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2020, Balkanologie
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« Vintilă n'est plus là » [Vintilă nu mai e] a été l'intitulé spontanément proposé par un petit groupe sur un réseau social, dont nous faisions partie. Étudiants de Vintilă Mihăilescu dans les années 1990, exerçant aujourd'hui l'anthropologie en diaspora, nous nous sommes rassemblés virtuellement, touchés par le poids insoutenable de la nouvelle de sa disparition.
La crise militaro-politique ivoirienne survenue à partir du 19 septembre 2002 a placé les régions Centre-Nord-Ouest (CNO) sous tutelle de la rébellion armée jusqu'en 2011. Ainsi, les collectivités locales ont toutes été marginalisées par les élus locaux, faute de sécurité. Les élections municipales organisées en Côte d'Ivoire en avril 2013 ont permis de renouveler les élus locaux à la tête des entités territoriales abandonnées durant plus d'une décennie dont celles de la région du Poro avec pour cheflieu Korhogo. Aujourd'hui, les projets réalisés par les élus locaux, ne répondent pas aux attentes des populations bénéficiaires. Quels sont les projets prioritaires initiés par les élus locaux dans la région du Poro ? L'objet de cette étude est d'analyser les investissements initiaux réalisés par les gouvernements locaux dans un contexte post-crise dans cette région. L'approche méthodologique adoptée s'appuie sur une synthèse bibliographique à partir des recherches antérieures et complétée par des enquêtes de terrain. Les résultats montrent que tous les élus locaux ont privilégié leurs actions sociales dans leur circonscription sans faire un audit territorial préalable.
Souvenirs, amitié, admiration et gratitude Emerveillé, émerveillant prodige Le sûtra du cœur sous un manteau noir Les chevaux célestes Renommée immaculée
Essai, 2017
Le trottoir de la rue des suisses, jonchés de crachats et habités par les pigeons plus que les hommes ne m'a jamais semblé si confortable. Je n'arrête pas de pleurer. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? A deux pas de là, il y a la rue des suisses… A deux pas de là… Il y a le siège d'un parti politique du pays. A deux pas de là, je devais assassiner sa présidente. Je n'ai pas pu. La blonde est sortie du bâtiment entourée de ses plus proches conseillers et de quelque gardes du corps, c'était facile. J'avais le revolver pointé vers son dos, j'ai fermé un oeil, ralentis ma respiration et puis ma main s'est mise à trembler, puis tout mon corps ensuite… Je n'arrivais plus à réfléchir, soudain mon acte n'était plus un acte héroïque à mes yeux… La dualité entre le bien et le mal refaisait surface d'un coup et je suis tombé, sur ce trottoir de la rue des suisses. Pourquoi je n'arrive pas à bouger ? Je n'arrive pas à porter mes jambes, elles sont beaucoup trop lourdes. Il faut que je me secoue Et au milieu de l'après-midi, je me retrouve dans un coin peu ou mal fréquenté de Nanterre, un beretta 9mm dans la poche de mon sweat à capuche, Quelque part au coeur des buildings de cent étages, je ne sais pas où, en sueur, avec une migraine lancinante insupportable. J'essaye de me ressaisir, fouillant nerveusement dans mes poches à la recherche de ma ventoline, je respire difficilement et je m'appuie sur le mur d'un bâtiment pour ne pas tomber. Un passant vient s'inquiéter de mon état, je l'envoie chier et pars en courant, enfin … en essayant de courir. Pauvre gars. ça doit être un des derniers parisiens qui s'inquiète encore de son prochain et moi je l'envoie se faire voir. A ce moment là je me dégoute mais pour ma défense je suis vraiment pas en état de répondre à qui que ce soit. Dewaere et Balavoine ressusciteraient que ça me ferait ni chaud ni froid aujourd'hui. Il se met à pleuvoir et je m'en moque aussi mais j'aperçois le bus 259 qui arrive et il me déposera plus vite à l'université alors je hèle le conducteur qui s'arrête et me laisse monter. Je le remercie d'un hochement de tête et me dirige tête baissée vers l'arrière de l'engin. « Monsieur, s'il vous plaît ! Monsieur eh ! » C'est à moi qu'il parle ? qu'est-ce qui se passe ? qu'est ce que j'ai fait ? Je baisse ma capuche et me retourne, je ne suis pas serein du tout ? « C'est à moi que vous parlez ?-Bah vous êtes le seul à être monté donc oui c'est à vous que je parle ! Rétorqua le chauffeur-Désolé, j'avais mes écouteurs.
Revue française de pédagogie, 1998
Violence à l'école, incivilité et postmodernité ; Eric Debarbieux La violence en milieu scolaire est J'occasion d'un discours de décadence qui réactive la vieille catégorie anthropologique de « J'enfant-sauvage », infra-humain et de peu de raison. Ce discours de la décadence prend parfois un tour nationalitaire, en opposant barbarie et civilisation. L'explication ethnicisante de la violence scolaire en est une conséquence. La crise identitaire que révèle la violence se nourrit de Revue Française de Pédagogie, n°123, élvril-mai-juin 1998, 7-19 7
COMMANDE PAR BACKSTEPPING APPLIQUEE A UN ROBOT MOBILE, 2024
The control of mobile robots, especially two-wheeled robots, presents a challenge due to their nonlinear and underactuated nature. Ensuring precise tracking of predefined trajectories, such as linear or circular paths, in environments subject to unexpected external disturbances is a significant issue in mobile robotics. This complexity requires control strategies capable of effectively compensating for disturbances while maintaining the stability and accuracy of the robot. In the literature, several control methods have been studied for mobile robots, including PID and predictive control. However, these methods can be limited in dynamic environments or when facing significant disturbances. The backstepping control method has recently emerged as a robust technique for controlling nonlinear systems. It allows the complex dynamics of robots to be broken down into simpler subsystems, ensuring global stability while efficiently managing uncertainties. In this work, the backstepping method was applied to the linear and circular trajectory tracking of a two-wheeled mobile robot. The results obtained show that the backstepping controller enabled precise trajectory tracking, even in the presence of external disturbances. Simulations demonstrated minimal position and orientation errors, as well as effective disturbance compensation, proving the robustness of this technique. These findings confirm that backstepping control is particularly well-suited to nonlinear robotic systems operating in uncertain environments. This approach ensures both stability and trajectory tracking accuracy while offering great robustness against external disturbances. Keywords: backstepping control, mobile robot, nonlinearity, trajectory tracking, disturbances.
V. Y. Mudimbe. Appropriations, transmissions, reconsidérations, 2021
Laudatio en honneur du Professeur V.Y. Mudimbe. En "V. Y. Mudimbe. Appropriations, transmissions, reconsidérations", de Gilbert KISHIBA FITULA (dir.), avec Germain NGOIE TSHIBAMBE & Antoine Tshitungu Kongolo. Paris: Edítions du Cygne, 2021.
Cahiers Du Monde Russe, 2018
La disparition de Michel Aucouturier m'a bouleversé. Bien qu'on se connût depuis longtemps, il ne devait pas me compter parmi ses personnes proches. Je suppose qu'il me voyait pour ce que j'étais effectivement : son ancien étudiant et fils de l'un de ses amis. Dans les dernières années, nous nous sommes rapprochés un peu ; j'ai commencé à l'appeler par son prénom (il le faisait bien entendu depuis toujours) ; pour moi, grandi en Russie et en Pologne, ce n'était pas une mince affaire. En tant qu'ami de mon père, il avait déjà un statut d'exception et puis, il a été mon prof. Plus que cela, mon Doktorvater, comme disent les Allemands, directeur de ma thèse, un père institutionnel. Ce qui ne manque pas de créer un lien, ne serait-ce qu'unilatéral, du bas vers le haut. Pour moi, il faisait en quelque sorte partie de ma famille. Une présence certes intermittente, mais qui durait depuis plus de quatre décennies. Une présence pas seulement symbolique, pas seulement affective. Depuis les années 1950, il se trouvait au centre d'un monde particulier et paradoxal à la fois fermé sur lui-même et capable d'englober jusqu'à l'univers entier : celui des lettres russes. Un peu par hasard, je me suis retrouvé happé par ce monde ; dès lors, je ne pouvais pas rester trop éloigné de ce que disait ou faisait Michel Aucouturier. Certes, il n'était pas mon seul maître. Il appartenait à toute une pléiade de savants, héritiers autant d'André Mazon que de Pierre Pascal, qui, sans le dire, ont formé une « école française » dans le domaine des lettres russes et slaves. Michel en était sans aucun doute un des piliers porteurs. Il a construit une oeuvre qu'il n'est pas facile d'embrasser d'un regard, tant elle est importante. Je n'aborderai pas ses monographies sur Pasternak et Tolstoj, ses innombrables articles, ses formidables traductions, ses ouvrages de synthèse sur le réalisme socialiste ou sur le formalisme russe dont je me sers et ressers encore. Ici, j'aimerais raconter, sans prétendre à une exactitude documentaire et tentant d'éviter le rôle de panégyriste, une partie de ce que ma mémoire garde de nos rencontres, parfois plus et parfois moins formelles. Je me souviens de ses cours, de ses apparitions à l'université, discrètes et posées. Il savait transmettre sans fébrilité ni pathos son enthousiasme pour la matière vivante de la poésie russe. Ce qui m'a surtout plu sur le moment, c'était sa manière compréhensive et distante à la fois de traiter les structuralismes et les sémiologies qui semblaient déchaîner des passions autour de nous. Pourtant, sa thèse à lui portait sur les théories littéraires, il se tenait au courant de toutes les nouveautés, pouvait en parler en vrai spécialiste et savait les solliciter en cas de besoin. Ce qu'il
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Détection de l'usage du réseau anonyme JONDONYM dans un réseau d’entreprise., 2022