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2005
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29 pages
1 file
La liberte que permet le recit de fiction en particulier dans la caracterisation des personnages, offre des potentialites sans pareilles pour la representation de l’etre humain, y compris dans la complexite de sa vie interieure difficilement perceptible meme a un sujet dans la vie reelle. On peut dire que le long recit qui va de la Genese au second livre des Rois construit patiemment un portrait de l’humanite, du ’adam. Introduit des la premiere page, ce personnage collectif ne tarde pas a acquerir des traits caracteristiques a travers les recits plus ou moins developpes du parcours de personnages et de groupes, singuliers certes, mais situes au croisement de relations multiples. Proches de l’experience et des questions de bien des etres humains, et cela, en depit de leur particularite culturelle et malgre leur aspect souvent stylise, ces recits bibliques permettent une plongee dans l’exploration patiente de l’infinie complexite humaine.
L'anthropologie dans l'évangile de S. Jean Le grand Reset comporte une vaste question anthropologique qui aborde divers aspects de la vie humaine : l'identité de genre, la procréation artificielle, l'homme augmenté… L'idéologie transhumaniste, en particulier la croyance en la grande convergence bionumérique qu'il faut faire advenir, est un des points clefs de la IVe Révolution Industrielle prônée par Davos. L'humain et la machine doivent fusionner autour du data, avec l'aide de l'édition génomique et d'implants informatiques, en vue de créer « l'humain augmenté ». La barrière entre le biologique aléatoire et la technologie informatique programmable doit sauter. Les conditions techniques de ces questions modernes n'étaient pas réunies au temps de Jésus, mais les prouesses scientifiques et l'invention de quelques gadgets sont-elles de nature à minimiser la lumière de l'évangile ? Le doyen de la faculté de philosophie de l'Université du Latran, le père Larrey, dans le cadre des Global Leaders, préside des conférences à Rome, de concert avec Carlos Moreira et David Ferguson, tous deux penseurs du transhumanisme, co-auteurs du « Transhumancode » et liés comme il se doit au WEF de Davos. La hiérarchie catholique, dans sa majorité, vante la « Technology that Empowers Humanity » et se contente de prier pour que l'usage de ces techniques soit « humain et pour cela dirigé par l'élite technocratique. Parallèlement, on revendique de nombreuses innovations liturgiques parce que le peuple ne comprendrait plus le langage de la foi. Or, pour dialoguer sur les questions les plus difficiles de notre temps, il faut approfondir le message chrétien. Je propose cet approfondissement à partir de l'évangile selon saint Jean en m'appuyant sur mon étude : Jean, L'évangile en filet. L'oralité d'un texte à vivre.
2015
Jean-Pierre Albert, directeur d’études Les usages religieux de l’écriture. Approches comparatives Comme annoncé l’année dernière, le second volet du séminaire a été plus précisément consacré aux usages de l’écriture que l’on pourrait qualifier de rituels, voire de « magiques » dès lors qu’ils se trouvent en marge des formes dévotionnelles tenues pour légitimes par les autorités religieuses. Le premier dossier étudié a été celui des chaînes de prières, encore appelées chaînes magiques ou prièr..
Revue germanique internationale, 2004
Anthropologie in Antike und Gegenwart. Biologische und philosophische Entwürfe vom Menschen,, 2015
The moral value of the animal paradigm is highly marked in the works of Cicero, who can’t help referring to ferae, bestiae, beluae and pecudes in his speaches to stigmatize his political enemies . And so the tyrant, “archetype of political monstrousness”, is compared to the belua whose main characteristics he shares, that is to say wilderness, violence and irrationality . However if immanitas and feritas are possible to admit, because they are natural, in the wild animal, they are on the other hand considered as against nature in mankind . That monstrous hybrid, which hides a bestial savagery under a human appearance, works as a moral foil, which is effective in particular to legitimize the murder of the tyrants, who took place themselves out of the human community (Off. III, 32 ; 82). On the contrary, the example of the animal as shown in the philosophical discussions is an easy rhetorical tool to “prove that the appropriate existence for Man is a virtuous and honest life” . But, as Marie-Agnès Ruggiu stressed it, although the animal question is always considered in relation with Man, it “isn’t only asked from a rhetorical and argumentative point of view” ; it also represents a conceptual tool which is necessary to think about human finality, the animal considered as a counter example allows proving the relationship between Man and God. I would therefore like to start from that “divine animal” concept, of which the anthropology of Lactantius – a Christian – seems to pay a direct tribute, to show that the status given to the animal in Cicero’s anthropology bears considerable theoretical issues from the point of view of the history of philosophy. It is a fact that when dealing with man/animal relationships in an anthropological perspective, Cicero is considered most of the time as a useful representative of the Stoic doctrine and at best as a precious testimony of the dispute between the new Academy and the Portico concerning the question of the approval . I will try to emphasize the lacks of those “utilitarian” reading of Cicero. It seems to me that despite its leading role, the Stoic model isn’t sufficient to return justice to Cicero’s anthropology, which is mainly nurtured and structured by Plato’s heritage. As the fruit of a personal dialectic construction, Cicero’s humanism - which will inspire Lactantius four centuries later to draw the shape of the Christian anthropology – find itself its origin in a crystallized opposition between Man and animal. In that perspective, 1. I will first study the polemical stakes of animal paradigm in the debate on the sovereign good in particular around the pleasure issue ; 2. I shall envisage then the anthropological stakes in the opposition Man / animal in Cicero’s works to the alder of the Stoic logocentrism ; 3. I shall finally try to measure the importance of animal counter model in Cicero’s reception of the Platonic dualistic psychology.
École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses, 2013
Mme Renée Koch Piettre Directrice d'études Nous avons poursuivi l'enquête sur l'aidôs grecque en consacrant l'essentiel de l'année à l'examen de la carrière, du personnage et de l'entourage d'Alcibiade. Nous partions en effet de l'hypothèse d'une mutation historique de cette émotion qui touchait jusque-là des valeurs aristocratiques et civiques fondamentales. La conférence d'introduction a d'autre part donné lieu à des lectures commentées de passages de Franz Boas et de Karl Meuli, dont nous avons notamment élaboré des traductions françaises à destination de nos étudiants. A. L'impudence d'Alcibiade, un tournant historique dans la conception de l'aidôs grecque Aidôs, le nom grec de la pudeur ou vergogne, est une émotion à la fois très intime et suscitée par et dans la relation à autrui. Avec elle le soi peut affleurer, se manifester -on rougit -sous la conscience plus ou moins obscure ou consciente du regard de l'autre. Cette manifestation réveille une frontière (voir la notion psychologique de « moi-peau »). Elle rappelle la limite du supportable et peut confiner au dégoût et à l'horreur (gr. bdelussô, stugeô). L'honneur en est le versant social. Quand l'aidôs bafouée se renverse en honte (gr. aischunê), dans le même mouvement elle se perd. Les situations qui la mettent à l'épreuve sont toujours celles qui risquent de faire d'autrui les témoins d'une exhibition de ce qui doit rester enfoui dans l'intime. Mais nous avons vu aussi qu'il est des formes de franchissement de la frontière ainsi posée qui lient étroitement, d'un intérêt commun de nature religieuse, l'auteur de l'effraction et celui qui la subit : l'hospitalité (voir Ulysse s'introduisant au coeur du palais d'Alcinoos), le mariage (qui introduit au foyer une étrangère et la fait dépositaire et gardienne de l'aidôs de son époux et de sa maisonnée), la supplication (où c'est le dieu qui est lié par l'effraction du suppliant réfugié sur son autel), mais aussi le rire qui, dans la comédie, avec la caution de Dionysos, entraîne une collectivité entière vers une complicité dont la victime ne saurait s'offusquer sans se trahir davantage. Notre approche de cette émotion dans sa version grecque nous a permis pendant les deux années précédentes 1) de déplacer la question du religieux : si pour Durkheim le religieux c'est le social, comment l'individu l'assume-t-il ? Il ne s'agissait pas de revenir à la religion intérieure, mais de tirer les leçons de l'intérêt actuel pour l'étude des émotions sans perdre les acquis de la socio-anthropologie ; 2) de tester certaines formes grecques d'une transgression licite ou illicite, admise ou non, de l'aidôs (transgressions rituelles, bouffonneries comiques, provocations philosophiques).
Philosophiques, 2002
L'auteur invite à considérer l'oeuvre de Spinoza comme un projet unitaire où l'ontologie implique une conception de l'homme bien précise et originale. Dans l'enchaînement infini des choses, l'homme n'est plus le lieu où tout converge, il n'est plus non plus un domaine séparé qui suit ses propres lois. De cette façon nous découvrons au coeur de la doctrine spinoziste un projet sur et pour l'homme et, en même temps, une anthropologie établie sur un déplacement. Bien que Spinoza prive l'homme de tous ses privilèges, il ne le vide pas de son sens : la présence de l'homme dans le monde ne reste pas sans effet, puisqu'il participe à la construction de l'être. ABSTRACT.-The author invites to consider the work of Spinoza as a unitary plan where ontology implies an extremely exact and original conception of the human being. In the infinite chain of things, Man is no longer the point upon which everything converges, neither is he a separate world which follows its own laws. In this way we discover at the heart of the Spinozistic doctrine a plan on and for Man, and at the same time, an anthropology established on a side issue. Although Spinoza deprives Man of all his privileges, he does not take away his significance : the presence of Man in the world is not without consequence as he participates in the construction of being. Spinoza a intitulé Éthique l'oeuvre à laquelle il a travaillé pendant quinze ans. Mais il faut dire que beaucoup de commentateurs ont eu tendance à oublier ce fait, et à se concentrer presque exclusivement sur la première partie de ce livre 1. Cela a eu pour résultat une méconnaissance : on a souvent ignoré que l'ontologie spinoziste comportait une nouvelle façon de concevoir l'homme. Serionsnous donc en présence d'un Spinoza humaniste ? Non, si l'humanisme est la doctrine qui reconnaît à l'homme une valeur séparée de l'ordre de la Nature. Nous voyons plutôt Spinoza comme celui qui a profondément renouvelé une problématique héritée de l'humanisme. Le titre même de son livre, Éthique, souligne que son discours est sur l'homme et pour l'homme. Selon nous le but principal de Spinoza était éthique, à savoir, consistait à trouver, de l'intérieur de la productivité humaine, la voie pour déterminer la vie pratique à adopter. Pour atteindre son but, Spinoza démontre et fonde théoriquement l'origine
Les sciences des religions en Europe: état des lieux, 2003-2016, 2016
Chroniques Phénoménologiques, 2022
L’anthropologie philosophique dérive de la révolution épistémologique entamée par Descartes. Cependant, les différentes écoles s’attaquent unilatéralement à la pensée de Descartes et, ce faisant, elles ne sont pas en mesure de saisir l’unicité de l’homme (I). Dans cet article, nous essayerons de montrer l’effort de l’école de l’anthropologie phénoménologique (Alphonse de Waelhens, Jacques Schotte, Antoine Vergote) pour saisir philosophiquement l’unicité de l’humain (II). Enfin, nous conclurons avec une discussion du concept de phénomène en tant qu’outil philosophique pour décrire la spécificité de l’homme et nous proposerons quelques critères et tâches pour l’anthropologie philosophique de l’avenir (III).
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Archives de sciences sociales des religions, 2019
Recherches De Science Religieuse, 2016
Parcours anthropologiques, 2004
ET Studies Revue de l'Association Européenne de Théologie Catholique, 2019
Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, 2010
Histoire, monde et cultures religieuses, 2013
Esercizi filosofici, 2011
Université de Lorraine, 2021
Revue des Questions Scientifiques, vol.191, n°1-2, pp.71-121, 2020
État des lieux de la question d'une anthropologie des non-humains, 2019