
Daniel Frankel
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Papers by Daniel Frankel
Le lien entre politique et vie constitue l'axe de contrôle des populations. Tout ce qui touche à la vie envahit l'activité politique et pousse à tel point l'emprise sur le corps qu'en certaines circonstances la légitimité de l'hégémonie juridique et celle de l'Etat commencent à s'écailler en ce qui concerne la gestion des risques et soins collectifs.
La dimension dominante de ce temps est biopolitique et l'eugénisme social, un fait biopolitique hégémonique constituant l'intervention des pouvoirs publics sur les corps et les être vivants. (Fassin, Memmi) Les formes contemporaines de la domination impliquent une imbrication de technologies eugéniques combinées mais contradictoires entre elles, posant à nouveau les aphorismes foucaldiens: "laisser vivre / faire mourir"1 et "faire vivre / laisser mourir" pour "faire vivre / laisser mourir en vie". Il s'agit de combiner de différents formats de gouvernement de la vie2 –tels que vivre, étirer la vie, rationaliser le soin de soi-même avec l'indignité de vivre, la dé-singularisation, les réponses s'homogénéisant avec la pauvreté et l'inégalité. Il s'agit d'une gestion de la vie conçue pour l'agrandir et la prolonger et, en même temps, l'administrer et soumettre les populations à l'abandon et à l'indignité de vivre dans une exception permanente bien que comptant sur des pratiques de résistance face au pouvoir3.
Ce concept est proche de la notion de citoyenneté impliquée dans le contrat capitaliste. La chaîne de production dépouille les hommes de leur singularité puisqu'ayant besoin de citoyens tous égaux et remplaçables. Dans la chaîne de production on admet le citoyen mais le sujet en est exclu. C'est le modèle, pour ne pas dire le moule, construit par la modernité pour participer de l'institutionnalisation où chaque citoyen est égal à l'autre; il s'agit d'une liberté formelle sans espace pour les questions subjectives. Etre citoyen c'est s'inclure dans la chaîne de production qui n'a pas besoin de subjectivité –et même, elle l'élimine. Tout ceci en faveur d'un rendement maximaliste.
L'eugénisme enlace des techniques et des stratégies par lesquelles la vie pénètre la politique grâce à un état de guerre permanente, un état de confrontation tendant à soumettre l'inégalité et l'exclusion des populations moyennant des arguments biologiques. Du point de vue foucaldien, l'argument du pouvoir c'est le danger biologique, donc il faut éliminer l'impur. “Il ne s'agit pas d'une relation militaire ou guerrière, ni d'une relation politique mais d'une relation biologique..." L'impératif de mort, dans le système du biopouvoir n'est admissible que si l'on aspire à la victoire non sur des adversaires politiques mais sur l'élimination du péril biologique" (Foucault, 1996: 206-207).
Negri pose le problème de la massification des technologies génétiques en vue d'exercer le contrôle. Grâce à l'ingénierie génétique, la possibilité existe de "créer des monstres (la multitude, les personnes déplacées, les exploités, etc.) pas du genre dont le pouvoir avait peur mais des monstres servant l'eugénisme car, de la sorte, le système de pouvoir peut fonctionner et se reproduire" (Negri: 126). "… l'eugénisme est devenu l'ingénierie de l'être vivant, outre des aspirations technologiques de domination politique" (ibid: 128).
El poder instala el mesianismo y el mal pues resultan necesarios para gobernar; trivializa la dominación y al mismo tiempo se otorga a sí mismo inmunidad. En otras palabras, al naturalizar la desigualdad, manipula, aniquila cualquier tipo de consideración que legitime igualdad o bienestar, transgrede las singularidades y todo principio de dignidad. La esperanza de salvación incumplible y el mal al sustentar la violencia, son herramientas que nutren al poder, contribuyen a su perpetuación, asisten a la muerte en vida de las mayorías.
La imagen del Homo Sacer es la falacia moral sobre los Derechos Humanos. Ante el escenario del exilio interior, devastación subjetiva o destitución del lazo y acción colectiva, la cuestión sobre los Derechos configura otra de las astucias del poder para consolidar la dominación.
Palabras Claves
Muerte en Vida- Mesianismo. Mal radical banal – Exilio interior- Encierro
Abstract
This article presents the results of a research which analyzes the development of Social Eugenics as an hegemonic biopolitical category of this time and age. Taking into account a critical ontology,, it describes and explains the genealogical journey which, concerning Social Eugenics, has been proposed since the dawn of modernity up to the present. As a secularized theological prerequisite it takes into account the messianic dimension and, at the same time, it includes the radical banal evil as constituent elements of a renewed format of new servitude in times of globalized capitalism.
The power installs messianism and evil, because they are necessary to govern; it trivializes subjugation and, at the same time, it gives itself immunity. In other words, by naturalizing inequality, it manipulates, it annihilates any kind of consideration which may legitimize equality or welfare, it infringes singularities and all principle of dignity. The unachievable hope of salvation and the evil sustaining violence are tools which nurture power, contribute to its perpetuation and assist to death in life for the majorities.
The Homo Sacer portrayal is the moral fallacy of Human Rights. Before the scenery of the inner exile, the subjective devastation or destitution of the collective bond and action, the question about Rights configures one more scheme of power to consolidate subjugation.
Key words
Death in Life – Messianism – Radical banal evil – Inner exile - Confinement
La expansión de la vida se ha convertido en el objeto y el objetivo de la política. La vida - su conservación, prolongación, estiramiento – se constituye en uno de los objetivos de las políticas públicas. Sin embargo, ¿es universal esta definición?
La nueva Biopolítica, simbolizada por el aforismo “hacer vivir-dejar morir en vida”, contiene dos mensajes paradójicos: despliegue de la vida y sumisión colectiva. Revela la contradicción entre el poder trascendente y la gobernabilidad en relación al estiramiento y expansión de la existencia y las condiciones de sometimiento al cual están sometidas las mayorías ‘indeseables’. Mientras, el poder explota y luego se desliga de las masas superfluas, colocándolas en los umbrales de la vida, contradictoriamente, ellas se sacrifican por ese mismo poder; esperan, replegadas en su exilio interior, la salvación, las promesas del tan esperado derrame en el capitalismo.
En este marco, el encierro manicomial constituye un laboratorio de prueba que va graduando el ‘nomos’ biopolítico de estos tiempos. Su presencia equivale a la exposición y abandono, al encierro colectivo y condiciones de esclavitud que se reproducen en entornos institucionales, hospitales, juzgados o escuelas y que terminan conformando un entorno explosivo en poblaciones cada vez más arrasadas, cada vez más pulverizadas. Su legitimidad está en este doble acto simultáneo y contradictorio en el cual la vida queda confinada. Entre el afuera y el adentro los límites son difusos, pero al mismo tiempo, existen como estructuras que se excluyen.
La vida sojuzgada por la devastación de lo humano, por la vida en los espectros, induce a pensar si no es acaso una falacia hablar de Derechos Humanos. ¿Quién es humano y quién no lo es?
Palabras Clave: Biopolítica. Derechos Humanos. Muerte en Vida. Encierro Manicomial
Abstract
The expansion of life has become the object and the goal of politics. Life – its preservation, extension, stretching – constitutes one of the goals of public policies. However, is this definition universal?
The new Biopolitics, symbolized by the aphorism “let make people live/ let people dying alive” contains two paradoxical messages: the deployment of life and collective submission. It reveals the contradiction between the transcendent power and governance in relation to the stretching and expansion of existence and the conditions of submissiveness to which the ’undesirable’ majorities are subjected. Meanwhile, the power exploits the superfluous masses and then detaches itself from them, putting them on the thresholds of life; while they, on the contrary, sacrifice themselves to this same power; they expect, withdrawn in their exile, salvation, the promises of the long-awaited spill in capitalism.
Within this framework, the asylum confinement constitutes a test laboratory sequencing the biopolitical ‘nomos’ of our times. Its presence means exposure and neglect, collective confinement and conditions of slavery which are reproduced in institutional environments, hospitals, courtrooms or schools and which end up forming an explosive environment in populations increasingly ravaged and smashed. Its legitimacy is based on this simultaneous and contradictory double act in which life is confined. Within the outside and the inside, limits are diffuse, but, at the same time, they exist as mutually exclusive.
Life, subdued by the devastation of humanity, by the life in the spectrum, encourages us to wonder whether talking about Human Rights is a fallacy. Who is human and who is not?
Key words: Biopolitics. Human Rights. Dying Alive. Asylum Confinement
¿De qué vida hablamos? ¿Es universal su definición?
Aunque el poder es quién abona por el cuidado de la vida, escoge y selecciona a los elegidos y también somete a las mayorías al ius exponendi y al exilio -la vida espectral, la vida en los abismos.
Este es el formato contemporáneo, que en su versión teológico secularizado, es la Eugenesia Social; ella refleja la continuidad de una misma estructura ontológico-política manifestada por el ideal de inclusión, dignidad y perfección como por la expulsión e indignidad.
En tanto, la dignidad implica el horizonte de seguridad para los mejores, los elegidos, los deseables; aquellos a quienes les espera un propósito ideal, feliz y perfecto, la vida indigna queda reservada para las mayorías indeseables - ejército de excluidos, pobres, desamparados, marginales, locos, inmigrantes, desplazados, niños y jóvenes, etc. Para éstos últimos, la esperanza es alcanzar algún día, la dignidad, y ser salvados sólo y únicamente en este mundo, el mejor de los mundos posibles4.
Por ello, la nueva Biopolítica, simbolizada por el aforismo “hacer vivir-dejar morir en vida”, contiene dos mensajes simultáneos: despliegue de la vida y sumisión colectiva. Aun más, exhibe criterios por los cuales trascendencia e inmanencia, soberanía y gobernabilidad, se enlazan indiferenciadamente en la biopolítica de
3 Al respecto véase Berlivet, L: « Une biopolitique de l’éducation pour la santé: la fabrique des campagnes de prévention ». En : D. Fassin & D. Memmi, D. (Comps.) Le gouvernement des corps, Nancy, École des Hautes études en sciences sociales, 2007 ; Fassin, D., Memmi, D: « Le gouvernement de la vie: mode d’emploi » En: D. Fassin & D. Memmi (Comps.): « Le gouvernement des corps ». Paris, École des Hautes études en sciences sociales, 2004; Fränkel, op. cit. 2008: 245-246 ; Memmi, D : « Administrer une matière sensible ». En: D. Fassin & D. Memmi (Comp.) « Le gouvernement des corps ». Paris, École des Hautes études en sciences sociales, 2004 ; Memmi, D : « Faire vivre et laisser mourir ». Paris, La Découverte, 2003.
4 En la Voluntad de Saber, Foucault delimita lo que denomina como Biopolítica al cambio que implicaba exponer a las poblaciones a la muerte general, por el de garantizar su existencia. Foucault, M. “Historia de la Sexualidad”, I: La Voluntad de Saber. Madrid, Siglo XXI, 1980: 166-167).
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nuestra época. Pero también revela la contradicción entre dicho poder trascendente y la gobernabilidad en relación al estiramiento y expansión de la existencia y las condiciones de sometimiento al cual están sometidas las mayorías indeseables. Mientras, el poder explota y luego se desliga de las masas superfluas, colocándolas en los umbrales de la vida5, paradójicamente, ellas se sacrifican por ese mismo poder; esperan, replegadas en su exilio interior, la salvación, las promesas del tan esperado derrame del capitalismo.
En este escenario político, en el cual la vida está dominada por la devastación de lo humano, por la vida en los espectros, no es acaso una falacia hablar de Derechos Humanos. ¿Quién y cómo se decide la fabricación de lo humano? ¿Quien queda adentro y quién afuera?