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2024
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A partir de la lecture qu’Althusser fait de Spinoza, je propose une piste d’explication de ce que j’appelle l’illusion communiste: la certitude que l’humanité progresse de façon inexorable vers une société mondiale sans classes sociales, une société d’égaux. Avec le recul, on peut soupçonner qu’il y a eu erreur. Cela vaut la peine de chercher où. Version mise à jour en 2024, travail en cours, remarques bienvenues.
Cahiers Philosophiques, 2022
Cet article propose une voie d’issue pour sortir de l’antinomie dans laquelle se trouvent souvent les défenseurs de la liberté académique, celle du libéralisme ou du « républicanisme » d’État, et donc de la penser autrement que comme un cas particulier de la liberté d’expression tout en évitant d’en faire le privilège d’un corps social (les universitaires) dont le peuple serait exclu. La philosophie de Spinoza nous permet de redéfinir la liberté académique comme une modalité de la liberté de penser, et plus précisément de la liberté de philosopher, et nous offre un cadre utile pour comprendre le rôle des universités publiques dans le développement de la puissance de penser des masses citoyennes et leur centralité dans la conservation d’un État démocratique.
Conférence à l'AISP 2014; Panel: '"Critique de la souveraineté. Interpellation, violence, récit", 2014
Conférence présentée au congrès de l'AISP, Montréal, le 22 juillet 2014 Panel: « Critiques de la souveraineté. Interpellation plébéienne, récit et violence. » Il nous est proposé aujourd'hui d'ouvrir la question de la souveraineté, une vieille question pour laquelle il me semble que la configuration actuelle des rapports politiques, économiques et juridiques exige un renouvellement de la grammaire de la science politique. L'occasion est belle de refaire patiemment le travail d'une pensée politique fondamentale, profitant des aspirations exprimées par les luttes, résistances et contestations récentes, afin de reposer les termes du rapport du droit à l'État et, peut-être, à la faveur de nos discussions, en composer de toutes nouvelles modalités.
Texte présenté dans le cadre du séminaire de maîtrise de M. A. Renaut consacré à l'idée de nation en 1999
Il ne fait pas de doute aujourd'hui que Louis Althusser a été un des principaux médiateurs ou «passeurs» dans cette véritable renaissance du spinozisme que connaît la philosophie post-marxiste occidentale. La contribution d'Althusser à cette renaissance ne s'est pourtant jamais matérialisée dans un grand ouvrage de référence ou un enseignement structuré. Non seulement on ne trouve pas dans l'oeuvre publiée ou inédite d'Althusser le livre sur Spinoza qu'il s'était proposé d'écrire 1 , ou les notes de ce cours sur Spinoza que beaucoup supposent qu'il aurait donné 2 , on chercherait aussi en vain une seule leçon de ses cours généraux consacrée à l'auteur de l'Ethique. On ne trouve pas non plus de traces de cette «Ethique des temps modernes»
Veritas (Porto Alegre), 2021
Spinoza na modernidade: do reino da quantidade à refundação imanente da democracia Neste artigo, faz-se um panorama da recepção francesa de Spinoza, de modo a desvelar a dimensão conservadora da filosofia política do autor, na medida em que o determinismo, que geralmente reina sobre o sistema metafísico spinozano, se presta a um compatibilismo com ideias de obediência e liberdade. Nesse sentido, a obediência cética às leis democráticas, ou seja, a obediência à lei da contagem (quantidade) nos liberta e nos emancipa, na medida em que nos liberta de toda transcendência. Parece, portanto, que as democracias contemporâneas, tão atraídas pelos valores republicanos e a dimensão transcendente, ainda têm um longo caminho a percorrer antes de chegar à democracia imanente e formal, que Spinoza chamou de regime absoluto (imperium absolutum).
Horizons philosophiques, 2000
On n'oublie trop souvent que la querelle du panthéisme, aussi appelée querelle du spinozisme, est l'un des multiples facteurs qui contribuèrent à former l'atmosphère de la philosophie contemporaine. Cette polémique est en effet une critique radicale de ce qui, pour VAufklàrung, est essentiel : le primat de la raison. D'une manière générale, cette étude tentera d'expliquer pourquoi la philosophie de Spinoza a pu conduire le rationalisme au banc des accusés. Nous montrerons plus particulièrement en quoi le spinozisme et le projet de VAufklàrung se ressemblent et nous verrons que l'intervention de Kant au milieu du débat entre Jacobi et Mendelssohn ne fait en fin de compte que sceller la faillite du rationalisme. Mais il nous faut d'abord commencer par exposer les réflexions de Spinoza sur la substance car, bien que cela soit de la haute voltige philosophique, ce sont finalement les conclusions de ces réflexions qui furent considérées comme scandaleuses et qui déclenchèrent la querelle du panthéisme.
Congrès annuel de la SPQ, ACFAS, U. du Québec en Outaouais (Gatineau), 28 mai 2019
Un courant en plein développement au sein des études en psychologie et en sciences de l’esprit est celui de la « cognition incarnée » (embodied cognition). Par exemple, on a démontré que goûter quelque chose d’amer augmente la sévérité du jugement moral (Eskine, Kacinik & Prinz, 2011), ou que les personnes qui pensent à l’avenir se penchent spontanément vers l’avant, tandis que penser au passé s’accompagne souvent d’un mouvement automatique du corps vers l’arrière (Miles, Nind & MacRae, 2010). De plus en plus s’impose l’idée qu’on ne peut étudier l’esprit sans le replacer dans un corps individuel et concret. Pour le dire de manière imagée, on n’est pas un cerveau dans un bocal, mais le cerveau, c’est notre corps tout entier, et ce corps est déterminant dans tous nos processus cognitifs. Dans un article de 2008 sur la conscience chez Spinoza, Steven Nadler faisait quelques remarques programmatiques sur l’utilisation possible de Spinoza, notamment de son monisme et de l’égalité de l’esprit et du corps, pour fournir des outils théoriques aux théories de la cognition incarnée. Celles-ci semblent en effet limitées par un modèle foncièrement interactionniste qui diminue les perspectives explicatives. À l’inverse, on peut penser que les avancements récents en théorie de la cognition incarnée pourrait fournir des pistes pour lire certains éléments de la compréhension que nous offre Spinoza de l’individu comme esprit et corps à la fois. À ma connaissance, ces notes programmatiques n’ont pas encore été poussées plus loin, ce que j’entreprends donc de faire dans cette communication.
Esercizi Filosofici vol. 12, n. 1 (2017) : "Spinoza e l'altra modernità: desiderio, immanenza, storia", 2017
This article aims to question our relationship to what we call « modernity », and mostly the way we call ourselves moderns, through the problematic, enigmatic and rebellious example of Spinoza. What has Spinoza got to say to us about modernity, about our " being-modern " ? At first, we try to reconstruct a general idea of what we usually call or identify as " modernity". Then, we show how Spinoza's thought is curiously always absent in this conceptual delimitation of modernity. Yet, when it comes to criticize it, when we try to criticize ourselves in our limited " modern-being " , we almost unconsciously tend to spinozism. What is the meaning of this complex relationship, the historical and ontological meaning of this rejection?
Spinoza », à quoi ça sert ? Et comment s'en servir ? En particulier, comment penser la mise à l'épreuve du rationalisme spécifique dont il est le nom ? L'objectif de ce travail est de contribuer à une réévaluation non seulement du rôle de la pratique dans la pensée de Spinoza, mais encore du système lui-même, de sa capacité à s'adapter et à communiquer avec des domaines tels que les sciences expérimentales, l'histoire, la politique ou la médecine. À travers les concepts et problèmes, tels qu'ils sont formulés dans ses textes, mais également leur utilisation contemporaine, il s'agit ici d'analyser l'articulation de la philosophie de Spinoza au champ de l'action humaine, dans ses dimensions éthique, sociale, cognitive et affective -et d'apprécier la puissance de la rationalité qui en est le fondement. Les auteurs viennent d'horizons différents : professeurs, docteurs, doctorants, étudiants ou érudits originaires de divers pays, ils proposent dans les articles ici présentés des approches variées et originales des problèmes qu'ils traitent, offrant ainsi au lecteur un aperçu de la vitalité des réflexions que suscite aujourd'hui l'oeuvre de Spinoza.
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Interpretationes. Studia Philosophica Europeanea, 2013
Philonsorbonne, 2011
Rue Descartes, 2008
Séminaire Spinoza 2019-2020, organisé par Raphaële Andrault et Pierre François-Moreau. ENS de Lyon – IHRIM, Lyon, France, 2020
Annals of the University of Bucharest - Philosophy Series, 2020
Bulletin de l’Association des Amis de Spinoza n°45, 2020
Propos recueillis par Nicolas WEILL, Le Monde, 12 juin 2020, en complément du Dossier « Spinoza, L’Éthique redécouverte », à l’occasion de la parution de la nouvelle traduction de L’Éthique par Pierre-François MOREAU, dans Le Monde des Livres, 12 juin 2020
proceedings of the international conference L’erreur chez Montaigne (3-5 décembre 2014), edited by Olivier Guerrier, Bulletin de la Société Internationale des Amis de Montaigne, 2015
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014