
Julie Richard
(English is following)
Julie Richard est candidate au doctorat interuniversitaire en histoire de l'art à l'Université du Québec à Montréal. Elle est également membre de l'Institut de recherche en Études Féministes de l'UQAM (IREF), du CÉLAT-UQAM et du centre Figura. Son projet bénéficie du soutien financier du Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FRQSC). Elle s'intéresse aux actes de résistance artistiques mis en œuvre par les femmes et les identités LGBTQI européennes et américaines, de l'entre-deux-guerres et contemporaines, tels que la production de poupées et de marionnettes; l'appropriation des arts décoratifs, des arts appliqués et textiles; l'art d'infiltration; la performance; les happenings ainsi que les pratiques furtives ou performatives. La chercheure est grandement influencée par les théories féministes, les études sur le genre ainsi que les théories queer. Ses recherches actuelles portent sur des praxis queer de la performance dans l'espace public. //
Julie Richard is a Ph.D. candidate at the department of art history at Université du Québec à Montréal (UQAM). Adopting a feminist and queer approach, her research suggests a new reading of the historical avant-garde through contemporary mind. Her main interests include live art, interdisciplinary praxis, art as a political strategy and art in the public space. She is also interested in artistic forms of resistance by European and American women and LGBTQ identities of the interwar and contemporary periods, such as the production of artistic dolls, handmade and textile, decorativ art, infiltration art, as well as performance, happenings and other furtive artistic gestures. Her current research is focused on queer performance praxis in public space.
Photo: Étienne Tremblay-Tardif
Supervisors: Ève Lamoureux (advisor), Annie Gérin (co-advisor), and Andrea Oberhuber (co-advisor)
Address: Montréal, Québec, Canada
Julie Richard est candidate au doctorat interuniversitaire en histoire de l'art à l'Université du Québec à Montréal. Elle est également membre de l'Institut de recherche en Études Féministes de l'UQAM (IREF), du CÉLAT-UQAM et du centre Figura. Son projet bénéficie du soutien financier du Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FRQSC). Elle s'intéresse aux actes de résistance artistiques mis en œuvre par les femmes et les identités LGBTQI européennes et américaines, de l'entre-deux-guerres et contemporaines, tels que la production de poupées et de marionnettes; l'appropriation des arts décoratifs, des arts appliqués et textiles; l'art d'infiltration; la performance; les happenings ainsi que les pratiques furtives ou performatives. La chercheure est grandement influencée par les théories féministes, les études sur le genre ainsi que les théories queer. Ses recherches actuelles portent sur des praxis queer de la performance dans l'espace public. //
Julie Richard is a Ph.D. candidate at the department of art history at Université du Québec à Montréal (UQAM). Adopting a feminist and queer approach, her research suggests a new reading of the historical avant-garde through contemporary mind. Her main interests include live art, interdisciplinary praxis, art as a political strategy and art in the public space. She is also interested in artistic forms of resistance by European and American women and LGBTQ identities of the interwar and contemporary periods, such as the production of artistic dolls, handmade and textile, decorativ art, infiltration art, as well as performance, happenings and other furtive artistic gestures. Her current research is focused on queer performance praxis in public space.
Photo: Étienne Tremblay-Tardif
Supervisors: Ève Lamoureux (advisor), Annie Gérin (co-advisor), and Andrea Oberhuber (co-advisor)
Address: Montréal, Québec, Canada
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Papers by Julie Richard
Compte rendu de l'exposition The Fury présentée au Centre Phi (Montréal) du 28 juin au 20 août 2023.
https://esse.ca/compte-rendu/kama-la-mackerewho-sings-the-queer-island-body/
Résumé of Mathieu Pernot photograph's exhibition shown at Fondation Henri Cartier-Bresson (March 8th to June 19th, 2022, Paris) in Esse art review's issue 107.
https://esse.ca/compte-rendu/mathieu-pernotla-ruine-de-sa-demeure/
entre une ferveur utopiste, laissant place à un culte croissant pour la machine, et une attitude dystopique, motivée par une crainte d'un envahissement technologique progressif. Cette recherche met d'abord en contexte cet élan créatif en présentant un éventail diversifié des productions de marionnettes au théâtre de l'avant-garde historique dans la première moitié du XXe siècle, donnant lieu à des tangentes stylistiques et techniques inédites.
Par ailleurs, cette recherche analyse de manière approfondie la production de poupées et de marionnettes de Marie Vassilieff ( 1884-1957), la plupart fabriquées à Paris au cours de l'entre-deux-guerres. Cette œuvre se révèle exemplaire vue son inventaire impressionnant et sa mise en application rigoureuse d' emprunts stylistiques variés - notamment symbolistes, primitivistes et constructivistes - caractéristiques d'une vive recherche esthétique. De plus, la création de la poupée-portrait comme nouveau genre artistique affirme la volonté de l'artiste de hisser la poupée artistique au rang de l'art. Enfin, la création de marionnettes et de costumes de Vassilieff au théâtre expérimental s'inscrit dans le prolongement de ces expérimentations.
Mots clés :
Effigie - Poupée - Marionnette - Marie Vassilieff- Avant-garde historique - Utopie - Dystopie - Théâtre expérimental - Culte machiniste - Culte de l'enfance
Compte-rendu de l'exposition présentée au Musée des beaux-arts de Montréal du 1er septembre au 15 janvier 2023 // Review of the exhibition shown at Montreal Museum of Fine Art September 1rst, 2022 to January 15th, 2023
Review of the 59th edition of Venice Biennale (2022)// Compte-rendu de la 59e édition de la Biennale de venise (2022)
Compte-rendu de l'exposition de l'artiste multidisciplinaire Claire Tabouret présentée au pavillon Cavanis (Dorsorudo) en tant qu'événement collatéral de la Biennale de Venise 2022 (du 23 avril au 27 novembre 2022) // Exhibition review of Claire Tabouret's show in the Palazzo Cavinis (Dorsoduro) in the collareral events of the Venice Biennale (April 23rd to November 27th 2022)
In the first half of the twentieth century, Paris was one of the main artistic centers of the world. Avant-garde artists, since the Futurist movement, were divided between two main trends. The first one was utopian, motivated by the potential and the rapid pace of mechanic and industrial developments. The second trend was dystopian. Artists working in this vein expressed fear of human extinction, they were concerned with the impact of mechanization on industry and the body. Some even warned against the possibility of the rise of robots. In both cases, avant-garde artists became interested in childhood as a potent symbol of a bright future or innocence being lost. They reflected on children’s art through their artistic exploration, and they sought to create artistic toys made especially to amuse and educate children. For instance, many artists became involved in children’s theater as puppet makers. For women, crafting puppets and dolls had an additional appeal. Working in an alternative medium allowed them to emancipate themselves as genuine artists, away from prejudice and the shadow of male painters and sculptors. They felt free to explore new designs and work with new materials in a very experimental and innovative manner.
Marie Vassilieff (1884-1957), a French-Russian artist involved in the Parisian art scene, created a new artistic genre with her portrait-dolls. She made puppets that represented many famous artists of the École de Paris during the interwar period in a naturalistic or primitivist manner. Her dolls were works of art that stood out for their uniqueness. They were presented in several exhibitions, many organized by her patron, the French fashion designer Paul Poiret (1879-1944). This article presents a portrait of Vassilieff’s doll production and highlight its aesthetic contribution in the avant-garde landscape of the interwar period. It insists on Vassilieff’s goal, which was to elevate dolls to the rank of works of art despite their hitherto minor status as decorative art or simple toys.
Online free access: https://online.liverpooluniversitypress.co.uk/toc/sj/28/2
Artistes: Lara Favaretto, Harris Epaminonda, Rula Halawani, Arthur Jafa, Teresa Margolles, Zanele Muholi, Otobong Nkanga, Tomás Saraceno.
Commisaire: Ralph Rugoff
« Puissiez-vous espérer vivre dans des temps intéressants: 58e édition de la Biennale de Venise », Espace art actuel, no 123, Compte-rendu d’exposition, Montréal.
L’effigie, le pantin et la poupée furent les moteurs de nombreux travaux orientés vers la mise en scène et le théâtre chez les avant-gardes historiques. Cet essai se penche sur le phénomène en posant un regard spécifique sur quelques mises en scène d’objets produites par Claude Cahun (1894-1954) et Marcel Moore (1892-1972) pour la photographie. Situées entre poétique et politique, ces saynètes hautement théâtralisées se jouent des possibilités du médium photographique tout autant que de celles du portrait. Elles font émerger des univers dans lesquels le naturel et l’onirisme se côtoient sans tabou. Ainsi, les pantins et poupées incarnent des outils empreints d’utopisme pour ouvrir le champ des possibles et trouver une brèche où l’action de résistance « indirecte » sert à éveiller les consciences depuis l’intérieur des images. Enfin, les mises en scène photographiques de l’artiste française Valérie Belin (1964-) exploitent également les interstices délimitant les frontières du réel et de l’irréel, afin de mettre au jour les artifices du quotidien par le truchement de l’art du portrait et la technique de la surexposition photographique, comme autant d’héritages du surréalisme de Cahun et Moore.
Compte rendu de l'exposition The Fury présentée au Centre Phi (Montréal) du 28 juin au 20 août 2023.
https://esse.ca/compte-rendu/kama-la-mackerewho-sings-the-queer-island-body/
Résumé of Mathieu Pernot photograph's exhibition shown at Fondation Henri Cartier-Bresson (March 8th to June 19th, 2022, Paris) in Esse art review's issue 107.
https://esse.ca/compte-rendu/mathieu-pernotla-ruine-de-sa-demeure/
entre une ferveur utopiste, laissant place à un culte croissant pour la machine, et une attitude dystopique, motivée par une crainte d'un envahissement technologique progressif. Cette recherche met d'abord en contexte cet élan créatif en présentant un éventail diversifié des productions de marionnettes au théâtre de l'avant-garde historique dans la première moitié du XXe siècle, donnant lieu à des tangentes stylistiques et techniques inédites.
Par ailleurs, cette recherche analyse de manière approfondie la production de poupées et de marionnettes de Marie Vassilieff ( 1884-1957), la plupart fabriquées à Paris au cours de l'entre-deux-guerres. Cette œuvre se révèle exemplaire vue son inventaire impressionnant et sa mise en application rigoureuse d' emprunts stylistiques variés - notamment symbolistes, primitivistes et constructivistes - caractéristiques d'une vive recherche esthétique. De plus, la création de la poupée-portrait comme nouveau genre artistique affirme la volonté de l'artiste de hisser la poupée artistique au rang de l'art. Enfin, la création de marionnettes et de costumes de Vassilieff au théâtre expérimental s'inscrit dans le prolongement de ces expérimentations.
Mots clés :
Effigie - Poupée - Marionnette - Marie Vassilieff- Avant-garde historique - Utopie - Dystopie - Théâtre expérimental - Culte machiniste - Culte de l'enfance
Compte-rendu de l'exposition présentée au Musée des beaux-arts de Montréal du 1er septembre au 15 janvier 2023 // Review of the exhibition shown at Montreal Museum of Fine Art September 1rst, 2022 to January 15th, 2023
Review of the 59th edition of Venice Biennale (2022)// Compte-rendu de la 59e édition de la Biennale de venise (2022)
Compte-rendu de l'exposition de l'artiste multidisciplinaire Claire Tabouret présentée au pavillon Cavanis (Dorsorudo) en tant qu'événement collatéral de la Biennale de Venise 2022 (du 23 avril au 27 novembre 2022) // Exhibition review of Claire Tabouret's show in the Palazzo Cavinis (Dorsoduro) in the collareral events of the Venice Biennale (April 23rd to November 27th 2022)
In the first half of the twentieth century, Paris was one of the main artistic centers of the world. Avant-garde artists, since the Futurist movement, were divided between two main trends. The first one was utopian, motivated by the potential and the rapid pace of mechanic and industrial developments. The second trend was dystopian. Artists working in this vein expressed fear of human extinction, they were concerned with the impact of mechanization on industry and the body. Some even warned against the possibility of the rise of robots. In both cases, avant-garde artists became interested in childhood as a potent symbol of a bright future or innocence being lost. They reflected on children’s art through their artistic exploration, and they sought to create artistic toys made especially to amuse and educate children. For instance, many artists became involved in children’s theater as puppet makers. For women, crafting puppets and dolls had an additional appeal. Working in an alternative medium allowed them to emancipate themselves as genuine artists, away from prejudice and the shadow of male painters and sculptors. They felt free to explore new designs and work with new materials in a very experimental and innovative manner.
Marie Vassilieff (1884-1957), a French-Russian artist involved in the Parisian art scene, created a new artistic genre with her portrait-dolls. She made puppets that represented many famous artists of the École de Paris during the interwar period in a naturalistic or primitivist manner. Her dolls were works of art that stood out for their uniqueness. They were presented in several exhibitions, many organized by her patron, the French fashion designer Paul Poiret (1879-1944). This article presents a portrait of Vassilieff’s doll production and highlight its aesthetic contribution in the avant-garde landscape of the interwar period. It insists on Vassilieff’s goal, which was to elevate dolls to the rank of works of art despite their hitherto minor status as decorative art or simple toys.
Online free access: https://online.liverpooluniversitypress.co.uk/toc/sj/28/2
Artistes: Lara Favaretto, Harris Epaminonda, Rula Halawani, Arthur Jafa, Teresa Margolles, Zanele Muholi, Otobong Nkanga, Tomás Saraceno.
Commisaire: Ralph Rugoff
« Puissiez-vous espérer vivre dans des temps intéressants: 58e édition de la Biennale de Venise », Espace art actuel, no 123, Compte-rendu d’exposition, Montréal.
L’effigie, le pantin et la poupée furent les moteurs de nombreux travaux orientés vers la mise en scène et le théâtre chez les avant-gardes historiques. Cet essai se penche sur le phénomène en posant un regard spécifique sur quelques mises en scène d’objets produites par Claude Cahun (1894-1954) et Marcel Moore (1892-1972) pour la photographie. Situées entre poétique et politique, ces saynètes hautement théâtralisées se jouent des possibilités du médium photographique tout autant que de celles du portrait. Elles font émerger des univers dans lesquels le naturel et l’onirisme se côtoient sans tabou. Ainsi, les pantins et poupées incarnent des outils empreints d’utopisme pour ouvrir le champ des possibles et trouver une brèche où l’action de résistance « indirecte » sert à éveiller les consciences depuis l’intérieur des images. Enfin, les mises en scène photographiques de l’artiste française Valérie Belin (1964-) exploitent également les interstices délimitant les frontières du réel et de l’irréel, afin de mettre au jour les artifices du quotidien par le truchement de l’art du portrait et la technique de la surexposition photographique, comme autant d’héritages du surréalisme de Cahun et Moore.