Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2021, ALTE
…
7 pages
1 file
Retour sur une expérience d'enseignement en sociologie Cet article constitue un retour sur l'expérience d'enseignement en sociologie urbaine au sein du département de sociologie de Casablanca 1. Cette expérience, je l'ai vécue en tant qu'enseignante vacataire invitée au cours de sociologie urbaine donné par le professeur Jamal Khalil 2 et la professeure Fadma Ait Mous 3. Ce cours s'est déroulé, dans un premier temps, en présentiel puis en distanciel,
2009
Cet article décrit les retombées d'une expérience d'enseignement par auto-apprentissage qui a été réalisée pour la Banque Nationale de Belgique dans le cadre d'un cours d'analyse de séries temporelles. On met ici l'accent sur les présentations qui ont été réalisées. Les exigences de notre partenaire nous ont amené à ajouter des exemples, à insérer des questions et des exercices avec leurs conclusions, enfin à mieux structurer le contenu. On montre comment ces présentations ont pu être recyclées et adaptées aux fins de cours universitaires ex-cathedra destinés à des publics différents. On décrit ensuite les autres documents auxquelles ces présentations conduisent et comment elles sont employées dans le cadre des cours mais recourant aux nouvelles technologies. Enfin, on donne les résultats d'une enquête réalisée auprès des apprenants et les conséquences qui en ont été tirées.
La sociologie, c'était mieux avant ? Pour en finir avec une vision passéiste et élitiste de la discipline Billet publié sur le carnet de l'AFS : https://afs.hypotheses.org/147#more-147 La sociologie connaît depuis près de trois ans des attaques récurrentes. Si elle a toujours été une « science qui dérange » 1 , elle est en effet l'objet d'incriminations, parfois virulentes, contre certains présupposés qu'elle véhiculerait. Dans un contexte où les drames provoqués par le terrorisme participent à un climat de très forte crispation sociale et politique, des journalistes et des représentants politiques l'ont accusée de chercher des « excuses » aux auteurs de ces exactions : en souhaitant apporter des explications sur la genèse et les parcours de ces terroristes, les sociologues feraient preuve au mieux d'angélisme, au pire de complicité. De telles affirmations peuvent surprendre de la part de personnalités officiellement issues des rangs de la gauche. Elles proviennent toutefois d'individus qui occupent une position particulière dans l'univers progressiste : Philippe Val comme Manuel Valls se sont depuis longtemps distingués par des trajectoires, des décisions et des prises de positions qui n'ont cessé de contredire les valeurs et les formes d'appréciation du monde qui dominent dans leurs familles politiques. On est en revanche beaucoup plus étonné quand les critiques proviennent de pôles journalistiques dont les prétentions intellectuelles et politiques s'affichent volontiers pétries de considérations sociales. Le 20 octobre 2016, dans son numéro 5, la revue Le Crieur publiait un article intitulé « La sociologie est-elle encore un sport de combat ? » sous la plume d'un historien du nom d'Alexandre Hagège. On aurait pu se réjouir qu'une publication non académique interpelle la profession sur son rôle dans la cité : si la sociologie est traversée en permanence par des débats sur le rapport qu'elle est supposée entretenir à l'égard du politique – l'appel à une « sociologie publique » de Michaël Burawoy en constitue probablement l'un des meilleurs exemples –, une telle interrogation ne pouvait a priori provoquer qu'une discussion bienvenue sur les attentes sociales et idéologiques du monde « profane » à l'égard des sciences sociales. En l'occurrence, l'article constitue bien une invitation en ce sens. Mais la thèse que défend l'auteur est très surprenante, pour ne pas dire hasardeuse : les attaques subies par la sociologie révéleraient le déclin de la discipline dans l'espace public et médiatique ; victime de son institutionnalisation, elle serait désormais incapable de produire de grandes figures intellectuelles, à même de « fournir de grands récits et des cadres globaux de compréhension de la société » 2. Une telle vision ne reprend pas simplement un poncif passéiste sur le rôle des intellectuels ; en soutenant l'idée d'un supposé déclin de la sociologie, elle concourt également à faire de ce déclin une réalité.
Sociologie et sociétés, 1998
et Céline Saint-Pierre "Présentation. Au-delà de la crise, un second souffle pour la sociologie".
Pour plusieurs auteurs, l'histoire de la sociologie a un caractère épistémologique dans la mesure où elle s'intéresse au lien de l'émergence d'une discipline et l'état de la société. « Les sciences de l'homme se doivent sur le strict plan de l'exigence scientifique de rendre compte de leur propre genèse ». L.Sebag : Marxisme et structuralisme. 1965 L'histoire de la pensée sociologique dépend de ce que l'auteur pense de la sociologie de ses méthodes. Raymond Aron : les étapes de la pensée sociologique 1967 / Paul Lazarsfeld. Philosophie des sciences sociales 1970 Robert Nesbet. La tradition sociologique : 1984 / Steven Seidman : le libéral et la théorie sociale en européen. On trouvera des auteurs chez Lazarsfeld que certains ne citent pas. A l'inverse R.Aron va citer Auguste compte, que Lazarsfeld ne le cite pas car il refuse l'empirisme. La sociologie de la modernité : La réflexion sur la société est ancienne. Ex : Platon (la cité), Aristote (la politique), Machiavel (Le prince). Pour autant la sociologie ne née qu'avec l'avènement de la modernité à partir du 18 ème siècle. Wallerstein : distingue la conception (réflexion au 17 ème ) de la sociologie et sa naissance au institutionnelle au 19 ème siècle (avec reconnaissance universitaire). Plusieurs condition au 18 ème siècle rendent possible un questionnement sur le social : le mouvement intellectuel des lumières qui affirme la liberté de pensée et la puissance de la raison (Pour Kant la devise des lumières est : « aie le courage de te servir de ta raison »). Du courage car la raison vient en opposition à la religion qui est le pilier de la société traditionnelle : la société n'est plus seulement comme dieu l'a voulue. La raison conteste aussi l'importance de la tradition et les institutions. En conséquence si les lois qui régissent les sociétés ne sont plus légitimées ni par la tradition ni par la religion, alors un questionnement peut s'ouvrir sur ce qui régit l'organisation des société humaines. Le contexte politique est favorable à ce questionnement car les révolutions politiques soulignent clairement que les institutions ne sont pas immuables en France. En France de 1789 à 1815 : changements de régime permanents. La période des lumières rend possible la critique ce qui ouvre la possibilité d'un discours scientifique. Thomas Khun et Karl Popper établissent un lien entre la science et un certain type de société. K.Popper : pour qu'un discours scientifique émerge il : --Le relâchement du contrôle social, la possibilité de critiquer les institutions même les plus respectées (monarchie, coutumes, familles).
Les acteurs contestataires en Turquie (2007-2014) Mémoire, marginalité, utopie., 2019
Page de titre et table des matières
Revue du MAUSS, 2020
L’inventeur du nom « sociologie », Auguste Comte, voyait en elle, on s’en souvient, la dernière venue, mais aussi la plus importante des sciences, celle qui allait pouvoir rendre compte de toutes les autres, de leurs conditions d’émergence, de leur sens et de leur importance relative. Elle devait être une méta-science, une science des sciences. Propos excessif, sans nul doute. Mais il faut bien reconnaître que l’ambition de la sociologie naissante, celle des classiques, des Marx, Weber, Durkheim, Simmel, Elias, Mauss, etc., a été légitimement considérable et, pour tout dire, assez exaltante. Elle ne se proposait rien moins que d’expliquer comment se forme et s’organise la multiplicité des rapports possibles entre les humains, comment naissent les croyances, les valeurs et les idées, qui y adhère et pourquoi, avec quels effets, etc. On allait enfin pouvoir répondre, à la fois empiriquement et de manière conceptuellement bien construite, aux questions léguées par la philosophie. Ou, avant elle, par les religions. Et que de beaux textes, que de percées apparemment décisives cette sociologie nous a laissés ! Pourtant, plus le temps passe et plus on a le sentiment que le but qu’elle s’était fixé s’éloigne, que tout se révèle infiniment plus complexe qu’on n’avait pu l’imaginer et l’espoir de réponses enfin assurées aux questions de départ semble toujours plus improbable. Pourquoi ? Quel rôle la sociologie peut-elle encore s’assigner aujourd’hui ?
Un mythe à détruire ? Origines et destin du Centre universitaire expérimental de Vincennes, 2012
Les enseignants dont le nom est suivi par * feront toute leur carriére á París VIII. Le savant et la politique Les témoignages des fondateurs ont permis de distinguer plusieurs principes ayant servi de fondement théorique et de justification au recrutement (comme au non-recrutement) des enseignants du département. Dans les entretiens réalisés avec Jean-Claude Passeron, la théo
Dunod, 2016
Ce manuel prépare aux épreuves écrites et orales du CAPES en sociologie et science politique, tant dans leur dimension disciplinaire que didactique et pédagogique. Ce livre constitue également une aide solide à la préparation de l’Agrégation de sciences économiques et sociales et peut intéresser les enseignants déjà en poste qui veulent perfectionner leurs connaissances et réfléchir sur leurs pratiques pédagogiques.
Ce dossier thématique de la revue française SociologieS vise à poser une réflexion pluridisciplinaire sur la nécessité et/ou les limites de penser aujourd’hui une sociologie du commun.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Nouvelles perspectives en sciences sociales
Biens Symboliques / Symbolic Goods, 2019
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
Revue européenne des sciences sociales, 2011
Lignes, 2003
Éducation et sociétés, 2012
Socio-logos, 2021
Revue française de pédagogie, 1991
Revue d'Histoire des Sciences Humaines, 2004