Papers by Thomas Le Dreff

Documents d'Archéologie Méridionale
Résumé : L'habitat fortifié protohistorique dans l'aire pyrénéo-garonnaise souffr... more Résumé : L'habitat fortifié protohistorique dans l'aire pyrénéo-garonnaise souffre encore d'un important déficit de recherches. Ce dernier est particulièrement marqué pour l'âge du Bronze et le début de l'âge du Fer. Malgré l'ampleur des lacunes, il est possible de dresser un premier bilan, en tenant compte des sites les mieux connus. Trois grands types de fortifications sont attestés dès le Néolithique final : enceintes, éperons barrés et appuis sur escarpement. Ces derniers s'adaptent toujours aux lignes du relief. Ces habitats semblent gagner en importance à la transition Bronze-Fer avec des emprises qui peuvent dépasser les 5, voire 10 hectares. Dans les années à venir, un programme de recherche collectif devrait permettre de progresser significativement dans l'étude de ces sites. Abastract : The fortified settlements from the Protohistory in the pyrénéo-garonnaise area still suffer from an important deficit of researches. The latter is particularly marked for the Bronze Age and the beginning of the Iron Age. In spite of the importance of the gaps, it is possible to draw up a first assessment, by taking into account the best known sites. Three big types of fortifications are attested since the final Neolithic : surrounding walls, blocked spurs and supports on steep slope. The latter are always adapted to the topography. These settlements seem to gain in importance during the transition Bronze-Iron and can reach 5 or even 10 hectares. In the coming years, a collective research program should allow to progress significantly in the study of these sites.
La fouille de l’agglomeration de hauteur de La Sioutat a donne des resultats d’interet majeur pou... more La fouille de l’agglomeration de hauteur de La Sioutat a donne des resultats d’interet majeur pour l’etude des debuts de l’architecture italique dans la province d’Aquitaine. Les deux maisons etudiees appartiennent au modele classique de la domus a cour centrale. Elles ont ete edifiees vers 20/15 a.C. et permettent de s’interroger sur les ressorts de la transition urbaine et architecturale a l’oeuvre au ier s. a.C.

Le Sud-Ouest de la France presente, au Second âge du Fer, une situation socio-economique particul... more Le Sud-Ouest de la France presente, au Second âge du Fer, une situation socio-economique particulierement originale, dans un espace ou circulent biens, hommes et idees. Plusieurs peuples sont ici en contact dont deux ethnies majeures, les Celtes et les Aquitains. Bien que la ceramique soit de loin le mobilier le plus abondant sur les sites de cette epoque, on connait mal sa chaine operatoire et son mode de diffusion. Le travail de these s'est ainsi attache a reetudier dans un premier temps la production ceramique a partir des ateliers de potier qui offrent dans le Sud-Ouest la concentration la plus importante de l’Europe celtique. La presence reguliere de mobilier detritique dans ces ateliers peut suggerer que toute la ceramique regionale n’est pas forcement le reflet de la production. Cette ceramique a pu etre analysee en suivant un protocole discriminant, notamment en relevant les macrotraces. Cette demarche a permis de degager les conditions dans lesquelles on peut considerer...

Documents d'Archéologie Méridionale, 2017
Résumé : L'habitat fortifié protohistorique dans l'aire pyrénéo-garonnaise souffre encore d'un i... more Résumé : L'habitat fortifié protohistorique dans l'aire pyrénéo-garonnaise souffre encore d'un important déficit de recherches. Ce dernier est particulièrement marqué pour l'âge du Bronze et le début de l'âge du Fer. Malgré l'ampleur des lacunes, il est possible de dresser un premier bilan, en tenant compte des sites les mieux connus. Trois grands types de fortifications sont attestés dès le Néolithique final : enceintes, éperons barrés et appuis sur escarpement. Ces derniers s'adaptent toujours aux lignes du relief. Ces habitats semblent gagner en importance à la transition Bronze-Fer avec des emprises qui peuvent dépasser les 5, voire 10 hectares. Dans les années à venir, un programme de recherche collectif devrait permettre de progresser significativement dans l'étude de ces sites.
Abastract : The fortified settlements from the Protohistory in the pyrénéo-garonnaise area still suffer from an important deficit of researches. The latter is particularly marked for the Bronze Age and the beginning of the Iron Age. In spite of the importance of the gaps, it is possible to draw up a first assessment, by taking into account the best known sites. Three big types of fortifications are attested since the final Neolithic : surrounding walls, blocked spurs and supports on steep slope. The latter are always adapted to the topography. These settlements seem to gain in importance during the transition Bronze-Iron and can reach 5 or even 10 hectares. In the coming years, a collective research program should allow to progress significantly in the study of these sites.

In Fichtl (S.), Pierrevelcin (G.) et Schönfelder (M.), Les agglomérations ouvertes de l’Europe celtique (IIIe-Ier s. av. J.-C) - Offene Grosssiedlungen im keltischen Europa (3.-1. Jh. v. Chr.) (2015), Images, Strasbourg, 2019
Les agglomérations ouvertes du sud-ouest de la France à la fin de l’âge du Fer : le cas des Volqu... more Les agglomérations ouvertes du sud-ouest de la France à la fin de l’âge du Fer : le cas des Volques et des Aquitains
Dans le sud de Midi-Pyrénées, les agglomérations ouvertes de la fin de l’âge du Fer sont attestées depuis les années 1960. Mais, à l’exception de Toulouse-Saint-Roch, aucune n’a fait l’objet de recherches dédiées avant les années 2000. Un premier bilan permet d’établir leurs caractéristiques générales. Les sites occupent en général les terrasses situées au plus près des voies d’eau naturelles, quelquefois près d’un gué, et les emprises observées, en dehors de sites exceptionnels comme Auch et Toulouse Saint-Roch, oscillent entre 3-4 et 10 hectares. En outre, ces établissement assument des fonctions artisanales et commerciales, subvenant aux besoins locaux ou micro-régionaux. Enfin, la plupart perdure à travers un vicus à l’époque romaine. Malgré tout, les données réunies montrent que ces agglomérations ne forment pas un ensemble homogène ; les recherches à venir devraient donc permettre d’affiner leur caractérisation.
The open agglomerations of southwest France at the end of the Iron Age: the case of the Volques and the Aquitaine people
In the south of Midi-Pyrénées, the open agglomerations of the end of the Iron Age have been attested since the 1960s. With the exception of Toulouse-Saint-Roch, none was the subject of dedicated research before the 2000s. A first assessment allows to establish their general characteristics. The sites generally occupy theterraces located closest to the natural waterways, sometimes near a ford, and the rights-of-way observed, apart from exceptional sites like Auch and Toulouse Saint-Roch, range from 3-4 to 10 hectares. In addition, these establishments assume craft and commercial functions, providing for local or micro-regional needs. Finally, most of them last through a vicus in Roman times. Despite everything, the data gathered show that these agglomerations do not form a homogeneous whole; future research should therefore allow to refine their characterization.
Aquitania, 2017
La fouille de l’agglomération de hauteur de La Sioutat a
donné des résultats d’intérêt majeur pou... more La fouille de l’agglomération de hauteur de La Sioutat a
donné des résultats d’intérêt majeur pour l’étude des débuts
de l’architecture italique dans la province d’Aquitaine. Les
deux maisons étudiées appartiennent au modèle classique de
la domus à cour centrale. Elles ont été édifiées vers 20/15 a.C.
et permettent de s’interroger sur les ressorts de la transition
urbaine et architecturale à l’oeuvre au ier s. a.C.
La excavación del poblado de Roquelaure-La Sioutat ha
proporcionado datos de gran interes para el conocimiento de
los principios de la arquítectura itálica en la provincia de
Aquitania. Las dos casas estudiadas pertenecen al modelo
clásico de la domus de patio central. Fueron construidas
alrededor de 20/15 a.C. y nos permiten preguntarnos sobre el
proceso de transición urbana y arquítectural vigente durante el
siglo i a.C.

Gallia, 2013
Mots-clés. Acculturation, oppidum, domus, peinture murale, Auguste. Résumé. Les recherches menées... more Mots-clés. Acculturation, oppidum, domus, peinture murale, Auguste. Résumé. Les recherches menées depuis 2006 sur l'oppidum de La Sioutat à Roquelaure (Gers) donnent aujourd'hui un éclairage nouveau sur la Protohistoire récente de cette zone du Sud-Ouest français. Actif dès le VI e s. av. J.-C., le site connaît une période de développement à la fin de l'âge du Fer avec la mise en place d'un système d'occupation en terrasses sur le versant sud. Le dernier quart du I er s. av. J.-C. est marqué par la construction de deux maisons, partiellement explorées. La première correspond à une bâtisse rectangulaire organisée autour d'une cour et d'une pièce Les maisons romaines précoces de l'oppidum de la Sioutat à Roquelaure (Gers) Bilan des recherches récentes Sous la direction de Philippe GARDES 1 avec la collaboration d'Audrey COIQUAUD 2 , Alexandra DARDENAY 3 , Anaïs DENYSIAK 4 , Alexandre LEMAIRE 5 en collaboration avec
Paper edited in : Production et proto-industrialisation aux âges du Fer. Actes du 39e colloque d... more Paper edited in : Production et proto-industrialisation aux âges du Fer. Actes du 39e colloque de l’AFEAF tenu à Nancy du 14 au 17 mai 2015. Ausonius : Bordeaux, 2017, p. 231-238 (Mémoires, 47).
Supplément Aquitania, 2012
La fouille du site de La Sioutat à Roquelaure est la première opération programmée jamais réalisé... more La fouille du site de La Sioutat à Roquelaure est la première opération programmée jamais réalisée sur une agglomération protohistorique dans la zone d'occupation traditionnellement accordée aux Aquitains d'avant la conquête césarienne. Ce constat impose une certaine retenue à l'heure de qualifier les peuples relevant de cette entité territoriale.
Archéologia, Sep 2012
Auch, Roquelaure, La Sioutat, oppidum, urbanisme, acculturation
Gardes, Ph., Lemaire, A., Le Dreff T. « L’oppidum de « La Sioutat » à Roquelaure (Gers). Citadelle des Ausques. », dans l’âge du Fer en Aquitaine et sur ses marges, XXXVe Colloque International de l’AFEAF, Bordeaux, 2 au 4 juin 2011, Bordeaux, 2013, p.219-246 (Aquitania, suppl. 30) La fouille du site de La Sioutat à Roquelaure est la première opération programmée jamais réalisé... more La fouille du site de La Sioutat à Roquelaure est la première opération programmée jamais réalisée sur une agglomération protohistorique dans la zone d'occupation traditionnellement accordée aux Aquitains d'avant la conquête césarienne. Ce constat impose une certaine retenue à l'heure de qualifier les peuples relevant de cette entité territoriale.
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Papers by Thomas Le Dreff
Abastract : The fortified settlements from the Protohistory in the pyrénéo-garonnaise area still suffer from an important deficit of researches. The latter is particularly marked for the Bronze Age and the beginning of the Iron Age. In spite of the importance of the gaps, it is possible to draw up a first assessment, by taking into account the best known sites. Three big types of fortifications are attested since the final Neolithic : surrounding walls, blocked spurs and supports on steep slope. The latter are always adapted to the topography. These settlements seem to gain in importance during the transition Bronze-Iron and can reach 5 or even 10 hectares. In the coming years, a collective research program should allow to progress significantly in the study of these sites.
Dans le sud de Midi-Pyrénées, les agglomérations ouvertes de la fin de l’âge du Fer sont attestées depuis les années 1960. Mais, à l’exception de Toulouse-Saint-Roch, aucune n’a fait l’objet de recherches dédiées avant les années 2000. Un premier bilan permet d’établir leurs caractéristiques générales. Les sites occupent en général les terrasses situées au plus près des voies d’eau naturelles, quelquefois près d’un gué, et les emprises observées, en dehors de sites exceptionnels comme Auch et Toulouse Saint-Roch, oscillent entre 3-4 et 10 hectares. En outre, ces établissement assument des fonctions artisanales et commerciales, subvenant aux besoins locaux ou micro-régionaux. Enfin, la plupart perdure à travers un vicus à l’époque romaine. Malgré tout, les données réunies montrent que ces agglomérations ne forment pas un ensemble homogène ; les recherches à venir devraient donc permettre d’affiner leur caractérisation.
The open agglomerations of southwest France at the end of the Iron Age: the case of the Volques and the Aquitaine people
In the south of Midi-Pyrénées, the open agglomerations of the end of the Iron Age have been attested since the 1960s. With the exception of Toulouse-Saint-Roch, none was the subject of dedicated research before the 2000s. A first assessment allows to establish their general characteristics. The sites generally occupy theterraces located closest to the natural waterways, sometimes near a ford, and the rights-of-way observed, apart from exceptional sites like Auch and Toulouse Saint-Roch, range from 3-4 to 10 hectares. In addition, these establishments assume craft and commercial functions, providing for local or micro-regional needs. Finally, most of them last through a vicus in Roman times. Despite everything, the data gathered show that these agglomerations do not form a homogeneous whole; future research should therefore allow to refine their characterization.
donné des résultats d’intérêt majeur pour l’étude des débuts
de l’architecture italique dans la province d’Aquitaine. Les
deux maisons étudiées appartiennent au modèle classique de
la domus à cour centrale. Elles ont été édifiées vers 20/15 a.C.
et permettent de s’interroger sur les ressorts de la transition
urbaine et architecturale à l’oeuvre au ier s. a.C.
La excavación del poblado de Roquelaure-La Sioutat ha
proporcionado datos de gran interes para el conocimiento de
los principios de la arquítectura itálica en la provincia de
Aquitania. Las dos casas estudiadas pertenecen al modelo
clásico de la domus de patio central. Fueron construidas
alrededor de 20/15 a.C. y nos permiten preguntarnos sobre el
proceso de transición urbana y arquítectural vigente durante el
siglo i a.C.
Abastract : The fortified settlements from the Protohistory in the pyrénéo-garonnaise area still suffer from an important deficit of researches. The latter is particularly marked for the Bronze Age and the beginning of the Iron Age. In spite of the importance of the gaps, it is possible to draw up a first assessment, by taking into account the best known sites. Three big types of fortifications are attested since the final Neolithic : surrounding walls, blocked spurs and supports on steep slope. The latter are always adapted to the topography. These settlements seem to gain in importance during the transition Bronze-Iron and can reach 5 or even 10 hectares. In the coming years, a collective research program should allow to progress significantly in the study of these sites.
Dans le sud de Midi-Pyrénées, les agglomérations ouvertes de la fin de l’âge du Fer sont attestées depuis les années 1960. Mais, à l’exception de Toulouse-Saint-Roch, aucune n’a fait l’objet de recherches dédiées avant les années 2000. Un premier bilan permet d’établir leurs caractéristiques générales. Les sites occupent en général les terrasses situées au plus près des voies d’eau naturelles, quelquefois près d’un gué, et les emprises observées, en dehors de sites exceptionnels comme Auch et Toulouse Saint-Roch, oscillent entre 3-4 et 10 hectares. En outre, ces établissement assument des fonctions artisanales et commerciales, subvenant aux besoins locaux ou micro-régionaux. Enfin, la plupart perdure à travers un vicus à l’époque romaine. Malgré tout, les données réunies montrent que ces agglomérations ne forment pas un ensemble homogène ; les recherches à venir devraient donc permettre d’affiner leur caractérisation.
The open agglomerations of southwest France at the end of the Iron Age: the case of the Volques and the Aquitaine people
In the south of Midi-Pyrénées, the open agglomerations of the end of the Iron Age have been attested since the 1960s. With the exception of Toulouse-Saint-Roch, none was the subject of dedicated research before the 2000s. A first assessment allows to establish their general characteristics. The sites generally occupy theterraces located closest to the natural waterways, sometimes near a ford, and the rights-of-way observed, apart from exceptional sites like Auch and Toulouse Saint-Roch, range from 3-4 to 10 hectares. In addition, these establishments assume craft and commercial functions, providing for local or micro-regional needs. Finally, most of them last through a vicus in Roman times. Despite everything, the data gathered show that these agglomerations do not form a homogeneous whole; future research should therefore allow to refine their characterization.
donné des résultats d’intérêt majeur pour l’étude des débuts
de l’architecture italique dans la province d’Aquitaine. Les
deux maisons étudiées appartiennent au modèle classique de
la domus à cour centrale. Elles ont été édifiées vers 20/15 a.C.
et permettent de s’interroger sur les ressorts de la transition
urbaine et architecturale à l’oeuvre au ier s. a.C.
La excavación del poblado de Roquelaure-La Sioutat ha
proporcionado datos de gran interes para el conocimiento de
los principios de la arquítectura itálica en la provincia de
Aquitania. Las dos casas estudiadas pertenecen al modelo
clásico de la domus de patio central. Fueron construidas
alrededor de 20/15 a.C. y nos permiten preguntarnos sobre el
proceso de transición urbana y arquítectural vigente durante el
siglo i a.C.