
François Baskevitch
Docteur en Histoire des sciences, électronicien et acousticien, je suis né en 1954. Depuis 2003, je me consacre à temps plein à l’histoire de l’acoustique physique.
J'ai effectué une longue carrière dans le domaine de l'électro-acoustique et de la musique électronique. Je suis titulaire d’un diplôme d’ingénieur en télécommunications et traitement du signal audio (Télécom-Lille), d’un DEA (Lille, 2003) et d’un doctorat en Histoire des Sciences (Nantes, 2008).
Mon domaine de recherches est l’histoire de l’acoustique physique et des théories de la propagation du son, de l’Antiquité aux Lumières.
Je suis chercheur associé en Histoire des Sciences au Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines et Sociales (CRISES) de l'Université Paul Valéry de Montpellier.
Rémunération du travail ? - Si vous considérez que le travail que je publie ici a une certaine valeur, j'accepterais avec gratitude toute aide financière pour me permettre de continuer mes recherches dans des conditions décentes (déplacements, livres, cotisations diverses, etc.).
Je n'ai d'autre statut institutionnel que celui de chercheur associé bénévole, et je ne perçois donc aucune rémunération à ce titre.
Par chèque, mon adresse est :
François Baskevitch
7 rue de la redoute
12400 Saint-Affrique
par virement :
La banque postale Centre financier 59900 Lille cedex 9
20041 01005 1188900C026 91
Iban : FR08 2004 1010 0511 8890 0C02 691
ident international : PSSTFRPPLIL
Address: 7 rue de la redoute
12400 Saint-Affrique
France
J'ai effectué une longue carrière dans le domaine de l'électro-acoustique et de la musique électronique. Je suis titulaire d’un diplôme d’ingénieur en télécommunications et traitement du signal audio (Télécom-Lille), d’un DEA (Lille, 2003) et d’un doctorat en Histoire des Sciences (Nantes, 2008).
Mon domaine de recherches est l’histoire de l’acoustique physique et des théories de la propagation du son, de l’Antiquité aux Lumières.
Je suis chercheur associé en Histoire des Sciences au Centre de Recherches Interdisciplinaires en Sciences Humaines et Sociales (CRISES) de l'Université Paul Valéry de Montpellier.
Rémunération du travail ? - Si vous considérez que le travail que je publie ici a une certaine valeur, j'accepterais avec gratitude toute aide financière pour me permettre de continuer mes recherches dans des conditions décentes (déplacements, livres, cotisations diverses, etc.).
Je n'ai d'autre statut institutionnel que celui de chercheur associé bénévole, et je ne perçois donc aucune rémunération à ce titre.
Par chèque, mon adresse est :
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Books by François Baskevitch
Quelques philosophes de la nature et des anatomistes s’intéressent à l’ouïe et parfois à son objet : le son. Avec Aristote (mort en -324), les savants tentent de comprendre comment le son se produit, comment il se propage, s’il se réfléchit comme la lumière… Ils écrivent que le son est produit par un choc, puis s’interrogent : le son est-il corporel, subit-il un déplacement ? Pour les atomistes, c’est un flux de corpuscules, pour les stoïciens, le son se propage comme les ronds dans l’eau. Mais comment expliquer le grave et l’aigu ? Et l’écho ?
Les philosophes grecs, qui tentaient de comprendre les phénomènes naturels et leurs causes, éprouvent des difficultés à aborder cette entité si commune et pourtant impalpable et fugitive.
• À paraître le 4 juillet 2024
• Broché - format : 13,5 x 21,5 cm • 254 pages
• Langue : français
• ISBN : 978-2-336-45474-0
• EAN13 : 9782336454740
• EAN PDF : 9782336454757
• (Imprimé en France)
26 euros, en librairie, chez l’éditeur, ou chez l’auteur.
L’Harmattan, 5-7 rue de l'École Polytechnique 75005 Paris
On peut commander l’ouvrage en réglant la somme de 30 euros (avec les frais de port et d'emballage) par chèque envoyé à l’auteur :
MR BASKEVITCH FRANCOIS
7 RUE DE LA REDOUTE
12400 ST AFFRIQUE
[email protected]
Articles grand public by François Baskevitch
L’étude des sons va bientôt quitter le domaine musical pour être conquise par les savants physiciens, avant tout observateurs et expérimentateurs. On s’intéresse aux vibrations des cordes, à l’écho, à la résonance par sympathie. On cherche à définir les vibrations sonores, ce qui représente une entreprise considérable, cette notion n’est pas encore bien assimilée. On comprend bien que le son est une succession d’événements dans le temps, peut être des coups, et on cherche à définir de nouveaux concepts, la fréquence, les ondes, les battements. Puis on met le son en scène, on le compare à la lumière, on évalue sa propagation, sa vitesse, on le confronte au vide, au vent, à la nuit…
Si on désire approfondir cette archéologie, qui se limite souvent aux anecdotes qui ont accompagné l’invention du phonographe par Edison, on peut suivre deux pistes. La première, c’est de comprendre comment ce procédé s’est construit à partir d’une représentation graphique du signal audio. On trouve des signes de cette voie dès le XVIIème siècle. L’autre piste est de chercher si cette invention était nécessaire, utile, attendue par ses contemporains et quels ont été les déterminants qui ont permis son apparition et la création d’un système technique entièrement nouveau.
Je propose, dans cet article, de trouver quelques points de repères de cette histoire pré-phonographique, du début du XVIIème siècle à la fin du XIXème, ainsi que d’aborder cette problématique de l’utilité et de l’attente supposée d’une invention telle que celle-ci.
Articles de niveau universitaire by François Baskevitch
Le vocabulaire du son employé par Archytas n’est pas anodin, et il est pertinent d’en faire l’étude dans le cadre plus général de l’histoire des théories physiques du son dans l’Antiquité grecque. Compte tenu de la rareté des textes scientifiques grecs et de la prudence nécessaire lorsqu’on les aborde, l’angle d’approche de cette étude est principalement lexicologique. Une recherche approfondie sur le vocabulaire du son a été entreprise parallèlement, qui amène à cerner l’évolution de significations des différents termes employés par les auteurs grecs.
Après une présentation de la transmission des textes d'Aristote, on s'attarde sur le chapitre 8 du Traité de l'âme, qui traite du son et de la voix. D'autres textes d'Aristote sont également étudiés dans la perspective historique de la construction d'une théorie de l'acoustique physique dans l'Antiquité grecque.
L’objet de cette étude est, bien entendu, de tenter d’en faire l’inventaire historique et la classification, ce travail a déjà été réalisé de façon complète dans le remarquable ouvrage de Richard Dumbrill, The Archaeomusicology of the Ancient Near East . Ma démarche est davantage de s’attarder sur les procédés de fabrication et des matériaux utilisés, en fonction des époques et des échanges commerciaux et de savoir faire des régions concernées qui vont de la Mésopotamie proprement dite à l’Elam (Iran actuel), à l’Asie Mineure, au Levant (Liban et Israel actuel) et à l’Egypte, en incluant également les Cyclades.
On verra que les matériaux employés sont d’origine animale, minérale (terre et bitume) et végétale (bois). On tentera plusieurs hypothèses reposant sur des réalités techniques (faisabilité) et sur le développement des voies de communication. Compte tenu de l’arrêt momentané des recherches sur site, on ne peut plus se fonder sur des études archéologiques antérieures aux évènements survenus depuis les années 1980. Par ailleurs, je ne suis pas archéologue mais historien des sciences et des techniques et donc cette recherche repose donc surtout sur la bibliographie et sur l’élaboration de quelques hypothèses techniques.
Quelques philosophes de la nature et des anatomistes s’intéressent à l’ouïe et parfois à son objet : le son. Avec Aristote (mort en -324), les savants tentent de comprendre comment le son se produit, comment il se propage, s’il se réfléchit comme la lumière… Ils écrivent que le son est produit par un choc, puis s’interrogent : le son est-il corporel, subit-il un déplacement ? Pour les atomistes, c’est un flux de corpuscules, pour les stoïciens, le son se propage comme les ronds dans l’eau. Mais comment expliquer le grave et l’aigu ? Et l’écho ?
Les philosophes grecs, qui tentaient de comprendre les phénomènes naturels et leurs causes, éprouvent des difficultés à aborder cette entité si commune et pourtant impalpable et fugitive.
• À paraître le 4 juillet 2024
• Broché - format : 13,5 x 21,5 cm • 254 pages
• Langue : français
• ISBN : 978-2-336-45474-0
• EAN13 : 9782336454740
• EAN PDF : 9782336454757
• (Imprimé en France)
26 euros, en librairie, chez l’éditeur, ou chez l’auteur.
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On peut commander l’ouvrage en réglant la somme de 30 euros (avec les frais de port et d'emballage) par chèque envoyé à l’auteur :
MR BASKEVITCH FRANCOIS
7 RUE DE LA REDOUTE
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L’étude des sons va bientôt quitter le domaine musical pour être conquise par les savants physiciens, avant tout observateurs et expérimentateurs. On s’intéresse aux vibrations des cordes, à l’écho, à la résonance par sympathie. On cherche à définir les vibrations sonores, ce qui représente une entreprise considérable, cette notion n’est pas encore bien assimilée. On comprend bien que le son est une succession d’événements dans le temps, peut être des coups, et on cherche à définir de nouveaux concepts, la fréquence, les ondes, les battements. Puis on met le son en scène, on le compare à la lumière, on évalue sa propagation, sa vitesse, on le confronte au vide, au vent, à la nuit…
Si on désire approfondir cette archéologie, qui se limite souvent aux anecdotes qui ont accompagné l’invention du phonographe par Edison, on peut suivre deux pistes. La première, c’est de comprendre comment ce procédé s’est construit à partir d’une représentation graphique du signal audio. On trouve des signes de cette voie dès le XVIIème siècle. L’autre piste est de chercher si cette invention était nécessaire, utile, attendue par ses contemporains et quels ont été les déterminants qui ont permis son apparition et la création d’un système technique entièrement nouveau.
Je propose, dans cet article, de trouver quelques points de repères de cette histoire pré-phonographique, du début du XVIIème siècle à la fin du XIXème, ainsi que d’aborder cette problématique de l’utilité et de l’attente supposée d’une invention telle que celle-ci.
Le vocabulaire du son employé par Archytas n’est pas anodin, et il est pertinent d’en faire l’étude dans le cadre plus général de l’histoire des théories physiques du son dans l’Antiquité grecque. Compte tenu de la rareté des textes scientifiques grecs et de la prudence nécessaire lorsqu’on les aborde, l’angle d’approche de cette étude est principalement lexicologique. Une recherche approfondie sur le vocabulaire du son a été entreprise parallèlement, qui amène à cerner l’évolution de significations des différents termes employés par les auteurs grecs.
Après une présentation de la transmission des textes d'Aristote, on s'attarde sur le chapitre 8 du Traité de l'âme, qui traite du son et de la voix. D'autres textes d'Aristote sont également étudiés dans la perspective historique de la construction d'une théorie de l'acoustique physique dans l'Antiquité grecque.
L’objet de cette étude est, bien entendu, de tenter d’en faire l’inventaire historique et la classification, ce travail a déjà été réalisé de façon complète dans le remarquable ouvrage de Richard Dumbrill, The Archaeomusicology of the Ancient Near East . Ma démarche est davantage de s’attarder sur les procédés de fabrication et des matériaux utilisés, en fonction des époques et des échanges commerciaux et de savoir faire des régions concernées qui vont de la Mésopotamie proprement dite à l’Elam (Iran actuel), à l’Asie Mineure, au Levant (Liban et Israel actuel) et à l’Egypte, en incluant également les Cyclades.
On verra que les matériaux employés sont d’origine animale, minérale (terre et bitume) et végétale (bois). On tentera plusieurs hypothèses reposant sur des réalités techniques (faisabilité) et sur le développement des voies de communication. Compte tenu de l’arrêt momentané des recherches sur site, on ne peut plus se fonder sur des études archéologiques antérieures aux évènements survenus depuis les années 1980. Par ailleurs, je ne suis pas archéologue mais historien des sciences et des techniques et donc cette recherche repose donc surtout sur la bibliographie et sur l’élaboration de quelques hypothèses techniques.
La présente étude n’aborde pas les aspects historiques concernant l’optique, mais se concentre sur la genèse de l’analogie entre la gamme musicale et les couleurs de l'arc en ciel. De nombreuses articles ont traité cette question, et généralement on considère l’introduction des deux couleurs (orangé et indigo) comme dénuée de fondement, presque comme une fantaisie qui permet à Newton de construire son analogie musicale à sept degrés. On a même évoqué une sorte de fascination mystique pour le nombre sept ainsi que d’autres interprétations plus ou moins sérieuses. Ma démarche a pour objet de comprendre le raisonnement de Newton et la pertinence de cette analogie.