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2008, EchoGéo
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Romantisme 174(4):29 · January 2016
2013
Les efforts des cartographes pour formaliser, et pour systématiser la connaissance de l’espace habité, ont conduit en grande partie à privilégier une vision statique. À l’instar de la perspective de certains dispositifs picturaux de la Renaissance, la cartographie fixe encore ses objets. En termes géographiques, elle tend à confiner les humains à leurs domiciles. Cette pratique facilite les recensements statistiques et la lecture du territoire. Elle est cependant toujours plus réductrice face à la manière qu’ont les humains d’habiter leur espace, notamment dans le contexte d’un essor de la mobilité individuelle. Elle charrie en outre une idéologie de la demeure à fort potentiel identitaire, voire régressif, dans la mesure où la pluralité des individus s’y voit niée. Pourtant des moyens de tenir compte de la mobilité et de donner l’image cartographique du territoire qu’elle dessine existent. Nous en présentons un, ici, sous forme d’une approche basée sur le concept de « temps total de séjour ». Elle consiste à comptabiliser le temps passé dans les lieux plutôt que leurs populations résidentielles et donne ainsi – aux géographes comme aux aménageuses du territoire – les moyens de se pencher sur un territoire mouvant et complexe.
2007
Le quartier ne prend sens, tout a la fois echelle et objet dans la geographie urbaine, qu'a la fin des annees 1970, dans le contexte d'un renouvellement des problematiques et des methodes de la geographie, au moment ou la pertinence de la notion de quartier est contestee dans l'ensemble des sciences sociales. Se saisir du quartier en geographe devient donc un enjeu dans le positionnement de cette discipline au sein des sciences sociales. Il s'agit donc de s'interroger sur la specificite et l'originalite d'une approche spatiale du quartier. Revenant sur le contexte d'emergence du quartier comme objet et de renouvellement de la geographie, nous pourrons explorer la facon dont les geographes se saisissent du quartier : d'une part, comment l'identifier et le delimiter ? – qu'est ce qui fait quartier ? -, d'autre part, comment en analyser l'usage, notamment politique ? – que fait-on du quartier ?
2014
L’enquête a été effectuée en 2011, dans le cadre du projet volubilis qui regroupe l’équipe L’ORDIPU de l’université Hassan-II Mohammedia-Casablanca Maroc et l’équipe des sciences de l’Education et de statistiques de l’Université Pierre Mendès France Grenoble2. Le questionnaire a été envoyé aux étudiants de 3ème année de l’université Hassan-II Mohammedia-Casablanca. Les résultats visent à fournir des données relatives aux choix de formation et attentes par rapport aux études, aux parcours de formation, aux modalités d’organisation du travail, et à l’état de santé des étudiants. L’analyse des données va nous permettre de repérer les opinions des étudiants, interpréter les données en fonction de la discipline et au sexe. Une comparaison des résultats obtenus dans les deux universités devrait s’avérer particulièrement éclairante.
À en croire l'étymologie, le mot TEMPS est à rattacher à la racine indo-européenne de séparation que l'on retrouve dans temple (espace sacré), téménos, tome, atome, time, etc… Il est un fait, l'idée d'une tripartition est présente dès les écrits homériques, notamment au premier chant de l'Iliade 1 : Ka& lxav Qestori& dhv, oi) wnopo& lwn o! x' a!) ristov o$ v h| ! dh ta/ t 0 e) o& nta ta& t 0 e) sso& mena pro& t 0 e) o& nta « … Calchas, fils de Thestor, de loin le meilleur des devins qui connaissait le présent, le futur et le passé… » Bien qu'on puisse soupçonner l'auteur d'avoir placé les trois mots (participes) de cette façon (le passé en dernier lieu), pour des raisons de métrique 2 , cet agencement a attiré l'attention dès l'antiquité. En effet, Plutarque 3 approuve l'ordre de cette énumération en l'intégrant dans un syllogisme aristotélicien : puisque cela est, c'est que cela a été prévu dans le futur et réalisé dans le passé, le présent étant considéré comme la majeure du raisonnement. Mais, c'est encore une fois saint Augustin, dont les réflexions sur le temps nous interpellent toujours, de qui Edmund Husserl est le plus proche: « Si l'avenir et le passé sont, je veux savoir où ils sont. Si je ne le puis, je sais du moins que, où qu'ils soient, ils n'y sont pas en tant que choses futures ou passées, mais sont choses présentes. Car s'ils y sont, le futur il n'y est pas encore, le passé n'y est plus. Où donc qu'ils soient, quels qu'ils soient, ils n'y sont que présents. » 4 Husserl, philosophe mathématicien, va considérer l'analyse de la conscience du temps comme sujet fondamental de la phénoménologie. Ami de Cantor, inspiré par Descartes, c'est donc lui qui va proposer au début du 20 ème siècle un premier « diagramme du temps », formalisation quasi-géométrique de la constitution de la conscience du temps. L'organisation de ces lignes 1 Iliade, I, 69-70 2 Pour respecter la présence d'un spondée comme dernier pied de l'hexamètre dactylique, e) sso& mena (participe futur neutre pluriel du verbe être) qui contient trois brèves finales ne peut pas entrer dans ce cadre obligé. De plus, la césure trochaïque met le présent en évidence. 3 Plutarque, E de Delphes, 6, 4 Saint Augustin, Confessions XI, 18. La suite est tout aussi intéressante pour notre propos: «Quand nous racontons véridiquement le passé, ce qui sort de la mémoire, ce n'est pas la réalité même, la réalité passée, mais des mots, conçus d'après ces images qu'elle a fixées comme des traces dans notre esprit en passant par les sens. Mon enfance par exemple, qui n'est plus, est dans un passé qui n'est plus, mais quand je me la rappelle et la raconte, c'est son image que je vois dans le présent, image présente en ma mémoire. »
11 èmes Journées de Rochebrune, Rencontres interdisciplinaires sur les systèmes complexes naturels et artificiels: Le temps dans les systèmes complexes, 2004
Le rapport entre le temps et l’étude de la langue est omniprésent, mais nous connaissons surtout le temps des verbes et leur relation à un récit simplement chronologique. En étudiant un corpus particulier, les dépêches de presse en anglais et en japonais, on s'aperçoit que le temps est un des indices stylistiques d'une mise en scène discursive à laquelle le lecteur participe. D'autres indices sont nécessaires pour appréhender la logique de l'exposition ou celle de l'explication. Les mesures de temps, les inversions d'épisodes en sont des exemples. Enfin, la caractéristique des dépêches est de s'inscrire dans le temps avec une certaine périodicité. Les relations d'événements de longue durée, les dépêches boursières présentent ainsi des caractéristiques particulières.
2017
Pour rendre compte du temps des Sciences de l'Information et de la Communication (SIC), nous avons choisi d'analyser le lexique des chercheurs. Notre etude s'appuie sur les textes librement deposes par les auteurs sur la plateforme HAL/@sic. La fouille de texte s'effectue par une serie d'analyses lexicometriques afin de repondre a deux objectifs : apprehender les notions liees au temps dans les recherches en SIC, d'une part, d'autre part rendre compte de l'evolution dans le temps des champs et questions de recherche en SIC.
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Galaxies — Science-fiction, Nouvelle série - N°22, pp. 91-97, 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017