Edited Books by Didier Devauchelle
Papers by Didier Devauchelle
(en collaboration avec Gh. Widmer), « Deux nouvelles stèles du Sérapéum de Memphis », dans S. Holvoet et R. Veymiers (éd.), Les écritures orientales inventées, cryptées, détournées, oubliées, redécouvertes, Christian Cannuyer in honorem, Acta Orientalia Belgica 36, Bruxelles, 2023, p. 177-184.
dans A. Almásy-Martin, M. Chauveau, K. Donker van Heel et K. Ryholt (éd.), Ripple in Still Water when there is no Pebble Tossed, Festschrift in Honour of Cary J. Martin, GHP Egyptology 34, Londres, 2022, p. 65-73

e 1 er avril 2018, Marie-Cécile Bruwier sera officiellement admise à la retraite du poste de dire... more e 1 er avril 2018, Marie-Cécile Bruwier sera officiellement admise à la retraite du poste de directrice scientifique et directrice a.i. du Musée royal de Mariemont ainsi que de sa charge de cours à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve. Répondant à l'invitation du trio des éditeurs qui souhaitaient lui offrir un témoignage de respect et d'amitié, plusieurs collègues ont contribué à ce volume d'études offertes à la récipiendaire, en écho à sa carrière scientifique, carrière qui s'annonce encore florissante tant les projets dans lesquels elle est investie sont multiples. Après une licence en Histoire de l'Art et Archéologie (1975), une agrégation de l'Enseignement Secondaire Supérieur Arts plastiques (1975) et une licence en Philologie et Histoire orientales (1977) de l'Université catholique de Louvain-la-Neuve, Marie-Cécile Bruwier entame une thèse de doctorat qu'elle défendra brillamment en 1991. Dès cette époque sont présents deux de ses sujets de prédilection : les sièges (sujet de son mémoire de licence) et les coffrets à viscères (sujet de sa thèse de doctorat). Nous y reviendrons. Une fois diplômée, c'est tout naturellement qu'elle se tourne vers la médiation culturelle, autre sujet cher à Marie-Cécile ; elle entre alors au Musée royal de Mariemont dès les années 80, tout d'abord comme guide-conférencière, puis en venant rapidement à assurer la responsabilité du Service pédagogique. Dès son arrivée au Musée, elle n'a de cesse que de professionnaliser celui-ci de façon à répondre aux enjeux majeurs de la médiation, comme en témoigne son article de 1985 qui dresse un premier bilan de son Service. Si elle s'attelle à la transmission des savoirs, elle n'en abandonne pas pour autant la recherche scientifique, notamment en documentant et publiant l'origine de la collection égyptienne du Musée. Parmi de nombreuses antiquités d'exception, la collection compte particulièrement -heureux hasard -un coffret à viscères qui reste, encore aujourd'hui, une des pièces favorites de l'égyptologue. Cependant, c'est une autre pièce, colossale celle-ci, qui occupera une place centrale dans ses recherches : le buste de reine ptolémaïque dit « de Cléopâtre ». Après plus de vingt années de savante enquête viendra la consécration : la localisation précise du site d'où provient cette statue et l'autorisation attribuée par le Ministère des Antiquités de l'Égypte de procéder à des fouilles archéologiques. Débute alors l'aventure de Smouha, toujours en cours aujourd'hui bien que le site ait été recouvert par de nouvelles constructions. On l'aura compris, le nom de Marie-Cécile Bruwier est indissociable de celui du Musée royal de Mariemont, institution au rayonnement de laquelle elle a largement contribué. Au fil des années, l'impulsion et la vitalité qu'elle a données à ses activités muséales sont particulièrement remarquables. Citons entre autres la mise en valeur à la fois des collections rassemblées par Raoul Warocqué et des exceptionnelles ressources de la Réserve précieuse, une rigoureuse politique d'acquisitions et d'accueil de legs, la création d'expositions de renommée internationale, et la mise en place de programmes didactiques à l'attention des chercheurs et conservateurs. L x Avant-propos Le trio des éditeurs* Florence DOYEN René PREYS Arnaud QUERTINMONT * Les éditeurs remercient chaleureusement Frédéric SERVAJEAN d'accueillir ce volume de Mélanges dans la série des CENiM -Les Cahiers Égypte Nilotique et Méditerranéenne.
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Pour consulter l'article et la revue Égypte Afrique & Orient : http://www.revue-egypte.org/la-revue

C’est à l’archéologue italien Ernesto Schiaparelli que l’on doit la première découverte officiel... more C’est à l’archéologue italien Ernesto Schiaparelli que l’on doit la première découverte officielle de papyrus démotiques à Deir el-Médina. Lors de ses fouilles, dans une maison près du temple gréco-romain, il découvrit en février 1905 deux jarres dans lesquels étaient conservés des contrats rédigés principalement en démotique (189-100 avant notre ère) et se rapportant aux affaires de la famille de Totoès et de Tatehathyris.
Grâce aux importantes recherches de Bernard Bruyère à Deir el-Médina, plusieurs types de textes démotiques sont venus à notre connaissance, depuis les graffiti gravés ou peints sur les murs du temple et dans deux tombes du Nouvel Empire (TT 214 et 216) jusqu’à plus de 260 ostraca ou fragments d’ostraca exhumés à différents moments de ses fouilles. Parmi ces derniers, on notera, par exemple, des exercices scolaires originaux et un texte rituel transcrit de sources hiéroglyphiques et hiératiques.
Tous ces témoignages montrent qu’une vie sociale et intellectuelle existait à Deir el-Medineh durant l’époque gréco-romaine et qu’une occupation du site a vraisemblablement perduré durant les premiers siècles de notre ère, sans doute faiblement, avant de reprendre de la vitalité à partir du VIe siècle, lors de la christianisation de la région.
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Grâce aux importantes recherches de Bernard Bruyère à Deir el-Médina, plusieurs types de textes démotiques sont venus à notre connaissance, depuis les graffiti gravés ou peints sur les murs du temple et dans deux tombes du Nouvel Empire (TT 214 et 216) jusqu’à plus de 260 ostraca ou fragments d’ostraca exhumés à différents moments de ses fouilles. Parmi ces derniers, on notera, par exemple, des exercices scolaires originaux et un texte rituel transcrit de sources hiéroglyphiques et hiératiques.
Tous ces témoignages montrent qu’une vie sociale et intellectuelle existait à Deir el-Medineh durant l’époque gréco-romaine et qu’une occupation du site a vraisemblablement perduré durant les premiers siècles de notre ère, sans doute faiblement, avant de reprendre de la vitalité à partir du VIe siècle, lors de la christianisation de la région.
Grâce aux importantes recherches de Bernard Bruyère à Deir el-Médina, plusieurs types de textes démotiques sont venus à notre connaissance, depuis les graffiti gravés ou peints sur les murs du temple et dans deux tombes du Nouvel Empire (TT 214 et 216) jusqu’à plus de 260 ostraca ou fragments d’ostraca exhumés à différents moments de ses fouilles. Parmi ces derniers, on notera, par exemple, des exercices scolaires originaux et un texte rituel transcrit de sources hiéroglyphiques et hiératiques.
Tous ces témoignages montrent qu’une vie sociale et intellectuelle existait à Deir el-Medineh durant l’époque gréco-romaine et qu’une occupation du site a vraisemblablement perduré durant les premiers siècles de notre ère, sans doute faiblement, avant de reprendre de la vitalité à partir du VIe siècle, lors de la christianisation de la région.
dans A. Charron et Chr. Barbotin (dir.), Catalogue de l’exposition Savoir et pouvoir à l’époque de Ramsès II. Khâemouaset le prince archéologue, Arles, 2016, p. 80-84, 132-133, 134-135, 136-137 et 138-139.