Papers by Stéphane Gallon

La Revue des Amis du Mont Saint-Michel, n° 129, 2024
L’article « MONT-SAINT-MICHEL » de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert semble d’autant moins ... more L’article « MONT-SAINT-MICHEL » de L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert semble d’autant moins un article révolutionnaire qu’il pille Jean-Aymar Piganiol, est laconique, contient des coquilles et par bien des aspects est plus conservateur que subversif. Il n’en reste pas moins qu’il est un formidable témoin de son époque, qu’il nous permet de découvrir la montée en puissance de la raison tant par la dimension didactique du texte que par sa composition ou par son appartenance à une structure plus grande que lui. Il nous révèle aussi les métamorphoses d’une matière en devenir, la géographie, que l’on voit comme en direct glisser du statut de science dure à celui de science de l’homme révélant au passage deux glissements encore plus fondamentaux, celui d’une société aristocratique et cléricale à une société s’en prenant aux privilèges des nantis, celui d’une vision du monde métaphysique à une vision du monde de plus en plus matérialiste.
La Revue des Amis du Mont Saint-Michel, tome XXIII, n° 128, 2023
Sans la région d'Avranches, il n'y aurait probablement pas eu de Mont Saint-Michel et sans le Mon... more Sans la région d'Avranches, il n'y aurait probablement pas eu de Mont Saint-Michel et sans le Mont Saint-Michel, la région d'Avranches ne serait certainement pas ce qu'elle est. François Saint-James, Guide conférencier au Mont Saint-Michel depuis 1989, nous raconte les tumultueuses relations d'une mère et d'un fils qui, au-delà de leurs différences et de leurs dissensions premières, ont fini par apprendre à se respecter et à vivre ensemble.
RCF Manche, Calvados 29 août 2023
« 6. Il y avait là, pour les purifications des Juifs, six urnes de pierre contenant chacune deux ... more « 6. Il y avait là, pour les purifications des Juifs, six urnes de pierre contenant chacune deux ou trois mesures. » Pourquoi préciser que ces urnes sont de pierre ? Qu'est-ce que cela changerait au récit si elles étaient d'argile ou de grès ?
RCF Manche, Calvados 22 août, 2023
« 6. Il y avait là, pour les purifications des Juifs, six urnes de pierre contenant chacune deux ... more « 6. Il y avait là, pour les purifications des Juifs, six urnes de pierre contenant chacune deux ou trois mesures. » Pourquoi six urnes et pas trois ou quatre ou sept, qui seraient symboliquement plus attendues ?
RCF Manche, Calvados, 15 août, 2023
« 5. Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira. » N'est-ce pas insensé et incohérent... more « 5. Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira. » N'est-ce pas insensé et incohérent ? Jésus vient de dire à Marie de ne pas se mêler de ses affaires, il vient de lui faire comprendre que son heure n'est pas venue et elle s'adresse aux serviteurs comme s'il venait de lui affirmer le contraire. Jésus se contredirait-il ? Jean, aurait-il perdu le fil de son récit ?
RCF Manche, Calvados, 8 août, 2023
« 4. Jésus lui dit : Qu’importe, femme ? ce n’est pas encore mon heure. » De quelle heure parle J... more « 4. Jésus lui dit : Qu’importe, femme ? ce n’est pas encore mon heure. » De quelle heure parle Jésus et quand donc viendra-t-elle, cette heure ? Et puisque ce n’est pas l’heure, pourquoi Jésus intervient-il juste après ?
RCF Manche Calvados 1 août, 2023
« 3. Le vin venant à manquer, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. 4. Jésus lui di... more « 3. Le vin venant à manquer, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. 4. Jésus lui dit : Qu’importe, femme ? » Est-ce ainsi qu’un fils s’adresse à sa mère ? Quel ton véhément ! Quelle inconvenance ! Comment expliquer une telle réponse ?
RCF Manche, Calvados 25 juillet, 2023
« 1. Le troisième jour il y eut une noce à Cana de Galilée et la mère de Jésus y était. » Dans l'... more « 1. Le troisième jour il y eut une noce à Cana de Galilée et la mère de Jésus y était. » Dans l'Évangile de Jean, pas de naissance virginale de Jésus, pas d'ange Gabriel, pas d'Annonciation mais, à Cana, Marie est là et on ne la revoit qu'une autre fois : au pied de la croix. Pourquoi l'évangéliste la fait-il intervenir à un moment si prosaïque ? Pourquoi l'appellet-il alors « mère de Jésus » et un peu plus loin « femme » mais jamais « Marie » ?
RCF Manche, Calvados 18 juillet, 2023
"Le troisième jour il y eut une noce à Cana de Galilée et la mère de Jésus y était ». « Cana de G... more "Le troisième jour il y eut une noce à Cana de Galilée et la mère de Jésus y était ». « Cana de Galilée », est-il écrit au tout début du verset 1 or que peut-on lire dix versets plus loin, à la toute fin du récit : « Jésus fit ce premier signe à Cana de Galilée » ? Pourquoi cette redite ? Jean radoterait-il, douterait-il de notre mémoire ? Que veut-il nous dire par là ?
RCF Manche, Calvados, 11 juillet, 2023
Au premier verset du deuxième chapitre de l'Évangile de Jean, nous pouvons lire : « Le troisième ... more Au premier verset du deuxième chapitre de l'Évangile de Jean, nous pouvons lire : « Le troisième jour il y eut une noce à Cana de Galilée et la mère de Jésus y était ». Selon Marie-Emile. Boismard et Arnaud Lamouille, la référence temporelle ne serait pas d'origine1. Elle serait un rajout des premiers chrétiens. D'ailleurs dans le lectionnaire des dimanches et fêtes, elle est absente. Alors que dans l'Évangile de Jean, il est écrit « Le troisième jour il y eut une noce à Cana de Galilée », dans le lectionnaire, on peut lire : « En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée ». Pourquoi ce rajout ? Qu'est-ce qui l'a motivé ? A quoi sert-il ? Est-il significatif ?
RCF, Manche, Calvados, 11 juillet, 2023
« Si toutes les actions de Jésus-Christ doivent être pesées, le doivent plus encore celles par le... more « Si toutes les actions de Jésus-Christ doivent être pesées, le doivent plus encore celles par lesquelles il commence son ministère » écrivait, au début du XVIIe siècle, Bérulle, cardinal et fondateur de la Société de l’Oratoire.
Suivons-le et relisons les premiers versets du chapitre 2 de l’Evangile de Jean, le fameux épisode des noces de Cana…

Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville, 2023
Une émeute anti-chrétienne a lieu en 249 dans la grande métropole d’Alexandrie. Eusèbe de Césarée... more Une émeute anti-chrétienne a lieu en 249 dans la grande métropole d’Alexandrie. Eusèbe de Césarée la relate en langue grecque une soixantaine d’années plus tard dans son Historia ecclesiastica. Il y cite deux lettres de Denys d’Alexandrie, évêque de la ville, relatant plusieurs martyres dont celui d’une prénommée Apollonie : « qui était alors une vierge âgée et très admirable ; après avoir fait sauter toutes ses dents en frappant ses mâchoires, ils construisirent un bûcher devant la ville et menacèrent de la brûler vivante, si elle ne prononçait pas avec eux les formules de l’impiété. Elle s’excusa brièvement, puis, s’étant un peu reculée, elle s’élança vivement dans le feu et fut consumée » . Au IVe siècle, Rufin traduisit ce récit en latin mais alors que le recours à une langue beaucoup plus utilisée que le grec aurait dû favoriser la propagation de ce martyre et faire d’Apolline l’équivalente d’une sainte Blandine, on trouve par la suite, paradoxalement, très peu de références à cet événement. En revanche, à partir du XIVe siècle, que ce soit dans l’iconographie, dans les bréviaires ou même dans la littérature, Apolline est partout et ce jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau comme ostracisée. Comment rendre compte de ces retournements de notoriété ? Comment expliquer son absence dans le haut Moyen Âge et le soudain engouement qui suivit ? Comment comprendre les réticences et élans qui n’ont cessé d’accompagner cette figure ?
La Revue des Amis du Mont Saint-Michel, 2021
Mont Saint-Michel, Mont-Saint-Michel, mont Saint-Michel ? Pas de tiret, un tiret, deux tirets ? M... more Mont Saint-Michel, Mont-Saint-Michel, mont Saint-Michel ? Pas de tiret, un tiret, deux tirets ? Majuscule à "Mont" ? Majuscule à "Saint", à "Michel" ? Qu'en est-il ? Existe-t-il une norme ? Que penser de cette norme ? L'orthographe comme les habits, la nourriture et de nombreux autres usages ne serait-elle pas un marqueur idéologique ?
Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville, 2021
Certains objets ou oeuvres contenus dans les petits musées régionaux sont de véritables cartes po... more Certains objets ou oeuvres contenus dans les petits musées régionaux sont de véritables cartes postales du passé. Ils en disent plus sur les mentalités de jadis que bien des essais de sociologie. Montrons-le en décryptant tour à tour un jeu de cubes, un canevas abécédaire et trois peintures actuellement conservés dans le musée d'Art et d'Histoire de la ville d'Avranches, objets et oeuvres qui témoignent du terrible poids du patriarcat et de la domination masculine.

La revue des amis du Mont-Saint-Michel, 2019
Au mois d'octobre 1661, la marquise de Sévigné se rend au Mont Saint-Michel avec sa fille, Franço... more Au mois d'octobre 1661, la marquise de Sévigné se rend au Mont Saint-Michel avec sa fille, Françoise Marguerite, la future Madame de Grignan, qui n'a alors que quinze ans. Une lettre datée du 3 novembre 1661 et écrite par un conseiller du parlement de Paris en témoigne : « J'ai eu l'avantage d'être un mois durant voisin de Madame de Sévigné, dont la maison n'est qu'à deux lieues de nous. Cette favorable conjoncture me l'a bien mieux fait connaître par elle-même, que par ce grand et légitime bruit que son mérite fait dans le monde. Je ne vous en dirai rien du tout, et je vous renvoie, ou à la connaissance que vous en avez, ou à la foi publique… Mademoiselle, sa fille est une autre merveille, dont je ne vous dirai rien non plus : Vous la verrez, si vous ne l'avez vue, Vous la verrez, de mille attraits pourvue, Briller d'un éclat sans pareil ; Et vous direz, en la voyant paraître : C'est un soleil qui ne fait que de naître Dans le sein d'un autre soleil. Le lieu où ces déités me sont apparues est une maison située à une lieue de Vitré, grande et belle pour ses bâtiments et ses jardins, où Madame de Sévigné passe de temps à autre quelques mois, et où, dans un fonds de province, on trouve la même politesse que dans l'Ile de France. J'ai encore à vous rendre compte du pèlerinage que j'ai fait au mont Saint-Michel… Ce mont est une chose singulière, où il y a une fort belle abbaye : et c'est tout vous dire que Madame de Sévigné avait eu la même curiosité huit ou dix jours avant moi, et en avait été fort satisfaite ; ce qui me donna lieu de lui en écrire, à mon retour, une lettre que je ne mets ici que pour vous servir d'une manière de description de cette montagne […] Vous l'avez vu, madame, et savez si je mens. Vous avez triomphé de la roche superbe ; Vos beaux pieds l'ont foulée, ainsi qu'on foule l'herbe : Elle fléchit pour vous son invincible orgueil ; Et, sentant sur sa croupe une charge si belle, Elle vous caressa par un muet accueil ; Puis, de votre départ, voyant l'heure cruelle, Dans ses concavités elle en pleura le deuil. Elle ne le dit pas : je vous le dis pour elle1. » Lorsqu'il consulte les lettres rédigées par Madame de Sévigné autour de cette période, une surprise de taille attend cependant le lecteur : pas une phrase, pas une ligne, pas un mot n'est consacré à ce voyage. L'on est informé des indispositions de Madame de La Fayette2, l'on a droit à une querelle de préséance à Londres entre le comte d'Estrades, ambassadeur de France, et le baron de Vatevile, son homologue espagnol3, ou à des vers en italien du Roland amoureux de Berni4 mais sur le Mont, motus. Il est vrai qu'à cette époque Madame de Sévigné n'écrit pas encore à sa fille mais au futur ministre et secrétaire d'état Pomponne ou au satiriste Gilles Ménage qu'intéressent plus la vie et les rumeurs de la Cour que les curiosités architecturales du fin fond de la Province.

colloque « Controverses sur le style », Université de Sfax, Tunisie, 2014
Si, dès que l'écriture d'Hugo est évoquée, surgissent sous la plume des critiques les mots « emph... more Si, dès que l'écriture d'Hugo est évoquée, surgissent sous la plume des critiques les mots « emphase », « métaphore », « antithèse », « hyperbole », quand est abordée celle de Stendhal, revient irrémédiablement l'anecdote du code civil. Il est vrai que, dans une lettre adressée à Balzac, on peut lire « En composant La Chartreuse, pour prendre le ton, je lisais de temps en temps quelques pages du code civil 2 » et qu'évoquant Lucien Leuwen, il note : « Je voudrais que ce livre fût écrit comme le code civil. C'est dans ce sens qu'il faut arranger les phrases obscures ou incorrectes 3 . » Il est tout aussi vrai que dans L'Âme et la Musique, on le sent très réticent vis-à-vis du style : « Si j'ai eu un soin constant, c'est de ne rien exagérer par le style, et d'éviter avant tout d'obtenir quelque effet par une suite de considérations et d'images d'une chaleur un peu forcée, et qui font dire à la fin de la période : Voilà une belle page 4 . » Paris, Londres enfonce le clou : « L'échec […] du style académique […] conduira sans doute nos écrivains à donner plus d'importance aux idées et à ne considérer le style que comme un objet secondaire. Une révolution littéraire est imminente 5 ». Doit-on en déduire qu'Henri Beyle est l'apôtre de cette révolution imminente et surtout qu'il existe des écrivains qui, comme Hugo, auraient un style, du style, et d'autres qui, au contraire, comme Stendhal, pour des raisons esthétiques ou éthiques, seraient sans style ? Pour répondre à une telle question quoi de mieux que de confronter deux extraits 6 de ces auteurs, extraits datant de la même période et situés l'un et l'autre au tout début d'une de leurs plus grandes oeuvres. En février 1830, lorsque s'ouvrent les rideaux de La Comédie Française, les premiers vers qu'entendent les spectateurs d'Hernani sont : « Serait-ce déjà lui ? C'est bien à l'escalier Dérobé. Vite ouvrons ! Bonjour beau cavalier. » En novembre 1830, lorsqu'ils ouvrent le roman qui vient de paraître chez Levavasseur, la première ligne que découvrent les lecteurs du Rouge et le Noir est : « La petite ville de Verrières peut passer pour l'une des plus jolies de la Franche-Comté. » Alors, style ou pas style ? Il est évidemment impossible de trancher si l'on ne commence pas par définir ce qu'on appelle « style ». Problème, « ce terme, pour pasticher M.-N. Gary Prieur, a presque autant de définitions qu'il y a de stylisticiens 7 . » Laquelle choisir ? Partant du principe que 1 Théophile Gautier, Histoire du romantisme,
colloque « Sociologie du style littéraire », Université Libre de Bruxelles., 2014
Pour Aristote, au livre IV de la Physique, le temps est « quelque chose » qui « est en chaque mou... more Pour Aristote, au livre IV de la Physique, le temps est « quelque chose » qui « est en chaque mouvement, quel qu'il soit ; car chaque mouvement a sa durée, comme un attribut qui lui appartient 1 ». Aristote définit ce « quelque chose » comme « le nombre du mouvement selon l'antérieur et le postérieur 2 ».

colloque « Existe-t-il un style Minuit ? », Université Aix-Marseille, juin 2014.
Qui ne connaît pas la photo prise en 1959 par Mario Dondero devant les Editions de Minuit pour l'... more Qui ne connaît pas la photo prise en 1959 par Mario Dondero devant les Editions de Minuit pour l'Illustrazione italiana ? Mais qui a vraiment regardé cette photo ? Qui a pris conscience qu'elle est en soi état des lieux ? Une femme, sept hommes. Voilà qui déjà en dit long sur l'égalité culturelle en cette fin des années cinquante. Non pas un aréopage de vieux messieurs en costume anthracite mais, pour la plupart, des trentenaires et des quadras, en veste. Devant sa porte, plus haut que les autres, plus soigné que les autres, le regard comme tourné vers l'avenir, le propriétaire des lieux : Jérôme Lindon. Presque aussi haut que lui, symétriquement placé par rapport à lui, l'auteur fétiche de la maison, le seul dont les textes ne sont jamais remaniés : Samuel Beckett. Alors que tous veillent bien à baisser la tête, à regarder sur le côté, en l'air, au loin, un seul s'est arrangé pour avoir le visage tourné vers l'appareil photo : Robbe-Grillet. Un seul se cache derrière les autres : Claude Simon. Deux individus un peu plus bas, dans le caniveau, Claude Mauriac, auteur… Albin Michel, Claude Ollier qui, quelques mois plus tard, rejoindra… Gallimard. Derrière la décontraction apparente, pas de grandes discussions passionnées, pas de signes identitaires fédérateurs mais des petits groupes séparés les uns des autres, des postures d'introspection, des regards qui ne se croisent pas vraiment, du silence. En arrière plan, un mur. En haut à droite, à peine visible, la raison de leur présence, une vitrine, un tout petit bout de vitrine. Et surtout… un grand absent, celui qui tire les ventes de la maison vers le haut, celui qui vient de gagner le prix Renaudot, celui qu'en ce jour tout le monde attend et qui se fait attendre : Michel Butor. Comment interpréter cette absence ? Faut-il y voir un simple retard, un caprice de star, une façon de bien faire comprendre aux autres qui est le nouveau grand littérateur de la maison ou, comme le suggère Anne Simonin, l'indice d'une gêne, un acte manqué, un signe révélant que non, décidément, lui, Butor, n'est pas, ne se considère pas comme un auteur maison, mais plutôt comme… le vilain petit canard de Minuit ? 1 Anne Simonin, Les Editions de Minuit, Le devoir d'insoumission, coll. « L'édition contemporaine », Imec éditeur, 2008, p. 275. 2 Ibid., p. 306.
Question de style, n° 11, 2014, p. 41-69.
Jamais une erreur les mots ne mentent pas 1
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Papers by Stéphane Gallon
Suivons-le et relisons les premiers versets du chapitre 2 de l’Evangile de Jean, le fameux épisode des noces de Cana…
Suivons-le et relisons les premiers versets du chapitre 2 de l’Evangile de Jean, le fameux épisode des noces de Cana…