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Deuxième partie
Les mutations du travail social : de la transformation du public aux changements dans les modes de prise en charge * Les populations auxquelles sont confrontées les assistantes sociales ont changé : elles sont beaucoup plus diversifiées qu'auparavant, plus averties de leurs droits et présentent des types de problèmes plus divers. L'auteur montre que pour faire face à cette évolution, les assistantes sociales ont adopté de nouvelles formes d'organisation de leur travail et développé de nouveaux outils. Ces changements ont contribué à modifier en profondeur le sens même du travail social qui s'est éloigné du modèle psycho-éducatif pour rentrer dans la problématique de la réinsertion. À partir de cette analyse et de celle de la signification des contrats que passent les travailleurs sociaux avec les usagers, l'auteur révèle les ambiguïtés nées de cette évolution de l'action sociale. A l'instar des grandes institutions, école, justice, hopital…, le travail social doit surmonter le défi d'un retour de la grande pauvreté en essayant de lier deux logiques : préserver son identité et faire preuve d'innovation. Tout changement est source de crise et de tension révélant la force et la faiblesse des acteurs. Mais au-delà d'une simple adaptation à une situation, il donne à voir les nouveaux modes d'identifications et de définition de soi des acteurs. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre les innovations introduites par les travailleurs sociaux dans l'organisation de leur travail afin de faire face à un changement du public et à une transformation du cadre institutionnel. Avec la persistance d'un chômage structurel qui ne cesse d'augmenter et l'émergence d'une population définie par l'exclusion sociale, les centres médicaux sociaux (CMS) gèrent des effectifs en augmentation constante. Et parce que le public des CMS connaît des parcours divers et très chaotiques, les travailleurs sociaux doivent
2005
Chargé de cours au Magistère de Biologie de l'ENS, de 1987 à 1990 (Intelligence artificielle) Chargé de cours au DEA d'Ecologie de Paris 6, de 1976 à 1986 (Analyse des Systèmes). Enseignant à l'Ecole d'Automne internationale du PIREN/CNRS "Modélisation et simulation des systèmes naturels". 1982. (Langages et techniques de simulation). Chargé de cours à l'Ecole Centrale de Paris de 1979 à 1982 (Dynamique des Systèmes non linéaires) Enseignant à l'Ecole d'Automne de Biologie Théorique du CNRS en 1980 (Simulation numérique, théorie des jeux). Chargé de cours au DEA d'Océanographie de Paris 6, de 1974 à 1978 (Statistiques) Chargé de cours à l'Université Paris X-Nanterre, de 1969 à 1974 (Biologie générale, Mathématiques du Comportement, Statistiques). Chargé de cours à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg, de 1966 à 1968 (Physique, Chimie, Bionique). V. ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE Président du Groupe PR4 "Systèmes d'information et de documentation" du Programme Interdisciplinaire de Recherche sur l'Environnement (PIREN) du CNRS, de 1981 à 1983. VI. VALORISATION DE LA RECHERCHE De 1998 à 2000, consultant au sein de la Société Mathématiques Appliquées SA. Expert du réseau RIAM (Recherche et Innovation en Audiovisuel et Multimédia) pour le compte du Secrétariat d'État à l'Industrie, du Ministère de la Culture (CNC) et du Ministère de la Recherche. Direction de 2 thèses CIFRE en collaboration avec la Société Dassault Aviation. Participation à l'écriture du logiciel HERMeS commercialisé par les sociétés Biolog et Bertin.
Objectif : Administration du système Vous allez créer votre propre compte utilisateur : Connectez-vous en tant que : DBA Créez ensuite votre compte utilisateur votre_nom par la commande : SQL> CREATE USER votre_nom IDENTIFIED BY AZERTY DEFAULT TABLESPACE users TEMPORARY TABLESPACE temp; SQL> GRANT RESOURCE, CONNECT TO votre_nom IDENTIFIED BY mot_passe; Soit le schéma relationnel suivant :
terrains et travaux, 2017
2010
L'etude du quartier du Parc des Princes permet de mettre au jour un processus de long-terme de specialisation economique et symbolique de cet espace urbain et la structuration croissante de la vie quotidienne de ses habitants par les institutions sportives qui s'y sont progressivement installees. Inspire par les similarites observees avec le processus de " boulevardisation " de certains beaux quartiers parisiens, le concept de " stadisation " permet de rendre compte de la specificite ecologique du quartier du Parc des Princes, tout en mettant en lumiere des logiques plus globales de transformation de la ville : le developpement economique du sport professionnel contribue a structurer la morphologie urbaine de par son inscription dans la competition pour l'espace.
Perspective, 2025
Appel à contributions de la revue Perspective, n° 2025-1 : "Travail". Ce numéro se propose d'étudier les relations entre le travail et l'histoire de l'art selon quatre axes : 1. Le débat sur l'art comme travail : comment l'histoire de l'art y a-t-elle participé, fait évoluer son vocabulaire, interagi avec les artistes, les critiques d'art, les philosophes qui y ont pris part ? 2. L'art comme processus de production : quels courants de l'histoire de l'art ont porté leur attention sur la production de l'art plus que sur sa réception, avec quel appareillage théorique, méthodologique et idéologique ? 3. L'iconographie du travail : quelles contributions l'histoire de l'art apporte-t-elle à la connaissance des réalités ou des représentations du travail à travers l'analyse des images ? Qu'emprunte-t-elle ou qu'apprend-elle aux autres sciences humaines qui étudient le travail ? 4. L'histoire de l'art comme travail : quelles sont les conditions matérielles dans lesquelles l'histoire de l'art est produite ? Comment ces conditions varient-elles selon les situations individuelles, locales, historiques ?
Au Niger, alors que la finalisation de l'accord entre l'Etat du Niger et Areva se fait attendre, notamment la nomination de directeurs nigériens à la tête des sociétés d'extraction Somaïr et Cominak, la société civile nigérienne se dit largement déçue et surtout inquiète. L'accord cadre a été signé le 26 mai et publié au Journal officiel du Niger le 12 juin dernier mais les décisions ne satisfont pas tout le monde, surtout pas la société civile. Ramatou Solli est la coordinatrice du Groupe de réflexion et d'action sur les industries extractrices du Niger. Elle regrette que la société civile ne soit considérée que comme « un trouble-fête » par les autorités sur le dossier et que ses recommandations n'aient pas été défendues lors des négociations entre les ministres en charge du dossier et la société française. Une chance historique et … « l'occasion d'échouer » Selon Ramatou Solli, ces négociations offraient une chance historique de faire entendre les attentes des Nigériens sur le dossier des industries d'extraction de l'uranium, mais « c'est également historique, parce qu'on s'est offert l'occasion d'échouer. Le ministre d'Etat, ministre des Mines et les autorités en charge de cette question ont toujours fait croire aux Nigériens qu'ils négociaient dans le sens des intérêts du Niger, mais vus les résultats obtenus, je pense que c'est un accord sur lequel le Niger a été grugé plus que d'habitude ; on n'a rien gagné du tout, on a fait semblant de conduire des négociations pendant près de dix-huit mois pour aboutir à rien, en fait ». Le Groupe de réflexion et d'action sur les industries extractrices du Niger entend les arguments de l'entreprise française sur les conditions du marché qui se sont détériorées mais se dit tout de même lésé par l'accord en termes de perspectives sociales pour les employés. Un marché de l'uranium morose « On nous parle des coûts très bas de la livre d'uranium sur le marché et du coup élevé de la production de l'uranium nigérien et que pour cela il fallait réduire les coûts de production, ajoute Ramatou Solli. Pour réduire les coûts de production, il faut réduire les charges et réduire les charges reviendrait à faire des licenciements ou des réductions sur les salaires des travailleurs, ce que les directeurs généraux nigériens vont devoir supporter ». L'accord cadre prévoit en effet que l'Etat du Niger propose deux directeurs généraux à nominer à la tête des deux sociétés d'exploitation de l'uranium nigérien, la Somaïr (la Société des mines de l'Aïr) et la Cominak (la Compagnie minière d'Akouta), ce que l'accord de partenariat stratégique nomme la « nigérisation » de ces postes, sur la base « d'un commun accord ». La désignation par les deux parties du DG de Cominak doit, selon l'accord, intervenir avant le 30 juin 2016, celle de Somaïr avant le 30 juin… 2014. Cette nomination n'est pas encore effective à ce jour, mais pour Ramatou Solli ces nominations risquent de conduire les directeurs nigériens à annoncer eux-mêmes les plus mauvaises nouvelles
Le Merle, 2018
Le soin entretient un drôle de rapport à l’ordre: il vise un retour à l’équilibre tout en échappant à une domination. Il appelle une attention, il engage une présence, il implique une enquête: il faut suivre et lire des signes, les réagencer pour ouvrir la voie d’une transformation. Dans le système de santé qui délègue des personnes pour en soigner d’autres, on rapporte que les conditions faites au soin sont devenues écrasantes ou misérables, souvent les deux à la fois. Tout est un cubicule et c’est tout qui va mal. Seulement, il arrive qu’il se passe quelque chose: le soin peut déborder les forces qui cherchent à le confiner. Ce numéro du Merle témoigne de ces échappées, des paroles et des gestes qu’elles produisent, ici et ailleurs. Il a été édité par Suzanne Beth et Anne Lardeux.
Recherche - Transports - Sécurité, 1999
En revanche, pour tous les autres types d'unités urbaines, trois configurations peuvent être distinguées :-soit les évolutions des migrations vers Paris sont très contrastées (grandes unités urbaines desservies par TGV similaires à Reims et Troyes et petites unités urbaines comparables à Langres ou Sedan),-soit le nombre de migrants vers Paris diminue mais moins fortement pour les villes TGV, et notamment pour les PCS intermédiaires et les cadres supérieurs (unités urbaines similaires à Châlons-en-Champagne et Charleville-Mézières et à Vitry-le-François et Rethel),-soit les migrations vers Paris diminuent partout que les unités urbaines soient desservies ou non (unités urbaines similaires à Chaumont et Saint-Dizier). Enfin, en termes de déplacements professionnels, les effets du TGV dépendent fortement de la conjoncture, de la qualité du service ferroviaire fourni, et des besoins préexistants des déplacements des entreprises. En termes d'immobiliers d'entreprises, les villes TGV qui ont connu un succès de leurs opérations immobilières, ont présenté un certain nombre de caractéristiques. Premièrement, pour bénéficier d'un effet vitrine important près de la gare, il est important que des projets d'immobiliers d'entreprises soient disponibles au moment de l'arrivée du TGV. Cette disponibilité exige, très en amont, que les collectivités locales aient la volonté et la capacité financière de maîtriser le foncier, ce qui peut poser des problèmes aigus pour les plus petites villes. Deuxièmement, la localisation à proximité de la gare et l'accessibilité, quel que soit le mode de transport, des projets d'immobilier d'entreprises destinés à l'accueil d'activités tertiaires dans les grandes villes est primordiale, de même que les caractéristiques des projets d'immobilier d'entreprise qui doivent être conformes aux standards parisiens. et à Saint-Dizier et, dans une moindre mesure, similaires à Châlons-en-Champagne et à Charleville-Mézières. Troisièmement, les emplois de chefs d'entreprises de 10 salariés ou plus sont plus dynamiques dans les petites unités urbaines similaires soit à Langres et Sedan soit à Vitry-le-François et Rethel. Quatrièmement, les emplois métropolitains supérieurs totaux et dans la fonction « services aux entreprises » ne sont systématiquement dynamiques que pour les aires urbaines similaires à Chaumont et à Saint-Dizier. Cinquièmement, les emplois métropolitains supérieurs dans la fonction recherche sont particulièrement dynamiques dans les aires urbaines desservies similaires soit à Reims et à Troyes soit à Châlons-en-Champagne et à Charleville-Mézières. En matière de politiques d'accompagnement et de facteurs de dynamisme, différents points peuvent également être relevés. Premièrement, une bonne accessibilité ferroviaire compense l'absence de TGV, notamment pour les villes desservies les plus proches de Paris. La desserte TGV est uniquement un élément d'attractivité supplémentaire pour les territoires desservis, mais il doit être combiné à une bonne desserte autoroutière ou une très bonne desserte routière. Un accès TGV indirect sur une ville proche est également positif en matière d'implantation d'entreprises pour les moyennes et petites villes. Deuxièmement, l'image du territoire et sa qualité de vie sont des éléments clés qui participent à son attractivité et qui peuvent compenser l'absence de desserte. Ainsi la présence d'une université est un facteur d'attractivité important et l'absence de desserte ne semble pas être un obstacle en matière de dynamisme universitaire. Pour les villes moyennes, l'accès à une offre en matière d'enseignement supérieur est important. Troisièmement, l'existence de réserves foncières et l'offre de programmes de bureaux et de logements pour les cadres sont importantes pour les grandes villes accueillant un TGV mais également pour les villes moyennes. Quatrièmement, les politiques d'accompagnement du TGV doivent être coordonnées autour d'un projet commun en local mais également au niveau régional. C'est un élément clé de la réussite des projets même si cela ne suffit pas. Ainsi, une desserte TGV peut, dans certains cas, être associée à un certain dynamisme des villes, mais c'est loin d'être systématique. En outre, des villes non desservies peuvent apparaître particulièrement dynamiques. 1. Reims, une desserte de qualité pour une ville en quête de métropolisation Une desserte de qualité pour une ville en quête de métropolisation Reims bénéfice de la desserte la plus complète des villes desservies en Champagne-Ardenne par la LGV Est-Européenne. En effet, Reims disposera d'une desserte directe de Paris-gare de l'Est à partir de la gare centrale de Clairmarais et de la connexion à l'ensemble du réseau ferroviaire à grande vitesse grâce à la gare Reims Champagne-Ardenne à Bezannes. Cette future desserte, en renforçant l'attractivité de l'agglomération rémoise doit permettre une plus grande complémentarité avec Châlons-en-Champagne, la préfecture, et les autres agglomérations champardennaises. Cette nouvelle infrastructure de transport vient renforcer la place de Reims comme noeud de réseaux d'infrastructures de transport. De par sa desserte autoroutière, Reims jouit d'une situation de carrefour européen : elle est au croisement de l'A4 et de l'A26 sur les axes Paris/Allemagne via Strasbourg, Grande-Bretagne/Italie via le Tunnel sous la Manche à Calais. Cette position lui permet de prétendre à un positionnement de porte d'entrée du quart Nord Est de l'Europe. De plus l'achèvement de l'autoroute A34 vers les Ardennes et la Belgique doit renforcer l'accessibilité à Roissy et donc sa position de carrefour d'échanges. Reims est souvent décrite comme une ville peu dynamique, qualifiée parfois de « belle endormie » ayant peu d'activités tertiaires et peu de catégories sociales supérieures. Si la structure de la population ne laisse pas supposer une forte valorisation de la LGV, plusieurs éléments sont néanmoins encourageants. Ainsi les emplois métropolitains supérieurs ont fortement augmenté entre les deux derniers recensements généraux de la population et notamment les emplois de la fonction recherche-enseignement supérieur. En outre si les professions et catégories sociales intermédiaires de la fonction publique et de techniciens sont sous-représentées, les autres catégories intermédiaires, celles de cadres et de chefs d'entreprises sont surreprésentées. Or ce sont ces dernières catégories qui utilisent le plus le TGV tant pour un usage personnel que professionnel. Par ailleurs, des projets qui visent à valoriser l'arrivée de la LGV sont en cours. Ainsi au début de cette décennie, Reims Métropole a été confrontée à une pénurie relative du foncier et de l'immobilier d'entreprise qui a compromis l'implantation d'entreprises qui avaient besoin de surfaces importantes pour leurs activités. Cette situation a perduré quelques années. Le début des travaux de la LGV Est-Européenne Pour ce qui concerne les déplacements pour motif « études », les données de l'INSEE nous renseignent également sur le nombre de migrations alternantes à partir de l'aire urbaine de Reims. On compte ainsi 753 migrations vers l'aire urbaine de Châlons-en-Champagne, 613 vers celle de Paris, 374 vers celle Rethel, 164 vers celle de Charleville et 156 vers celle d'Epernay. Le nombre de migrants vers Paris est ainsi assez important. De ce point de vue, l'arrivée du TGV faciliterait les déplacements études vers Paris. S'il peut exister des craintes Tableau A-13. Classement d'une partie des villes centres les plus chères de France en 2003 pour les appartements anciens Evolution classement Variation annuelle Rang
Intermèdes-n.5, 2021
Cinquième numéro d'Intermèdes. La revue du Master d'études médiévales interdisciplinaires de l'Université de Strasbourg - Octobre 2021
Hypothèses bâti et datation chateau de meyras dit de Ventadour version 01/06/23
Jamais je n'aurai la prétention de détenir l'histoire de Ventadour. L'étude du bâti est une science difficile et inexacte, et qui a beaucoup évolué depuis les années 1980. Un nouvel indice, l'emploi des nouvelles technologies de datation, les fouilles minutieuses, peuvent faire basculer les idées reçues basées sur le style architectural. Certains ont une vision fugace d'une évolution, fruit de leur observation, d'autres creuseront toujours plus loin et détruiront les hypothèses précédentes avec une trouvaille, un souvenir, quelque chose qu'eux auront vu, auront lu, ou auront compris, et vous pas…. Je ne suis ni archéologue, ni historien. J'essaie de comprendre l'évolution du château, comment, et pourquoi. Cette vision que je vous livre n'engage que moi et mes séjours au château depuis 1974, mes réflexions, mes lectures dans les livres et sur le "Net". Certains sont mieux placés géographiquement que moi et pourraient étudier chaque jour sur place… Alors, qu'ils ne m'en veuillent pas, et s'ils réfutent mes idées, qu'ils prennent le temps d'exposer les leurs, ou… simplement d'en discuter avec moi. Je précise encore une fois que ces lignes qui vont suivre n'engagent que moi. Certaines de mes idées, de mes conclusions, sont ou seront partagées par le nombre, d'autres pourront provoquer la moquerie. Je justifierai ce qui va suivre avant tout par une étude raisonnée, "longue et mûrie", ajoutant à ma connaissance propre du bâtiment (pas toujours parfaite, je le reconnais) ma réflexion intime, mes lectures, et l'écoute des autres. Ce dernier point étant peut-être le plus important : l'échange est la clé de la connaissance… En l'attente d'analyses de mortiers, de fouilles là où on le peut encore, nous en serons tous, les uns et les autres, à émettre des hypothèses, car en l'absence de documents indiscutables, nul ne détient la vérité sur les débuts de Ventadour. Non… Personne! Cette longue réflexion est destinée à tous les anciens acteurs du chantier de Ventadour, dont je fais partie, dont le rêve est est de connaître l'évolution, l'histoire profonde du site… Ces lignes ont été écrites en pensant à mon épouse, que j'ai rencontrée il y bien longtemps maintenant au château de Ventadour. Il serait malvenu de ma part de ne pas citer et remercier Pierre-Yves Laffont et Franck Bréchon, historiens de l'Ardèche, qui par leurs écrits ont dessillé mes yeux. J'ai écrit aussi ce texte pour Diane Lortiois, Philippe Denis, Claude Haudebourg, Franco Iannucci, Damien Baderou, Philippe Champanhet, Evie Lanthelme, Clément Bonnefoi, bénévoles du chantier des années 70 aux années 2020, qui se sont eux aussi penchés sur l'étude du monument. Leurs relevés sur place, leurs écrits ou observations m'ont amené à revoir certains points que je n'avais pas envisagés. Il sera fait allusion à leurs travaux ou remarques dans ces pages. Bien que nous ne soyons pas toujours d'accord, reconnaissons-le, leurs avis sont pertinents et méritent toute mon attention. …Et bien entendu, il faut avoir une pensée pour les milliers de jeunes, dont j'ai fait partie, qui se relaient depuis 1969 à transpirer pour sortir le site de son oubli.
Regards économiques
Ce nouveau numéro de Regards économiques part du constat que l’inflation est élevée en Belgique et plus forte que chez la plupart de nos voisins. Comme ce fut le cas par exemple dans les années 1970, l'origine principale du choc d’inflation est une hausse de prix des biens importés, au premier rang desquels figurent les prix des énergies fossiles. Ceci engendre un appauvrissement de la «collectivité Belgique», formée des ménages, des entreprises et de l’État (en ce compris la sécurité sociale). La manière de partager cet appauvrissement entre ces composantes de la société est un enjeu de taille. La nature du choc subi fait qu’une composante particulière ne peut porter seule le poids de l’ajustement. L’inflation sous-jacente, qui fait abstraction de l'évolution des prix des produits énergétiques et des produits alimentaires non transformés, est également élevée et supérieure à celle de la plupart de nos voisins. Ceci fait craindre qu’une inflation importante et comparativemen...
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