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2020, Revista Archai
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32 pages
1 file
Dans la phrase marquée DK22 B52, Héraclite décrit un enfant jouant avec de petits objets (pessoi). Le garçon a tout un royaume à sa disposition et il est identifié lui-même avec l’éon. Ce célèbre fragment a été interprété de nombreuses manières par les philologues classiques et les philosophes. De nos jours, il est le plus souvent considéré comme une métaphore de la vie humaine. L’enfant, qui ne connaît pas encore les règles de la vie sociale, introduit dans cette vie des éléments de hasard et de jeu insouciant. Cependant, lorsqu’on compare la phrase d'Héraclite avec des récits de l’Inde ancienne, on peut reconnaître en lui le motif mythologique de l’acte de création – Dieu créant et gouvernant le monde. Dans ce contexte gouverner signifie établir des droits mathématiques fondamentaux – les mêmes droits que ceux appliqués aux observations astronomiques et à la recherche scientifique dans son ensemble. L’hypothèse, selon laquelle l’ancienne culture indoeuropéenne a affecté – à tr...
Spirale, 2017
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Roman 20-50, no 52 (Ph. Blondeau & M.H. Boblet ed.), 2011
L’art de celui qu’on a pu qualifier de « romancier candide » est un art du peu qui, dans une langue dépouillée, fait la part belle au banal et au quotidien, mettant le plus souvent en scène des personnages médiocres dans une quelconque réalité provinciale. Foncièrement réaliste en ce sens, l’œuvre d’André Dhôtel participe en même temps d’une géographie fabuleuse qui lui valut de bonne heure le baptême d’un toponyme aux résonances carolliennes. Le Dhôtelland, qui confond littérature et géographie comme il trouble les cartes, établit ainsi son existence problématique à la lisière du quotidien et de la merveille, pour tracer les contours invisibles d’une réalité mystérieuse et inconnue, qui toujours échappe. À partir de la lecture du Mont Damion et de La Tribu Bécaille, reprenant à son compte l’intuition de Maurice Nadeau selon laquelle « le roman tel que le conçoit Dhôtel est une histoire racontée par un enfant qui se prendrait à ses imaginations », la présente proposition fait l’hypothèse que ce pays mystérieux est celui de l’enfance, d’une enfance qui ne fait pas seulement l’objet d’une quête nostalgique mais, insufflant la vie aux personnages et donnant forme à la fiction, constitue la source même de l’écriture.
Le Nouveau du Cinéma argentin , 2015
Cet article contextualise la figure de l’enfant comme témoin de l’histoire nationale et de la mémoire privée dans le cinéma argentin de fiction contemporain et analyse les nouvelles configurations narratives et audiovisuelles déployées à partir de cette figure dans le film Enfance clandestine ( Benjamín Ávila, 2011 ).
Revue française d’héraldique et de sigillographie - Études en ligne, 2020
Le Petit Palais d'Avignon conserve l'une des oeuvres les plus mystérieuses de la peinture français, une "Adoration de l'Enfant" dont le commanditaire comme l'artiste sont restés anonymes jusqu'à présent. Cet article propose d'étudier cette oeuvre d'un point de vue héraldique. En effet, le tableau présente des armes d'Azur à la bande d'Or qu'il est possible de rattacher à la famille provençal de Berre et plus particulièrement au Grand Maître de l'Hôtel du Roi René : Honorat de Berre. Article disponible en intégralité avec le lien suivant : http://sfhsrfhs.fr/wp-content/PDF/articles/RFHS_W_2020_001.pdf
Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques, 2000
Les dispositifs textuels de Sophie Calle favorisent l’apparition de figures, d’objets de pensée qui, une fois lancés, se déploient et marquent l’imaginaire. Son travail permet même de comprendre certaines de leurs modalités d’apparition. Il favorise une réflexion sur les figures, sur leurs statut et rôle dans les processus symboliques. Il en est ainsi de la figure de l’enfant effacé qui hante l’un des textes de Disparitions (2000). Avant de décrire cette figure, l’auteur commence par identifier quelques-uns des gestes essentiels à sa production, à savoir les gestes d’apercevoir, d’imaginer et de manipuler une forme. Il donne deux courts exemples, tirés de Witold Gombrowicz et de Don DeLillo. Puis, après avoir décrit la figure de l’enfant effacé, présente dans Disparitions, il s’arrête sur le statut particulier des figures, qu’il décrit, à l’instar de Georges Didi-Huberman et à la suite de Walter Benjamin, comme des objets auratiques.
Techniques & culture, 2013
L'enfant mort-né nous place d'emblée devant le fait qu'au coeur même de la procréation il y a la mort, devant le fait que donner la vie c'est donner la mort, puisque nous y sommes tous destinés. Seulement, avec l'enfant mort-né, un collapsus temporel s'opère puisque la mort est déjà là avant l'accouchement, ou survient au moment même de celui-ci. Ceci n'est pas sans poser des questions éthiques, théoriques et pratiques aux juristes, lesquelles touchent à la notion même d'être humain et de personne. Ces questions, fréquemment discutées, sont rendues encore plus délicates du fait des progrès de la science, et plus particulièrement de la biologie qui permet de définir les divers stades de développement du zygote au foetus. Jusqu'à présent, le droit parlait « d'enfant conçu » ou « d'enfant à naître ». Nous verrons plus avant que ces notions d'embryon et de foetus ne sont pas aussi étrangères à l'enfant mort-né qu'il n'y paraît. Le Code civil, en introduisant dans son article 16 la notion « d'être humain » et de respect dû aux restes du corps humain, vient encore ajouter une notion supplémentaire : un embryon, un foetus, enfants mort-nés sont-ils des « êtres humains », notion qui n'est pas définie par le Code civil, pas plus que par la Convention Européenne des Droits de l'Homme qui y fait pourtant abondamment référence. Une des questions posée aux juristes est en effet la suivante : à quel stade de développement peut-on parler d'être humain ? Ces questions donnent lieu à des discussions enflammées, à des prises de position doctrinales plus ou moins tranchées et militantes issues d'un débat agité qui concerne notamment le droit à l'avortement par opposition au droit à la vie, les techniques néonatales, etc. : un être humain ne peut-il être qu'un individu né et vivant, ou ayant
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
* Cet article reprend et développe quelques-uns des thèmes présentés dans deux conférences données à Paris, l'une au séminaire «Liens personnels, liens familiaux et relations entre cités aux époques hellénistique et impériale» (AnHiMA, Programme « Diktynna », Paris, 09/X/2015), l'autre au séminaire «Les réseaux : mode d'emploi» (AOROC, ENS, 31/III/2016). Nous sommes très reconnaissante à notre amie et collègue Karine Karila-Cohen (Université de Rennes 2) pour les fructueuses discussions autour de la notion de « réseau égocentré » et du classement des contacts d'Arcésilas. Nos remerciements vont également aux experts pour leurs précieuses remarques. Les vues exposées ici n'engagent bien entendu que leur auteur.
Études françaises, 1996
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dans Idiots. Figures et personnages liminaires dans la littérature et les arts, V. Cnockaert, B. Gervais et M. Scarpa (dir.), Nancy/Montréal, PUN, coll. « EthnocritiqueS »/ Cahiers Figura-Montréal, 2012, p. 57-76.
Opéra National de Paris, 2020
Diana Presadă, Quêtes littéraires nº 4, 2014 : Sur les traces du vagabond
STUDIA UBB DRAMATICA, 2021
in R. Goulet (ed.), Dictionnaire des Philosophes Antiques, vol. III, París, CNRS, 2000, p. 618-627., 2000
Paris, Les Belles Lettres, 1962
Annales Universitatis Apulensis, Series Philologica, 2008
in D. Devauchelle (ed.), La XXVIe dynastie : continuités et ruptures. Actes des journées d’étude tenues à l’Université de Lille, 26-27 novembre 2004, Paris, p. 247-251, 2011
Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », 2012