
Lionel Ruffel
Freie Universität Berlin, Peter-Szondi-Institut für Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft, Alexander von Humboldt Research Fellow
Professeur de littérature générale et comparée à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Fondateur et co-directeur du master création littéraire (http://www.master-creation-litteraire.univ-paris8.fr/).
Membre de l'Insitut Universitaire de France. Programme "Archéologie du contemporain: littératures, cultures, savoirs".
Leverhulme Visiting Professor (printemps 2015) à l'Institute for Contemporary and Comparative Literature à l'Université St-Andrews.
Alexander von Humboldt Fellow (2015-2016) à l'Institut de littérature générale et comparée Peter Szondi de l'Université libre de Berlin.
Co-fondateur et co-directeur (2000-2007) de la revue chaoïd création critique (www.chaoid.com)
Co-fondateur et co-directeur de la collection chaoïd des éditions Verdier (http://www.editions-verdier.fr/v3/collection-littfranc-chaoid.html)
Co-fondateur de l'Ecole de littérature (http://lecoledelitterature.org/)
Lionel Ruffel is Head of Department and Professor of Comparative Literature at Université Paris 8, as well as Director of Graduate Studies in both the Literature and Creative Writing programmes. He is the incumbent of a Research Chair ‘Archaeology of the Contemporary’ held at the Institut Universitaire de France.
He he is the founding director of the online literary journal “chaoïd”, which published eleven issues of fiction, poetry, theory and web art experimentation between 2000 and 2007. He is also the founding director of the series “chaoïd” at Verdier publishing which publishes a range of narratives (novels, non-fiction, hybrid texts). Professor Ruffel is a founding member of the collective ‘L’école de littérature’ launched in 2008.
He has been awarded The Leverhulme Trust Visiting Professorship to spend spring 2015 at the Institute for Contemporary and Comparative Literature, University of St-Andrews.
He has been awarded a Alexander von Humboldt Fellowship for Advanced Researcher to spend the academic year 2015-2016 at the Peter Szondi Institute for Comparative Literature at the Freie Universität Berlin
Membre de l'Insitut Universitaire de France. Programme "Archéologie du contemporain: littératures, cultures, savoirs".
Leverhulme Visiting Professor (printemps 2015) à l'Institute for Contemporary and Comparative Literature à l'Université St-Andrews.
Alexander von Humboldt Fellow (2015-2016) à l'Institut de littérature générale et comparée Peter Szondi de l'Université libre de Berlin.
Co-fondateur et co-directeur (2000-2007) de la revue chaoïd création critique (www.chaoid.com)
Co-fondateur et co-directeur de la collection chaoïd des éditions Verdier (http://www.editions-verdier.fr/v3/collection-littfranc-chaoid.html)
Co-fondateur de l'Ecole de littérature (http://lecoledelitterature.org/)
Lionel Ruffel is Head of Department and Professor of Comparative Literature at Université Paris 8, as well as Director of Graduate Studies in both the Literature and Creative Writing programmes. He is the incumbent of a Research Chair ‘Archaeology of the Contemporary’ held at the Institut Universitaire de France.
He he is the founding director of the online literary journal “chaoïd”, which published eleven issues of fiction, poetry, theory and web art experimentation between 2000 and 2007. He is also the founding director of the series “chaoïd” at Verdier publishing which publishes a range of narratives (novels, non-fiction, hybrid texts). Professor Ruffel is a founding member of the collective ‘L’école de littérature’ launched in 2008.
He has been awarded The Leverhulme Trust Visiting Professorship to spend spring 2015 at the Institute for Contemporary and Comparative Literature, University of St-Andrews.
He has been awarded a Alexander von Humboldt Fellowship for Advanced Researcher to spend the academic year 2015-2016 at the Peter Szondi Institute for Comparative Literature at the Freie Universität Berlin
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Papers by Lionel Ruffel
"Entre 2004 et 2012, la question «Qu’est-ce que le contemporain?» est subitement devenue une des plus récurrentes dans le champ des sciences humaines, des sciences sociales et des pratiques artistiques. De Rosario à Stanford, en passant par Paris, Bruxelles, New York, Delhi, Hong Kong, Venise ou Shanghai, elle se présente comme une enquête collective et globale si bien que le contemporain semble susciter une interrogation sans fin.
Cette série irrésolue nous dit deux choses, qui peuvent paraître contradictoires.
D’une part, elle marque la fin d’un processus de substantivation. «Contemporain» n’est plus un simple adjectif qualifiant des sujets, des objets ou une époque; un adjectif dont on a pendant longtemps moqué le manque d’épaisseur et de consistante ; il est désormais un substantif dont on questionne précisément la substance. Il dialogue ainsi avec d’autres catégories (antique, classique, moderne ou sur une autre lignée: présent, passé, futur) a priori considérées comme sérieuses, ou du moins consistantes. D’autre, part, si cette série marque la fin du processus de substantivation, il faut néanmoins remarquer que cette fin est sinon inachevable du moins inachevée. Car ce qui frappe, c’est la reprise exacte de la même formule questionnante qui signale l’échec de toute tentative de détermination univoque.
C’est pour cette raison qu’il ne peut exister de réponse définitive à la question «Qu’est-ce que le contemporain?». Il faut donc revenir à la pluralité presque infinie des usages du mot qui, seule, est véritablement significative. "
Vidéo de l'entretien de Lionel Ruffel autour de la question "Qu'est-ce que le contemporain?"
Telles étaient les règles du jeu que nous pratiquions, mes étudiants et moi, ces dernières années. Avec eux, je souhaitais travailler le cœur de notre condition narrative. Il fallait retrouver des gestes, des pratiques, reprendre des histoires qui résonnaient avec notre situation. Trois nous ont retenu : celle de Shéhérazade et des Mille et Une Nuits, ou comment une jeune femme sauve le monde de la folie destructrice de son époux en lui racontant des fables ; celle de l’affaire dite de Tarnac qui, plaçant un livre, L’Insurrection qui vient, au cœur d’une affaire politico-judiciaire, nous rappelait que la fiction est une arme dangereuse et à double tranchant ; celle du Décaméron, cette œuvre du trecento italien, dans laquelle dix jeunes gens fuient Florence en proie à la peste et, en un lieu isolé, forment une assemblée créative et joyeuse qui réinvente le monde.
Nous formions nous-mêmes un Décaméron. Et puis le réel a frappé durement à la porte. Car l’ancienne imprimerie, où nous avions trouvé refuge pour résister à la décomposition de l’institution universitaire, a fermé ses portes, définitivement. Ne restent alors sur les murs que des images et les histoires qui y furent tressées. Le lieu se transforme alors en une sorte de musée où nous revisitons, comme dans un rêve, l’histoire d’un flash, trois ou quatre mille ans à peine durant lesquels les humains n’auront joué qu’à cela : tromper la mort en se racontant des histoires.
Lorsqu’on entreprend d’enquêter sur le contemporain, c’est donc une myriade de données, parfois contradictoires, qui s’impose. Un véritable brouhaha. Mais de ce brouhaha, une dynamique se dégage ; une dynamique de décentrement, de débordement, de décadrage, instituant un nouvel imaginaire.
Toutes les histoires documentées dans cet essai retrouvent ce mouvement. Ainsi de la massification et de la différenciation des sociétés qui ne se laissent plus discipliner dans les concepts politiques hérités de la modernité. Ainsi de la production et de la transmission du savoir, plus horizontales et diffuses, opérant à travers des modes plus démocratiques et moins élitistes. Ainsi du temps vécu comme une concordance de temporalités à l’ère hypermédiatique. Ainsi des formes artistiques et des productions culturelles qui, s’affranchissant de leurs supports et de leurs cadres habituels, rendent indistincts le dedans et le dehors, l’acteur et le spectateur, la production et la publication. Ainsi de la pensée du monde, qui est désormais une pensée des mondes.
En six stations qui sont autant de mots-clés du contemporain (exposition, médias, controverses, publication, institutionnalisation, archéologie), cet essai s’attache à décrire les transformations actuelles des formes culturelles et des visions de l’histoire.
This work brings together the proceedings of the Cerisy colloquium devoted to the œuvre of Antoine Volodine. Researchers, writers, and translators, from France and abroad, assess some twenty-five years of poetic and political work which engages with the fate and future of literature.
Il est des notions que l’on utilise sans y prendre garde. Des notions dont on imagine qu’il n’est pas nécessaire de les penser, de les définir, de les critiquer. Des notions faibles sûrement, en tout cas de faible intensité, mais qui finissent parfois par s’imposer, doucement, à l’ombre des débats plus spectaculaires. Et puis un jour elles sont là, incontestablement présentes, curieusement incontestées, et il faut reprendre le travail. « Contemporain » est une de ces notions, un de ces impensés de la tradition esthétique que ce volume souhaite explorer.
Cette récurrence n’est pas anodine. Qu’elles soient devant le gouffre, situées aux confins géographiques, ou face contre sol, les figures ainsi décrites ont toutes un point commun. Leur corps est une fin. Et la fin est cette idée. Mais cette représentation est plus complexe. Leur corps est une frontière entre un avant et un après. Il se développe une histoire, après la fin, qui la prolonge ou la renouvelle.
Ce sont ces deux termes conjoints, fin et début, que le concept de « dénouement » tente de saisir. Articulé aux discours perceptibles juste après la double chute (du mur de Berlin, des statues de Moscou) chez des philosophes marqués par l’histoire et la pensée du marxisme, il pourrait contribuer à nommer les enjeux esthétiques et politiques d’une époque, la fin du vingtième siècle.
Avec Pavel Hak, Arno Bertina, Pascal Quignard, Zahia Rahmani, Laurent Mauvignier, Philippe Forest, Luc Lang.
Webdesign: François-Xavier Tourot et Thierry Tranchina
Rédaction: David Ruffel, Lionel Ruffel, François Théron
Dans cette boîte, on trouve par exemple les outils queer, ecocriticism, anthropocène, accélération, post-postcolonialisme, speculative realism, technosphere, biopolitique, pharmacoporn ou animal studies, etc. Ils se traduisent mal en français mais se déploient par exemple à Berlin, New Delhi ou Dakar. Ils trouvent de nouvelles formes de production, de publication et investissent la scène, l’exposition, les écoles et les structures alternatives. Theory Now sera tout cela à la fois en alternant et superposant les formats de discussion et de présentation qui associent artistes, chercheur.e.s, écrivain.e.s, étudiant.e.s et performers.
Cette manifestation assume sa nature hybride : entre université autonome, scène, et café.
Theory Now est un projet du « Leverhulme International Network in Contemporary Studies » (Lincs, dir. M-A. Hutton) et de La colonie. Il reçoit le soutien du Lincs, de l'Institut Universitaire de France, de l’EA « Littérature, histoires, esthétique » (Univ. Paris 8) et de l'Université Paris Lumières.
Programme détaillé à venir très vite sur la page de La colonie.
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There are certainly many of us who no longer identify with debates and discussions that fantasize about issues of a previous century. There are many of us who recognize that the contemporary world is vast, plural, complex and that we must, rather than fear or condemn it, reactivate the theoretical toolbox and réengager la pensée. Finally, there are many of us who have noticed that elsewhere, in this vast world, this toolbox has continued to operate, and that artists, writers, activists effectively use it to shift political stakes and theories of the present.
In this toolbox, we can find tools including queer, ecocriticism, anthropocene, acceleration, post-postcolonialism, speculative realism, technosphere, biopolitic, pharmacoporn, animal studies, etc. They may not translate well in French but are dispersed, for example, through Berlin, New Delhi, or Dakar. They find new forms of production and publication; they invest in alternative settings, exhibitions, schools and structures.“Theory Now” will also simultaneously alternate and superimpose formats for discussion and presentation to bring together artists, researchers, writers, students, performers, DJs.
This special event will take on a hybrid nature: autonomous university, stage, café.
“Theory Now” is a project of the “Leverhulme International Network in Contemporary Studies” (Univ. of St-Andrews, Glasgow School of Art, Univ. du Québec in Montreal, Sarai Program in Dehli, Univ. Paris 8. Direction : prof. Margaret-Anne Hutton) and La colonie. It’s supported by the Institut Universitaire de France, Paris 8 University and the University Paris Lumières.
Program and schedule available on the La Colonie Facebook page and Lincs website : https://arts.st-andrews.ac.uk/lincs/
Avec/With Bruno Latour, Françoise Vergès, Kader Attia, Martha Rosler, Nathalie Quintane, Payam Sharifi (Slavs and Tatars), Bernd Scherer, Kapwani Kiwanga, Seloua Luste Boulbina, Armen Avanessian, François Cusset, Olga von Schubert, Jacob Lund, Jamie Allen, Julieta Aranda, Frédérique Aït-Touati, Olivier Marboeuf, Kantuta Quiros et Aliocha Imhoff /le peuple qui manque, Ravi Sundaram, Mathias Verger, Arafat Sadallah, Johnny Rodger, Margaret-Anne Hutton, Lionel Ruffel, Andreas Töpfer, Lisa Wedeen, Mathieu Potte-Bonneville, Eyal Weizman, Camille de Toledo (CHTO), Marco Dell’Omodarme, Les seconds couteaux vs Bouillon Poli
(Argumentaire et calendrier général du séminaire : www.ea-anglais.univ-paris8.fr/spip.php?article1265)
Journée ouverte à tous.