
Justine Breton
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Drafts by Justine Breton
Since the TV show is now emphasizing elements that were only suggested in the previous seasons, it seemed important to insist on one particular aspect of the intertextuality of Game of Thrones, which is a key component in the personal and political development of the character of Jon Snow.
Papers by Justine Breton
Since the TV show is now emphasizing elements that were only suggested in the previous seasons, it seemed important to insist on one particular aspect of the intertextuality of Game of Thrones, which is a key component in the personal and political development of the character of Jon Snow.
par Marie-Madeleine Castellani et Fiona McIntosh-Varjabédian, Bruxelles, Peter Lang,
« Comparatisme et Société » 28, 2014, 480 p.
Justine Breton, « Représenter le pouvoir. Images du pouvoir dans la littérature et les arts », Perspectives
médiévales [En ligne], 36 | 2015, mis en ligne le 01 janvier 2015, consulté le 11 septembre 2015. URL : http://
peme.revues.org/8811
Journée d'études organisée le lundi 3 juin 2019 à l'Université de Picardie - Jules Verne (Amiens) par Justine Breton, Alice Bourgois et Anne-Sophie de Franceschi (CERCLL-TrAme-UPJV) en partenariat avec les Rendez-vous de la Bande Dessinée d'Amiens.
En 2011, un colloque, à Pau, se proposait d’étudier plus particulièrement l’Antiquité dans la bande-dessinée, et promettait une déclinaison périodique du thème. Une réflexion sur le réalisme historique, les liens avec les sciences historiques et archéologiques, et le reflet du monde actuel dans la fiction historique sont des thèmes que les contributeurs de ce colloque étudièrent en profondeur. D’autres travaux (une journée d’étude sur « la bande-dessinée historique, un objet d’Histoire ? » organisée en septembre 2017 à Paris 8 et le colloque « Drawing on the Past : the Pre-Modern World in Comics » en septembre 2018 à Londres) se sont engagés sur la représentation de l’histoire en bande-dessinée. Ils laissèrent cependant de côté l’étude des modes de narration propres à cet art séquentiel, comme le définit Scott McCloud dès 1993, dans l’Art invisible.
Les organisatrices du présent colloque se proposent donc de s’intéresser à la forme de narration particulière qui permet aux auteurs de recréer un univers qui n’existe plus, et d’y faire vivre une aventure, qu’elle soit destinée aux enfants ou aux adultes. Dans les séries fondatrices du genre que sont Alix ou Astérix pour l’espace francophone, c’est presque toujours le voyage qui permet au héros de parcourir les grands sites des civilisations traversées, et d’écrire ce qui peut être un roman graphique, dans toute sa complexité. De plus, ces personnages éponymes, gaulois en l’occurrence, appartiennent par définition au monde des barbares, c’est-à-dire qu’ils ont un regard à demi extérieur au monde classique qu’ils découvrent, et c’est avec leur itinérance qu’ils l’animent, le sortant de l’immobilité solennelle du décor patrimonial que connaît le lecteur du XXe siècle. Pour le Moyen-Âge, la série Croisade, de Jean Dufaux et Philippe Xavier par exemple, inverse le regard et l’envahisseur devient le chevalier chrétien. Toutes les transpositions de ce face-à-face entre une civilisation classique et une autre qui lui est extérieure inspirent les auteurs jusqu’à la période la plus récente, notamment dans une projection de la mythologie qui peut relever de la science-fiction ou de la fantasy, élaborée par exemple par Valérie Mangin et Aleksa Gajic (Le Fléau des dieux, Chroniques de l’Antiquité intergalactique), dans les années 2000.
La figure du barbare en mouvement, simple voyageur, commerçant, envahisseur, explorateur, captif, et le traitement narratif de son passage offre donc un sujet d’étude propice à une meilleure compréhension du récit dessiné et de notre regard contemporain sur l’Antiquité et le Moyen-Âge.
Les liens entre fiction et récit historique doivent évidemment être réétudiés, non seulement dans la perspective d’une fidélité éventuellement pédagogique, conformément à l’ambition d’une histoire en bande-dessinée et de la transmission d’une culture, mais surtout dans la perspective de l’enrichissement de l’imaginaire nourri de récits mythiques et d’un merveilleux qui peut également être pris au pied de la lettre, comme le fit Jean Van Hamme avec Thorgal, son héros viking, dès 1977, ou De Gieter, avec Papyrus, à partir de 1974.
Les contributions pourront étudier des albums et des séries relevant de l’Antiquité et jusqu’aux temps modernes, sans restriction d’aire géographique, et porter, entre autres, sur des sujets comme la collaboration entre auteur et professionnel de l’histoire, la formation de la jeunesse par le récit de voyage, « le choc des cultures » de l’admiration à la destruction, l’irruption de la fiction, du peplum au gothique troubadour.
Ce colloque est organisé en étroite liaison avec les 24e Rendez-Vous de la Bande-Dessinée d’Amiens (festival international de la Bande-Dessinée), et aura lieu à l’Université d’Amiens, le 3 juin 2019. Une exposition grand public sera préparée en parallèle avec le département GMP de l’IUT d’Amiens.
Des fêtes estivales aux dessins animés japonais, des séries de fantasy aux manifestations de l'extrême-droite étatsunienne, le Moyen Âge est partout, sans cesse réinventé, transformé, mobilisé pour des usages variés. Il s'agit ici d'étudier cette présence du Moyen Âge dans notre imaginaire que l'on nomme le médiévalisme, en mobilisant de nouvelles méthodes d'analyse et en explorant de nouveaux terrains. Quels sont les rapports entre ces Moyen Âge fantasmés et le Moyen Âge historique étudié par les médiévistes ? Comment les spécialistes de la période médiévale doivent-ils se positionner face à des réinventions contemporaines ? Telles sont les deux principales questions de cet ouvrage tentant un état des lieux de la recherche médiévaliste ainsi qu'une réflexion globale, à la fois méthodologique et heuristique, sur ses défis, ses limites et ses enjeux. Martin Aurell est professeur en histoire médiévale à l'université de Poitiers. Directeur du CESCM, il est spécialiste de la culture politique de l'aristocratie occidentale. Florian Besson est docteur en histoire médiévale, spécialiste des États latins d'Orient et des médiévalismes contemporains, en particulier dans la fantasy. Justine Breton est maître de conférences à l'université de Reims Champagne-Ardenne. Ses recherches portent sur les médiévalismes contemporains, notamment au cinéma et dans les séries télévisées. Lucie Malbos est maîtresse de conférences à l'université de Poitiers et membre du CESCM. Elle travaille en particulier sur le monde scandinave à l' époque viking. En couverture : Vue aérienne du pont en forme d' épée sur le fjord de Kolgrafafjörður en Islande (© Guetty Images).
This issue is illustrated by Antoine Pelloux, Guillaume Labrude and artist Véronique Thill who has signed the cover art.
Le 7ème numéro de Fantasy Art and Studies est consacré à la Fantasy arthurienne. Découvrez ce que la Fantasy doit à la Matière de Bretagne et comment les auteurs de Fantasy revisitent l’histoire du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde, à travers les articles de nos chercheurs et neuf nouvelles pleines de bruit et de fureur. Retrouvez également la suite de la BD de Guillaume Labrude : Jézabel rencontre le vieux Merlu (alias Merlin).
Ce numéro est illustré par Antoine Pelloux, Guillaume Labrude et l’artiste Véronique Thill qui a signé la couverture.
Apparue comme genre littéraire à la fin du XIXe siècle, la fantasy nous invite depuis plus d’un siècle à voyager dans des mondes imaginaires. Mais loin de simplement permettre un dépaysement dans des contrées pleines de magie, la fantasy invite également à s’interroger sur nos sociétés, sur la nature de nos relations humaines ou sur de grands enjeux collectifs comme la préservation de l’environnement.
Cette exposition pour petits et grands, néophytes et fans de la première heure, vise à faire (re)découvrir ce genre si riche qu’est la fantasy, et à en explorer les nombreuses facettes littéraires, cinématographiques, télévisuelles ou encore graphiques.
Partons en quête d’imaginaires...