entre l’herméneutique et la déconstruction.
Colloque International des Études Françaises et Francophones des 20ème et 21ème siècles, 2019
Stéphane Mallarmé a exploré les limites de la littérature de multiples façons (disparition du poète, dépassement du livre et fin de la littérature), expérience qu’il a résumée par la sentence « la destruction fut ma Béatrice ». Maurice Blanchot s’est constamment référé à l’œuvre de Mallarmé, qui inspire les titres de ses ouvrages les plus importants comme L’Espace littéraire ou Le Livre à venir. Après les expériences cataclysmiques face auxquelles le questionnement avant-gardiste et théorique d’une fin de la littérature s’est trouvé subsumé par celui historique et concret d’une disparition de l’homme et du monde, Blanchot a défini à la fin du vingtième siècle une littérature du désastre, référence ultime une fois encore mallarméenne. Quelle différence y-a-t-il entre le désastre blanchotien et le désastre mallarméen ? Quelle signification prend le désastre blanchotien dans le contexte historique de la fin du vingtième siècle ? Comment s’illustre-t-il poétiquement ? Dans cette présentation, j’analyserai l’importance du concept de désastre chez Mallarmé pour le travail critique de Blanchot. En particulier, je montrerai dans quelle mesure l’œuvre emblématique de Mallarmé, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, est centrale pour la pensée de Blanchot. De plus, j’analyserai comment Blanchot a repris et déplacé ce concept mallarméen tout au long de son œuvre. Enfin, je montrerai la pertinence contemporaine de la définition blanchotienne d’une littérature du désastre en montrant comment elle s’est incarnée dans l’œuvre de poètes comme Paul Celan ou José Ángel Valente.
2015
Cette étude traite de l’excès de liberté et de la quête ardente du bien-être individuel dans la société contemporaine. Ces possibilités modernes aboutiraient à des difficultés dans le couple qui ne parviendrait plus à trouver le juste milieu, et à s’engager dans une relation d’amour durable. Deux romans de l’extrême contemporain ont été retenus pour l’analyse de notre problématique qui s’intitule «Désamour et désarroi dans la littérature contemporaine » : La Jouissance (Florian Zeller, 2012) et Faire l’amour (Jean-Philippe Toussaint, 2002). Ces oeuvres proposent une interprétation que nous jugeons éclairante sur les étapes de l'amour, de ses débuts jusqu'à son épuisement présenté comme inévitable. Nous avons tenté de répondre aux interrogations suivantes : Comment naît le désamour? Quel est le lien entre la sexualité et le sentiment amoureux ? De quelle sexualité est-il question au XXIe siècle ? Quand et pourquoi survient le désamour dans un couple ? Le désamour, serait une fatalité des moeurs contemporaines ? Comment le couple moderne fait-il face à l’individualisme exacerbé et à la promotion de soi en figure de l’entrepreneur ?
Synergies Portugal, 2020
Cartographier le roman (comme langue et forme poétique) du Moyen Âge à la lumière de la mondialisation implique une déterritorialisation des concepts mêmes à travers lesquelles nous saisissons la spécificité de cette littérature, un déplacement constant du regard qui nous pousse à investir thèmes, motifs et notions structurantes du récit médiéval de nouvelles significations : double mouvement dont les enjeux poétiques, culturels et théoriques constituent un véritable défi pour les études littéraires. Mots-clés : littérature-monde, poétique médiévale, French Global Studies, errance, merveilleux Desterritorializar a literatura: hermenêutica e globalização Resumo Cartografar o romance (enquanto língua e forma poética) da Idade Média à luz da globalização implica uma desterritorialização dos próprios conceitos através dos quais procuramos apreender a especificidade desta literatura, uma mudança contante do/no olhar que nos convida a investir temas, motivos e noções estruturantes da narrativa medieval com novas significações: duplo movimento cujas implicações poéticas, culturais e teóricas constituem um autêntico desafio para os estudos literários.
Telos, 2021
L'article de Nathalie Heinrich sur les « petits malentendus transatlantiques (https://www.telos-eu.com/fr/societe /french-theory-petits-malentendus-transatlantiques.html) », paru sur Telos le 9 février, soulève quelques questions qui méritent réflexion. Si les « cultural studies » ont leurs défauts, il faut prendre au sérieux leur réflexion sur le naturel, le construit et l'arbitraire, qui bouscule différentes traditions, d'Aristote à Marx et ouvre sur de nouvelles exigences de justice. Nathalie Heinich écrit : « Ce que ces "cultural studies" ont en commun, pour l'essentiel, est le programme "post-moderne" de "déconstruction", visant à démontrer le caractère "socialement construit"-et donc supposément arbitraire-d'un certain nombre de catégories (notamment le sexe, la race, la valeur, l'identité, etc.), à l'encontre donc de la perception spontanée des acteurs et de leurs "croyances" ou de leurs "illusions" quant à la naturalité et donc à la nécessité, à la pérennité et à l'universalité de ces catégories. » Je ne suis pas sociologue (ni spécialiste des cultural studies), mais cette brève présentation des cultural studies américaines me frappe par la distance que l'auteur prend par rapport à ces idées. Il me semble utile, en particulier, de revenir sur le lien entre la compréhension d'un phénomène comme « socialement construit » et sa perception, par conséquent, comme « arbitraire ». Cette précision s'impose notamment au regard de la pensée marxiste ou du féminisme radical, pour lesquels le capital ou le patriarcat sont si déterminants qu'un phénomène « socialement construit » n'a rien d'arbitraire, bien au contraire. Associer la construction sociale à l'arbitraire, qu'est-ce que cela peut signifier ? L'idée qui me vient le plus spontanément à l'esprit est qu'il y a quelque chose de moralement arbitraire, qui demande donc à être justifié ou révisé, dans la façon dont au fil du temps nous avons façonné le monde, et dans les catégories avec lesquelles nous essayons de le comprendre. Ainsi comprise, l'idée centrale des cultural studies, du moins telle que la présente Nathalie Heinrich, ne semble pas particulièrement confuse ou bizarre. Cette idée repose simplement sur la pensée que le monde dans lequel nous vivons souffre d'un certain nombre de défauts qui, s'ils peuvent être expliqués (et en ce sens ils ne sont ni arbitraires, ni aléatoires), n'en sont pas moins moralement injustifiés, ce qui appelle donc des changements. Si l'on peut s'entendre sur la thèse centrale des cultural studies, il n'en reste pas moins quelques points problématiques. Il n'est pas nécessaire, par exemple, de procéder à une déconstruction pour comprendre qu'à bien des égards le monde est moralement déficient, voire injuste. John Rawls par exemple, qui avec sa Théorie de la justice a été le premier à introduire les termes « moralement arbitraire » chez les philosophes, a montré que les loteries « naturelles » et « sociales » qui déterminent les chances des individus n'ont aucun fondement moral[1]. Pour Rawls (qui se distingue ici nettement du luck egalitarianism d'un Ronald Dworkin, qui vise à abolir l'inégalité des individus face au hasard[2]), la justice sociale ne nous oblige pas à tenter de corriger le fait que certaines personnes naissent aveugles et d'autres voyantes, ou que certaines sont nées avec une dextérité physique exceptionnelle quand d'autres sont maladroites. Selon lui, il suffit pour la justice sociale que nos institutions n'exacerbent pas les résultats de ces loteries. Tout en protégeant les « libertés fondamentales » de chacun et des formes substantielles de « juste égalité des chances », les institutions doivent veiller à ce que les inégalités de revenus et de richesses profitent au maximum aux perdants des loteries naturelles et sociales[3]. Ainsi, même pour Rawls, les effets de la nature sont « moralement arbitraires », et ne sauraient faire l'objet d'une justification morale. Il peut donc sembler inutile d'affirmer qu'une chose est « socialement Plaidoyer pour la déconstruction-Telos https://www.telos-eu.com/fr/plaidoyer-pour-la-deconstruction.html
2014
Michel espAgne : directeur de recherches au CNRS. Germaniste, spécialiste d'histoire des sciences humaines, d'histoire interculturelle et des questions de « transferts culturels », directeur de la Revue germanique internationale. Les transferts culturels franco-allemands, Paris, PUF, 1999 ; (éd.) L'horizon anthropologique des transferts culturels. Revue germanique internationale 21/2004 ; (éd.) La romanistique allemande. Un creuset transculturel. Revue germanique internationale 19/2 014. peter gossens : enseignant au département de littérature comparée de l'université de Bochum. Spécialiste de l'histoire de la littérature comparée, en particulier de la notion de Weltliteratur et de ses réappropriations historiques et contemporaines.
Contribution à l'avenir du débat entre l'herméneutique et la déconstruction À la mémoire d'Ernst Behler, qui a ouvert la voie.
Sens public
Depuis sa création, Sens public est apparu dans le champ des médias comme une structure à l'avant-garde de changements décisifs pour l'évolution de la société contemporaine. Son fonctionnement a permis que des démarches culturelles synergiques puissent coïncider en son sein, donnant lieu à « un réseau d'intelligences » qui s'élève au-dessus des lourdeurs institutionnelles surannées. C'est ainsi que des phénomènes comme l'éditorialisation et l'intertexte, nettement avant-gardistes, ont pu se rejoindre tout en multipliant leur potentiel de développement, aussi bien dans le monde de la communication que dans celui de la littérature.
ALTRALANG Journal
The writing and the Counting ABSTRACT: It is no coincidence that, in her latest book entitled Love me tender, Constance Debré presents her choice, this “demission de tout” (2020, p. 41) which corresponds to “l’indifférence du néant” (2014, p. 111) identified by Jaquet in the thought of Blaise Pascal. Debré invites us to reflect on the analysis that goes through a course of class defection. The narrator seeks the essential, what remains when one is stripped of everything, even of love. Even of maternal love. It is in this idealistic quest to find the self that would not be determined by social assignment, the self-detached from the multiple social roles that limit, including the mother role, that Debré may find an opening, a little air. In a dispossessed life, of course, but still, full.
Revue Critique De Fixxion Francaise Contemporaine, 2013
Novels consist of words, evenly and democratically spaced; though some may acquire higher social rank by italicisation or capitalisation. In most novels, this democracy spreads wider: every word is as important as every other word. In better novels, certain words have higher specific gravity than other words. This is something the better novelist does not draw attention to, but lets the better reader discover. (Julian Barnes 1 )
Critique internationale, 2011
État de littérature Déconstruire pour dénoncer : la traite des êtres humains en débat par Milena Jakšić de puis le début des années 1990, on observe un nouvel engouement pour une question qui est toutefois ancienne : la traite des êtres humains. Selon sa définition juridique, l'expression désigne le commerce des personnes en vue notamment de l'exploitation sexuelle, du travail forcé, de l'esclavage et du prélèvement d'organes 1. C'est pourtant sur la seule traite à des fins d'exploitation sexuelle que l'attention se concentre pour dénoncer ce qui est décrit comme l'une des pires atteintes aux droits de l'homme : être acheté, être vendu, être exploité. Les chercheurs en sciences sociales n'échappent pas à cet attrait pour un sujet qui depuis la fin du XIX e siècle 2 « sollicite tous les refoulements » 3. L'historien Alain Corbin a d'ailleurs été l'un des premiers à souligner le « pouvoir émotionnel » de la traite qui fait que « les esprits les plus pondérés s'égarent » 4. Les chercheurs s'égarent, eux aussi, et peinent à se démarquer de la grammaire dans laquelle la traite et ses victimes sont énoncées au sein d'un forum hybride où experts, lobbies, médias et décideurs politiques débattent et s'affrontent pour instituer le phénomène en « cause qui parle » 5. Cette
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