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2016, Sens public
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2016
Les insultes homophobes portent dans leurs connotations des significations explicitement négatives. Mais si celles-ci ne sont pas toujours lues comme telles, alors l'homophobie, qui n'est théoriquement (ou juridiquement) pas tolérée socialement, ne peut alors être contrée. Comment le signe annihile-t-il cette lecture tout en produisant un effet d'oppression sur l'entourage? Ce qui est en jeu, c'est ce qui arrive ou pas à entrer dans la définition d'homophobie et comment cela confère un pouvoir au langage. En nous basant sur les propos de Bastien-Charlebois, nous proposons dans un premier temps de voir les possibilités d'analyse permises par le concept d'homophobie. Dans un deuxième temps, nous regarderons le fonctionnement de la langue à partir d'une situation où l'interprétation a échoué à identifier le caractère négatif des propos. Nous en tirerons finalement des conclusions sur le pouvoir des mots et le sens à donner à ces différentes interprétations à partir de des travaux de Barthes sur le mythe et de Butler sur la performativité. Abstract : The connotations of homophobic insults have explicit negative meanings. Though, if those insults are not read or perceived as homophobic, then the discrimination they spread – although comdemned by actual society's (legal) standards-can not be counter. How does the sign avoid this reading while still producing oppression? At stake here is what gets in the definition of homophobia and how this confers power to the language. Summering up the work of Bastien-Charlebois, we first see the limits of the term " homophobia " itself. Secondly, we look at a situation where the interpretation failed to identify the negative aspects of the meaning. Then we use Barthes's concept of myth and Butler's performativity to extrapolate on the power of the words.
Revue française des sciences de l’information et de la communication, 2023
Cet article traite de la signalétique indiquant aux usagers de toilettes publiques laquelle des deux portes ils doivent pousser, « Hommes » ou « Femmes ». Les pictogrammes, à cet endroit, s’efforcent de mobiliser des universaux, en l’occurrence des signes visuels de distinction sexuelle saisissables sans compétences particulières par le plus grand nombre possible de personnes. Mais les vrais universaux sont rares. L’article passe en revue les dénotations et connotations des pictogrammes les plus courants, en utilisant quelques outils heuristiques venus de la sémiologie, des études de genre, de la psychologie et de la sociologie interactionniste. This article discusses signage telling users of public restrooms which of two doors they should push, "Men" or "Women". The pictograms, in this place, strive to mobilize universals, in this case visual signs of sexual distinction that can be grasped without special skills by as many people as possible. But true universals are rare. The article reviews the denotations and connotations of the most common pictograms, using some heuristic tools from semiotics, gender studies, psychology and interactionist sociology.
Dans des sociétés médiévales reposant en grande partie sur l'honneur et la réputation (la fama), l'outrage que constitue l'injure peut-être un facteur de troubles aussi puissant que soudain. S'il suffit souvent d'un mot, d'un geste ou même d'un sous-entendu, l'affront n'en est pas moins lourd de conséquences : en témoignent les nombreux récits médiévaux, comme Erec et Enide de Chrétien de Troyes, dont l'intrigue est lancée par une insulte.
à paraître dans les cahiers de praxématique
Langue française, 2004
This article focuses on the empirical domain of the solidarity uses of certain insults in different varieties of French (standard, Quebec, Burgundy) from diachronic and synchronie points of view. "Solidarity uses" refers to the usage of axiological terms as terms of endearment to mark social proximity between subjects. This value is signalled by morpho-syntactic, prosodie and mimeo-gestural features indicating the speakers disposition towards the addressee. These psychological and social parameters conspire to attenuate the axiological term's argumentative program, which however can never be entirely evacuated. This argumentative program is nevertheless subordinated to pragmatics, which remains necessary in order to evaluate the extent to which the conventional lexical meaning is maintained in these uses. The attenuation of conventional meaning under solidarity uses shows the relevance of relational and attitudinal notions for the negotiation of meaning. It further establishes that at least in some cases, the analysis of linguistic interpretation require a multidisciplinary approach, most specifically where the relation between Semantics and Pragmatics is concemed.
Federico Bravo (ed.), L'insulte, Presses Universitaries de Bordeaux, 2015, 2015
La question de l’insulte dans la culture hispanique du Siècle d’Or est d’actualité, puisqu’une publication collective récente retrace précisément l’importance de cet acte de parole qu’est l’insulte dans ce contexte spécifique . Cette diatribe entre conceptistas et culteranos étant bien connue et étudiée en Espagne, je me limiterai à en donner quelques exemples significatifs, pour ensuite essayer de me concentrer sur deux techniques poétiques qui, à mon avis, constituent un moule idéal pour l’expression dysphémique et qui sont, me semble-t-il, spécifiques de la culture hispanique. Je veux parler de deux procédés qui, au fond, sont complémentaires, l’un se fondant sur la soustraction, l’autre sur l’adjonction. Le premier est ce qu’on a appelé le « verso de cabo roto » (le vers à rime brisée) et le deuxième, qui est une variante de ce qu’on a appelé « la fuerza del consonante » (‘la pression de la rime’) consiste précisément à utiliser des rimes, tout à fait innocentes et parfois même élogieuse et courtoises mais qui, de par leur sonorité, suscitent, tout naturellement (si j’ose dire) l’expression dysphémique. On pourrait les appeler « de cabo sucio » (‘rimes sales’).
Recherches sémiotiques, 2009
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998.
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Études de communication, 2004
Les Cahiers antispécistes, 1995
Contextos, 2007
Cahiers Mondes anciens, 2014
Mémoires et documents / Société d'études holmésiennes de la Suisse romande [Lausanne], 2011
REFLEXIONS SUR LA SEMIOPOETIQUE : FONDEMENTS EPISTEMOLOGIQUES, 2014
Meta: Journal des traducteurs, 2014
Signes, Discours et Sociétés [en ligne], n°8. La force des mots : valeurs et violence dans les interactions verbales, http://www.revue-signes.info/document.php?id=2614. , 2012
Communication et langages, 2004