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2018, Lusotopie
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Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine
* Architecte, enseignant à l'Énsa de Paris-Malaquais (responsable du département « Architecture, villes, territoires »), membre associé au laboratoire IPRAUS (UMR AUSser 3329), membre du collectif pluridisciplinaire « Bazar urbain ». Il prépare une thèse sur Marcel Poëte et sa collection iconographique, sous la direction de Jean-Louis Cohen et Yannis Tsiomis. Exposition « La vie populaire à travers l'image et l'illustration » de 1907. Photographie 1907. Collection photographique de la BHVP. D.R.
Mètis - Anthropologie des mondes grecs anciens 7, 2009
Anthropen, 2021
La notion d’urbain anthropocène se constitue à la confluence de deux transformations majeures des mondes contemporains en mettant l’accent sur les relations entre la crise environnementale et les enjeux urbains du XXIème siècle. L’urbain anthropocène constitue donc un cadre d’intelligibilité afin de réfléchir au lien entre l’urbanisation accélérée de la planète et la crise climatique qui remettent en cause l’habitabilité de la terre.
Manifeste 20 ans Master ISUR, 2023
Ce manifeste a pour objet de rassembler et de formaliser les expériences accumulées sur les services urbains, les besoins et les usages qu’ils suscitent, ainsi que les réseaux et les infrastructures qui constituent leurs supports matériels. Il s’intéresse donc à la gestion de l’eau, de l’assainissement, des déchets, des transports et de l’énergie. A travers la problématique des services en réseau, il prend acte également des transformations importantes qui ont marqué le développement de la réflexion sur les dynamiques urbaines. D’un objet centré sur les villes des sud, l’approche adoptée a peu à peu évolué vers un concept plus inclusif de villes en devenir et selon nous, plus à même de rendre compte de la complexité des réalités de terrain rencontrées à l’échelle mondiale.
Dans cette recherche nous considérons la ville comme un grand laboratoire social où les espaces et les images sont des signes, qui peuvent être l'objet d'une interprétation. L'objet de cette recherche est de réfléchir sur l'influence que les signes visuels, géographiques et urbains, exercent sur l'identité collective des habitants d'une ville.
Recherches en Communication
Deux écueils menacent les réflexions sur l°image. Le premier est derrière nous, mais la première sémiologie du cinéma vint s'y échouer : il fut de croire à une autonomie de l°objet, ài la possibilité d'étudier celui-ci en dehors du champ de la communication et indépendamment de ses usages. La fin de la discipline (à la fois son but et sa mort) aurait été de parvenir au paysage complet de tous les codes requis pour faire un document audiovisuel, quels que fussent sa nature, son lieu de projection et l'attention spectatorielle. Dans cette perspective, la télévision n"était .guère différente du film : "Film et télévision, en fait, ne sont rien d'autre que deux langages voisins qui sont plus près que n°importe quel autre langage"2. Second écueil, que ne redoutent pas tous les navigateurs de la pensée, celui de réduire la diversité du visuel en fonction d'une axiologie (il y a l"image et le visuel, précisément) et de prétendre faire une théorie unifiante, dont l"universalité tiendrait à sa capacité de cerner l"essence de l'Image. Cette tentation de l"ontologie trouve ses racines dans la philosophie grecque et réactive, finalement, la question bazinienne du qu'est-ce que ?
Ma fonction d'artiste, et parfois d'activiste urbain, m'a donné l'occasion d'être le témoin de 1982 à nos jours d'une variété de modes d'expression, d'intervention et d'application d'un art sauvage dans l'espace public : l'art urbain. Ces modes d'intervention ont trouvé leur réalisation concrète à la fois dans une « rébellion productive » protéiforme, caractéristique des années 1980 -pour reprendre les termes de Tony Shafrazi à propos aussi bien de Keith Haring que des Frères Ripoulin -et dans une culture du graffiti-writing -adolescente et rebelle elle aussi -qui émergea aux États-Unis au début des années 1970. Par la suite, un basculement vers l'Europe puis planétaire, s'est opéré dans les années 1990, aboutissant à la cohabitation d'un graffiti-writing traditionnel et d'un « post-graffiti » en développement au début des années 2000. Puis, confrontés au « street art » décrié par le graffiti, adulé par les publics, en passant par un « art dans l'espace public », nous assistons depuis une dizaine d'années au développement impressionnant d'un muralisme contemporain. Cette dynamique créative a quitté son adolescence et aborde aujourd'hui l'âge de la maturité. En effet si nous prenons comme repère le début des activités d'un artiste tel que Gérard Zlotykamien (1963) ou Taki 183 (1970), cela donne à ce mouvement un âge respectable. Nous pouvons dorénavant parler de générations successives d'activistes et d'artistes urbains. D'une lignée ? Qu'en serait-il du cubisme si on l'avait découvert un demi-siècle plus tard ? C'est l'expérience qu'est en train de vivre l'art urbain : cinquante ans d'aventure artistique écrite par des artistes et des activistes et qui, devenant archivistes malgré eux, en sont actuellement à porter sur leurs épaules la charge d'une histoire à construire, d'une histoire ignorée. Mais de quelle histoire parle-t-on ? D'une histoire de l'art qui ne trouvant aucune place à cet art urbain dans sa chronologie sacrée a préféré parier sur son insignifiance artistique ? Dans ce contexte, ces expressions ont trouvé leur développement et leur densité à travers une « histoire secrète » comme l'écrit l'historien de l'art contemporain Thierry Dufrêne. Rejetées par les institutions culturelles et les politiques -leur dimension vandale faisant office de repoussoir -, ces pratiques artistiques ont ainsi su se développer et s'enrichir au contact des « non-lieux » du monde de l'art et de la ville, au contact des frustrations et des injustices. Ainsi repoussées aux marges, celles-ci ont attendu le moment propice pour être vues et entendues, en accumulant dans l'ombre une charge critique explosive. Cette « sous-culture » s'est développée horizontalement dans une logique de la dissimulation, d'une religion du bouche-à-oreille, des fanzines sous le manteau et du 1.0 d'Internet. Allant du « producteur au consommateur », sans intermédiaire, elle a trouvé ses moyens de subsistance hors des autoroutes culturelles : vendue le jour, vandale la nuit, mais vivante toujours. Avant-propos 3 Fort heureusement la viralité et la porosité que confère la rue à la perception de ces expressions en a fait un mouvement artistique universel et populaire. Voyageurs invétérés parcourant le monde, les artistes urbains proposent un autre regard, un temps arrêté dans cette course de vitesse devenue « la science » de notre époque comme le théorise Paul Virilio. Le ministère de la Culture s'est épisodiquement intéressé à ces nomades de l'art qui prennent d'assaut les interstices encore libres de la rue et vont là où les enjeux artistiques sont nuls -usines abandonnées, terrains vagues ou catacombes -mais qui néanmoins ont une importance stratégique pour le développement des métropoles : les non-territoires de l'art. En effet depuis 2015, la Direction générale de la création artistique (DGCA) a mené plusieurs actions en faveur de l'art urbain. Son intérêt a trouvé un point d'orgue avec l'exposition À l'échelle de la ville ! organisée d'avril à juin 2018 à Paris. Cet événement célébrait ainsi le soutien concret de l'institution à la valeur artistique de plusieurs projets primés lors de l'appel à projets « street art ». Malheureusement, sur une demande de l'artiste Daniel Buren, le ministère a fait déposer l'oeuvre éphémère de l'artiste Le Module De Zeer sans qu'il en fut averti. Cet épisode a créé un profond malaise chez les acteurs de l'art urbain et s'est soldé par une rencontre entre plusieurs opérateurs de notre milieu et de la DGCA. Suite à cette discussion, des artistes et des associations dédiées ont décidé de se regrouper en fédération afin d'engager une réflexion avec le ministère de la Culture et consolider une relation fragilisée.
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Societes, 2013
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Diderot, 1995
MEETING POINT #5, 2020