1988
Conclusion n°1: Commentaires sur la campagne de mesures hydropluviométriques effectuée à NIAMEY en 1987. Conclusion n°2 : Commentaires sur les campagnes de mesures hydropluviométriques effectuées à NIAMEY de 1978 à 1980. Conclusion n°3: De la suite à donner à ce genre d'étude. 19 19 21 24 Bibliographie Liste des tableaux Liste des figures ANNEXES Annexe 1 : Tableaux des hyétogrammes observés aux différents postes. Annexe 2: Tableaux des hydrogrammes de crue observés à la station OR5TOM Annexe 3: Tableaux des hydrogrammes de crue observés à la station carrefour du Temple. Annexe 4: Tableaux des hydrogrammes de crue observés à la station Musée National. Annexe 5: Graphiques des hyétogrammes et hydrogrammes des principaux événements aversecrue. Annexe 6: Méthode de détermination des coefficients d'occupation du sol (extrait de [7], voir bibliographie). AVANT-PROPOS Dans le cadre du contrat FAC n°90/CJDAG/87/160, le Comité Interafricain d'Etudes Hydrauliques (C1EH) a demandé à l'OR5TOM de procéder à l'étude hydrologique de deux bassins situés dans l'agglomération de Niamey pendant la saison des pluies 1987. Ce rapport de campagne rend compte des résultats obtenus au cours de cette année. Plusieurs hydrologues ont participé aux travaux de terrain: Ch. BOUVIER a effectué en Avril 1987 une mission de reconnaissance, M. GREARD a mis en place les pluviomètres et les premières échelles au début du mois de juin, C. BOUVIER et Y. PEPIN, du 01/07/87 au 16/07/87, ont complété les installations et effectué les premières mesures, Y. PEPIN a continué les observations et mesures jusqu'au 30 juillet, N. GUIGUEN a prisen charge le réseau du 27/07/87 au 02/09/87, Y. PEPIN a continué les observations du 31/08187 jusqu'au 02/10/87, R. GATHELIER a assuré la surveillance du réseau jusqu'à mi-octobre, H. GUIRE et B. DJOBO ont été les lecteurs d'échelles durant toute la campagne. Le déroulement de cette campagne a été facilité par la surveillance active et continue de L. LE BARBE, que nous remercions à cette occasion. L'interprétation des données, ainsi que la rédaction de ce rapport, ont été réalisées par Ch. BOUVIER. 2.2. Type d'urbanisation 2.2.1. Description BASSIN ORSTOM Le bassin étudié est constitué de deux zones principales assez distinctes: une première zone d'habitation africaine traditionnelle, faite de maisons de petite taille, en dur ou en "banco", entourées de cours en sol naturel. Ces maisons sont généralement regroupées en îlots rectangulaires, quadrillés par un réseau de voirie non goudronné. On y trouve toutefois quelques grandes artères goudronnées, à grande circulation. Cette zone représente la quasi-intégralité du bassin n°1 étudié à NIAMEY de 1978 à 1980; une deuxième zone de superficie légèrement inférieure, présente une urbanisation moins dense, constituée principalement d'entrepôts et de bâtiments administratifs de plus grandes dimensions. Comme sur la zone d'habitat traditionnel, la végétation s'y réduit à quelques arbres. à côté de ces deux zones principales existe également une troisième zone de superficie très réduite, le Nouveau Marché, représentatif d'une zone d'activité commerciale traditionnelle. Sur le bassin, les coefficients d'occupation de chacune des zones définies précédemment sont respectivement: 54 % pour la zone d'habitat traditionnel 44 % pour la zone administrative 2 % pour la zone commerciale La répartition géographique de ces diverses catégories est indiquée sur la figure 2. BASSIN MUSEE NATIONAL Le bassin étudié comporte deux zones distinctes: une première zone d'habitation africaine traditionnelle dont les caractéristiques sont tout à fait comparables à la zone d'habitation traditionnelle du bassin ORSTOM ; une deuxième zone à caractère essentiellement administratif, pour laquelle les bâtiments sont d'assez grandes dimensions (20 à 50 m x 10 à 30 m) et relativement espacés les uns par rapport aux autres. Ces bâtiments sont entourés par de grandes étendues naturelles mais peuvent être directement reliés au réseau de drainage. La quasi-totalité des rues est goudronnée. La végétation n'est pas négligeable, et exclusivement présente sous forme d'arbres, les sols naturels restant toujours nus. Notons que l'urbanisation de cette zone n'a que de lointains rapports avec la zone du Bassin ORSTOM que nous avions également qualifiée d'" administrative". Sur le bassin, les coefficients d'occupation de chacune des zones définies précédemment sont respectivement: 52 % pour la zone d'habitat traditionnel 48 % pour la zone administrative. La répartition géographique de ces diverses zones est indiquée sur la figure4bis. 4 2.2.2. Calcul des coefficients d'imperméabilité BASSIN ORSTOM 1) Méthodologie Pour calculer les coefficients d'imperméabilité du bassin, nous avons repris l'essentiel des résultats obtenus sur l'ancien bassin n°1 étudiéde 1978à 1980: toutes les surfaces couvertes avaient alors été soigneusement mesurées sur un plan au 1/5 OOOè, tiré de l'interprétation des photographies aériennes réalisées en 1979 par l'IGN. Ce plan a été agrandi par nos soins à une échelle de 1/2 500è. Nous avons donc repris le découpage en zones et sous-zones homogènes de l'ancien bassin n°1, que nous avons complété de façon adéquate. La numérotation des zones et sous-zones homogènes est indiquée sur la figure n°3. Compte tenu du caractère traditionnel ou administratif de l'urbanisation présente sur ce bassin, la couverture photographique aérienne réalisée en 1979 par l'IGN reste tout à fait actuelle dans ces quartiers. Pour contrôler la qualité du plan photo-interprété dont nous disposions, nous avons comparé les valeurs des coefficients d'imperméabilité avec celles obtenues à partir de tirages au 1/2 OOOè des photos aériennes réalisées en 1979: 4 îlots ont été choisis au hasard et le tableau suivant indique les résultats obtenus: % des surfaces % des surfaces N°N°S uperficie couvertes couvertes Sous-zone ha photo aérienne plan photo interprêté 1 A33 0