Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2020, Mélanges en l'honneur du Professeur Jean-Marc Trigeaud - Les personnes et les choses du Droit Civil à la Philosophie du Droit et de l'Etat
Through an archaeology going back to the different sources, notably Greek, of representation, of mimesis, it appears that its modern apprehension is insufficient. The French term representation only imperfectly embraces the polysemy that its political meaning assumes. Representation, through the embodiment of the multitude that it constitutes as a people, suggests that the voter is simultaneously the author of the political action, even though this is only an illusion. The study proposes to dialectically overcome the contradiction inherent in the notion of representative democracy, which is in itself an oxymoron.
Il s'agit de prendre en compte nos conclusions relatives à l'immersion optique dans l'image afin de comprendre certaines stratégies picturales qui brouillent les informations permettant de discerner le représenté du représentant. L'analyse du Profil de Laurence peinte par Sandorfi permet de mettre en avant la distinction conceptuelle entre « la perception d'une représentation » et « la perception d'une présentation en abyme ».
N. Depraz & R. Künstler (dir.), Enquête sur les représentations mentales, Paris, Éditions Matériologiques, p. 109-131., 2020
Dans cet article, nous cherchons à montrer que Nelson Goodman confère à la notion de « représentation » un usage pluriel et original, qui se joue à l’interface de l’esthétique et de l’épistémologie. La représentation, chez Goodman, est une modalité particulière de référence et même de dénotation, qui ne suppose pas de convoquer les notions de « ressemblance » ou de « réalisme ». Nous vérifions ensuite que le représentationnel s’identifie pour Goodman à une modalité dense de renvoi et à un fonctionnement symbolique analogique. Enfin, nous montrons comment la représentation appelle dans l’œuvre goodmanienne des réflexions d’ordre épistémologique, sur les différents types de normes qui permettent d’en évaluer la correction ou l’incorrection.
This paper gives some mathematical elements of the Bonne's map projection. It was used for the ancient cartography at 1/50000 scale in Tunisia and Algeria.
Traduction et Langues , 2005
appuie sur l'étayage des controverses théoriques bannies sur l'opposition largement discutée entre les auteurs de la thèse volontariste et les auteurs de la thèse objective du contrat afin de parvenir à la position du code civil Algérien rapport aux deux thèses. Nous nous sommes parvenu à la conclusion considérant que le code civil ne peut choisir la thèse volontariste, et que le droit Algérien a pu construire la théorie de la représentation sur le modèle du droit musulman. En effet, le Fiqh a réussi à dégager la notion de la représentation parfaite ; Aussi, il est à noter que la plupart des systèmes juridiques contemporains sont parvenus à la même conclusion.
Revue Electronique Des Sciences Humaines Et Sociales, 2008
La question de l’efficace sociale et politique des representations est formulee depuis longtemps (ce qui ne signifie ni qu’elle ne puisse etre deplacee ni qu’elle soit resolue). Elle a meme trouve des explorations originales dans de nombreux travaux de [...]
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
La soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur des hommes. Machiavel La démocratie n'a jamais pu être pleinement saisie en son concept. Tantôt réduite à son étymologie 1 , tantôt nostalgie d'un idéal (Athènes), tantôt ramenée à une formule 2 , tantôt circonscrite au titulaire du pouvoir, le peuple, par opposition à d'autres régimes politiques et à leur dégénérescence potentielle 3 , la démocratie apparaît bien plus comme une forme, soit une architecture politique, que comme un contenu. Si l'on s'accorde à la réduction formelle du terme démocratie, c'est-à-dire à l'exercice du pouvoir censé être dévolu au peuple, une difficulté se fait aussitôt jour : quelles seront les modalités de son exercice ? Comment permettre concrètement au peuple d'exprimer sa volonté ? L'appréhension de l'exercice du pouvoir par le peuple pose par ailleurs une autre difficulté. Qu'est-ce que le peuple ? Kelsen l'appréhende dans son acception positiviste, réduisant la multitude du peuple à une entité juridique, l'électorat 4. Ce réductionnisme cantonne donc le peuple, dans sa seule dimension politique, à l'ensemble des personnes jouissant de leurs droits civiques. Mais ces personnes sont appréhendées non pas en tant qu'elles (1) Démos krá tos, pouvoir du peuple. (2) L'appréhendant soit dans sa forme idéale, selon la célèbre phrase d'Abraham Lincoln (« Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »), soit dans sa forme la plus désabusée, voire cynique, exprimée par Winston Churchill, selon lequel « La démocratie est le pire des systèmes de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'Histoire » (discours à la Chambre des communes, 11 novembre 1947). (3) Monarchie/tyrannie, aristocratie/oligarchie, démocratie/ochlocratie, selon la typologie classique établie par Aristote.
2007
Une quinzaine d'années après le démarrage des premiers travaux sur l'intercompréhension -également appelée "compréhension croisée" au sens où chacun s'exprime dans la ou les langues romanes qu'il connaît et comprend les langues des autres- on pourrait désormais considérer qu'il existe une véritable didactique de l'intercompréhension en langues apparentées ou voisines. Un certain nombre de faits permettent d'appuyer aujourd'hui cette idée
Savoir/Agir, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions du Croquant. © Éditions du Croquant. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
1997
Collection « Théologie pratique », Lumen Vitae, Cerf, Novalis, Bruxelles, 1997.
Les Tribunes de la santé, 2006
La maladie est partout, même au cinéma. Certaines maladies sont mieux intégrées que d'autres à l'imaginaire collectif (épidémies, cancer, sida, tuberculose…), et donc au répertoire littéraire puis cinématographique. Selon leur fréquence et leur retentissement intime ou social, leur « traitement » attire les auteurs de livres, les réalisateurs de films et les spectateurs de chaque époque. Libératrice, conflictuelle ou destructrice, la représentation de la maladie à l'écran est, en tout cas, créatrice et productive de sens pour qui s'y attache. Le malade est lui-même la scène d'un combat de logiques médicales, de principes et d'enjeux sociaux. De la qualité filmique de ces tensions et de celles internes au malade dépend l'engagement du spectateur, finalement ultime objectif d'un film de fiction. À notre époque de connaissance médicale vulgarisée, la représentation de la maladie 1 à l'écran ne peut plus être ni anecdotique ou escamotée ni même vaguement illustrative. La scène médicale doit être pertinente sous tous ses aspects techniques, psychologiques et sociologiques. Ainsi le spectateur (malade ou bien portant, soignant ou profane) est amené à l'émotion qui le fond dans le drame ou bien à la raison qui l'en détache. Longtemps figée dans la gélatine mélodramatique (à nos sens de 2006) des années d'après-guerre, la maladie fait maintenant partie ouvertement et sans fard du paysage cinématographique. Nous avons choisi 2 d'illustrer la maladie à l'écran par le sida, la tuberculose, les cancers et une maladie rare car leur « traitement » cinématographique induit une résonance émotionnelle et sociale dense.
Cap Aux Diamants La Revue D Histoire Du Quebec, 2013
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Lignes, 1995
La question se pose de savoir si l'époque moderne (à partir des révolutions industrielles et de l'universalisation du salariat) n'a pas engendré de nouvelles formes de violence qui viendraient aujourd'hui s'ajouter ou se superposer aux anciennes. Il s'agirait, parallèlement aux formes classiques de l'affrontement, de la guerre, du massacre, des violences structurelles liées à la réorganisation générale de la vie des êtres humains (enfants, femmes, hommes) dans des perspectives politiques et économiques qui ne s'intéressent plus seulement aux comportements des êtres, mais à leur statut même de vivants. Ces formes nouvelles entraîneraient une chosification systématique des êtres qui ne s'articulerait plus seulement au cynisme et à l'absence de préoccupation de l'avenir des différents pouvoirs, mais à l'ignorance même des mécanismes et des conséquences, plus précisément encore à leur irreprésentabilité, qui entraîne dans un même mouvement d'exterminisme généralisé l'instrumentalisation et l'institutionalisation des catastrophes naturelles (sida…), l'utilisation et la consommation intégrale des forces de travail, la mise à mort de populations entières (génocides). En ce sens, les exterminations des Arméniens, des Juifs et des Tsiganes, et la mise à l'ordre du jour d'une auto-destruction de l'humanité (Hiroshima, armes chimiques, atteintes irréversibles portées à la biosphère) sont les symptômes majeurs du XXe siècle. L'être humain n'est plus seulement superflu ou surnuméraire, il est « jetable », c'est-à-dire confronté pour la première fois dans l'histoire à la transposition dans le champ politique de l'irreprésentable du réel. Que la nature soit un processus sans finalité et sans valeur est un fait qui quitte le domaine réservé du laboratoire scientifique, le domaine micro ou macro moléculaire, pour envahir la vie commune des peuples et devenir la norme de leur existence. Cette anomalie dans l'histoire de l'hominisation et de la civilisation (qui a toujours procédé jusqu'ici par constitution d'un « monde », certes contradictoire et violent) aboutit à une globalisation des phénomènes qui est à strictement parler une « démondialisation ». Néanmoins de telles déchirures, sans avoir cette ampleur et cette systématicité, ont déjà eu lieu dans l'histoire, et l'on connaît les moyens de lutter contre elles : institutionnalisation sans cesse répétée du lien entre les savoirs scientifiques et les représentations des masses (instruction et éducation), constitution incessante de médiations entre l'universel et le particulier qui passe par la prise en main par les masses de leurs affaires politiques et économiques, aujourd'hui à l'échelle internationale. Dans un paragraphe célèbre des Pensées, intitulé « Justice-Force », dans lequel Pascal, suivant un raisonnement qui nous est aujourd'hui familier, démontre l'hétéronomie de l'ordre juridique qui tire sa légitimité d'un coup de force destiné à demeurer caché, plus précisément à être oublié, on trouve une expression, qui pourrait sembler naïve, mais qui s'inscrit dans une analyse très serrée de l'origine, de la nature et de l'illusion du droit : « La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants. » Cette expression, « il y a toujours des méchants », me permet de poser le problème par lequel je voudrais commencer. Si la méchanceté (qui reste à définir) est un horizon indépassable, il y a lieu de penser qu'il en va de même pour la violence et que jamais, sinon dans le discours utopique ou dans la part d'utopie de tout discours, ne se réalisera la paix à laquelle beaucoup (mais non pas tous) aspirent. On peut s'appuyer sur cette phrase (et évidemment sur d'innombrables autres informations) pour avancer, sans prendre beaucoup de risques, l'idée, contraire à une opinion très répandue aujourd'hui, qu'il n'y a pas plus de violence à l'époque moderne qu'à aucune autre période de l'histoire. Pas plus, mais pas moins non plus. Il y a sans doute de multiples déplacements et des formes nouvelles, peut-être une proportionnalité qui accompagne la croissance démographique mondiale, ainsi qu'une histoire et une géographie de la violence qui permet à certaines nations d'exporter la leur loin de leur territoire, quitte à la voir faire retour quelques décennies plus tard dans leurs murs sous une forme ou sous une autre. Tout cela est bien connu. Mais, contrairement à l'idée répandue que la violence des sociétés modernes connaîtrait un accroissement quantitatif important, je voudrais examiner l'hypothèse selon laquelle c'est plutôt à une nouvelle configuration de la violence que nous avons affaire, une violence moderne au caractère dénudé, structurelle ou laissant apparaître une structure, se juxtaposant aux formes classiques de la violence politique, de la prise et de la conservation du pouvoir, pour reprendre la typologie de Machiavel. Peut-être que ce que nous appelons « violence » est autre chose que ce dont parle l'époque classique à travers Pascal, autre chose que ce dont parle l'Occident depuis l'Antiquité à travers les mots de guerre, despotisme, tyrannie, force, etc. Une autre chose possédant une autre configuration et produisant des effets différents. La thématisation moderne de la violence et la prolifération des discours qui l'abordent est certainement autre chose que le signe d'une recrudescence, mais peut-être autre chose aussi qu'un progrès dans la conscience ou dans la sensibilité politique. Il s'agit peut-être d'un déplacement profond dans la chose elle-même, ainsi que dans le système des représentations qui tente d'en rendre compte. C'est cette hypothèse que je voudrais développer ici en essayant de faire émerger l'idée de ce que j'appellerai une violence sans adresse.
From a reflection on Saussure's theory of language and psychoanalysis, the article shows how an anthropological and social imagination is one of the bases of the nomination process. The examples given are borrowed from the Ticuna language in West Amazonas, the spoken language of coal miners in northern France and some french slang designations, including those linking sexuality and food.
Raisons politiques, 2013
L’opposition traditionnelle entre représentation et participation directe repose sur une conception exclusive de la représentation. Or on peut mettre au jour, notamment par l’histoire de la représentation avant le triomphe du gouvernement représentatif, une autre conception, inclusive, où l’existence d’une relation de représentation stimule plutôt qu’empêche la participation directe des représentés. Cette inclusion par la représentation peut d’abord passer par la politisation des citoyens, au sein même des institutions du gouvernement représentatif, par la formulation d’un jugement sur l’action des représentants, ou à l’extérieur, par la construction de dispositifs alternatifs de représentation. La représentation inclusive peut aussi viser l’inclusion spécifique des groupes dominés, à l’intérieur ou à l’extérieur des institutions du gouvernement représentatif. Enfin, la représentation inclusive peut passer par des processus de subjectivation, par lesquels des groupes sociaux exclus deviennent des sujets politiques.
Les nuages qui étaient représentés comme des objets symboliques religieux au début de la Renaissance sont devenus rapidement des composantes des tableaux de paysages d'abord comme simples fonds puis comme élément important tout en restant subordonnés au sujet du tableau. À la fin du 18 e siècle, le naturalisme alors dominant les considère à la fois comme phénomènes scientifiques et source d'inspiration poétique. Négligés par la peinture du 20 e siècle, ils reviennent nous hanter sous la forme d'une surveillance de la planète par les satellites. Tant en art qu'en science, ils ont un statut ambigu à cause de la mouvance infinie de leurs formes
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.