Benoit Bayle
Médecin psychiatre, je suis spécialisé dans la psychologie de la grossesse et de la conception humaine. J'ai publié plusieurs ouvrages spécialisés dans ce domaine.
Je suis également logothérapeute (troisième école viennoise de psychothérapie, Viktor Frankl), et pratique à ce titre le traitement des troubles anxieux phobiques et des troubles obsessionnel-compulsifs par la méthode de l'intention paradoxale.
Enfin, également docteur en philosophie, j'ai été nommé président du comité local d'éthique du CH Henri Ey, où j'exerce, et m'intéresse aux rapports entre éthique et psychiatrie.
Mon essai paru chez Robert Laffont intéresse le débat bioéthique autour de la médecine de la procréation, de l'eugénisme, etc.
Il a reçu le prix "coup de coeur" 2010 de l'Association des journalistes médicaux de la presse grand public.
Les recherches entreprises depuis 1996 autour du thème "Ethique, psychologie et médecine de la procréation" ont par ailleurs été recompensées par le Trophée 2010 de la recherche en éthique, remis par le Pr. Didier Sicard, ancien président du Comité Consultatif National d'Ethique, et président du jury.
Les ouvrages que j'ai écrits:
-L'embryon sur le divan. Psychopathologie de la conception humaine (Masson, 2003; traduc. italien, Koiné, Roma, 2005)
-L'enfant à naître. Identité conceptionnelle et gestation psychique (érès, 2005)
-L'identité conceptionnelle. Tout se joue-t-il avant la naissance? (L'Harmattan, 2005)
-(coll.) Maternité et traumatismes sexuels de l'enfance. Une clinique de l'interface soma-psyché (L'Harmattan, 2006)
-(coll.) Ma mère est schizophrène. Schizophrénie et parentalité (érès, 2008)
-A la poursuite de l'enfant parfait. L'avenir de la procréation humaine (Robert Laffont, 2009)
- (en collaboration avec Béatrice Asfaux) Perdre un jumeau à l'aube de la vie (érès, 2013).
- (dir) Le déni de grossesse, un trouble de la gestation psychique (érès, 2016).
J'ai participé également à l'organisation du colloque "Psychiatrie et logothérapie. L'apport de la pensée de Viktor Frankl" qui a eu lieu le 30 mars 2012 (9h00 - 17h30), à Bonneval (Eure et Loir).
Je suis également logothérapeute (troisième école viennoise de psychothérapie, Viktor Frankl), et pratique à ce titre le traitement des troubles anxieux phobiques et des troubles obsessionnel-compulsifs par la méthode de l'intention paradoxale.
Enfin, également docteur en philosophie, j'ai été nommé président du comité local d'éthique du CH Henri Ey, où j'exerce, et m'intéresse aux rapports entre éthique et psychiatrie.
Mon essai paru chez Robert Laffont intéresse le débat bioéthique autour de la médecine de la procréation, de l'eugénisme, etc.
Il a reçu le prix "coup de coeur" 2010 de l'Association des journalistes médicaux de la presse grand public.
Les recherches entreprises depuis 1996 autour du thème "Ethique, psychologie et médecine de la procréation" ont par ailleurs été recompensées par le Trophée 2010 de la recherche en éthique, remis par le Pr. Didier Sicard, ancien président du Comité Consultatif National d'Ethique, et président du jury.
Les ouvrages que j'ai écrits:
-L'embryon sur le divan. Psychopathologie de la conception humaine (Masson, 2003; traduc. italien, Koiné, Roma, 2005)
-L'enfant à naître. Identité conceptionnelle et gestation psychique (érès, 2005)
-L'identité conceptionnelle. Tout se joue-t-il avant la naissance? (L'Harmattan, 2005)
-(coll.) Maternité et traumatismes sexuels de l'enfance. Une clinique de l'interface soma-psyché (L'Harmattan, 2006)
-(coll.) Ma mère est schizophrène. Schizophrénie et parentalité (érès, 2008)
-A la poursuite de l'enfant parfait. L'avenir de la procréation humaine (Robert Laffont, 2009)
- (en collaboration avec Béatrice Asfaux) Perdre un jumeau à l'aube de la vie (érès, 2013).
- (dir) Le déni de grossesse, un trouble de la gestation psychique (érès, 2016).
J'ai participé également à l'organisation du colloque "Psychiatrie et logothérapie. L'apport de la pensée de Viktor Frankl" qui a eu lieu le 30 mars 2012 (9h00 - 17h30), à Bonneval (Eure et Loir).
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Papers by Benoit Bayle
ABSTRACT :
The sexual revolution and procreatics are remodelling the contours of postmodern parenthood. This article examines the notion of the « wanted child », confronting it with the logics of procreatics. The instrumentalisation of the child to be born confronts us with the place that early prenatal losses occupy in individual and collective psychology. Psychopathological clinical treatment of perinatal survival offers a path to measure such effects. The « wanted child » of procreatic society is considered not to benefi t from the highly secured welcome into the world that is often believed to prevail. Quite the contrary, it would appear to be exposed to a form of social violence. Such data deserve to be taken into account in order to understand postmodern parenthood.
KEYWORDS :
Parenthood, child, termination of pregnancy, medically assisted procreation, family, violence, society.
RÉSUMÉ :
La révolution sexuelle et procréatique redessine les contours de la parentalité postmoderne. L’article examine la notion d’« enfant désiré » en la confrontant aux logiques de la procréatique. L’instrumentalisation de l’enfant à naître nous confronte à la place qu’occupent les pertes prénatales précoces dans la psychologie individuelle et collective. La clinique psychopathologique de la survivance périnatale offre une piste pour mesurer ces effets. L’« enfant désiré » de la société procréatique ne bénéficierait pas de l’accueil sécurisant que l’on croit : bien au contraire, il serait exposé à une forme de violence sociale. Ces données méritent d’être prises en compte pour comprendre la parentalité postmoderne.
MOTS-CLÉS :
Parentalité, enfant, interruption volontaire de grossesse, procréation médicalement assistée, famille, violence, société.
ABSTRACT :
The children of schizophrenic mothers commonly suffer from stigmatisation, isolation and emotional deprivation. Ranging over discussions pursued on Internet forums, epidemiological studies and presentations of scientific concepts (for example the notion of hypermaturation), the article considers a number of possible outcomes facing such children and addresses a question that since Winnicott has been a constant concern for professionals working in child psychiatry : namely, what are the psychological or psychiatric risks the children of psychotic parents run ?
KEYWORDS :
Schizophrenia, parenthood, future, child, hypermaturation, resilience.
RÉSUMÉ :
Les enfants de mère schizophrène souffrent communément de stigmatisation, d’isolement, de carence affective. Entre discussions sur les forums Internet, études épidémiologiques et présentations de concepts spécifiques, par exemple la notion d’hypermaturation, l’article aborde quelques aspects des devenirs possibles de ces enfants et reprend une question qui depuis Winnicott n’a cessé d’interpeller les professionnels de la psychiatrie infantile : quels sont les risques psychologiques ou psychiatriques qu’encourent les enfants de parent(s) psychotique(s) ?
MOTS-CLÉS : Schizophrénie, parentalité, devenir, enfant, hypermaturation, résilience.
Books by Benoit Bayle
ABSTRACT :
The sexual revolution and procreatics are remodelling the contours of postmodern parenthood. This article examines the notion of the « wanted child », confronting it with the logics of procreatics. The instrumentalisation of the child to be born confronts us with the place that early prenatal losses occupy in individual and collective psychology. Psychopathological clinical treatment of perinatal survival offers a path to measure such effects. The « wanted child » of procreatic society is considered not to benefi t from the highly secured welcome into the world that is often believed to prevail. Quite the contrary, it would appear to be exposed to a form of social violence. Such data deserve to be taken into account in order to understand postmodern parenthood.
KEYWORDS :
Parenthood, child, termination of pregnancy, medically assisted procreation, family, violence, society.
RÉSUMÉ :
La révolution sexuelle et procréatique redessine les contours de la parentalité postmoderne. L’article examine la notion d’« enfant désiré » en la confrontant aux logiques de la procréatique. L’instrumentalisation de l’enfant à naître nous confronte à la place qu’occupent les pertes prénatales précoces dans la psychologie individuelle et collective. La clinique psychopathologique de la survivance périnatale offre une piste pour mesurer ces effets. L’« enfant désiré » de la société procréatique ne bénéficierait pas de l’accueil sécurisant que l’on croit : bien au contraire, il serait exposé à une forme de violence sociale. Ces données méritent d’être prises en compte pour comprendre la parentalité postmoderne.
MOTS-CLÉS :
Parentalité, enfant, interruption volontaire de grossesse, procréation médicalement assistée, famille, violence, société.
ABSTRACT :
The children of schizophrenic mothers commonly suffer from stigmatisation, isolation and emotional deprivation. Ranging over discussions pursued on Internet forums, epidemiological studies and presentations of scientific concepts (for example the notion of hypermaturation), the article considers a number of possible outcomes facing such children and addresses a question that since Winnicott has been a constant concern for professionals working in child psychiatry : namely, what are the psychological or psychiatric risks the children of psychotic parents run ?
KEYWORDS :
Schizophrenia, parenthood, future, child, hypermaturation, resilience.
RÉSUMÉ :
Les enfants de mère schizophrène souffrent communément de stigmatisation, d’isolement, de carence affective. Entre discussions sur les forums Internet, études épidémiologiques et présentations de concepts spécifiques, par exemple la notion d’hypermaturation, l’article aborde quelques aspects des devenirs possibles de ces enfants et reprend une question qui depuis Winnicott n’a cessé d’interpeller les professionnels de la psychiatrie infantile : quels sont les risques psychologiques ou psychiatriques qu’encourent les enfants de parent(s) psychotique(s) ?
MOTS-CLÉS : Schizophrénie, parentalité, devenir, enfant, hypermaturation, résilience.