Papers by Sandrine Nicourd
Par : Michel Chauvière, Matthieu Hély, Sylvain Pattieu, Michèle Pierson, François Rousseau, Olivi... more Par : Michel Chauvière, Matthieu Hély, Sylvain Pattieu, Michèle Pierson, François Rousseau, Olivier Zunz, Marie-Emmanuelle Chessel, Sandrine Nicourd et Christophe Capuano
Revue française de pédagogie, 2011
Entreprises et histoire, 2009
Books by Sandrine Nicourd

Depuis sa création, la CFDT a fait l’objet d’un nombre important
d’ouvrages retraçant l’intense ... more Depuis sa création, la CFDT a fait l’objet d’un nombre important
d’ouvrages retraçant l’intense activité de (re)définition identitaire qui
l’a conduit du syndicalisme chrétien à l’autogestion puis au « syndi
calisme de proposition ».Sur la période récente, les recherches publiées sur les militants cédétistes, mais également l’observation des différents congrès de la CFDT, révèlent de manière évidente l’adhésion d’une très grande majorité d’adhérents et de militants au syndicalisme réformiste porté par la confédération. Loin d’être mécanique, cette conversion s’est accompagnée d’un long travail conflictuel
de construction et de légitimation. Au croisement de la sociologie, de l’histoire et de la science politique, cet ouvrage explore les conditions sociales, organisationnelles, politiques et juridiques qui ont contribué à cette fabrique institutionnelle originale. Les différentes contributions retracent ainsi le travail de la CFDT sur elle- même pour redéfinir ses frontières internes et externes, professionnaliser ses militants, rationaliser ses structures, et adopter un répertoire d’action privilé
gié. Parallèlement, les auteurs insistent sur les évolutions récentes de l’environnement légal et politique qui ont contribué à matérialiser ce « syndicalisme de proposition » en accordant une légitimité accrue à la négociation collective d’entreprise, créant ainsi les conditions d’une appropriation par les équipes de terrain d’un projet souvent décrit comme imposé « par le haut » de l’organisation.
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Papers by Sandrine Nicourd
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d’ouvrages retraçant l’intense activité de (re)définition identitaire qui
l’a conduit du syndicalisme chrétien à l’autogestion puis au « syndi
calisme de proposition ».Sur la période récente, les recherches publiées sur les militants cédétistes, mais également l’observation des différents congrès de la CFDT, révèlent de manière évidente l’adhésion d’une très grande majorité d’adhérents et de militants au syndicalisme réformiste porté par la confédération. Loin d’être mécanique, cette conversion s’est accompagnée d’un long travail conflictuel
de construction et de légitimation. Au croisement de la sociologie, de l’histoire et de la science politique, cet ouvrage explore les conditions sociales, organisationnelles, politiques et juridiques qui ont contribué à cette fabrique institutionnelle originale. Les différentes contributions retracent ainsi le travail de la CFDT sur elle- même pour redéfinir ses frontières internes et externes, professionnaliser ses militants, rationaliser ses structures, et adopter un répertoire d’action privilé
gié. Parallèlement, les auteurs insistent sur les évolutions récentes de l’environnement légal et politique qui ont contribué à matérialiser ce « syndicalisme de proposition » en accordant une légitimité accrue à la négociation collective d’entreprise, créant ainsi les conditions d’une appropriation par les équipes de terrain d’un projet souvent décrit comme imposé « par le haut » de l’organisation.
d’ouvrages retraçant l’intense activité de (re)définition identitaire qui
l’a conduit du syndicalisme chrétien à l’autogestion puis au « syndi
calisme de proposition ».Sur la période récente, les recherches publiées sur les militants cédétistes, mais également l’observation des différents congrès de la CFDT, révèlent de manière évidente l’adhésion d’une très grande majorité d’adhérents et de militants au syndicalisme réformiste porté par la confédération. Loin d’être mécanique, cette conversion s’est accompagnée d’un long travail conflictuel
de construction et de légitimation. Au croisement de la sociologie, de l’histoire et de la science politique, cet ouvrage explore les conditions sociales, organisationnelles, politiques et juridiques qui ont contribué à cette fabrique institutionnelle originale. Les différentes contributions retracent ainsi le travail de la CFDT sur elle- même pour redéfinir ses frontières internes et externes, professionnaliser ses militants, rationaliser ses structures, et adopter un répertoire d’action privilé
gié. Parallèlement, les auteurs insistent sur les évolutions récentes de l’environnement légal et politique qui ont contribué à matérialiser ce « syndicalisme de proposition » en accordant une légitimité accrue à la négociation collective d’entreprise, créant ainsi les conditions d’une appropriation par les équipes de terrain d’un projet souvent décrit comme imposé « par le haut » de l’organisation.