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2021, Images du travail, travail des images
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
Poétique n°184, 2018
Cette contribution entend questionner un double discours sur les enjeux éthiques de la fiction. Il s'agit de mettre en parallèle les discours qui défendent l'idée que les oeuvres seraient capables d'agir sur nos croyances et nos valeurs et ceux qui montrent que nos croyances et nos valeurs sont justement les opérations de cadrage à travers lesquels nous jugeons des fictions. Prenant pour exemple une nouvelle polémique de Sade, on propose ici d'étudier les transactions envisageables entre les "programmes" (éthiques ou empathiques) des oeuvres et leurs réceptions possibles pour alimenter une interrogation : comment conceptualiser les virtualités de nos jugements sur la fiction ?
La lettre de l'enfance et de l'adolescence, 2010
Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2024
De Madame de Genlis à Éric Chevillard, en passant par Balzac, les frères Goncourt ou Nathalie Sarraute, les écrivains mettent souvent le monde littéraire au centre de leurs fictions, actualisant des motifs tels que les découragements du jeune poète à la recherche d’un éditeur, les jalousies des pairs ou l’angoisse de la page blanche. Pariant sur le fait que ces récits contiennent un savoir spécifique sur l’activité littéraire et sur les conditions qui la rendent possible, le Groupe de Recherche sur les Médiations Littéraires et les Institutions (le Gremlin) a lancé et animé le projet de recherche « Figurations romanesques du personnel littéraire en France, 1800–1945 ». Cet essai témoigne des possibilités offertes par la base de données réalisée dans ce cadre, à la faveur de trois enquêtes liées à des questions qui se sont présentées durant cette recherche collective : la première porte sur la figuration des femmes de lettres au XIXe siècle, la deuxième sur les œuvres imaginaires (ces projets plus ou moins aboutis de livres dans le livre), la troisième sur les romans de l’échec littéraire.
Etude sociologique des ressorts et implications des usages audiovisuels avancés chez les individus adultes et séniors. L'enquête s'appuie sur deux séries d'entretiens qualitatifs et instructions de carnets de bords, menées en 2016 et 2017, auprès de 25 foyers, soit 53 personnes âgées de 36 à 80 ans (Ile-de-France et Province). Cette étude exploratoire montre ainsi que les enfants adultes sont les référents cardinaux de la sophistication des usages audiovisuels et que la sociabilité est au cœur de ces ressorts. Un des résultats forts de cette enquête est l'émergence des femmes seniors essaimant les usages avancés, contribuant ainsi à les banaliser au sein de leur foyer. Ainsi, nous montrons que les seniors ne s’inscrivent pas systématiquement dans la catégorie que le paradigme diffusionniste qualifie de "Laggards" et qu'ils présentent en effet une propension palpable à la sophistication des pratiques audiovisuelles.
Compte-rendu de Olivier Caïra, "Jeux de rôle, les forges de la fiction", Paris, CNRS Éditions, 2007, 311 pages
2020
la-fiction-auserieux-sur-les-personnages-revent-aussi-de-francoise-lavocat/ Quel lecteur n'a jamais oublié, ne fût-ce qu'un instant, que le personnage dont il dévore les aventures n'existe que dans les pages de son livre ? Quel lecteur n'a jamais souhaité continuer à vivre, ne serait-ce que quelques heures, avec Sancho Pancha, Werther, Mme de Merteuil, Mrs Dalloway, Albertine, Solal, Bartlebooth ou Raskolnikov, une fois le livre refermé ? Quel lecteur n'a pas désiré, un jour, forcer les portes d'une fiction ou en exfiltrer l'un de ses personnages préférés ? Qui ne s'est pas demandé à quoi pouvait bien ressembler la femme de Colombo ? Ces questions, qu'on aurait vite fait de tenir pour anodines, naïves ou enfantines, sont en réalité on ne peut plus révélatrices de notre rapport, souvent passionné, aux fictions. Elles font symptôme quant à notre désir de combler les lacunes d'un univers qui, par nature, est incomplet. Si dans le monde réel, découvrir le visage de la femme d'un inspecteur n'est pas tout à fait impossible à partir du moment où l'on s'en donne les moyens, c'est une autre paire de manches dans le monde de la fiction. Car vous aurez beau faire, vous ne ferez pas sortir Mme Colombo d'une loge où elle ne se trouve pasà moins, bien sûr, de réaliser vous-même
Dialogue, 2000
The non-existence of fictional entities does not seem incompatible with their possible existence. The aim of this paper is to give an account of the intuitive truth of statements of possible existence involving fictional proper names in an actualist framework. After having made clear the opposition between a possibilist and an actualist approach of possible worlds, I distinguish between fictional individuals and fictional characters and between the fictional use of fictional proper names and their metafictional use. On that basis, statements of possible existence involving fictional proper names appear to say of fictional characters conceived as abstact objects that they might have been exemplified.
Travailler, 2012
La recherche présentée tente de saisir les représentations du travail et des organisations dans les films de fiction dont c'est le propos central. Quels situations, personnages, activités, thèmes, sont les plus fréquemment montrés et traités ? Quel rôle joue le travail dans l'intrigue ? Autant de questions qui sont soulevées à partir d'un corpus d'une vingtaine de films français récents, dans une perspective sociologique et anthropologique, convoquant la narratologie. L'activité demeure en elle-même peu filmée, et ouvriers et femmes tendent à être sous-représentés. Par contre, le rapport subjectif au travail est souvent plus investi, en particulier la question de la souffrance reliée à des relations professionnelles violentes au sein d'un univers de travail dérégulé. Summary, p. 000. Resumen, p. 000.
Conclusions du colloque de Clermont Ferrand sur la fiction juridique, dans le cadre des travaux sur "les artifices du droit", s d. A-B. Caire
Voix & Images, 2015
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Revue Critique De Fixxion Francaise Contemporaine, 2013
Novels consist of words, evenly and democratically spaced; though some may acquire higher social rank by italicisation or capitalisation. In most novels, this democracy spreads wider: every word is as important as every other word. In better novels, certain words have higher specific gravity than other words. This is something the better novelist does not draw attention to, but lets the better reader discover. (Julian Barnes 1 )
1999
Les hypermedias sont susceptibles de simuler les differents medias analogiques et d'etablir des series de liaisons directes entre differents types de documents numeriques. Des parcours virtuels sont ainsi definis et actualisables par interaction entre un utilisateur et le dispositif de consultation -- le plus souvent un micro-ordinateur. Propice aux multiples pratiques documentaires, certains auteurs recourent a l'hypermedia pour developper des parcours construits sur une dramaturgie qui releve d'une esthetique audiovisuelle.
Les récits qui entendent représenter la précarité du travail contemporain sont de nature variée : témoignages de militants (auteurs d’un livre unique), livres humoristiques de jeunes auteurs – parfois intellectuels précaires –, enquêtes fondées sur un journalisme d’immersion, romans inscrits dans une recherche littéraire novatrice. Temps machine (1992) de F. Bon, retraçant les missions d’intérim de l’auteur dans la première moitié des années 1980 et marqué par un lyrisme industriel original, a ouvert la voie à d’autres textes littérairement ambitieux : Composants de T. Beinstingel (2002) dépeint un univers déshumanisé, constitué de non-lieux (hangar, centre commercial, Fasthôtel), dans lequel l’intérimaire en vient à se confondre avec les objets qu’il manipule, des « composants » dont les dénominations décrivent une nouvelle langue poétique. Les écritures littéraires de la précarité opèrent un travail de distanciation, voire de poétisation, de l’énonciation, mais aussi une subversion de la temporalité réaliste, destinée à rendre compte, avec d’autres moyens que la mise en ordre chronologique, du travail temporaire comme expérience d’une temporalité (tel est le cas de La Centrale d’Elisabeth Filhol). Les témoignages, eux, touchent leurs lecteurs, en raison de l’empathie suscitée par la réception de ce genre : l’auteur y atteste de la vérité du propos, de l’exactitude des faits rapportés, mais aussi du fait qu’il est un témoin fiable, dans des récits assumés et adressés. Vecteurs d’expériences vécues par leurs auteurs, et en parallèle, d’une prise de connaissance par leurs lecteurs, les témoignages peuvent devenir littéraires sans que l’intentionnalité artistique soit prioritaire, ni même présente, dans le projet de l’auteur. Chez Daniel Martinez (Carnets d’un intérimaire), Lucien Samba-Kifwani (L’Intérimaire noir) ou Guillaume Tavard (Le Petit Grain de café argenté), les descriptions de lieux ou de gestes techniques, ou encore les portraits de collègues empruntent à la littérature réaliste : être « vrai » revient à « faire vrai » en utilisant des procédés réalistes éprouvés (la construction de personnage par faisceau de traits par exemple) et en opérant un tri à partir des données du réel en vue de produire certains effets sur autrui. L’écriture du (bon) témoignage suppose une conscientisation de l’expérience vécue et une volonté de la transmettre sur le mode le plus efficace.
2017
Article d'introduction et de synthèse du numéro 2 de l'antiAtlas Journal, consacré à la relation entre fiction et frontière. Il s'agit de faire apparaître comment la question de la fiction, conçue comme stratégie, traverse et travaille des démarches très différentes, qu'elles relèvent de l'expérimentation artistiques ou de la recherche scientifique, mais qui se confrontent aux frontières en tant qu'elles sont à la fois des dispositifs de contrôle, des opérateurs politiques et économiques et des systèmes de représentation de l'espace. Jean Cristofol enseigne la philosophie et l'épistémologie à l'école supérieure d'art d'Aix en Provence (ESAAix). Il est membre de la direction éditoriale de l'antiAtlas Journal et de la coordination de l'antiAtlas des frontières. Il est membre du laboratoire PRISM (AMU-CNRS).
Le sociographe, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour Champ social. © Champ social. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
La fiction annonce d'emblée qu'elle est faite et qu'elle est feinte : fabriquée de toutes pièces pour concurrencer une réalité qu'elle prétend imiter, pour laquelle elle se fait passer mais avec une telle évidence du procédé, qu'on ne peut, semble-t-il, être dupe.
Études de communication, 1995
Bacchanales, 2015
Poésie du travail, poésie en travail. Le travail est un sujet difficile pour la littérature, et singulièrement pour la poésie. L'approche courante, qui associe la poésie aux émotions, répugne à le considérer comme un sujet poétique : que dire du travail, son caractère répétitif, quotidien, forcé, comment et pourquoi le dire ? Derrière ces questions se profilent des débats plus larges, celui de la relation du poétique et du politique, ou encore celui du statut institutionnel de la littérature populaire, qui ne se confond pas avec l'histoire du livre (une partie de la littérature du travail est constituée de chansons anonymes). Cette exclusion a pourtant quelque chose de paradoxal, puisque le travail relève de l'expérience. Et c'est peut-être parce que le début du XXI e siècle prend conscience, plus qu'à tout autre époque sans doute, de l'engagement émotionnel de l'homme dans son travail (engagement dans le même temps instrumentalisé par les pratiques du néomanagement), que la poésie du travail s'y développe avec une richesse rarement égalée. L'anthologie que propose aujourd'hui la Maison de la Poésie Rhône-Alpes était donc à la fois nécessaire et attendue. Nécessaire, parce que la poésie du travail n'a que rarement eu, surtout en France (pays qui, plus que d'autres, a exclu la littérature des travailleurs de la culture littéraire), la reconnaissance que pourrait laisser attendre sa qualité, sa variété, son ancienneté. Attendue, parce qu'il ne fait nul doute que le début du XXI e siècle, sur fond de crise du travail et des valeurs qui lui sont liées, est un moment de production particulièrement dense, qu'il était important de rendre visible.
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