Autour d'un mouvement de danse populaire

Cahiers de musiques traditionnelles, 2001

in V. Nahoum-­‐Grappe, O. Vincent (dir.), Le goût des belles choses. Ethnologie de la relation esthétique. Paris : Maison des sciences de l’homme, collection Cahiers Ethnologie de la France, n° 19, 2004 ; 195-­‐215.

Le hip-hop s’est constitué comme danse « issue du peuple » tout en entretenant un rapport ambigu avec la danse « savante ». Ainsi, dans le monde de la danse, le double rapport d’opposition et de mise en équivalence du hip-hop avec la danse classique est devenue une proposition commune. Il apparaît dans les entretiens auprès de danseurs hip-hop et classiques, chez des entrepreneurs culturels et les critiques de danse. On peut y voir une tentative de donner sens à l’irruption du hip-hop dans l’histoire de la danse et dans le champ social.

2018

L’articolo e una tappa di una ricerca in corso relativa alla rappresentazione delle danze di societa nella sfera della danza teatrale e agli effetti di questo adattamento dal punto di vista estetico e drammaturgico. Il caso qui analizzato e lo spettacolo Bit (2014), di Maguy Marin, analizzato sotto il profilo della rappresentazione della "farandola", motivo coreografico che si ripete quasi incessamente durante lo spettacolo. Basandosi da un lato sull’apparato discorsivo emerso dalle dichiarazioni pubbliche della coreografa che accompagnano lo spettacolo, dall’altro sulla ricezione critica, lo studio analiza il modo in cui questa allusione alla danza di societa, e la relazione che essa determina con lo spettatore, propone una visione complessa e sfaccettata della comunita nel mondo contemporaneo.

Tribunes sur la danse, 2020

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2010

En Tunisie, comme dans toute l'Afrique du Nord, la danse avec chant et musique fut avant la colonisation une expression majeure de la culture orale des tribus. A l'oppose de la danse dite " classique " occidentale, la danse tunisienne concerne chacun et presente prioritairement un aspect festif. La danse est d'abord un moyen d'expression, ce qui explique l'importance de l'improvisation. Sans aborder l'aspect historique de la danse en Tunisie, on peut savoir que les usages sociaux du corps qui ont affecte la danse ont evolue selon les diverses epoques et les influences exterieures auxquelles la civilisation tunisienne a ete confrontee. Berberes, Romains, Noirs, etc. ont traduit dans leurs danses, directement avec le rythme et le mouvement, leur maniere d'ordonner le monde et d'y inscrire leur trajectoire. La danse dit en regle generale la Loi et l'interdit, comme nous allons le voir dans les danses tunisiennes en general. Mais elle pe...

Nous avons choisi d’aborder les notions de l’altérité et de l’ailleurs à travers le témoignage particulier d’une artiste afin de saisir dans sa démarche ce qui fait sens dans la rencontre et ce qui se dégage, de l’expérience d’autres lieux. Tout au long de notre entretien avec la chorégraphe Mathilde Monnier, nous avons tenu à mettre en évidence comment l’élaboration du processus de création accompagne la mise en forme d’une oeuvre quasianthropologique. De ce fait, il nous importe d’établir un dialogue entre l’artiste et la société en général, et de décrire le cheminement complexe qui a pour souci un déplacement de regards, une métamorphose, une implication. C’est dans ce chassé-croisé de la pensée, que nous avons invité l’artisane du mouvement à exprimer sa perception du monde.

STUDI E MATERIALI DI STORIA DELLE RELIGIONI, 2021

Spirale Arts Lettres Sciences Humaines, 2012

Katalin Bartha-Kovács, « Au rythme de la danse », in Watteau au confluent des arts. Esthétiques de la grâce, par C. Rauseo – V. Toutain-Quittelier, préface par A. Mérot, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, Coll. « Art & Société », 2014, p. 213-223. Au siècle classique, la danse est un mode d’expression universel, un spectacle du corps, dans le double sens du terme : elle est la préoccupation de la société aristocratique qui rend en spectacle le corps (social) et dont le support est le corps (du danseur). On peut retrouver dans l’univers artistique de Watteau la perspective éthique de la danse, liée au corps et au respect des « codes » de la galanterie, bien que les mouvements de la danse dans ses toiles paraissent naturels. Les « règles » de l’art de la danse s’accordent en effet aux principes qui sont décrits dans le discours « Des agréments » du chevalier de Méré, ainsi que dans le cinquième Entretien de Bouhours consacré au « je ne sais quoi ». L’art de Watteau, conçu au rythme de la danse, semble l’actualisation de ces principes qui se laissent saisir chez lui à l’aide de la notion de rythme. Ce qui est tout de suite saisissable dans les tableaux de Watteau, c’est leur rythme : un rythme serpentant, ondulant, à peine visible et pourtant bien perceptible. Il s’y manifeste par les figures de retour, de répétition, le contraste du montré et du caché, ainsi que les transitions. Les fonctions attribuables à la danse y vont de l’organisation de l’espace pictural à l’aide des arabesques, des courbes rythmiques vers le sens de la pulsation, de la « transpiration » de la toile. Cet article se propose non pas de se pencher sur les figures (concrètes) de danse dans les tableaux de Watteau, mais il prétend mener, au fil de la notion du rythme, une réflexion en rapport avec la grâce, le « je ne sais quoi » et l’indicible.