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Dans mon article précédent, j’évoquais ce rictus devenu chronique et commun, cette façon que nous avons d’appartenir à une tribu ou à une autre, avec comme conséquence l’exclusion de la différence. Le ricanement. Tel est le doux nom de ce que nous subissons quotidiennement dans notre société hyper-connectée. Le ricanement est la conséquence logique de cette arrivée en fanfare des nouvelles tribus. Attention, ces tribus sont nombreuses – souvent liées aux usages de marques particulières : la tribu des Apple habillée en APC ne peut pas se mélanger avec celle des Apple en chaussure Nike, les deux tribus éviteront soigneusement les porteurs de Samsung, etc. Les déclinaisons sont infinies...Au début, on ne s’en aperçoit pas. C’est comme un détail infime. Les tribus d’aujourd’hui, comme celles d’hier, fonctionnent par mimétisme. Nous assistons ainsi à la défragmentation de l'être.
Anthropen - , 2025
La médecine regroupe sur le terme démence un ensemble de troubles qui affectent les facultés cognitives de la personnes. Il existe toutefois différents modèles d’explication et d’intervention sur ces mêmes troubles. L’anthropologie étudie ces modèles, et leur ancrage dans des contextes culturels, sociaux et économiques.
DUNE est l'histoire d'un voyage initiatique qui tourne mal. Au lieu d'épanouir son individualité et de devenir le héros qui a dépassé son propre égoisme et qui agit en vue de la libération de tous, Paul Atréides devient l'Empereur Divin, maître politique et spirituel de l'univers connu. En tant que roman postmoderne, DUNE nous présente une vision du temps qui a beaucoup en commun avec celle de Gilles Deleuze, un temps non-déterministe à bifurcations multiples, elles-mêmes en devenir. Cette image du temps est opposé à une autre image, d'un temps spatialisé, déterminé et prévisible. Tous les personnages dans DUNE, tout comme les personnages conceptuels chez Deleuze, sont définis par leur rapport au temps. Finalement, DUNE exemplifie les 4 critères que Deleuze pose pour le roman de science fiction moderne: estrangement, cognition autre, futurité, apocalypse.
Dans le cadre du cycle Déserts du 5 au 15 mai Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l'adresse suivante : www.citedelamusique.fr Orchestre de chambre de Paris | accentus | Laurence Equilbey | Mardi 6 mai 2014 2 Stravinski ironisait sur Stockhausen et Wagner en disant qu'ils rendaient nécessaire l'instauration d'un équivalent musical du parcmètre. C'est qu'il faut du temps pour que se déploient naturellement ces univers sonores volontiers conçus sous la forme de vastes cycles.
Toile intergalactique qui relie les filaments des cosmes. Structures et ordres anarchiques ou hiérarchiques qui organisent l’Univers. Relations entre les mondes vivants et visibles jusqu’aux dimensions ineffables de la conscience. Ginnungagap, Hundun, Ma (間), abysse ou abyme, néant baillant, confusion boueuse, espace négatif, le chaos primaire et primordial, le vide originel, l’avant. Océan cosmique, rivières et fleuves d’âmes, individualité en gouttelettes ou atomes de pluie. Du grec cosmo- « monde » et gon- « engendrer », la cosmogonie se fonde sur les histoires de la création, spécifiquement celle de la Terre et de l’arrivée des humain,es. Sans vouloir essentialiser, le leitmotiv que l’on retrouve, à travers les croyances multidimensionnelles, est l’Unicité qui s’est incarnée par des formes propres aux contextes spatio-tempo-culturels. Souvent, il y a question de relation entre les astres et les vivant,es de la Terre, d’Esprits-Maîtres se divisant en mitoses, de déluge et autres cataclysmes de la Nature, de taxonomies des entités entre elles, de guides offrant morales et conseils (au plus faibles), ainsi que, parfois, de omens (présages spirituels) ou explications des séquences menant à la finalité, dans le sens d’Apocalypse ou de jugement dernier. Ladite incarnation des formes des formules, des propos propres à la pluralité des fois diverge par ses symboles. Dans cette lancée, nous croyons que « la différence entre le symbolisme magique et le symbolisme algébrique disparaît si on croit dans l’efficacité du symbole, et elle apparaît si cette croyance est dissipée. » (Descombes, 2009: 448)
2017
Cet article vise a cerner la place du theme de la folie dans le magazine de faits divers Detective. La periode de publication du magazine (1928-1940) par une filiale de l’editeur Gallimard correspond a un moment ou l’assistance aux alienes fait l’objet d’un debat qui depasse le cercle professionnel des medecins specialises. Enfermement arbitraire, evasion ou sortie de malade dangereux, nouvelles therapies et prevention de la folie sont autant de questions relayees par la presse nationale. Qu’en est-il de Detective ? Comment ce magazine de faits divers a-t-il traite la folie ? La premiere partie de cet article tente de rendre compte des procedes de representation de la folie dans les pages de Detective. La seconde se concentre sur l’analyse de l’unique reportage publie sur ce theme, signe de Louis Roubaud et publie sur 12 numeros de novembre 1932 a 1933.
Anthropologie et Sociétés, 2008
Résumé Dans ce texte, je me baserai sur le cas du dena’ina, une langue autochtone de l’Alaska, pour montrer que le discours sur les « langues en danger » s’appuie sur une définition de la langue, de l’identité et du territoire qui se présente comme naturelle et essentielle, mais qui est en réalité un terrain de luttes discursives traversées par des rapports de pouvoir. La construction de l’identité ethnolinguistique repose en effet sur des processus de définition et de légitimation du dena’ina qui induisent des phénomènes d’inclusion/exclusion pour les Dena’ina. D’autre part, différents acteurs sont impliqués dans des luttes pour le pouvoir de définir la langue dena’ina et, donc, les pratiques linguistiques et sociales qui comptent comme étant légitimement du dena’ina. Ceci m’amène à interroger par ailleurs la façon dont le chercheur, à travers son discours et son intervention sur le terrain, est également impliqué dans ces luttes discursives et dès lors dans la production et la rep...
2007
Jazz : le déni Le jazz aujourd'hui ? Il est dans une curieuse situation, caractérisée, me semble-t-il, avant tout par le déni. Le jazz n'est pas le jazz. Les musiciens de jazz n'en sont pas, etc. Ce déni est peut-être d'ailleurs un avatar d'une curieuse exigence de clarté. Avant le jazz, y at -il eu tant de musiques qui ont cherché à se définir elles-mêmes, à circonscrire leur champ et à se donner un nom ? Dans la tradition européenne écrite, me semble-t-il, on désigne plutôt des styles, des écoles, identifiés a posteriori (mais peut-être est-ce un effet d'optique). Quant aux autres traditions, je ne sais pas si l'on dénombre beaucoup d'exemples de musiques émergeant de la sorte, certainement pas ex nihilo, mais réclamant d'emblée une autonomie validée par un vocable propre. Dans la période des débuts, ce besoin a créé de l'exclusion. Historiquement, les premiers grands inquisiteurs, Hugues Panassié et Robert Goffin, sont francophones (sinon français, le second est belge). Dès la fin des années 1920, ils alertent l'humanité sur le danger qu'il y aurait à prendre le faux jazz pour du vrai. La logique est donc soustractive : le jazz n'est pas ce que vous croyez, ce qu'on essaie de nous faire croire, l'étiquette est mensongère. Nos auteurs évoquent du complot pour pimenter l'histoire : les faussaires seraient blancs, âpres au gain et voleurs. La marque de leur infamie, grâce à quoi on les débusque : ils ne savent pas improviser, ils sont donc obligés d'écrire la musique. Bien sûr, du point de vue de ces redresseurs de tort pétris de bonnes intentions, point de déni, seulement de la séparation de bon grain et d'ivraie. Mais, le temps aidant et avec le recul, on est bien obligé d'admettre qu'il s'agit effectivement d'exclusion, pas toujours bien inspirée. Nombre des musiques de l'époque, vouées aux gémonies par nos censeurs-eussent-elles été écrites et/ou jouées par des Blancs-sont bel et bien aujourd'hui intégrées sans états d'âme au champ du jazz, et souvent aux meilleures places. Parce que la perspective a changé : on sait désormais que le jazz ne fut pas seulement l'oeuvre des afro-américains et qu'il n'y est pas question que d'improvisation. Les musiciens, eux, n'ont jamais trop aimé ces procès. Ils préfèrent rassembler que diviser. Du coup, Duke Ellington aime à penser qu'il fait de la musique plutôt que du jazz. Quant à Miles Davis, il voit, prenant en quelque sorte le contre-pied de Panassié et Goffin, le désir de classer, d'identifier, comme un instrument de domination des Noirs par les Blancs : « jazz » serait un mot inventé par ces derniers. Le moins ironique, tout de même, n'est pas que cette forme de déni vienne précisément des musiciens les plus emblématiques : si vous demandez à quiconque deux noms parmi les plus représentatifs du jazz, on a de bonnes chances de voir arriver ces deux-là en bonne place.
Le mot paludisme trouve son origine dans le nom la:jln palus, paladis signifiant marais. Le tetme mala{n, considéré comme vieilli par le dictionnaire Latousse, est la conttaction de l'exptession italienne mala aria, mauvais ait. Quel que soit le tetme utilisé, le paludisme, ou la malatia, est incontestablement la maladie parasitasre la plus répandue au monde. Elle affecte aujourd'hui plus de 6 o/o de la population du globe, soit approximativement 300 millions de personnes. Un rappott 1 plus alatmarit, parlr dans la célèbre rer,'ue scientifique I\ature en 2005, suggère même que ces données, bien que provenânt de I'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sorrt sous-estimées : le paludisme menace
De la physique à la métaphysique De la physique à la métaphysique De la physique à la métaphysique De la physique à la métaphysique La thèse générale exposée dans cet essai est capitale pour la philosophie de la nature: elle énonce que la physique et la métaphysique sont deux moments de la même activité de comprendre, qu'il n'y a pas de séparation stricte entre la physique et une certaine conception de la métaphysique. Autrement dit, une certaine métaphysique peut être l'antécédent et le prolongement rationnel de la science. Toute théorie physique présuppose ou implique une métaphysique. Par contre, on peut concevoir certaines métaphysiques qui soient indifférentes avec la physique. D'autres encore peuvent être incompatibles avec elle. C'est le cas des visions romantiques ou existentialistes qui considèrent que la métaphysique mécaniste du monde propre à la physique, liée aux mathématiques et vouée à la recherche des qualités premières, tue, pour les comprendre, les êtres et les phénomènes du monde vivant et reste absolument insensible aux aspects non quantitatifs des sons et des couleurs, des sentiments et des valeurs. Les métaphysiques d'orientation théologique ou religieuse sont, elles aussi, typiquement incompatibles, en acte ou en puissance, avec la physique car tôt ou tard elles peuvent aborder les mêmes phénomènes avec des intentions et des méthodes différentes de celles de la physique.
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Travailler. Revue internationale de Psychopathologie et de Psychodynamique du Travail, 2005
École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques. Livret-Annuaire
Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, 2021
Anne Gangloff, Brigitte Maire (éds), La santé du prince. Corps, vertus et politique dans l’Antiquité romaine, Grenoble, p. 153-171, 2020