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2018, Emulations
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Durant les dix dernières années, les Genocide studies ont connu un développement remarquable dans le monde anglo-saxon, mais aussi dans les sphères germanophones et francophones. En témoigne la traduction en plusieurs langues étrangères de l'ouvrage de Jacques Sémelin Purifier et détruire qui se donne pour but d'étudier « comment des États peuvent, dans certaines circonstances, impulser, organiser, mettre en mouvement ce qu'on pourrait appeler des pratiques politiques de « purification » et de destruction du « corps social » (…) » (Sémelin, 2005, 21). On a désormais affaire à un champ scientifique très dynamique, de portée transnationale, traitant de la problématique des violences de masse à en impliquant au-delà de l'histoire, la diversité des disciplines des sciences sociales et la psychologie. L'encyclopédie en ligne des violences de masse, dont Sémelin est l'instigateur, en est un des moteurs incontestable. Un des aspects saillants de ce renouveau épistémologique est qu'il vient questionner de manière originale l'historiographie de la Shoah. Il en résulte un certain nombre de colloques et de publications de premier plan, qui se penchent sur une problématique déjà ancrée dans les débats historiques sur le nazisme et qu'on peut résumer de la manière suivante : au regard des recherches récentes sur les violences de masse, les violences étatiques contre des populations civiles, les violences de guerre ou les violences coloniales, quelle est la place du génocide perpétré contre les Juifs d'Europe dans l'histoire de la violence aux XIX e et XX e siècles ? 1 Dans le même ordre d'idée, la Revue d'histoire de la Shoah a consacré en 2008 un numéro 1 Sur cette discussion, bien ancrée dans le débat historiographique anglo-saxon, voir entre autres les ouvrages de référence suivants :
Grh, 2013
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Centre d'intervention pédagogique en contexte de diversité Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Octobre 2014 Faculté des sciences de l'éducation Département d'administration et fondements de l'éducation RÉSUMÉ Le Canada est l'un des pays qui acceptent le plus d'immigrants dans le monde. Un grand nombre de ceux-ci posent leur candidature pour oeuvrer à titre d'enseignants. Au Québec, ils se concentrent sur l'Ile de Montréal, faisant leurs premiers pas dans un milieu caractérisé par une grande diversité culturelle. Au vu de leur nombre croissant dans les écoles, il convient de s'interroger sur leur intégration à leur nouveau contexte de travail. Ce rapport présente un panorama de la recherche sur cette question, selon deux principales tendances. D'une part, les auteurs relèvent surtout leurs difficultés d'intégration, principalement au plan des relations humaines, au plan pédagogique et au plan administratif. D'autre part, ils pointent les stratégies d'intégration mises en oeuvre par ces enseignants, de même que les mesures d'appui qui leur sont offertes en milieu universitaire et professionnel. Les conclusions de ce rapport mettent en relief des prospectives de collaboration entre ces deux milieux pour éclairer d'autres aspects de l'intégration socioprofessionnelle des enseignants formés à l'étranger et pour cerner des pistes de solution visant à la faciliter. 1 Ce programme a été aboli en juin 2012, les nouveaux inscrits accédant plutôt au Module, mais les enseignants qui y étaient alors déjà inscrits terminent actuellement le programme et sont par conséquent en stage dans les écoles montréalaises. 2 Dans les écrits sur l'immigration, les termes « insertion » et « intégration » sont employés. Or ces termes ne sont pas interchangeables car ils renvoient à deux visions distinctes. Si on met en opposition les idéologies du multiculturalisme et à l'interculturalisme, le terme « insertion » s'associe à la première et le terme « intégration » à la seconde. L' « insertion » renvoie au fait d'immigrer dans une société mais sans l'affecter, tandis que l'« intégration » met l'accent sur la réciprocité et l'interinfluence entre différentes cultures. Cette dernière perspective nous semble plus intéressante, aussi allons-nous retenir le terme « intégration » dans le cadre de ce rapport.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2005
Lex Electronica, 2021
pour les riches discussions qu'ils m'ont permises d'avoir sur le concept du positivisme, tout en faisant une mention spéciale du professeur Georges Azzaria à qui je dois grandement ma formation en méthodologie de recherche pour m'avoir enseigné le cours sur la méthodologie avancée en droit dans le cadre de ma maîtrise LL.M. en droit à l'Université Laval.
2007
Si les departements de cinema s'interessent depuis longtemps a l'analyse politique, ceux de science sociale se soucient encore peu du cinema. Pourtant, plusieurs penseurs ont commence a relier ces disciplines et Slavoj Zizek, philosophe a l'Institut des sciences sociales de l'Universite de Ljubljana (Slovenie), devenu un incontournable des cultural studies aux Etats-Unis, en a fait une des particularites de sa pensee. La situation est devenue paradoxale au point ou Slavoj Zizek — qui tente une reinterpretation politique de Jacques Lacan — est plus connu et etudie dans les departements de communication que dans ceux de science politique. C'est que tous ses livres sont remplis de reference au cinema, du plus petit exemple pris dans le detour d'une argumentation logique, a l'analyse cinematographique rigoureuse d'une scene ou d'une image : le cinema parfois appuie le propos sociologique, d'autres fois c'est la situation sociale qui porte le d...
2008
Dans la préface de son roman Le Monde selon Garp, John Irving prétend qu'un adulte qui lit un roman, sauf à être désespérément inexpérimenté ou tout à fait innocent en la matière, est à même de comprendre qu'il n'importe guère de savoir dans quelle mesure le livre possède une dimension autobiographique. Pourtant, Irving reconnaît que quand des lecteurs en chair et en os rencontrent un auteur non moins charnel, la question ne manque pas de fuser : qu'est-ce que le romancier a mis de lui-même dans son oeuvre 1 ? Dans un entretien avec Frédéric Martel, Michel Houellebecq a affirmé quant à lui que c'était difficile à croire, mais qu'à l'heure actuelle, il ne savait plus très bien ce qui, dans ses romans, relevait de l'autobiographie. Il ajoute par ailleurs être très conscient que cela n'a aucune importance 2. Umberto Eco, en tant que romancier, a déclaré pour sa part qu'il refusait désormais de répondre à la question : « Auquel de vos personnages vous identifiez-vous ? » La seule réponse possible, à ses yeux, était : « Aux adverbes, bien sûr 3 ! » On peut au moins en déduire qu'il estime avoir créé des adverbes à son image, et que les lecteurs sont décidément bien acharnés à vouloir traquer les auteurs entre les lignes leurs romans. Ces quelques anecdotes m'amènent à poser une question double : pourquoi les auteurs semblent-ils vouloir dénier le droit à leurs lecteurs de s'intéresser à la manière dont la fiction est habitée par eux ? et pourquoi ces lecteurs ne parviennent-ils par à sortir de cette fascination biographique apparemment totalement hors de propos ? Sur un plan théorique, la question pourrait être posée en ces termes : qu'est-ce que l'auteur fait au lecteur que son oeuvre toute seule est incapable de faire par elle-même ? Pour comprendre le sens historique et les ramifications théoriques et pratiques de cette question, nous sommes contraints de suivre la faille d'une polémique très ancienne dont l'une des étapes majeures nous ramène à un changement de perspective épistémologique que la Nouvelle Critique, dans les années soixante du siècle passé, a réussi à imposer aux études littéraires. Peut-être faudrait-il remonter plus loin pour bien comprendre les enjeux profonds du débat, par exemple jusqu'au
Bulletin d'Analyse Phénoménologique, 2021
The book raises the question about philosophical method in the age of global warming and climate change. Blok argues that we should ask about a method to access uncorrelated being, in order to understand our position on planet Earth at this crucial moment, where climate change, loss of biodiversity and overpopulation might threaten our survival:
Numéro 10 (Recensions n°6), 2020
What is a mental disorder? That should probably be the starting point of each paper or review that deals with psychopathology. Since time immemorial, human being has tried to unveil and clarify the core nature of these severe diseases. For instance, Ajax Telamonio, one of the heroes of the Homer's Iliad, did not obtain Achilles' weapons, in favor of Odysseus. Blinded by grief, Ajax decided to kill those responsible for the decision, but he suffered an incantation by the goddess Athena and, after falling asleep, he massacred a flock of sheep. When he woke up, he realized what he had done and, for the shame, he killed himself. Interestingly, such "pantoclastic crisis" -we would say nowadays -was caused by a supernatural entity. A similar example may be the myth of Bellerophon, whose melancholic state was determined by his hybris towards Olympic gods. In other terms, the first, mythological depictions of mental disorders intertwined human nature with godly entities. No mental health without supernatural support. Of course, the history of mental illness is not the aim of this review. Nevertheless, the abovementioned examples may illustrate a tendency which is today again in vogue. The tendency to attribute non-human aspects to mental diseases. Indeed, the ultra-reductionist theory is the most widespread in the panorama of psychiatry. In this perspective, what we experience in our lifeworld is nothing more than an internal construction. We simply become aware of what happens inside our body throughout the elaborating process of the brain, which finally elaborates the illusion of our existence itself. Our consciousness, according to this view, is a simulation of the interaction between
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Le Portique Revue de philosophie et de sciences humaines, 2018
notes de presentation des ouvrages, 2019
Revue d’histoire de la pensée économique 2018 – 1, n° 5, 2018
Loisir et Société / Society and Leisure, 1995
Alternative Francophone