Suspensio judicii by Benoit Guilielmo

Philosophical Psychology, 2025
Suspension of judgment is a ubiquitous phenomenon in our lives. It is also relevant for several d... more Suspension of judgment is a ubiquitous phenomenon in our lives. It is also relevant for several debates in contemporary epistemology (e.g., evidentialism/pragmatism; peer-disagreement/higher-order evidence; inquiry). The goal of this paper is to arrive at a better understanding of what suspension of judgment is. We first question the popular assumption that we call the Triad view according to which there are three and only three (paradigmatic) doxastic attitudes, namely, belief, disbelief, and suspension of judgment. We elaborate a cumulative argument regarding crucial differences between belief/disbelief and suspension and conclude tentatively that suspension is not a doxastic state. On the constructive side, we defend the positive thesis (with special attention to justification/rationality and reasons for suspension) that suspension is rather an affective phenomenon, viz. a sort of mood. Finally, we consider further consequences of our view for contemporary debates in epistemology, and how it relates to ancient skepticism.
Logos & Episteme, 2024
Suspension of judgement is often viewed as a member of the doxastic club, alongside belief and di... more Suspension of judgement is often viewed as a member of the doxastic club, alongside belief and disbelief. In this paper, I challenge the widespread view that suspension is a commitment-involving stance. Friedman's counterexamples to the traditional view that suspended judgement merely requires considering a proposition and being in a state of non-belief are criticized. I introduce a refined conception, emphasizing that suspension involves a proximal causal link between examining a proposition and the resulting non-belief state. This episode manifests as an incapacity at making a judgement, occurring under specific circumstances. The refined view clarifies the nature of suspended judgement.
Theoria. An International Journal for Theory, History and Foundations of Science, 2024
Are doubt and suspension of judgment similar attitudes? In the burgeoning literature on suspensio... more Are doubt and suspension of judgment similar attitudes? In the burgeoning literature on suspension of judgment, the notion of doubt is curiously absent. This paper aims to argue for the plausibility of an identity claim, which I term the “No-Difference View.” This view suggests that there is no substantial difference between being in doubt and suspending judgment. The argument will draw on historical and systematic considerations that support the No-Difference View as a plausible view within the logical space of positions.
l'Encyclopédie philosophique, 2021
Inquisitio by Benoit Guilielmo
Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie, 2024
Cet article vise à élucider la nature de l’enquête. Je présente tout d’abord les desiderata commu... more Cet article vise à élucider la nature de l’enquête. Je présente tout d’abord les desiderata communs à toute théorie de l’enquête. Je catégorise ensuite l’enquête comme un processus structuré en me concentrant sur ses composantes essentielles : des attitudes de questionnement guidant des actions. Enfin, je me penche sur l’objection récente selon laquelle les attitudes de questionnement ne sont pas nécessaires à l’enquête. Je défends la thèse selon laquelle l’enquête est un processus structuré essentiellement constitué d’attitudes de questionnement ayant deux rôles fonctionnels précis, soit d’initier et de guider le déploiement de capacités cognitives en vue d’un but épistémique.
Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie, 2024
This article aims to contribute to the elucidation of the nature of inquiry. I start with some co... more This article aims to contribute to the elucidation of the nature of inquiry. I start with some common desiderata for any theory of inquiry. I then categorize inquiry as a structured process. By focusing on its essential components, I advance a new characterization of inquiry as a combination of questioning attitudes guiding actions. Finally, I turn to the recent objection that questioning attitudes are not necessary for inquiry. I argue that inquiry is a structured process essentially constituted by questioning attitudes having two precise functional roles, initiating and guiding the deployment of cognitive capacities towards an epistemic goal.
Translatio by Benoit Guilielmo
Une version de la thèse de Carnap sur le non-sens peut être défendue, mais sa portée est très dif... more Une version de la thèse de Carnap sur le non-sens peut être défendue, mais sa portée est très différente de celle de Carnap. Ce ne sont pas des disciplines spécifiques (par exemple l’éthique, la religion, l’esthétique ou la métaphysique) qui sont dénuées de sens, mais c’est plutôt lorsque le langage est introduit et utilisé d’une manière déficiente et irresponsable, que cela peut conduire à des poches de discours dénués de sens et à des événements cognitifs dénués de sens. Quand cela se produit, l’individu n’est pas à blâmer, tout comme il n’est pas facile pour lui d’éviter de s’engouffrer dans le non-sens. Cela peut arriver suite à sa participation à une pratique linguistique déficiente vis-à-vis de laquelle les locuteurs individuels sont incapables par eux-mêmes d’établir les corrections appropriées.
Juger irrationnelles une croyance, une émotion ou une action, c'est faire un jugement normatif. D... more Juger irrationnelles une croyance, une émotion ou une action, c'est faire un jugement normatif. De tels jugements peuvent-ils être objectifs ? On montre qu'ils peuvent l'être dans une classe importante de cas : ceux où une personne a un ensemble d'attitudes qui sont inconsistantes avec ses propres normes, ces normes étant constitutives des attitudes considérées. Les normes constitutives sont des normes avec lesquelles les attitudes et les actions intentionnelles des agents doivent s'accorder pour que les jugements d'irrationalité deviennent intelligibles.

Il y a deux manières de concevoir la connaissance. Pour l’une de ces conceptions, il s’agit de pa... more Il y a deux manières de concevoir la connaissance. Pour l’une de ces conceptions, il s’agit de partir, pour ainsi dire, d’en bas, avec les animaux. L’idée est d’isoler la connaissance en une forme pure, afin que sa nature essentielle ne soit pas obscurcie par des détails non-pertinents. Les chats peuvent voir. Les chiens savent des choses. Fido se souvient de là où il a enterré l’os. C’est pourquoi il est en train de creuser près du buisson. Kitty sait où est la souris. C’est pour ça qu’elle attend patiemment devant le trou. Si les animaux ne sont pas conceptuellement sophistiqués, ne possèdent pas de langage, ne comprennent pas ce qui est nécessaire pour savoir, alors cela montre simplement que de telles capacités ne sont pas nécessaires pour savoir.
Si, en poursuivant cette stratégie, vous voulez découvrir ce qu’est la connaissance, alors regardez ce qui se passe quand Fido voit où est son bol de nourriture ou lorsqu’il se souvient de là où il a enterré son os. Pensez à Kitty lorsqu’elle traque un oiseau ou qu’elle poursuit une souris. Cela est exactement, peu importe ce que c’est, ce que l’on a lorsque nous savons que l’univers est âgé de plus de dix milliards d’années et que l’eau est composée d’hydrogène. Il est vrai que dans ses plus grandes manifestations (par exemple dans les sciences) le savoir semble totalement au-delà des modestes capacités de Fido et de Kitty, mais cela est simplement une confusion entre ce qui est connu (des choses abstruses et largement au-delà de leur compréhension) et la connaissance elle-même – qui est quelque chose qu’ils ont en grande quantité (quoique sur des sujets beaucoup plus modestes).
Où il est question de connaissance, de zèbres dans un zoo, d' examen des croyances, de scepticism... more Où il est question de connaissance, de zèbres dans un zoo, d' examen des croyances, de scepticisme et de contextualisme, ou pas. (1997)
Mind, 1982
Sur deux principes épistémologiques :
(A) Si S sait que P et sait que P implique Q, alors (en as... more Sur deux principes épistémologiques :
(A) Si S sait que P et sait que P implique Q, alors (en assumant que S accepte Q comme résultant de ce savoir) S sait que Q.
(B) Si sait que P, alors (étant donné la satisfaction de certaines conditions relatives à la sincérité de S, la volonté de la part de celui ou de celle qui écoute S d'accepter ce que dit S comme étant l'expression honnête de ce qu'il sait) S peut amener ses auditeurs à savoir que P (il peut les informer que P) en leur disant que P.
Se dire que nos croyances reflètent l'influence de facteurs arbitraires et non-pertinents peut ... more Se dire que nos croyances reflètent l'influence de facteurs arbitraires et non-pertinents peut être dérangeant. La découverte de l'importance de tels facteurs sur la manière dont nous évaluons les données disponibles devrait-elle nous faire réduire notre confiance en ces croyances ? Quelle est la bonne réaction ? Plus généralement, lorsque nous apprenons qu’une croyance reflète l’influence de facteurs non-pertinents, de combien devrions-nous réduire la vigueur de la croyance en question ? La réponse est : cela dépend. Cela dépend si oui ou non le facteur non-pertinent risque de nous empêcher d’être en accord avec nos propres standards pour raisonner. Si c'est oui, alors le fait de se rendre compte de l'influence de ce facteur devrait réduire la vigueur des croyances influencées par ce facteur. Si c'est non, alors non. Ceci est ma thèse.
French translation of "Logic as Calculus and Logic as Language", Synthese, Vol. 17, No. 3, (Sep.,... more French translation of "Logic as Calculus and Logic as Language", Synthese, Vol. 17, No. 3, (Sep., 1967), pp. 324-330.
Qu'est-ce que la connaissance ? Platon a consacré un dialogue entier, le Thééthète, à cette quest... more Qu'est-ce que la connaissance ? Platon a consacré un dialogue entier, le Thééthète, à cette question. Elle demeure pour nous toujours d'actualité, pour le meilleur ou pour le pire. Dans l'analyse ici présentée, savoir que S c’est être en position de vérifier que S.
Klēsis, 2024
Un fait Mooréen, selon l’expression de David Lewis, est « l’une des choses que nous savons mieux ... more Un fait Mooréen, selon l’expression de David Lewis, est « l’une des choses que nous savons mieux que toute prémisse d’une argumentation philosophique visant à établir le contraire. » La proposition « Nous savons beaucoup de choses » peut servir comme point fixe dans notre enquête, et nous devrions faire des ajustements là où cela est nécessaire afin de tenir ferme cet engagement fondamental. Pour le dire simplement, c’est autour de ce point fixe que nous devrions bâtir notre théorie.
Mind, 1978
Les philosophes qui ont discuté les arguments exposés par Gettier ont échoué à prendre en compte ... more Les philosophes qui ont discuté les arguments exposés par Gettier ont échoué à prendre en compte la notion de justification des croyances qu’il avait en tête. C’est une caractéristique surprenante de la littérature portant sur le défi bien connu à la définition traditionnelle de la connaissance comme croyance vraie justifiée. Au vu de l’emploi constant fait par Gettier de la locution « S est justifié à croire que p », il est clair que le sens de la justification que Gettier a en tête est le sens selon lequel une personne est justifiée à croire quelque chose.

(French translation of "From Appropriate Emotions to Values"), The Monist, Volume 81, Issue 1, 1 ... more (French translation of "From Appropriate Emotions to Values"), The Monist, Volume 81, Issue 1, 1 January 1998, Pages 161–188.
Il existe au moins trois théories bien connues de la valeur et des évaluations qui accordent un rôle central aux émotions. Il y a tout d’abord la position émotiviste, selon laquelle les évaluations expriment ou manifestent des états ou attitudes émotionnelles mais n’ont pas de valeur de vérité. Vient en second la position dispositionnaliste, selon laquelle posséder une valeur ou propriété axiologique c’est être capable de provoquer ou d’être susceptible de provoquer des réponses émotionnelles chez des sujets caractérisés de certaines manières. La troisième conception correspond quant à elle à une épistémologie des valeurs qui est parfois invoquée par les réalistes naïfs. Si le réaliste naïf est celui pour qui les évaluations sont rendues vraies de par la possession par les objets de propriétés axiologiques monadiques indépendantes de l’esprit, alors naturellement se pose la question suivante : quel type d’accès cognitif avons-nous à de telles propriétés ? Un réaliste pourrait dire que nous venons à connaître ces propriétés évaluatives en vertu de nos émotions. Les émotions, pourrait-il dire, nous présentent des propriétés évaluatives. Une variante de cette conception consiste dans la thèse selon laquelle les valeurs sont les « objets formels » des émotions. Étroitement lié à cette dernière est la thèse selon laquelle nos émotions sont appropriées, ou non, relativement aux propriétés évaluatives. L’indignation et l'injustice sont ainsi parfois comprises selon l’une, ou l’autre, de ces trois théories. Ici est esquissé une quatrième conception des évaluations et des valeurs en faisant appel à une notion centrale de la théorie dispositionnaliste, celle de réponses émotionnelles, et à une notion centrale de l’épistémologie du réaliste naïf, à savoir la catégorie des réponses émotionnelles (in)appropriées. C’est une théorie cognitiviste qui est ici défendue, similaire à la seconde et à la troisième théorie mais différente de la première—la théorie émotiviste.
Unpopular Essays
Depuis ses premiers pas la philosophie a eu deux objets d’étude différents qui furent considérés ... more Depuis ses premiers pas la philosophie a eu deux objets d’étude différents qui furent considérés comme étroitement reliés. Son objectif était d’une part d’atteindre une compréhension théorique de la structure du monde ; et d’autre part, d’essayer de découvrir et d’inculquer la meilleure manière de vivre possible. D’Héraclite à Hegel, ou même chez Marx, ces deux objectifs furent constamment en ligne de mire ; ni purement théorique ni purement pratique, mais à la recherche d’une théorie de l’univers sur laquelle on puisse établir une pratique éthique.
Bochenskiana by Benoit Guilielmo

Józef Bocheński débuta sa carrière comme philosophe éclectique, il se tourna ensuite vers le Thom... more Józef Bocheński débuta sa carrière comme philosophe éclectique, il se tourna ensuite vers le Thomisme avant de finalement devenir un représentant de l’école analytique en philosophie. En tant que thomiste, il voulut réformer cette orientation en utilisant les ressources de la logique formelle moderne. Cette tendance culmina dans la création du Cercle de Cracovie (créé en 1936) dont les membres furent Bocheński, Jan F. Drewnowski, Jan Salamucha, et Bolesław Sobociński. Le programme du Cercle de Cracovie fut toutefois rejeté par la plupart des thomistes qui considéraient que la logique traditionnelle était un outil largement suffisant pour la pratique de la philosophie. Bocheński fut très déçu par l’attitude de ses collègues thomistes. Son évolution vers la philosophie analytique, libéré de toute pression idéologique, peut être considérée comme une réaction face au conservatisme du Thomisme.
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Suspensio judicii by Benoit Guilielmo
Entrée encyclopédique "grand public" (GP) consultable en ligne : https://encyclo-philo.fr/item/1695
Inquisitio by Benoit Guilielmo
Translatio by Benoit Guilielmo
Si, en poursuivant cette stratégie, vous voulez découvrir ce qu’est la connaissance, alors regardez ce qui se passe quand Fido voit où est son bol de nourriture ou lorsqu’il se souvient de là où il a enterré son os. Pensez à Kitty lorsqu’elle traque un oiseau ou qu’elle poursuit une souris. Cela est exactement, peu importe ce que c’est, ce que l’on a lorsque nous savons que l’univers est âgé de plus de dix milliards d’années et que l’eau est composée d’hydrogène. Il est vrai que dans ses plus grandes manifestations (par exemple dans les sciences) le savoir semble totalement au-delà des modestes capacités de Fido et de Kitty, mais cela est simplement une confusion entre ce qui est connu (des choses abstruses et largement au-delà de leur compréhension) et la connaissance elle-même – qui est quelque chose qu’ils ont en grande quantité (quoique sur des sujets beaucoup plus modestes).
Source:http://www.philosophersmag.com/index.php/tpm-mag-articles/11-essays/10-gettier-and-justified-true-belief-50-years-on
(A) Si S sait que P et sait que P implique Q, alors (en assumant que S accepte Q comme résultant de ce savoir) S sait que Q.
(B) Si sait que P, alors (étant donné la satisfaction de certaines conditions relatives à la sincérité de S, la volonté de la part de celui ou de celle qui écoute S d'accepter ce que dit S comme étant l'expression honnête de ce qu'il sait) S peut amener ses auditeurs à savoir que P (il peut les informer que P) en leur disant que P.
Il existe au moins trois théories bien connues de la valeur et des évaluations qui accordent un rôle central aux émotions. Il y a tout d’abord la position émotiviste, selon laquelle les évaluations expriment ou manifestent des états ou attitudes émotionnelles mais n’ont pas de valeur de vérité. Vient en second la position dispositionnaliste, selon laquelle posséder une valeur ou propriété axiologique c’est être capable de provoquer ou d’être susceptible de provoquer des réponses émotionnelles chez des sujets caractérisés de certaines manières. La troisième conception correspond quant à elle à une épistémologie des valeurs qui est parfois invoquée par les réalistes naïfs. Si le réaliste naïf est celui pour qui les évaluations sont rendues vraies de par la possession par les objets de propriétés axiologiques monadiques indépendantes de l’esprit, alors naturellement se pose la question suivante : quel type d’accès cognitif avons-nous à de telles propriétés ? Un réaliste pourrait dire que nous venons à connaître ces propriétés évaluatives en vertu de nos émotions. Les émotions, pourrait-il dire, nous présentent des propriétés évaluatives. Une variante de cette conception consiste dans la thèse selon laquelle les valeurs sont les « objets formels » des émotions. Étroitement lié à cette dernière est la thèse selon laquelle nos émotions sont appropriées, ou non, relativement aux propriétés évaluatives. L’indignation et l'injustice sont ainsi parfois comprises selon l’une, ou l’autre, de ces trois théories. Ici est esquissé une quatrième conception des évaluations et des valeurs en faisant appel à une notion centrale de la théorie dispositionnaliste, celle de réponses émotionnelles, et à une notion centrale de l’épistémologie du réaliste naïf, à savoir la catégorie des réponses émotionnelles (in)appropriées. C’est une théorie cognitiviste qui est ici défendue, similaire à la seconde et à la troisième théorie mais différente de la première—la théorie émotiviste.
Bochenskiana by Benoit Guilielmo
Entrée encyclopédique "grand public" (GP) consultable en ligne : https://encyclo-philo.fr/item/1695
Si, en poursuivant cette stratégie, vous voulez découvrir ce qu’est la connaissance, alors regardez ce qui se passe quand Fido voit où est son bol de nourriture ou lorsqu’il se souvient de là où il a enterré son os. Pensez à Kitty lorsqu’elle traque un oiseau ou qu’elle poursuit une souris. Cela est exactement, peu importe ce que c’est, ce que l’on a lorsque nous savons que l’univers est âgé de plus de dix milliards d’années et que l’eau est composée d’hydrogène. Il est vrai que dans ses plus grandes manifestations (par exemple dans les sciences) le savoir semble totalement au-delà des modestes capacités de Fido et de Kitty, mais cela est simplement une confusion entre ce qui est connu (des choses abstruses et largement au-delà de leur compréhension) et la connaissance elle-même – qui est quelque chose qu’ils ont en grande quantité (quoique sur des sujets beaucoup plus modestes).
Source:http://www.philosophersmag.com/index.php/tpm-mag-articles/11-essays/10-gettier-and-justified-true-belief-50-years-on
(A) Si S sait que P et sait que P implique Q, alors (en assumant que S accepte Q comme résultant de ce savoir) S sait que Q.
(B) Si sait que P, alors (étant donné la satisfaction de certaines conditions relatives à la sincérité de S, la volonté de la part de celui ou de celle qui écoute S d'accepter ce que dit S comme étant l'expression honnête de ce qu'il sait) S peut amener ses auditeurs à savoir que P (il peut les informer que P) en leur disant que P.
Il existe au moins trois théories bien connues de la valeur et des évaluations qui accordent un rôle central aux émotions. Il y a tout d’abord la position émotiviste, selon laquelle les évaluations expriment ou manifestent des états ou attitudes émotionnelles mais n’ont pas de valeur de vérité. Vient en second la position dispositionnaliste, selon laquelle posséder une valeur ou propriété axiologique c’est être capable de provoquer ou d’être susceptible de provoquer des réponses émotionnelles chez des sujets caractérisés de certaines manières. La troisième conception correspond quant à elle à une épistémologie des valeurs qui est parfois invoquée par les réalistes naïfs. Si le réaliste naïf est celui pour qui les évaluations sont rendues vraies de par la possession par les objets de propriétés axiologiques monadiques indépendantes de l’esprit, alors naturellement se pose la question suivante : quel type d’accès cognitif avons-nous à de telles propriétés ? Un réaliste pourrait dire que nous venons à connaître ces propriétés évaluatives en vertu de nos émotions. Les émotions, pourrait-il dire, nous présentent des propriétés évaluatives. Une variante de cette conception consiste dans la thèse selon laquelle les valeurs sont les « objets formels » des émotions. Étroitement lié à cette dernière est la thèse selon laquelle nos émotions sont appropriées, ou non, relativement aux propriétés évaluatives. L’indignation et l'injustice sont ainsi parfois comprises selon l’une, ou l’autre, de ces trois théories. Ici est esquissé une quatrième conception des évaluations et des valeurs en faisant appel à une notion centrale de la théorie dispositionnaliste, celle de réponses émotionnelles, et à une notion centrale de l’épistémologie du réaliste naïf, à savoir la catégorie des réponses émotionnelles (in)appropriées. C’est une théorie cognitiviste qui est ici défendue, similaire à la seconde et à la troisième théorie mais différente de la première—la théorie émotiviste.
philosophie. Les avocats du relativisme extrême maintiennent que ces critères dépendent exclusivement du milieu culturel – au point que, d’après leur opinion, il n’existe pas de critères généralement acceptés. l’histoire de la logique formelle contribue à la discussion sur la relativité des critères de rationalité. Elle se prononce d’elle-même contre le relativisme extrême et en faveur de l’existence de critères de rationalité généralement acceptés.
Si futile qu'elle puisse paraître, la philosophie est cependant une puissante force historique. C'est la pensée qui transforme la face de l'humanité.
Traduction en français par Mathias Izycki ; parue dans la revue Kephas (2002 & 2003) .
II. Ce que le communisme n'est pas
III. Ce qu'est le communisme
Les fragments sélectionnés proviennent de J. Bochenski, "Lewica, religia, sowietologia", Warsaw, 1996, pp. 232-269, repris dans "Polish Perspectives on Communism: An Anthology", edited by Bogdan Szlachta, Lexington Books, 2004, pp.168-175. Notre traduction en français est faite à partir de la traduction anglaise de Tomasz Bieroń. Texte disponible à l’adresse suivante : www.omp.org.pl/stareomp/bochenski_ang.php
Jury : Thierry Gontier et Jean-François Mattéi
Chapitres traduits à partir de Gottschalk, Heraclides of Pontus. Oxford: Clarendon Press. 1980. Pp. x + 178.
I. La vie et les écrits d'Héraclide
V. Doctrines éthiques et religieuses
VII. La position historique d'Héraclide et son influence
Amusement, acumen, and the joy to explore literary puzzles were the main components of the early studies on Sherlock Holmes and Dr. Watson. The higher criticism of the Sherlock Holmes stories, scrutinizing every detail of the text with methods borrowed from literary and textual criticism gave birth to a unique and vivid scholarship.
Sources: http://earlysherlockiana.blogspot.com
Printed version in Clausson, N. (ed.), Re-examining Arthur Conan Doyle, Cambridge Scholars Publishing, Newcastle upon Tye, 2021, pp. 141-161.
1) Examen du jeu d’esprit littéraire produit par Knox, mêlant fiction et réalité, dont on montre qu'il est autorisé par le texte même de Doyle ;
2) Knox utilise les ressources et les débats de la critique littéraire et philologique, qui lui sont contemporains, en les travestissant et en donnant ainsi de la dignité à des récits qui ont toujours été considérés comme de la pure littérature d’évasion.
Nous montrons que l’interprétation du texte de Knox proposée depuis des décénnies-comme étant une satire de la critique biblique– n’a pas de fondement sérieux et qu’il faut se tourner vers les études shakespeariennes et homériques afin d’expliquer l’aspect satirique et humoristique de ses "Études sur la Littérature de Sherlock Holmes".
http://www.diogenes-club.com/studies.htm
He probably would have wrote to Lucilius that there are some silly, and useless, discussions going on in that perimeter, and that despite the pseudo-erudition that they can provide, his friend should avoid that type of studies.
https://www.sshf.com/articles.php?id=89
https://www.sshf.com/articles.php?id=88
https://encyclo-philo.fr/item/1695