Books chapter by Nichola Gendreau Richer
Chapitre dans Vers Deleuze : Nature, pensée, politique, sous la dir. Yves Couture et Lawrence Oli... more Chapitre dans Vers Deleuze : Nature, pensée, politique, sous la dir. Yves Couture et Lawrence Olivier, Québec, Presse de l'université Laval, 2018, pp. 199-223
Chapitre dans Un système sans qualité : Fragments d’une critique du capitalisme contemporain, Lau... more Chapitre dans Un système sans qualité : Fragments d’une critique du capitalisme contemporain, Laurent Alarie, Mohamed Amine Brahimi, Nichola Gendreau Richer et al. , Montréal, M éditeur, 2017, p.73-98
Thesis by Nichola Gendreau Richer

L’objectif de cet ouvrage est d’approfondir le concept d’identité dans la pensée marxiste. Il met... more L’objectif de cet ouvrage est d’approfondir le concept d’identité dans la pensée marxiste. Il met en dialogue deux penseurs ayant longuement réfléchi sur ce concept, soit Ernst Bloch et Theodor W. Adorno. L’identité est un concept largement discuté dans la pensée politique contemporaine par de divers courants politiques dont le communautarisme, le libéralisme, le nietzschéisme français, le féminisme, etc. C’est au travers de concepts philosophiques comme l’ontologie, la dialectique, la métaphysique, mais également de concepts politiques comme le capitalisme, les rapports de domination de l’industrie culturelle et la lutte sociale que le concept d’identité est traité. Dans la pensée de Bloch et d’Adorno, l’identité est grandement liée à l’utopie. Cette étude démontre les liens qui unissent les deux concepts ainsi que la pertinence d’étudier leur relation. L’hypothèse de recherche était donc que les propositions philosophiques de Bloch et d’Adorno concernant l’identité et l’utopie sont complémentaires et offrent une analyse politique sérieuse capable de relancer le dialogue avec les autres courants politiques contemporains.
Book Reviews by Nichola Gendreau Richer
Tous droits réservés © Société québécoise de science politique, 2020
Tous droits réservés © Société québécoise de science politique, 2019

Politique au jour le jour : 1930-1933 est un recueil d'articles journalistiques écrits par Siegfr... more Politique au jour le jour : 1930-1933 est un recueil d'articles journalistiques écrits par Siegfried Kracauer et publiés dans le quotidien libéral Frankfurter Zeitung. Kracauer est généralement associé à l'École de Francfort. Il fut entre autres l'un des mentors philo-sophiques de Theodor W. Adorno. En 1921, il abandonna sa profession d'architecte pour devenir journaliste et écrivain. Ses premiers écrits furent de nature sociologique, que ce soit entendu comme discipline (La sociologie comme science. Une étude épistémologique, 1922) ou comme analyse du social (Les employés, 1929). Politique au jour le jour est une collection de textes portant sur la vie sociale et politique de l'Allemagne de Weimar. À la lecture de ceux-ci, trois thématiques principales semblent identifiables, soit la méthode d'appréhension du réel, le dépérissement de la société alle-mande et l'ordre recherché dans les sphères multiples du quotidien des Berlinois.
Talks by Nichola Gendreau Richer

Colloque LA MODERNITÉ EN REVUES - PLEINS FEUX SUR UN SIÈCLE DE REVUES QUÉBÉCOISES, Université d'O... more Colloque LA MODERNITÉ EN REVUES - PLEINS FEUX SUR UN SIÈCLE DE REVUES QUÉBÉCOISES, Université d'Ottawa, 30 mai 2019
Dans l’ouvrage Autopsie d’un mythe : Réflexion sur la pensée politique de Jean-Marc Piotte (2015), Louis Gill revient sur une affirmation assez convenue de l’histoire des idées politiques québécoises, soit que Jean-Marc Piotte est “le père du marxisme québécois”. Gill refuse catégoriquement de reconnaître ce statut à Piotte. Il écrit : « Le seul fait que JMP [Piotte] puisse être considéré comme marxiste se révèle comme le pur produit d’un mythe tenace […]. » (Gill, 2015 : 137) Hormis le caractère vindicatif de l’essai, Gill réussi en partie à semer le doute quant au marxisme de Piotte et surtout quant au caractère avant-gardiste des positions marxistes de ce dernier. Il affirme que les raisons de la dé-radicalisation de la pensée de Piotte vers une posture révisionniste seraient liées à un marxisme de façade durant ses premières années d’intellectuel.
Au terme de ces questionnements, nous nous proposons d’analyser la période partipriste de Piotte, par une relecture de ses articles publiés dans la revue Parti pris (1964-1968), de ses écrits publiés par la maison d’édition Parti pris (son avant-propos dans Québec occupé (1971), les monographies La pensée politique de Gramsci (1970) et Sur Lénine (1972) ainsi que de l’ouvrage biographique La communauté perdue (1987). Ce faisant, nous pensons pouvoir mieux comprendre la posture et les positions théoriques du jeune Piotte et ainsi amorcer un dialogue critique avec Gill voulant que son marxisme ne soit qu’un mythe.
Colloque AISLF GT29 Théories critiques ; sociologies critiques : Émergence de la critique, UQAM,... more Colloque AISLF GT29 Théories critiques ; sociologies critiques : Émergence de la critique, UQAM, 6 septembre 2018
Colloque : La grande transition (Historical Materialism), 20 mai 2018, Université du Québec à Mon... more Colloque : La grande transition (Historical Materialism), 20 mai 2018, Université du Québec à Montréal, Québec, Canada
Colloque Penser l'émancipation (IV colloque international), 13 septembre 2017, Université Paris 8... more Colloque Penser l'émancipation (IV colloque international), 13 septembre 2017, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis

Adorno and Benjamin have debated on the risk of referring to Utopia in a purely positive manner d... more Adorno and Benjamin have debated on the risk of referring to Utopia in a purely positive manner devoid of any dialectical principal. Benjamin wrote about this method in his book Paris, capital du XIXe siècle or in English The Arcade project: « To cultivate fields where, until now, only madness has reigned. Forge ahead with the whetted axe of reason, looking neither right no left so as not to succumb to the horror that beckons from deep in the primeval forest. But every ground must at some point have been turned over by reason, must have been cleared of the undergrowth of delusion and myth. » Adorno and Benjamin are what we could call lumberjacks of the myth. Their philosophical goals are to destroy what can possibly turn Utopia into Dystopia. To grasp the necessity to renew political ties with Utopia, we need to apply Adorno and Benjamin’s method to further our understanding of the capitalist world and its dominant ideology, which is neoliberalism. The objective of this presentation is: to understand the challenge of what the Utopia would face in our time and; to establish how Utopia needs to be thought in a dialectically negative way to avoid its mythologisation.
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Thesis by Nichola Gendreau Richer
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Talks by Nichola Gendreau Richer
Dans l’ouvrage Autopsie d’un mythe : Réflexion sur la pensée politique de Jean-Marc Piotte (2015), Louis Gill revient sur une affirmation assez convenue de l’histoire des idées politiques québécoises, soit que Jean-Marc Piotte est “le père du marxisme québécois”. Gill refuse catégoriquement de reconnaître ce statut à Piotte. Il écrit : « Le seul fait que JMP [Piotte] puisse être considéré comme marxiste se révèle comme le pur produit d’un mythe tenace […]. » (Gill, 2015 : 137) Hormis le caractère vindicatif de l’essai, Gill réussi en partie à semer le doute quant au marxisme de Piotte et surtout quant au caractère avant-gardiste des positions marxistes de ce dernier. Il affirme que les raisons de la dé-radicalisation de la pensée de Piotte vers une posture révisionniste seraient liées à un marxisme de façade durant ses premières années d’intellectuel.
Au terme de ces questionnements, nous nous proposons d’analyser la période partipriste de Piotte, par une relecture de ses articles publiés dans la revue Parti pris (1964-1968), de ses écrits publiés par la maison d’édition Parti pris (son avant-propos dans Québec occupé (1971), les monographies La pensée politique de Gramsci (1970) et Sur Lénine (1972) ainsi que de l’ouvrage biographique La communauté perdue (1987). Ce faisant, nous pensons pouvoir mieux comprendre la posture et les positions théoriques du jeune Piotte et ainsi amorcer un dialogue critique avec Gill voulant que son marxisme ne soit qu’un mythe.
Dans l’ouvrage Autopsie d’un mythe : Réflexion sur la pensée politique de Jean-Marc Piotte (2015), Louis Gill revient sur une affirmation assez convenue de l’histoire des idées politiques québécoises, soit que Jean-Marc Piotte est “le père du marxisme québécois”. Gill refuse catégoriquement de reconnaître ce statut à Piotte. Il écrit : « Le seul fait que JMP [Piotte] puisse être considéré comme marxiste se révèle comme le pur produit d’un mythe tenace […]. » (Gill, 2015 : 137) Hormis le caractère vindicatif de l’essai, Gill réussi en partie à semer le doute quant au marxisme de Piotte et surtout quant au caractère avant-gardiste des positions marxistes de ce dernier. Il affirme que les raisons de la dé-radicalisation de la pensée de Piotte vers une posture révisionniste seraient liées à un marxisme de façade durant ses premières années d’intellectuel.
Au terme de ces questionnements, nous nous proposons d’analyser la période partipriste de Piotte, par une relecture de ses articles publiés dans la revue Parti pris (1964-1968), de ses écrits publiés par la maison d’édition Parti pris (son avant-propos dans Québec occupé (1971), les monographies La pensée politique de Gramsci (1970) et Sur Lénine (1972) ainsi que de l’ouvrage biographique La communauté perdue (1987). Ce faisant, nous pensons pouvoir mieux comprendre la posture et les positions théoriques du jeune Piotte et ainsi amorcer un dialogue critique avec Gill voulant que son marxisme ne soit qu’un mythe.