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1993
Revisiter le lieu et le quotidien pour comprendre la nouvelle carte du Monde : reflexions d'un geographe sur l'acceleration contemporaine et la globalisation de l'espace.
2006
Cette etude s'inscrit dans un vaste projet (ANR SFA « Spatial Framing Adverbials »), en partie consacre a la grammaticalisation des adverbiaux spatiaux, et l'observation de leur possible evolution soit vers un role de connecteur, c'est-a-dire vers un marqueur qui etablit une relation de connexion avec le contexte en amont ; soit vers un role de cadratif, c'est-a-dire un marqueur qui etablit une relation d'indexation sur le contexte en aval. L'etude propose une analyse diachronique de l'adverbe "parallelement" caracterise comme un marqueur polyfonctionnel : employe seul, il est anaphorique et etablit des liens de cohesion avec le contexte qui precede son apparition dans le texte (connexion) et par ailleurs, il a des emplois cadratifs ou il instaure un lien entre plusieurs propositions dans le contexte a sa suite (indexation).
Article pour le Grand dictionnaire de la philosophie (M. Blay, ed.), Larousse-CNRS Editions, 2003
Temps, Espace et monde comme Connaissances, 2023
Selon l'Ontologie des Connaissances l'Univers est représentation, nous allons montrer dans cet article que : - La nature du sens « anime » la représentation par le sujet et lui impose le temps. - Devenir soi-même, condition de possibilité de toute représentation, impose au sujet l'intuition esthétique d'espace. - Les objets de ma représentation viennent à exister par séparation de ma propre existence suivant les empreintes préalables d'une multiplicité d'attracteurs de sens en mon Individuation.
Les fondements des concepts de temps et d'espace doivent être discutés, non dans une pensée de la substance (chacun alors est défini par une série de caractères qui lui sont propres) mais dans une pensée de la relation (chacun se définit en opposition à l'autre). Nous pouvons parler d'une opposition entre relations spatiales et relations temporelles (définies entre les éléments du monde), ou encore entre relations d'immobilité relative (sur lesquelles nous construisons l'espace) et relations de mobilité (sur lesquelles nous construisons le temps). Nous sommes ainsi renvoyés au mouvement à qui nous donnons un caractère « primaire », la dualité temps espace n'étant pas fondée sur une dualité de substances mais sur la multiplicité des éléments du monde et du possible partage, par leurs mouvements relatifs, de leurs relations en deux ou plusieurs groupes. Ce partage ne fait pas l'économie d'un certain nombre de difficultés conceptuelles ou logiques et de ...
Penser la planète hors le territoire dès le XIX e siècle : Humboldt, Thoreau, Reclus
2021
Resume Contexte En ce debut de 21e siecle, la crise ecologique et l’acceleration des changements climatiques imposent une necessite de s’interroger sur leurs effets a l’egard de nos epistemologies tout autant que sur nos pratiques cliniques. Objectifs Les auteurs discutent les implicites a l’œuvre dans le discours du patient lorsque celui-ci oriente la seance et le clinicien vers la question d’un probable effondrement du monde. Les developpements visent a accompagner le clinicien confronte aux patients redoutant la disparition prochaine du monde humain. Methode L’analyse s’etaye sur une double lecture, tant philosophique et phenomenologique que psychanalytique, en appui sur la litterature specialisee contemporaine concernant les enjeux ecologiques. Resultats En analysant les conceptions de l’idee de monde les auteurs invitent a un decentrement de la position subjective permettant de transformer les representations a son egard. Ces developpements permettent de concevoir le monde comm...
Cosmopolitique ou cosmopolitiques: remise en question de l'idée de monde commun, 2021
La cosmopolitique de Kant stipule que l’obtention de la paix finale -vers quoi tend l’humanité- passe par l’application d’une politique universelle en vertu d’une nature humaine universelle. Cependant, voulant défendre une loi universelle allant à l’encontre de l’évolutionnisme, il formule en réalité une proposition (cosmopolitique) hautement ethnocentrique, tant elle ne prend pas en compte l’existence de différentes ontologies. Voila le grand paradoxe de la philosophie Kantienne: cet essaie l'analyse.
IV- Controverses et perspectives, 2017
Lire librement au-delà des intentions, des « stratégies poïétiques » des auteurs ou du contenu immanent des textes ; sélectionner certaines « traces » et associer des significations ; cheminement réflexif sur les enjeux sociaux de carrière et sur la sensibilité des chercheurs. Interrogation sur thématiques récurrentes de l’enquête : la « longue durée », la territorialisation ou la situation et la question du sens. Deux voies : la méthode de l’ethnographe, et « l’objet observé ». Éclairer la « plus-value » de l’observation ethnographique : des corps en activité qui sont observés (l’activité comme opérateur de production du social), des subjectivités ; traces de processus antérieurs et latéraux, réactualisés ou non dans la forme d’engagement des acteurs en situation ; « localisation » des phénomènes, traces significatives pour reconstruire les représentations, donner sens aux gestes, comportements et activités des acteurs ; enrichissement de notre expérience. Y a-t-il, alors, analyse ...
Territoire , 2012
L e temps, « synthèse progressive d'un haut niveau de complexité » (Elias, 1996), est une clé d'entrée essentielle pour la compréhension et la gestion des sociétés, ainsi qu'un enjeu collectif majeur pour les hommes et les territoires à un moment particulier de l'évolution de nos sociétés, où nous ne croyons plus ni en la toute puissance de la poli-tique, de la science, de la raison, de la technique, du progrès, ni aux lendemains meilleurs. C'est sans doute dans le rapport entre le temps et l'espace, supports inséparables de notre vie sociale, que nous pouvons trouver des clés de lecture et de compréhension du monde. Pendant des siècles, une conception du « temps circulaire » a prévalu, où ne s'opposaient que le « maintenant » et le « pas maintenant ». Cette conception du temps circulaire ou cyclique a laissé la place à un temps linéaire, cadencé par la production et l'idée de progrès. Une conscience du temps linéaire a peu à peu remplacé le cercle du temps par une flèche, une ligne irréversible venant du passé et se dirigeant, en passant par le présent, vers un avenir ouvert. À la différence du temps des sociétés traditionnelles tourné vers le passé et du temps moderne orienté vers l'avenir, c'est aujourd'hui le temps présent qui est de plus en plus privilégié, et qui peut apparaître comme l'espace de la réalisation du désir, hic et nunc (Sue, 1994). À défaut de conquérir l'avenir, l'individu est invité à reconquérir le présent (Maffesoli, 1979) avec des effets paradoxaux. Le passage d'un mouvement perçu comme dirigé à une dynamisation privée de direction peut créer une impression d'immobilité, en dépit de, ou justement en raison, d'une dynamique événementielle élevée (Rosa, 2010). C'est le paradoxe de « l'immobilité fulgurante » décrit par P. Virilio (Virilio, 1995). Pour une partie de la population qui « hurle dans le présent », cet enfermement dans l'espace et dans le temps est une souffrance qui ne s'arrête jamais (Emmanuelli, 2002), ou l'avènement d'un « nouveau fatalisme »-analysé par P. Slotersdijk (Sloterdijk, 2003).
Hagiographie et prophétie (VIe-XIIIe siècle), Patrick Henriet, Klaus Herbers et Hans-Christian Lehner dirs., Florence, 2017 (Micrologus Library, 80), p. 111-126., 2017
Revue de Synthèse, 2003
RESUME : La cognition humaine paraît étroitement liée à la structure de l'espace et du temps relativement auxquels le corps, le geste, l'intelligibilité semblent devoir se déterminer. Pourtant, ce qui, après les approches physico-mathématiques de Galilée et de Newton, fut caractérisé par Kant comme formes de l'intuition sensible, n'a cessé au cours des siècles qui suivirent de se trouver remis en cause dans leur saisie première par les développements théoriques. En mathématiques d'abord, avec les géométries non-euclidiennes, en physique ensuite, où relativité générale puis théories quantiques et critiques ont dû remanier profondément l'objectivité de ces concepts pour en faire des catégories, certes toujours aussi essentielles, mais de plus en plus contre-intuitives, et maintenant en biologie où la temporalité, notamment, et la causalité se révèlent largement différentes de celles de la physique. C'est ce que nous tentons de présenter et de discuter dans ce texte en vue d'en dégager la pertinence pour la cognition elle-même.
2019
Le texte de cet ouvrage est issu de ma note de synthèse pour l'habilitation à diriger des recherches. Il est organisé en deux parties. L'une, intitulée Parcours personnel dans un champ de questions, est plutôt orientée sur mon trajet réalisé en didactique des mathématiques puis en sciences de l'éducation, l'autre, intitulée Synthèse des problèmes d'un domaine de recherches, présente les directions aujourd'hui imaginées en sciences de l'éducation, dans un questionnement conduit depuis la didactique des mathématiques. La première partie présente donc les temps de la création d'un questionnement personnel en didactique des mathématiques. C'est une reconstruction qui se partage en trois chapitres : entrée dans une problématique didactique, en mathématiques : Didactique d'un corps de savoirs, identification des dimensions principales du didactique : L'espace-temps didactique scolaire, premières approches recherche de leurs déterminations instit...
Livre: Et il survolait les eaux vers une nouvelle vision du monde physique?, 2019
« Philosopher, c’est douter » écrivait Michel de Montaigne. Et si la science acceptait de philosopher et de remettre en question ses propres certitudes ? L’histoire de la science est jalonnée d’erreurs commises par des scientifiques de renom : Aristote croyait que la Terre était au centre du monde, le mathématicien et géophysicien Harold Jeffreys pensait avoir démontré que la Terre était trop rigide pour que la dérive des continents soit possible, Isaac Newton avait utilisé 10,5 secondes au lieu de 11 dans sa célèbre équation pour connaître la masse de la Terre (une erreur découverte 300 ans plus tard par un étudiant de l’Université de Chicago !)… Avec la théorie de la relativité restreinte d’Einstein, le problème est le même : le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière est considéré depuis fort longtemps comme une vérité absolue par la communauté scientifique. Les voix contraires, surtout lorsqu’elles ne sont pas issues de « l’establishment », ont bien du mal à se faire entendre ! On ne peut certes pas démontrer un postulat, mais un travail critique peut le mettre en défaut. Nous avons tout à gagner à refuser le piège d’un raisonnement basé sur des réponses convenues par la science depuis plus de cent ans. Nous n’en sommes encore qu’à nos balbutiements concernant l’étude de l’univers, et la recherche ne pourra progresser qu’en acceptant de remettre en cause certaines évidences. Philippe de Bellescize étudie l’univers et les mécanismes qui le régissent depuis 1990 et il s’est attaché à démontrer, au fil de ses ouvrages, une erreur subtile commise par le génial Einstein. En la reconnaissant pour ce qu’elle est : une étape qui permet d’avancer dans la quête de la vérité, les scientifiques ont entre leurs mains le pouvoir de faire avancer la connaissance du monde. En effet, la découverte de cette erreur, qui semble n’être au départ qu’un grain de sable, est susceptible d’aboutir à un changement de paradigme important en ce qui concerne notre conception de l’espace-temps.
Carrefours de l'éducation, 2005
Les conditions historiques du renouveau de l'éducation comparée Régis Malet
Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, 2004
Revue de métaphysique et de morale, 2011
La communication analyse la question du temps en Géographie, notamment l'articulation du temps long et du temps court
Lorsque l'Histoire s'accélère, les hypothèses et les explications se détruisent vite; mais les concepts scientifiques inspirés des réalités du passé continuent longtemps à s'imposer comme si rien n'avait changé...
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