L'article proposé traite de l'importance de la fiction dans la perception et la promotion des vil... more L'article proposé traite de l'importance de la fiction dans la perception et la promotion des villes. Présentée comme un personnage à part entière, la ville n'est pas seulement un arrière-plan mais confère son aura à l'oeuvre, comme on peut le constater à travers la littérature d'Amara Lakhos. Ce constat se vérifie également dans les oeuvres cinématographiques de Woody Allen ou de Martin Scorsese. Le cinéma agit ainsi directement sur l'imaginaire, le façonnant dans le but de vendre une image, et le cas de la ville de New York en est un exemple frappant. L'article met également en lumière l'impact du cinéma et de la télévision sur la promotion touristique et la perception des villes, en citant des exemples tels que Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain pour Paris et Casablanca pour le mythe du Rick's Café. En ce qui concerne l'Algérie, des séries télévisées comme Ouled El Hlal et Eddama reflètent les réalités des grandes villes à travers leurs décors et personnages, redéfinissant l'image des quartiers populaires et renforçant leur identité urbaine.
Ras El Ain, un quartier spontane faisant partie de la peripherie pauvre de la ville d’Oran (Alger... more Ras El Ain, un quartier spontane faisant partie de la peripherie pauvre de la ville d’Oran (Algerie), est ici apprehende comme une aire culturelle (comme diraient les chercheurs de l’Ecole de Chicago). Une aire qui tri ses occupants, et par la « impose » une somme de pratiques et confere des « roles ». L’homme comme la femme sont autant de roles sociaux qui s’effectuent et qu’on cultive au quotidien. Ce texte a pour visee donc d’eclairer le rapport de force (de domination) qui s’exerce entre les genres au sein d’un groupe social (habitants du quartier), et ce a travers une analyse du vecu quotidien des femmes (professionnellement inactives, principalement). Dans ce quartier ou le poids de la tradition demeure relativement pesant, les femmes usent de strategies qui leurs permettent d’acceder a l’espace exterieur, soit comment ces femmes negocient-elles leur sortie ? Quels sont les compromis (avec la societe et ses traditions) auxquels celles-ci ont recours pour atteindre l’espace pub...
African Sociological Review / Revue Africaine de Sociologie, 2019
Ras El Ain, a spontaneous neighborhood part of the poor periphery of the city of Oran (Algeria), ... more Ras El Ain, a spontaneous neighborhood part of the poor periphery of the city of Oran (Algeria), is here apprehended as a cultural area (as would say the researchers of the School of Chicago). An area that sort its occupants, and thereby «imposes» a sum of practices and confers «roles». Both men and women are social roles that take place and are cultivated on a daily basis. This text aims to shed light on the balance of power (domination) that is exercised between the sexes within a social group (inhabitants of the neighborhood), and this through an analysis of the daily life of women (professionally inactive, mainly). In this neighborhood where the weight of tradition remains relatively heavy, women use strategies that allow them to access the outdoor space, ie how do these women negotiate their exit? What are the trade-offs (with society and its traditions) that they use to reach the public space and practice it?
Ras El Ain, un quartier spontané faisant partie de la périphérie pauvre de la ville d’Oran (Algérie), est ici appréhendé comme une aire culturelle (comme diraient les chercheurs de l’Ecole de Chicago). Une aire qui tri ses occupants, et par là « impose » une somme de pratiques et confère des « rôles ». L’homme comme la femme sont autant de rôles sociaux qui s’effectuent et qu’on cultive au quotidien. Ce texte a pour visée donc d’éclairer le rapport de force (de domination) qui s’exerce entre les genres au sein d’un groupe social (habitants du quartier), et ce à travers une analyse du vécu quotidien des femmes (professionnellement inactives, principalement). Dans ce quartier où le poids de la tradition demeure relativement pesant, les femmes usent de stratégies qui leurs permettent d’accéder à l’espace extérieur, soit comment ces femmes négocient-elles leur sortie ? Quels sont les compromis (avec la société et ses traditions) auxquels celles-ci ont recours pour atteindre l’espace public et le pratiquer ?
Il est désormais un fait avéré, la ville est une réalité en mouvement. Sous pression permanente, ... more Il est désormais un fait avéré, la ville est une réalité en mouvement. Sous pression permanente, elle ne peut rester inchangée. Et c'est justement de cette conviction que la ville demeure une objet presque insaisissable pour les praticiens des sciences sociales que l'idée de réfléchir à un texte (auto)critique de quelques travaux de recherche et d'exploration d'aspects différents de la réalité urbaine, s'étalant sur presque vingt années d'existence, ait germée dans l'esprit de l'auteur de ces lignes. L'article ci-dessous se veut donc profondément philosophique, dans le sens où les résultats des efforts de recherche n'ont que peu d'importance. Tout l'intérêt réside dans la critique de la démarche, de l'approche même de cette réalité fuyante. Pour ce faire nous avons cru sage d'axée cette critique sur ce qui relie tous ses travaux de recherche, soit la notion d'exclusion urbaine.
L'article proposé traite de l'importance de la fiction dans la perception et la promotion des vil... more L'article proposé traite de l'importance de la fiction dans la perception et la promotion des villes. Présentée comme un personnage à part entière, la ville n'est pas seulement un arrière-plan mais confère son aura à l'oeuvre, comme on peut le constater à travers la littérature d'Amara Lakhos. Ce constat se vérifie également dans les oeuvres cinématographiques de Woody Allen ou de Martin Scorsese. Le cinéma agit ainsi directement sur l'imaginaire, le façonnant dans le but de vendre une image, et le cas de la ville de New York en est un exemple frappant. L'article met également en lumière l'impact du cinéma et de la télévision sur la promotion touristique et la perception des villes, en citant des exemples tels que Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain pour Paris et Casablanca pour le mythe du Rick's Café. En ce qui concerne l'Algérie, des séries télévisées comme Ouled El Hlal et Eddama reflètent les réalités des grandes villes à travers leurs décors et personnages, redéfinissant l'image des quartiers populaires et renforçant leur identité urbaine.
Ras El Ain, un quartier spontane faisant partie de la peripherie pauvre de la ville d’Oran (Alger... more Ras El Ain, un quartier spontane faisant partie de la peripherie pauvre de la ville d’Oran (Algerie), est ici apprehende comme une aire culturelle (comme diraient les chercheurs de l’Ecole de Chicago). Une aire qui tri ses occupants, et par la « impose » une somme de pratiques et confere des « roles ». L’homme comme la femme sont autant de roles sociaux qui s’effectuent et qu’on cultive au quotidien. Ce texte a pour visee donc d’eclairer le rapport de force (de domination) qui s’exerce entre les genres au sein d’un groupe social (habitants du quartier), et ce a travers une analyse du vecu quotidien des femmes (professionnellement inactives, principalement). Dans ce quartier ou le poids de la tradition demeure relativement pesant, les femmes usent de strategies qui leurs permettent d’acceder a l’espace exterieur, soit comment ces femmes negocient-elles leur sortie ? Quels sont les compromis (avec la societe et ses traditions) auxquels celles-ci ont recours pour atteindre l’espace pub...
African Sociological Review / Revue Africaine de Sociologie, 2019
Ras El Ain, a spontaneous neighborhood part of the poor periphery of the city of Oran (Algeria), ... more Ras El Ain, a spontaneous neighborhood part of the poor periphery of the city of Oran (Algeria), is here apprehended as a cultural area (as would say the researchers of the School of Chicago). An area that sort its occupants, and thereby «imposes» a sum of practices and confers «roles». Both men and women are social roles that take place and are cultivated on a daily basis. This text aims to shed light on the balance of power (domination) that is exercised between the sexes within a social group (inhabitants of the neighborhood), and this through an analysis of the daily life of women (professionally inactive, mainly). In this neighborhood where the weight of tradition remains relatively heavy, women use strategies that allow them to access the outdoor space, ie how do these women negotiate their exit? What are the trade-offs (with society and its traditions) that they use to reach the public space and practice it?
Ras El Ain, un quartier spontané faisant partie de la périphérie pauvre de la ville d’Oran (Algérie), est ici appréhendé comme une aire culturelle (comme diraient les chercheurs de l’Ecole de Chicago). Une aire qui tri ses occupants, et par là « impose » une somme de pratiques et confère des « rôles ». L’homme comme la femme sont autant de rôles sociaux qui s’effectuent et qu’on cultive au quotidien. Ce texte a pour visée donc d’éclairer le rapport de force (de domination) qui s’exerce entre les genres au sein d’un groupe social (habitants du quartier), et ce à travers une analyse du vécu quotidien des femmes (professionnellement inactives, principalement). Dans ce quartier où le poids de la tradition demeure relativement pesant, les femmes usent de stratégies qui leurs permettent d’accéder à l’espace extérieur, soit comment ces femmes négocient-elles leur sortie ? Quels sont les compromis (avec la société et ses traditions) auxquels celles-ci ont recours pour atteindre l’espace public et le pratiquer ?
Il est désormais un fait avéré, la ville est une réalité en mouvement. Sous pression permanente, ... more Il est désormais un fait avéré, la ville est une réalité en mouvement. Sous pression permanente, elle ne peut rester inchangée. Et c'est justement de cette conviction que la ville demeure une objet presque insaisissable pour les praticiens des sciences sociales que l'idée de réfléchir à un texte (auto)critique de quelques travaux de recherche et d'exploration d'aspects différents de la réalité urbaine, s'étalant sur presque vingt années d'existence, ait germée dans l'esprit de l'auteur de ces lignes. L'article ci-dessous se veut donc profondément philosophique, dans le sens où les résultats des efforts de recherche n'ont que peu d'importance. Tout l'intérêt réside dans la critique de la démarche, de l'approche même de cette réalité fuyante. Pour ce faire nous avons cru sage d'axée cette critique sur ce qui relie tous ses travaux de recherche, soit la notion d'exclusion urbaine.
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Ras El Ain, un quartier spontané faisant partie de la périphérie pauvre de la ville d’Oran (Algérie), est ici appréhendé comme une aire culturelle (comme diraient les chercheurs de l’Ecole de Chicago). Une aire qui tri ses occupants, et par là « impose » une somme de pratiques et confère des « rôles ». L’homme comme la femme sont autant de rôles sociaux qui s’effectuent et qu’on cultive au quotidien. Ce texte a pour visée donc d’éclairer le rapport de force (de domination) qui s’exerce entre les genres au sein d’un groupe social (habitants du quartier), et ce à travers une analyse du vécu quotidien des femmes (professionnellement inactives, principalement). Dans ce quartier où le poids de la tradition demeure relativement pesant, les femmes usent de stratégies qui leurs permettent d’accéder à l’espace extérieur, soit comment ces femmes négocient-elles leur sortie ? Quels sont les compromis (avec la société et ses traditions) auxquels celles-ci ont recours pour atteindre l’espace public et le pratiquer ?
Ras El Ain, un quartier spontané faisant partie de la périphérie pauvre de la ville d’Oran (Algérie), est ici appréhendé comme une aire culturelle (comme diraient les chercheurs de l’Ecole de Chicago). Une aire qui tri ses occupants, et par là « impose » une somme de pratiques et confère des « rôles ». L’homme comme la femme sont autant de rôles sociaux qui s’effectuent et qu’on cultive au quotidien. Ce texte a pour visée donc d’éclairer le rapport de force (de domination) qui s’exerce entre les genres au sein d’un groupe social (habitants du quartier), et ce à travers une analyse du vécu quotidien des femmes (professionnellement inactives, principalement). Dans ce quartier où le poids de la tradition demeure relativement pesant, les femmes usent de stratégies qui leurs permettent d’accéder à l’espace extérieur, soit comment ces femmes négocient-elles leur sortie ? Quels sont les compromis (avec la société et ses traditions) auxquels celles-ci ont recours pour atteindre l’espace public et le pratiquer ?