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2023, TVseries
https://doi.org/10.4000/tvseries.6970…
22 pages
1 file
Fauda est la première série israélienne se rapportant au conflit israélo-palestinien. Diffusée par Netflix dans 180 pays (saison 1 en 2015 et saison 2 en 2017), c’est un grand succès. Nous proposons une analyse de cette série qui met en avant les affrontements – de nos jours – entre activistes palestiniens et une unité militaire d’infiltrés israéliens en Cisjordanie. La volonté exprimée par les auteurs de réaliser une présentation en parallèle des deux camps met en avant des individualités à part entière qui, tout en étant convaincues de ce qu’elles croient être leurs missions et leurs idéaux, en arrivent à perdre de vue les raisons ultimes de leurs actions, les uns dans le fanatisme irrationnel et les autres dans la passion aveuglée de guerriers professionnels. Cette ambition est exprimée par une série d’actions et de moments de suspens, sans que le conflit israélo-palestinien ne soit présent en tant que tel alors que ses conséquences se sont gravées dans la vie quotidienne. La série provoque une véritable angoisse en ce qu’elle fait ressentir l’absence d’issue à un conflit qui dure depuis plus de cinquante ans – réalité à laquelle une large majorité d’Israéliens semble pourtant disposée à se résigner. Nous nous proposons de répertorier et d’analyser les raisons du succès de Fauda en Israël, et ce que ce succès peut signifier quant à l’état de l’opinion israélienne et à son entendement de la situation créée par le conflit israélo-palestinien.
TV/Series
Fauda, diffusée à partir de 2015 sur la chaîne satellitaire YES, est une série télévisée israélienne qui a connu un succès sans précédent y compris dans les pays arabes, mais aussi à Gaza et en Cisjordanie 2. Elle a suscité, pour la première fois s'agissant d'une production israélienne, un grand intérêt dans le pays et la région et provoqué des débats passionnés. Pendant des semaines, elle a fait les gros titres des médias locaux puis étrangers, et est désormais aussi l'objet d'études dans la presse scientifique des sciences humaines. Nous nous proposons de répertorier et d'analyser les raisons de ce succès en Israël, ce qu'il peut signifier quant à l'état de l'opinion et son entendement de la situation créée par le conflit israélo-palestinien. 2 Aujourd'hui, l'impact et la popularité d'une série télévisée est la résultante tout à la fois des progrès technique s,de l'histoire et de l'évolution des sociétés, liésà celle de la télévision 3 .Lointaines héritières des romans photos, les séries télévisées, apparues aux États-Unis en même temps que la massification de la télévision dans les années 1950, sont aujourd'hui un objet culturel mondialisé d'importance. Elles participent au modelage-plutôt qu'à la formation en tant que telle-du récit tout à la fois individuel et national, du collectif d'une société donnée 4. Si effectivement elles ont avant tout une fonction de divertissement, leur capacité addictive leur confère une influence qui, d'une manière ou d'une autre, peut induire une modification des modes de pensée d'une collectivité donnée. Les séries sont, selon nous, le miroir acteur-spectateur de la société et des phénomènes qui s'y déroulent. Création devenue essentiellement à vocation commerciale, la série se doit d'être rentable, c'est-à-dire d'être regardée par le plus grand nombre. Pour cela, elle doit répondre à une attente, même si celle-ci est difficile à formuler et à interpréter. Globalisées, prises en main par les marchés financiers, les séries semblent participer désormais aussi à la fracturation des communautés humaines car l'objectif est de vendre en répondant à la demande d'une histoire spécifique : à chaque « clientèle » son produit. Fauda, la banalité d'une occupation ?
Journal de la société des océanistes, 2006
courts séjours en Nouvelle-Calédonie, j'ai eu l'occasion de m'occuper de la communauté de Futuniens qui vivent sur la Grande Terre. En plus de Soane Masei qui, comme je le mentionne plus loin, a été le principal auteur de la traduction et de l'interprétation du texte faisant l'objet de cette étude, je remercie Petelo Leleivai, Koleta Filitika Cristini et Claire Moyse pour leur révision et leurs précieux commentaires. Je remercie Pier Paolo Viazzo et Silvia Forni pour avoir lu et commenté la version italienne de l'article. * Maître de conférences à l'université de Turin, Département de Sciences anthropologiques, archéologiques et historicoterritoriales,
Formation emploi, 2011
C e numéro pêle-mêle de Formation Emploi nous invite à revenir, entre autres, sur différents aspects de la question de l'employabilité.
L'insertion des jeunes sur le marché du travail est un des grands défis des économies actuelles. Le chômage reste élevé parmi les jeunes, alors que le trajet de l'école à la vie professionnelle semble bien différent de celui des générations passées. Parmi les multiples aspects de ce problème nous avons abordé celui des attentes des jeunes diplômés en ce qui concerne leur futur emploi. Nous avons utilisé une étude qualitative, à base d'entretien afin de déceler les aspirations de jeunes et comprendre leur difficulté de les combler. L'étude nous a permis d'esquisser les caractéristiques d'un bon emploi tel qu'il est évoqué par les étudiants en économie. Mots-clés: attentes des jeunes, emploi, étude qualitative, marché du travail Classification JEL: J24, M31, M54
2010
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Les occupations gravettiennes de Hin de Diou, à Pujo-le-Plan (Landes) Maxime Remicourt, Thomas Briand, Pascal Tallet, Paul Fernandes, Mathieu Rue, Aurélien Simonet, Amaranta Pasquini, Nicolas Fedoroff, Régis Picavet, Cyril Bernard
2012
En France le travail de nuit se developpe. L'horaire de nuit est pourtant une modalite radicale des horaires dits " a-typiques " - " unsocial " dans la langue anglaise - compte tenu de sa desynchronisation vis a vis des rythmes biologiques et sociaux normaux. Son developpement signifie-t-il pour autant une banalisation ? Nous en sommes loin : il est loin d'etre generalise, et sa frequence varie fortement avec le genre et le milieu socioprofessionnel. Les femmes et les professions qualifiees demeurent nettement moins concernees que les hommes et les emplois peu qualifies. En effet, les normes physiologiques et sociales qui en contiennent l'extension etant loin d'avoir disparu, son adoption, durable ou meme provisoire, est toujours riche - voire lourde - de sens. C'est ce qu'on souhaite montrer, notamment a partir d'un contre exemple : celui de certaines femmes, infirmieres ou aides-soignantes qui valorisent pourtant le travail de nuit. ...
Camenae n°10- Février 2012 , 2012
La notion de devoir est centrale dans la morale antique 1 . Si l'on s'en tient à la définition de Cicéron qui a été le premier, à Rome, à la conceptualiser 2 , elle est au centre de la mise en pratique de trois des vertus cardinales, à savoir la justice, le courage et la tempérance. Le devoir est alors associé à l'obéissance à des préceptes qui ont été posés en vue de l'accomplissement de ces vertus 3 . Cette notion est, chez Cicéron, exprimée par le terme officium. Or ce terme est assez présent dans l'oeuvre de Plaute, puisque l'on en dénombre quarante-trois occurrences. Il est donc intéressant d'étudier l'emploi de ce terme dans l'oeuvre d'un auteur antérieur à la pensée cicéronienne et qui l'a par ailleurs influencée 4 1 Cicéron, dans le De officiis, souligne que cette question a été traitée par toutes les écoles philosophiques (De officis, I, 5) ; plus loin, il la juge au centre de la vie humaine (De officiis, I, 4). 2 Cicéron juge ainsi nécessaire d'écrire un traité philosophique intitulé De officiis (Des devoirs) qui a pour objet de transmettre ce que dit la philosophie grecque sur ce sujet moral. Il s'inspire plus particulièrement de la philosophie du Portique (De officiis, I, 1-6). 3 Cf. Cicéron, De officis, I, 7-17 : Omnis de officio duplex est quaestio : unum genus est quod pertinet ad finem bonorum, alterum, quod positum est in praeceptis quibus in omnis partis usus uitae confirmari possit. Superioris generis huius modi sunt exempla : omniane officia perfecta sint, num quod officium aliud alio maius sit, et quae sunt generis eiusdem. Quorum autem officiorum praecepta traduntur, ea quamquam pertinent ad finem bonorum, tamen minus id apparet, quia magis ad institutionem uitae communis spectare uidentur ; de quibus est nobis his libris explicandum. […] Reliquis autem tribus uirtutibus necessitates propositae sunt ad eas res parandas tuendasque quibus actio uitae continetur, ut et societas hominum coniunctioque seruetur et animi excellentia magnitudoque […] eluceat. « Toute enquête sur le devoir est double. Une partie concerne le souverain bien, l'autre réside dans les préceptes grâce auxquels, en tous domaines, est assurée la conduite de la vie. Voici des exemples touchant à la première partie : tous les devoirs peuvent-ils être parfaits ? Est-ce qu'un devoir peut être plus grand qu'un autre ? Et les questions du même genre. Quant aux devoirs dont on enseigne les préceptes, bien qu'ils concernent le souverain bien, cela moins est apparent cependant car ils semblent concerner davantage la vie quotidienne ; c'est de ceux-ci que je dois traiter dans ce livre.
Empan, 2010
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Chimères, 2013
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1999
Auteur d'un livre culte, le Système des objets (1968), Jean Baudrillard s'est mis à la photographie voici une dizaine d'années. Une exposition et un livre montrent ces images toutes faites d'objets du quotidien. Entre deux conférences à l'étranger, Jean Baudrillard, de retour chez lui, parle de sa relation à la photographie et à l'écriture. Il prend place dans le fauteuil rouge qui fait la couverture de son premier livre d'images intitulé Car l'illusion ne s'oppose pas à la réalité... (1) après avoir installé le visiteur sur le canapé au dessous d'un de ses premiers tirages. Jouant sur la symbolique de l'apparition et de la disparition du maître, le philosophe aborde en préambule la question du niveau de l'interprétation de la lecture, de ce terrible aléatoire auquel tout auteur est livré lorsqu'il dévoile au public son dernier travail. Quand avez-vous commencé à faire de la photographie ? Jean Baudrillard : Il n'y a pas très longtemps. Une dizaine d'années peut-être. Au début, c'était réellement une activité de diversion. C'était pour ne pas écrire, pour être ailleurs que dans les idées. Pas dans le divertissement, plutôt dans le jeu. Mais un jeu sérieux ! Le besoin de regarder ? J.B. : Photographier, c'était, au sens métaphorique du terme, "passer au désert", c'est-à-dire entrer dans un univers où le sens n'est plus, où la question n'a plus lieu d'être. Photographier, c'était avoir affaire aux apparences, aux objets, aux lumières, aux matières. Les objets environnants m'ont toujours préoccupé. Et les images appartiennent au monde des objets... Les images captent des choses qui ont envie d'être vues. Je capte la séduction propre aux objets. Et parce que les objets vous captent, vous les captez par le regard. Une sorte d'échange, de complicité, se produit...Voilà, cette exposition est dépourvue de thème général. Quant au livre qui l'accompagne, il ne comporte pas de message particulier. Pourquoi les êtres sont-ils absents de vos images ? J.B. : Ce n'est pas vraiment voulu. J'ai essayé deux fois. Sans succès. La première, le film est resté vierge et la seconde, la bobine a disparu. J'ai arrêté. Le portrait, c'est difficile. Cela a un sens. Le visage de quelqu'un, il faut arriver à le dépouiller, à le révéler. Pour cela, il vaut mieux faire du noir et blanc, et le noir et blanc, je ne le maîtrise pas... Je fais de la couleur dans l'idée de retrouver la banalité magique des choses environnantes. Vous photographiez donc essentiellement des objets, des traces laissées par les humains. Et, contre toute attente, on découvre, à la fin du livre, ces deux images avec des êtres vivants. Est-ce volontaire ? J.B. : Vous parlez de l'homme arrêté qui regarde son ombre ? Immobile, il l'observait. La situation était étrange... Un pur hasard. Pris un jour depuis ma fenêtre. Et il y a aussi ces deux personnages qui discutent assis au soleil... Des conditions de prise de vue similaires. La composition de cette seconde image, avec la diagonale du bâtiment et la ligne de lumière qui éclaire le couple est proche de celle des tableaux de Hopper... J.B. : J'apprécie beaucoup la peinture d'Edward Hopper mais là encore, ce n'est pas voulu. Il arrive fréquemment que les gens disent de la photo au dessus du canapé : "C'est composé, c'est une peinture ?" Mais non, ce n'en est pas une. Simplement un jour, en fin d'après midi, l'image était là...
Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 2018
Savoir/Agir, 2014
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions du Croquant. © Éditions du Croquant. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Mémoire de l’Oublieur, 2024
in Charlie Boisson, Mémoire de l’Oublieur, Réalisations et prolongements d'une résidence de Charlie Boisson au Creux de l'Enfer en 2021, Paris, Les Commissaires anonymes, coll. “Objet d’études”, 2024, p. 11-19. Une circulation sur les chemins fantôme d'un métier disparu, éclairée d'une enquête de Yoann Dumel-Vaillot, hantée par les mots d'Elsa Vettier, illustrée par les curiosités de Charlie Boisson et présentée par Sophie Auger-Grappin. 48 pages 23,5 x 31 cm ISBN 978-2-9591389-0-4 Impression quadrichromie et argent Design : Vincent Gebel
European Journal of Turkish Studies. Social Sciences on Contemporary Turkey, 2021
Un métier qui ne fait pas rêver ? Le discours des vétérinaires dans l'Empire ottoman tardif et la jeune République turque Meriç Tanık-Si seulement je pouvais pratiquer la médecine vétérinaire…-Fais le si c'est encore possible.-Je ne peux plus.-Peut-être que tu peux toujours…-Hélas, j'ai tout oublié Köse.-Si seulement les savoirs étaient restés gravés dans ta tête, ils sont si précieux ;-Veux-tu bien m'écouter fiston ? Si possible, travailles bien et instruis-toi : Car c'est ainsi que tu verras, Qu'il nous faut plus de médecins d'animaux que de médecins d'hommes 1. Passage tiré d'un recueil de poésie de Mehmet Akif Ersoy (1873-1936) 2 Dans mes recherches, j'ai observé certaines thématiques saillantes alors que leur discours est assez consensuel : manque d'effectif, faibles revenus, mauvaises conditions de travail mais aussi déficit de reconnaissance, tant au niveau social qu'institutionnel. Un métier qui ne fait pas rêver ?
Cahier des thèmes transversaux ArScAn, 2005
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, 2021
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Copyright L'employabilité ou la douce aliénation de l'individu
"Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? Interroger l’habituel. Mais justement, nous y sommes habitués. Nous ne l’interrogeons pas, il ne nous interroge pas (…) Comment parler de ces choses communes, comment les traquer plutôt (…) Peut-être s’agit-il de fonder enfin notre propre anthropologie : celle qui parlera de nous, qui ira chercher en nous ce que nous avons si longtemps pillé chez les autres. Non plus l’exotique, mais l’endomique. " Perec
AT-TADWIN. Revue annuelle pour les études en Philosophie, Sciences Sociales e Humaines, Sciences de l'Information et la Traduction , 2016
L´article « L´œuvre d´art : la vie comme tâche » développe et approfondit des thèses préalablement présentées aux Journées Internationales Walter Benjamin à l´Université Es-Sénia d´Oran, célébrées le 17, 18 et 19 décembre 2013. Tout d´abord, en prenant comme point de départ une lecture de son œuvre dite « de jeuneuse », notamment celle produite pendant la période 1914-1928, nous interrogeons le rapport entretenu entre le concept de vie [das Leben], celui de survie [Überleben, Fortleben] et celui de tâche [Aufgabe] auxquels Walter Benjamin fait recours dans sa philosophie du langage et ses études « littéraires », dans le but de préciser leur valeur critique et méthodologique tout en discutant le caractère « mystique » qui souvent leur a été accordé. Deuxièmement, en replaçant son concept de vie-survie de l'œuvre dans le contexte des débats entamés par l'école néokantienne de Fribourg contre la Philosophie de la vie, nous interrogeons le rapport entre les formes de vie-survie de l'œuvre et le concept d'expérience [Erfahrung] privilégié par Benjamin depuis les années 1930 dans sa pensée sur les formes du temps en jeu dans l'œuvre littéraire.
les histoires comiques de la Renaissance recèlent souvent un contenu obscène condensé dans une scène brève et forte mais il n'est pas toujours aisé de saisir ce qui désigne l'obscénité, fragilisée voire neutralisée par son insertion dans un contexte comique ; nous verrons, grâce à l'étude d'une histoire de Philippe d'Alcripe dans La Nouvelle Fabrique des excellens traits de verité (ca 1580), que la scène obscène patente (en général liée à une exhibition) dissimule une autre scène, latente, à reconstruire grâce à une série d'indices textuels, scène de l'effroi et de l'angoisse sous les oripeaux du comique.
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