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2020, livre: le savoir pathologique, presses universitaires de rennes
En règle générale, quand le psychanalyste dirige son regard vers un objet d’art, que ce soit une sculpture, une fresque ou un tableau devenu classique, il vise habituellement à en discerner les symboles et les représentations. Tel le contenu manifeste d’un rêve, l’objet artistique se trouve soumis à un déchiffrage cherchant à révéler l’histoire de la réalisation d’un désir inconscient déformé par censure, au moyen d’une interprétation à même de remplacer son image par une signification discursive rationnelle. ''Si nous nous proposons de penser maintenant l’expression du sinthome dans le tableau, ce n’est pas dans le but de montrer, une fois de plus, comment la psychanalyse permet de révéler une autre histoire cachée d’un désir refoulé et transformé par la sublimation. Nous tenons plutôt à éclairer en quel sens Lacan nous permet d’aller au-delà de cette perspective allégorique, dans la mesure où il nous apprend à dévoiler non pas simplement une histoire à reconstruire, mais ce que j’appellerais le point de suspension de l’histoire, point de suspension lié, cette foisci, à l’incidence du réel au niveau de l’inscription du sinthome
Ce court travail s'inscrit dans la continuité de "Une brève histoire du symptôme et son avènement en psychanalyse" et "Le sinthome lacanien et le cas Lynch". Nous discutons ici des notions de symptôme et de sinthome en lien avec la fin de l'analyse.
Polysèmes, 2015
La lecture que je propose ici d'un Joyce en couleurs s'inscrit dans un projet plus vaste, dont le titre de travail est Joyce, entre couleur et douleur. Mon approche est polarisée par deux propositions. La première est que la couleur permet d'entrevoir quelque chose du rapport de Joyce au visuel, rapport négligé de ce que, évidemment, sa puissance langagière et ses jeux verbaux ont longtemps distrait toute attention au visuel. Précisons que le nom de Joyce recouvre à la fois « l'homme » et « l'oeuvre » ou, pour le dire un peu mieux, le fait qu'un corps est à l'oeuvre dans la création poétique-un corps affligé, ô combien, par des symptômes touchant l'oeil, la vue. Pour des raisons d'espace, il ne sera pas davantage question ici de cette douleur. La deuxième est que Le Sinthome de Lacan, séminaire entièrement consacré à Joyce, a encore beaucoup d'effets à produire sur nos approches, y compris pour la couleur, alors même que la dimension visuelle semble ici remarquablement en retrait. Dans un premier temps, je m'attacherai à donner certains indices de l'intérêt de Joyce pour le visuel et du visuel pour la lecture de Joyce, puis de l'intérêt de Lacan pour le regard et de son regard sur la peinture et l'image. Je m'attacherai ensuite à esquisser le cheminement qui conduit Joyce de la couleur comme symbole de la paralysie dublinoise, puis comme symptôme, à la fonction de révélateur que joue une couleur particulière, en anglais le maroon, dans la construction d'un sinthome. Joyce et Lacan oeuvrent tous deux avec, dans, par, contre aussi, la langue, fichu fardeau du corps (« parasite […], cancer dont l'être humain est affligé », Sinthome 95), mais est-ce à dire qu'ils seraient aveugles à l'image et aux arts plastiques ? En ce qui concerne Joyce, son intérêt pour la sculpture ne s'est jamais démenti 1. Comme le rapporte Frank Budgen : « Joyce always disclaimed any knowledge of the plastic and pictorial arts, but he said he
Ce travail explore l'élaboration du sinthome lacanien et son illustration à travers Joyce. Il porte également un regard original sur le cas du réalisateur américain David Lynch qui nous semble être un exemple tout à fait remarquable d'"utilisation" du sinthome.
Cliniques méditerranéennes, 2007
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. © Érès. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Bulletin de la Société française de Numismatique (BSFN), 2023
Étude d'un type numismatique éléen d'époque romaine impériale : la célèbre table de Kôlôtès, utilisée lors des concours sportifs d'Olympie.
Garum et pissalat, de la pèche à la table, mémoire d'une tradition, catalogue publié à l'occasion de l'exposition « Garum et pissalat. De la pêche à la table, mémoires d'une tradition» présentée au musée d'Archéologie d'Antibes, du 30 juin au II novembre 2007, 2007
Jiistoire d'un tableau a Première messe en Kabylie » d'Horace Vernet je tableau d'Horace Vernet « Première messe en Kabylie » peut être considéré comme l'expression de la grande amitié entre le peintre et le père Dom François Régis, fondateur de la Trappe de Staouêli. Il évoque également un événement important dans la conquête de la 14abylie. Le Frère Régis ppm François Régis (1808-1880). Fondateur Les hommes La première messe en Kabylie par Horace Vernet 1854. Musée des Beaux-Arts de Lausanne.
1. Quoique l'origine de ce jeu nous soit inconnu, il existe en une présentation dans la collection s Muchielli ,, E.M.E.-Communication et reseaux de communication 1978.
Poétique, 2010
Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-poetique-2010-1-page-63.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. Annie Mavrakis Devant le tableau Une lecture des Onze de Pierre Michon « Qu'est-ce qu'un grand peintre ? » se demandait Pierre Michon au temps de Maîtres et Serviteurs 1. De quoi est faite l'exception mystérieuse qui constitue un maître ? Comment devient-on Goya, Watteau, Van Gogh ? Dans Les Onze 2 , l'auteur semble revenir sur cette énigme lorsque, évoquant « cette poignée de peintres qui ont été élus on ne sait pourquoi par les foules, ont bondi dans la légende quand les autres demeuraient sur le rivage, simplement peintres », il glisse le nom du personnage fictif des Onze dans la litanie de ceux qui sont « plus qu'ils ne furent » : « Giotto, Léonard, Rembrandt, Corentin, Goya, Vincent Van Gogh » (p. 65-66). Est-ce à dire que l'ancien questionnement reste à l'ordre du jour ? Certes, le lecteur de Michon croit se trouver dès les premières pages en terrain familier. Il reconnaît le « je » quelque peu flottant du témoin ou du biographe qui, cherchant à approcher son objet (un peintre, un écrivain), brode en marge de la vulgate, des « on sait » et des « on dit ». Et en effet le thème autobiographique de l'échec frôlé et du salut in extremis n'est pas étranger aux Onze : comme le Saint Martin de « Fie-toi à ce signe 3 », par exemple, le chef-d'oeuvre de Corentin, fruit d'une commande inattendue, « improbable », est « peint de la main de la Providence » (p. 44). Cette fois pourtant, le livre n'est pas principalement construit autour d'un artiste que la « chance » (p. 43) tire d'affaire. Pierre Michon en a fini avec cette problématique venue de Vies minuscules 4 , même si on la retrouve sur le mode mineur quand est évoquée la faillite, en tant qu'écrivains, des « onze » figures du tableau de Corentin, des onze icônes révolutionnaires qui sont aussi onze fois Corentin « de la Marche », le père du peintre. Le titre des Onze vient d'un tableau parce que c'est d'un tableau qu'il s'agit avant tout dans ce livre, tableau qui « avait tout pour ne pas être » (p. 43) et que le récit arrache à l'inexistence, posant la question de la survie de la peinture à travers le rapport que nous entretenons avec elle. C'est pourquoi le récit prend la forme-théâtrale-d'un monologue, adressé à un lecteur en passe de (re)devenir spectateur. On peut dire que Les Onze est l'exact inverse du Saint Martin de « Fie-toi à ce signe 5 » : il importait alors que Lorentino, pour son salut, produisît un chefd'oeuvre, même inconnu 6. La « sacro-sainte toile des Onze » (p.
A. Heller et A.-V. Pont (éd.), Patrie d’origine et patries électives. Les citoyennetés multiples dans le monde grec d’époque romaine, Actes du colloque international de Tours, 6-7 octobre 2009, Bordeaux, Ausonius, 2012, p. 61-77
1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, 2003
Marcella Lista, « Prométhée électrique ou « le tableau lancé dans l'espace » », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 39 | 2003, mis en ligne le 30 juillet 2008, consulté le 23 septembre 2019. Ce document a été généré automatiquement le 23 septembre 2019. © AFRHC Prométhée électrique ou « le tableau lancé dans l'espace » 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, 39 | 2003 Prométhée électrique ou « le tableau lancé dans l'espace » 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, 39 | 2003 7
Savoirs et clinique, 2012
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RACAR : Revue d'art canadienne, 2019
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Philosophia Scientiae, 1998
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LA HIÉROGAMIE À SUMER, 2010
La hiérogamie ou mariage sacré s’est pratiquée pendant environ 2000 ans à Sumer, en Mésopotamie et en Egypte. Cette cérémonie permettait une importante mobilisation et accumulation d'une énergie de haute qualité, riche de significations, capable de produire des expériences non habituelles de conscience inspirée. Ceci était possible parce que cette cérémonie se déroulait dans une atmosphère mentale particulière, dans un espace et un temps sacrés, parce qu'il y avait un dessein chargé au préalable et l'internalisation de la représentation de la déesse de la fertilité, de l'amour et du dieu consort, produisant aux protagonistes de la cérémonie une expérience de substitution du moi par leurs dieux modèles. La cérémonie de la hiérogamie fut certainement source d'inspiration, de joie et de vitalité pour les protagonistes, mais aussi pour tous les dévots qui l’accompagnaient.
2007
L'enthymeme est un syllogisme tronque qui agit par la persuasion non seulement grâce a sa construction logique, mais essentiellement par ce qu'il implique de non-dit. Chaque fois qu'une premisse est omise, "l'auditeur supplee", selon Aristote, ce qui est absent. Comme l'auditoire est alors plus dispose a croire cette premisse, l'orateur n'a pas a le persuader puisque c'est l'auditoire qui se persuade. On peut facilement imaginer l'usage fait des enthymemes dans les debats politiques, c'est pourquoi notre etude porte sur la strategie des enthymemes mise en oeuvre en 2003 par Tony Blair pour persuader les Membres du Parlement de la necessite qu'a la Grande-Bretagne de prendre part a la guerre en Irak.
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