Books by Yvan Maligorne
Yvan MALIGORNE et Alain PROVOST sommaire [« Corseul, le monument romain du Haut-Bécherel », Alain... more Yvan MALIGORNE et Alain PROVOST sommaire [« Corseul, le monument romain du Haut-Bécherel », Alain Provost, Vincenzo Mutarelli et Yvan Maligorne] [Presses universitaires de Rennes, 2010, www.pur-editions.fr]
Papers : Gaules by Yvan Maligorne

Résumé. La frise du bloc d'entablement longtemps remployé dans l'église de Beaujeu (Rhône), qui r... more Résumé. La frise du bloc d'entablement longtemps remployé dans l'église de Beaujeu (Rhône), qui représente une scène de sacrifice, a fait l'objet d'études approfondies qui en ont précisé la lecture. La datation de ce bloc n'est en revanche pas encore établie. Elle est facilitée par le très riche décor qui recouvre toutes les composantes de l'entablement et permet d'inscrire le bloc dans l'héritage des productions urbaines de l'époque de Domitien. Abstract. The frieze of the piece of entablature for a long time re-used inside the church of Beaujeu (Rhône), which depicts a sacrificial scene, has been thoroughly studied and was given a more precise interpretation. In the other hand, the dating of the block is still not established. But the rich ornamentation covering all the components of the entablature makes it easier, and it can be attached to the legacy of the urban productions of the Domitian period.
Papers : Gaule de l'Ouest by Yvan Maligorne

Aremorica. Etudes sur l'ouest de la Gaule, 9, 2018
Le décor architectonique dans les cités de l'ouest de la Gaule d'Auguste aux Sévères Les sept cit... more Le décor architectonique dans les cités de l'ouest de la Gaule d'Auguste aux Sévères Les sept cités de Lyonnaise occidentale qui font l'objet de cette communication (fig. 1) n'ont pour la plupart livré qu'un nombre modeste de blocs d'architecture : dans certains chefs-lieux, Vannes et Nantes en particulier, l'inventaire ne comporte guère plus d'une dizaine d'éléments 1. C'est que le démontage des enceintes tardives, généralement grandes pourvoyeuses d'éléments d'architecture et d'inscriptions, s'y est effectué en l'absence de toute surveillance archéologique et sans souci de préserver une documentation de première importance pour la connaissance de l'histoire urbaine. Peu étoffées, les séries régionales se signalent en outre par l'utilisation fréquente du granite, au moins dans les civitates les plus occidentales, le recours aux roches métamorphiques étant même exclusif dans la cité des Coriosolites. S'il faut se garder de sombrer dans un déterminisme sommaire-certains granites se prêtent bien à une taille fine et sont de ce point de vue comparables à des grès-, cela n'a pas été sans incidence sur la nature et le niveau des productions des lapicides régionaux. Ainsi, Corseul, chef-lieu dont l'inventaire est le plus fourni, a livré 58 blocs, mais ceux-ci, systématiquement taillés dans des granites, sont presque tous des chapiteaux toscans, des bases toscanes ou attiques et des fûts de colonnes lisses, donc des blocs dont la valeur documentaire est faible puisqu'ils n'autorisent aucune réflexion sur la chronologie ou la circulation des modèles. On ne saurait donc s'en étonner, les éléments d'architecture régionaux ont longtemps été ignorés par les chercheurs : à côté de notices vagues et imprécises, on ne relève que de
Chapitre de l'ouvrage collectif consacré aux Villes de Bretagne. Patrimoine et Histoire et dirigé... more Chapitre de l'ouvrage collectif consacré aux Villes de Bretagne. Patrimoine et Histoire et dirigé par Jean-Yves Andrieux, Rennes, 2014.

Gallia, 2002
Extraction et utilisation des granites en Armorique romaine. L'exemple de la carrière de Locuon e... more Extraction et utilisation des granites en Armorique romaine. L'exemple de la carrière de Locuon en Ploërdut (Morbihan) In: Gallia. Tome 59, 2002. pp. 133-143. Résumé L'utilisation des granites régionaux constitue l'originalité majeure de l'architecture et de la sculpture en Armorique romaine. On ne connaît pour le moment dans la région qu'une seule carrière orientée vers l'extraction de blocs de grand appareil. Située à Locuon en Ploërdut (Morbihan), elle a largement approvisionné les chantiers deVorgium/Carhaix, chef-lieu des Osismes, distant de 27 km. La pierre est un granite très clair, blanchâtre et relativement tendre, deux facteurs qui ont certainement déterminé son choix. Elle était extraite par la méthode des tranchées verticales creusées à l'escoude. L'acheminement vers Vorgium était assuré par la voie Vannes-Carhaix, sur le passage de laquelle la carrière s'est développée. Une fouille d'étendue limitée, pratiquée durant l'été 2000, a livré du mobilier permettant de dater l'exploitation entre la première moitié du Ier s. et la fin du IIe s.
A fragmentary statue representing Neptunus has recently been discovered on a | beach at Douarnene... more A fragmentary statue representing Neptunus has recently been discovered on a | beach at Douarnenez (France). Its inscribed base, bearing a dedication to an otherwise unknown Neptunus Hippius, was identified in 1948, only a few meters away. This study provides a short examination of this monument, dedicated by a curator civium Romanorum.
Aremorica. Etudes sur l'ouest de la Gaule romaine, 2007
Étude de trois inscriptions de Nantes se rapportant à un sanctuaire de Vulcain, et d'une dédicace... more Étude de trois inscriptions de Nantes se rapportant à un sanctuaire de Vulcain, et d'une dédicace d'Angers, commémorant la construction d'un compitum.

Très mal connus il y a une vingtaine d'années, l'architecture et l'urbanisme des cités de gaule o... more Très mal connus il y a une vingtaine d'années, l'architecture et l'urbanisme des cités de gaule occidentale ont depuis fait l'objet de recherches qui, s'appuyant sur des fouilles récentes comme sur la reprise d'une documentation ancienne jusqu'alors négligée, ont renouvelé nos connaissances de façon substantielle 2 . Ces progrès ont surtout bénéficié aux chefs-lieux : les trames urbaines sont désormais mieux connues et le temps n'est plus où l'on devait s'appuyer pour les restituer sur la seule interprétation des cadastres ; des jalons fermes ont été posés, autour desquels s'articulent des histoires urbaines qui ne sont pas toutes identiques mais qui, chacune, confirment l'importance de quelques « moments », augustéen, claudio-néronien, sévérien et tétrarchique ; les panoplies monumentales commencent à être mieux connues, grâce à l'étude des structures en place, mais aussi des membra disiecta du décor architectonique et des inscriptions, qui, pour être peu abondantes, ne sont pas muettes sur ces questions. l'un des apports les plus saillants des études récentes est d'avoir fait sortir l'étude du phénomène urbain de l'étroit carcan régional dans lequel il était enfermé pour l'ouvrir, par le biais de la recherche comparative, à des problématiques nouvelles et lui donner toute sa place dans l'analyse des processus d'intégration et de municipalisation auxquels ces territoires n'ont pas échappé.

Pailler Y., Ferrette R., Maligorne Y., Simon L., Stéphan P., Bourhis E., Chaigne V., Duigou L., Le Meneah F., Boulinguiez P., Paitier H. et Delage R. (2014) - Hent Trégoné en Fouesnant (Finistère) : une maison rurale gallo-romaine Aremorica, études sur l'ouest de la Gaule romaine, Centre de recherche bretonne et celtique, 6, p. 115-143, 2014
La découverte du bâtiment de Hent Trégoné vient confirmer, plus de trente après la reprise de la ... more La découverte du bâtiment de Hent Trégoné vient confirmer, plus de trente après la reprise de la fouille de la villa du Cavardy, le potentiel en vestiges gallo-romains du secteur Saint-Evarzec-Fouesnant.
Malgré des parallèles évidents avec certaines constructions de la pars rustica, à l’image de granges, le bâtiment correspond bien à un habitat organisé autour d’un couloir axial qui doit desservir un étage, au moins au-dessus de la salle D. Son plan le rattache aux maisons rectangulaires à galerie (A) et pièces symétriques aux angles (B et C) définies par C. Gandini. Ce type se retrouve sur de nombreuses résidences rurales de Bretagne et plus généralement du grand quart nord-ouest de la Gaule et du centre. L’utilisation de la pierre lors de la réalisation partielle ou intégrale des élévations, comme en témoignent les éboulis situés dans l’environnement du bâtiment, affirme aussi une certaine aisance financière au regard des petits fermes régionales du Haut-Empire aux architectures de terre et bois.
Pour autant, la lecture critique montre que l’édifice ne peut, dans le contexte restreint du diagnostic, être considéré comme une villa, c’est-à-dire le siège d’une exploitation agricole et le lieu de résidence secondaire d’une famille de l’élite des Osismes. Sa superficie très réduite, l’absence de pièce de représentation, d’éléments de décor mural ou de pavage, trahissent en effet le caractère modeste de la composition. En l’état actuel de l’information, le qualificatif de ferme apparait plus adéquat. Il peut désigner une exploitation autonome, abritant sous le même toit habitat et partie productive. Une proposition plus positive intègre le bâtiment dans un ensemble plus vaste qui dépasse en superficie le cadre de l’intervention. L’édifice pourrait alors correspondre à la demeure d’un intendant et être rattaché à une villa dont la pars urbana resterait à découvrir.
On terminera en précisant que, d’après les quelques fouilles effectuées, le plan à galerie de façade se diffuse en Bretagne à partir des Flaviens. On peut citer à titre d’exemple les bâtiments du Cavardy, du Valy-Cloistre et de La Guyommerais-phase 3. Ce terminus n’est pas incompatible avec les quelques jalons chronologiques fourni par le mobilier céramique.
Revue archéologique de l'Ouest, 2015
Johannes Lipps (dir.), Transfer und Transformation römischer Architektur in der Nordwestprovinzen. Tübinger archäologische Forschungen 22, 2017
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Books by Yvan Maligorne
Papers : Gaules by Yvan Maligorne
Papers : Gaule de l'Ouest by Yvan Maligorne
Malgré des parallèles évidents avec certaines constructions de la pars rustica, à l’image de granges, le bâtiment correspond bien à un habitat organisé autour d’un couloir axial qui doit desservir un étage, au moins au-dessus de la salle D. Son plan le rattache aux maisons rectangulaires à galerie (A) et pièces symétriques aux angles (B et C) définies par C. Gandini. Ce type se retrouve sur de nombreuses résidences rurales de Bretagne et plus généralement du grand quart nord-ouest de la Gaule et du centre. L’utilisation de la pierre lors de la réalisation partielle ou intégrale des élévations, comme en témoignent les éboulis situés dans l’environnement du bâtiment, affirme aussi une certaine aisance financière au regard des petits fermes régionales du Haut-Empire aux architectures de terre et bois.
Pour autant, la lecture critique montre que l’édifice ne peut, dans le contexte restreint du diagnostic, être considéré comme une villa, c’est-à-dire le siège d’une exploitation agricole et le lieu de résidence secondaire d’une famille de l’élite des Osismes. Sa superficie très réduite, l’absence de pièce de représentation, d’éléments de décor mural ou de pavage, trahissent en effet le caractère modeste de la composition. En l’état actuel de l’information, le qualificatif de ferme apparait plus adéquat. Il peut désigner une exploitation autonome, abritant sous le même toit habitat et partie productive. Une proposition plus positive intègre le bâtiment dans un ensemble plus vaste qui dépasse en superficie le cadre de l’intervention. L’édifice pourrait alors correspondre à la demeure d’un intendant et être rattaché à une villa dont la pars urbana resterait à découvrir.
On terminera en précisant que, d’après les quelques fouilles effectuées, le plan à galerie de façade se diffuse en Bretagne à partir des Flaviens. On peut citer à titre d’exemple les bâtiments du Cavardy, du Valy-Cloistre et de La Guyommerais-phase 3. Ce terminus n’est pas incompatible avec les quelques jalons chronologiques fourni par le mobilier céramique.
Malgré des parallèles évidents avec certaines constructions de la pars rustica, à l’image de granges, le bâtiment correspond bien à un habitat organisé autour d’un couloir axial qui doit desservir un étage, au moins au-dessus de la salle D. Son plan le rattache aux maisons rectangulaires à galerie (A) et pièces symétriques aux angles (B et C) définies par C. Gandini. Ce type se retrouve sur de nombreuses résidences rurales de Bretagne et plus généralement du grand quart nord-ouest de la Gaule et du centre. L’utilisation de la pierre lors de la réalisation partielle ou intégrale des élévations, comme en témoignent les éboulis situés dans l’environnement du bâtiment, affirme aussi une certaine aisance financière au regard des petits fermes régionales du Haut-Empire aux architectures de terre et bois.
Pour autant, la lecture critique montre que l’édifice ne peut, dans le contexte restreint du diagnostic, être considéré comme une villa, c’est-à-dire le siège d’une exploitation agricole et le lieu de résidence secondaire d’une famille de l’élite des Osismes. Sa superficie très réduite, l’absence de pièce de représentation, d’éléments de décor mural ou de pavage, trahissent en effet le caractère modeste de la composition. En l’état actuel de l’information, le qualificatif de ferme apparait plus adéquat. Il peut désigner une exploitation autonome, abritant sous le même toit habitat et partie productive. Une proposition plus positive intègre le bâtiment dans un ensemble plus vaste qui dépasse en superficie le cadre de l’intervention. L’édifice pourrait alors correspondre à la demeure d’un intendant et être rattaché à une villa dont la pars urbana resterait à découvrir.
On terminera en précisant que, d’après les quelques fouilles effectuées, le plan à galerie de façade se diffuse en Bretagne à partir des Flaviens. On peut citer à titre d’exemple les bâtiments du Cavardy, du Valy-Cloistre et de La Guyommerais-phase 3. Ce terminus n’est pas incompatible avec les quelques jalons chronologiques fourni par le mobilier céramique.
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