The District Jessore And The Peasant Society

Cahiers québécois de démographie, 1986

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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012

Socialisme municipal et agriculture périurbaine Henri Duffaut et la création de la ZUP d'Avignon (1959-64) 2012, campagne en vue des élections législatives dans le Vaucluse : dans l'article-entretien que lui consacre le quotidien La Provence 1 , Jacques Olivier, le candidat écologiste (exsocialiste) co-investi par le parti socialiste dans la deuxième circonscription-centrée sur Cavaillon, donc sur les zones maraîchères et arboricoles du Comtat-met essentiellement en avant sa connaissance intime du milieu agricole. « On est peu nombreux, élus issus du monde agricole, qui y comprennent quelque chose. » Mobilisant une double légitimité familiale, militante et professionnelle, il évoque son père et son grand-père, proches d'Edouard Daladier quand il fut maire radical d'Avignon (1953-1958), et cultivateurs dans la proche périphérie de cette ville : « Notre ferme était au niveau de l'actuelle rocade (…) [A la fin des années 1950,] on a appris qu'on serait expropriés. La ville devait s'étendre. » Pour ce maire médiatisé pour ses arrêtés anti-OGM, l'évocation du souvenir de l'exploitation avignonnaise disparue est même devenue un leitmotiv 2 , comme exemple d'une agriculture biologique qui ne disait pas encore son nom, « déséquilibrée » par l'introduction de l'agriculture chimique 3 ; mais il s'abstient d'un discours anti-urbain et d'une promotion de la notion de « ceinture verte » caractérisée pourtant comme composante notable d'une pensée écologique du rural non sans liens avec la tradition agrarienne 4. L'évocation récurrente de l'absorption de cette périphérie agricole par la ville des Trente glorieuses postule, au-delà de l'histoire personnelle, sa capacité évocatrice, cinquante ans après, au moins auprès d'une « gauche non communiste 5 » vauclusienne (l'identité politique de Jacques Olivier mêlant radicalisme, socialisme et écologisme). Il n'est pas innocent, alors, d'observer que cet épisode a pris place dans une phase de gestion municipale d'Avignon sous l'autorité du socialiste Henri Duffaut, successeur du radical Edouard Daladier. Au-delà du cas particulier qu'il constitue, il permet de déplacer l'observation du rapport entre socialisme et monde 1 6 juin 2012, p. 4. 2 Chambre d'Agriculture de Vaucluse, discours du 16/12/1996 ; « Biodiversité et projet communal de territoire », http://www.jacquesolivier.fr/?m=201011. 3 Cf. les actes à venir du colloque « Une autre histoire des "Trente Glorieuses" », Paris, EHESS, 12-13/09/ 2011. 4 Marcel Jollivet (dir.), Vers un rural postindustriel. Rural et environnement dans les huit pays européens, L'Harmattan, 1998, p. 96. 5 Nous reprenons ici l'expression de Fabien Conord, Rendezvous manqués. La gauche non communiste et la modernisation des campagnes françaises, Bordeaux, PUB, 2010 : débattue p. 20. rural aux frontières de ce dernier, à la rencontre entre les pratiques d'un socialisme municipal urbain et les acteurs du monde agricole opérant à la lisière du front d'urbanisation, dans une période de forte croissance urbaine. Rémi Lefebvre a défendu le caractère opératoire de cette notion de « socialisme municipal » dans le champ de la réflexion historique, alors même qu'elle en avait longtemps constitué un « point aveugle » qu'il relie à un « impensé » issu de l'approche guesdiste considérant le socialisme communal comme la simple « application des principes généraux du socialisme à un domaine spécial de l'activité politique 6 ». « La forme partisane prise par le parti socialiste est, pour partie, plaide-t-il, le produit de son ancrage municipal puissant, précoce et durable, et c'est dans la force sociale de l'institution municipale et la prégnance des contraintes, autant que des ressources qui en sont au principe, qu'il faut rechercher l'origine des particularités de ce parti. » Le socialisme municipal incarné par Henri Duffaut autour de 1960 à Avignon prend place dans la configuration qu'en a esquissée Rémi Lefebvre pour cette époque à partir du cas roubaisien : prenant appui sur une « culture du gouvernement local » forgée depuis l'entre-deux-guerres, qui a nourri la « mayoralisation de l'élu

2011

2019

Géocarrefour, 2000

Document généré le 24/03/2016 Résumé L'étude approfondie de deux cités ouvrières aujourd'hui désertées par leur "entreprise mère", dans les banlieues lyonnaise et stéphanoise, interroge la quasi-naturalisation de la paupérisation opérée par les médias lorsqu'il est question de "banlieue". L'analyse des stratégies individuelles de rachat des maisons pour l'une, des processus d'appropriation lors des réhabilitations de ses immeubles pour l'autre, montre une résistance de leurs habitants à la banalisation de ces espaces périphériques. On peut y voir le fruit de sociabilités héritées du travail ensemble, et toujours opérantes, malgré la fermeture des sites de production. Parce qu'il s'agit d'espaces cohérents et intégrés produits par le travail, il ne peut être ici question d'euphémiser les liens existant entre une situation urbaine et la restructuration économique libérale en cours. Ainsi le terme de "banlieue", tel que relayé par la doxa médiatico-scientifique, paraît bien vite pauvre lorsqu'il est vidé des phénomènes de désindustrialisation qui travaillent ces territoires.

Méditerranée, 2006

1-Le secteur de la mode est abordé ici dans sa composante la plus stricte à savoir l'habillement, les articles en cuir, la chaussure, à l'exclusion de la bijouterie et du parfum, et des cosmétiques. 2-Cf. les principaux textes de référence : décret Bassanini, réforme de l'art.V de la Constitution, lois 317/91 et 140/99. «Districts», entreprises méridionales et économie souterraine Clusters, southern firms, and the underground economy Pascale FROMENT* Résumé-Les PME du Midi italien, spécialisées dans l'industrie de la mode, font l'objet d'une attention renouvelée depuis quinze ans qui s'explique par le maintien, voire la croissance des emplois dans ce secteur malgré une présence qui reste modeste à l'échelle nationale. Toutefois, ces territoires productifs inégalement distribués dans l'ensemble du Mezzogiorno se distinguent des districts du Centre-Nord de l'Italie, en particulier par une forte diffusion de l'économie souterraine. Celle-ci semble jouer un rôle ambivalent dans l'affirmation de ces systèmes productifs ; en tant qu'elle permet d'abaisser les coûts de production, elle favorise le décollage ou la relance de l'industrie locale, mais elle s'avère aussi un frein au développement de ces territoires à long terme. Les formes d'insertion des entreprises méridionales dans la filière de production, les rapports avec le marché de l'emploi ainsi qu'avec les institutions reflètent aussi bien les spécificités du tissu socioéconomique méridional que la vulnérabilité et la dépendance de la plupart des acteurs de ces systèmes dans le contexte d'une économie fortement mondialisée.

Atti del Convegno internazionale di studio Bologna, 14-16 gennaio 2010 a cura di PAOLA GALETTI FONDAZIONE CENTR O ITALIANO DI STUDI SULL'ALTO MEDIOE VO SPOLETO 2012 TOMO PRIMO JEAN-MICHEL POISSON POUVOIR SEIGNEURIAL ET COMMUNAUTÉS RURALES EN ZONES DE MONTAGNE. MONTMAYEUR ET LA VALLÉE DU GELON (SAVOIE), XII E -XVI E S.

Dictionnaire Critique de l'Anthropocène, 2020

Revue d'histoire de l'Amérique française, 2015

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