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2002
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450 pages
1 file
Ce livre n'a pu être réalisé que grâce à de nombreux collaborateurs, élus locaux, descendants d'entrepreneurs du Second Empire, propriétaires d'archives, archivistes, bibliothécaires et documentalistes, historiens et amis, qui m'ont apporté les uns, une aide ou un conseil, les autres, un renseignement ponctuel ou une importante documentation, un détail ou un élément capital, tous, une précieuse contribution. Mes remerciements vont à
ì I ' I Parmi les handicaps auxquels se heurtent les petites entreprises dans les pays au Sud du Sahara, l'accès au financement externe occupe une place centrale. Cette diff iculté d'accès au crédit s'explique par l'inadaptation des systèmes financiers formel et informel. Le premier dirige ses fonds essentiellement vers des entreprises ayant atteint une certaine taille, alors que le second finance prioritairement des dépenses à caractère social. En schématisant quelque peu, on dirait que nous sommes en face de deux cultures d'entreprise : celle du milieu formel pratiquant une gestion dite moderne, mais en réalité transférée des pays industrialisés, et celle de l'informel, dans laquelle les considérations économiques et sociales sont étroitement imbriquées. L'une et l'autre sont confrontées aux mêmes problemes, la difficulté d'évaluer le facteur risque et le souci de compenser ce risque par des éléments sécuritaires tels que calcul probabilistebasé sur des informations de type statistique ou non -, garanties et taux d'intérét. Dans le cas du Sénégal, les deux volets de la finance sont à méme de se rapprocher. Loin de prétendre formaliser l'un ou informaliser l'autre, la recherche d'un dénominateur commun entre les deux cultures d'entreprise constitue un défi qui mérite d'être relev6. Pour cela, il ne suffit pas que banquiers et petits entrepreneurs fassent preuve d'imagination et d'un certain goût du risque. Une telle évolution requiert aussi de la volonté politique. Au Sénégal, ces conditions commencent à être réunies. Surliquidité bancaire e t bas de laine e 7 et 8 % du PIB, l'épargne formelle est faible. Dans les villes, seulement 15 % des épargnants déposent leurs économies
2009
Au cours des dernieres annees, Robert Amzallag, Fellow invite du CIRANO, s'est beaucoup interesse a la recherche et aux activites de transfert menees par le Groupe Finance. Il a propose des initiatives sur des sujets d'actualite touchant le marche financier de Montreal. Notamment a titre de President et chef de la direction de BNP Paribas (Canada), Monsieur Amzallag est bien place pour faire des observations eclairees sur la crise financiere. La presentation de monsieur Amzallag consiste en une analyse retrospective des causes fondamentales de la crise, suivie d'une reflexion sur les evenements a prevoir. Pour ce qui est des causes, il isole trois tendances qui ont pris de l'ampleur au cours des dernieres decennies. Ces tendances comprennent l'erosion de certains facteurs de stabilisation, particulierement dans le marche du credit, qui contribuent a des concentrations excessives du risque. Dans une perspective d'avenir, monsieur Amzallag explore les implicati...
Banlieues françaises, 2005-2015
La banlieue parisienne peut être analysée historiquement comme un simple mouvement de l’urbain du centre vers ses périphéries ; cependant, ce débordement n’est pas uniforme et illustre une tension constante entre centralité et périphérie. La première couronne de banlieue parisienne est construite d’abord comme un espace exutoire d’activités dévoreuses d’espace – essentiellement industrielles – depuis le XIXe siècle mais aussi, après une période de crise, comme un espace d’entrée renouvelée pour les investissements qui font de l’agglomération parisienne une capitale de l’économie mondiale. Dans la nouvelle configuration spatiale créée par la globalisation qui renforce le rôle des centres, les premières couronnes de banlieue sont des espaces vulnérables, à la fois bien moins équipées que la ville-centre en infrastructures et aménités pour attirer les activités, et moins attractives que la grande banlieue ou le périurbain pour capter les migrations résidentielles. Néanmoins, leur localisation limitrophe du centre en fait un espace d’entre-deux qui devient stratégique en termes de développement urbain : en effet, la distance au centre est favorisée pour l’implantation de certaines activités tertiaires supérieures, notamment les activités de back office1 (Lee et Leigh, 2005). Ainsi, loin d’être seulement un espace de rejet, la première couronne de banlieue parisienne devient attractive pour les investissements – publics et privés – dans l’espace urbain, et ces investissements y opèrent des effets contradictoires.
La théorie du malinvestissement ne doit pas être réservée à la description de grands mouvements conjoncturels comme la crise de 1929 ou celle 1974. On peut en effet l'étendre à l'analyse de marchés spécifiques, lorsque ceux-ci connaissent d'éphémères bulles spéculatives financées par le crédit bancaire. Le marché de l'immobilier parisien a connu une importante inflation entre 1985 et 1991, puis une très forte déflation. Les prix se sont à peu près stabilisés au cours de l'année 1996. Cette inflation a été largement engendrée par l'afflux excessif de crédits bancaires.
1986
Le nombre de commerçants étrangers dont près des 2/3 sont des Maghrébins, est en augmentation rapide et, la proportion qu'il représente dans la population active étrangère tend elle aussi à s'accroître. C'est dans l'agglomération parisienne qu'ils sont les plus nombreux, plus particulièrement dans le quart nord-est de Paris et dans la proche banlieue nord. Si la localisation du commerce étranger correspond globalement à celle de la population étrangère les situations sont très variables et nuancées. Le développement du commerce étranger s'explique largement par le fait qu'il est pratiqué par des groupes ayant déjà une longue tradition commerçante dans leur pays d'origine, et une grande capacité d'autofinancement communautaire. Si certaines variétés de commerce dominent encore largement, on observe actuellement une diversification du commerce étranger qui révèle une grande souplesse d'adaptation à l'évolution du système de distribution français. Abstract The number of foreign shop-owners, of which nearly two thirds are originally from North Africa (Maghreb) is rapidly increasing and the proportion they represent within the foreign working population has a tendency to grow as well. They are most concentrated within the city limits of Paris, particularly in the North East corner of town and in the nearby Northern suburbs. Even though the location of the shops owned by foreigners corresponds by and large to the area where the foreign population lives, the various situations present subtle differences. The development of foreign trade is due mostly to the fact that it is in the hands of people who already have a long standing commercial tradition in their native countries and also to the fact that their communities are able to finance them from their own pockets. Even though some types of businesses remain very prominent a diversification in foreign trade in currently occuring and that in itself is proof of its great capacity to adapt to the evolution of the French distribution system.
SSRN Electronic Journal, 2000
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Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, 2017
Sociologie du Travail, 2007
Dubrovnik Annals, 2017
Cahiers Numismatiques n° 236, 2023
Revue Numismatique, 2019
Regards croisés sur l'économie, 2008
Les Cahiers de la finance islamique, University of Strasbourg
Cahiers d'Outre-Mer, 2007
Économie internationale, 2001
Archives de sciences sociales des religions, 2014
L'épuration économique en France à la Libération, 2000
Annuaire Suisse De Politique De Developpement, 2003