M. Ortolani, Ch. Sorrel, O. Vernier, États de Savoie, Églises et institutions religieuses des Réformes au Risorgimento, Nice, Serre Editeur, 2017
Carlo Vittorio Ferrero Della Marmora, préconisé évêque de Casale à partir de 1796 et ensuite de S... more Carlo Vittorio Ferrero Della Marmora, préconisé évêque de Casale à partir de 1796 et ensuite de Saluzzo de 1804 à 1817, travaillant durant un moment historique très tourmenté, celui du passage de la Révolution française à l’impérialisme napoléonien et, par la suite, à la restauration de la famille de Savoie, constitue un cas emblématique du choix du comportement des évêques piémontais face aux événements qui pendant cette période bouleversèrent l’ordre et le fonctionnement des communautés ecclésiastiques sur les territoires de terres fermes de l’ancien règne de Savoie.
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Books by Mario Riberi
Il saggio, che si propone di essere la prima monografia dedicata interamente all’applicazione della legislazione penale nel Piemonte napoleonico, è suddiviso in due parti concepite in connessione e relazione reciproca.
La prima parte, dopo una breve introduzione sulle istituzioni pubbliche nel territorio subalpino durante l’annessione alla Francia, tratta del diritto penale e di quello processuale francesi applicati dai tribunali piemontesi dal 1802 al 1814, ovvero il Codice Penale del 1791 (Code Lepeletier), le leggi speciali promulgate dal Direttorio e il Codice dei delitti e delle pene del brumaio dell’anno IV (Code Merlin), il Code d’instruction criminelle del 1808 e il Code pénal napoléonien del 1810, entrambi entrati in vigore in Piemonte nel 1811.
La seconda parte presenta una selezione della giurisprudenza penale emanata da alcuni dei principali organi giudiziari operanti in Piemonte tra il 1802 e il 1814 (il Tribunal criminel et spécial de Turin, la Cour de justice criminelle et spéciale de Marengo séante a Casal, la Cour spéciale extraordinaire de Marengo séante a Casal, la Cour impériale de Turin, la Cour ordinaire et extraordinaire de Turin), la cui documentazione, conservata presso le Sezioni Riunite dell’Archivio di Stato di Torino, è stata esaminata e vagliata.
Papers by Mario Riberi
by Luciano Chailly to a libretto by Dino Buzzati and The Most Wonderful Evening of
My Life (1972), a film directed by Ettore Scola with Alberto Sordi, inspired by the
novel La panne of Friedrich Dürrenmatt. Besides the essay points out parallels
between Penal Procedure and The Most Wonderful Evening of My Life and the american
genre of «Courtroom Drama».
À cheval sur les Alpes, débordant sur la plaine padane mais s’étendant aussi progressivement vers la Méditerranée, les États de Savoie sont un pays de frontières bouleversé par une histoire complexe. Dès lors, les mouvements de population y ont toujours été intenses, ceux des sujets mais également des étrangers et des migrants. La question abordée dans cet ouvrage, celle de leur intégration et des moyens, notamment juridiques, qui l’accompagnent est à la fois inédite au regard de la recherche historique et d’une éclatante modernité. Les vingt-quatre textes qui composent cet ouvrage s’articulent autour de trois questions : celle d’abord des causes et des formes de migration, qu’il s’agisse de mouvements d’individus ou de catégories d’étrangers se déplaçant pour des raisons professionnelles, ou bien de la prise en compte de communautés étrangères par leur religion. La seconde question est celle du statut de ces personnes, des droit qu’on leur reconnaît ou leur refuse, jusqu’à celle de leur nationalité. Enfin, et c’est la troisième question, l’intégration des étrangers et des migrants suppose aussi des aménagements et suscite des résistances illustrées par des études à la fois historiques et contemporaines.
Ainsi, cet ouvrage, offre avec la profondeur de l’histoire, une page inédite du destin des États de Savoie, tantôt accueillants, tantôt plus réticents à l’égard d’étrangers et de migrants qui les ont enrichis de leur diversité. Ce livre joue ainsi pleinement son rôle, notamment dans le domaine de l’histoire institutionnelle et juridique, celui d’éclairer le présent à la lumière du passé, et, sur ces bases, permettre de construire l’avenir.
Né de la volonté des chercheurs du laboratoire ERMES de l’Université Côte d’Azur et du laboratoire CDPPOC de l’Université Savoie Mont-Blanc, il se situe dans le prolongement d’une rencontre antérieure, ayant déjà donné naissance à un ouvrage, publié dans la même collection en 2014 : « Protection et valorisation des ressources naturelles dans les États de Savoie ». À l’occasion de cette première rencontre, divers travaux avaient souligné l’abondance de la règlementation environnementale et rurale, dont l’analyse se poursuit ici à travers sa production, sa codification, son application et son respect.
Vingt-et-une contributions, émanant de chercheurs français et italiens, étudient des espaces proches (Provence, Pays niçois, Corse, Ligurie, Piémont, Savoie, Dauphiné) mais très différents par leurs ressources naturelles et les activités économiques qui s’y déploient. La règlementation qui les accompagne offre ainsi une grande diversité qui est évoquée d’abord à travers la production et l’évolution de la norme environnementale, depuis le droit féodal jusqu’à la législation contemporaine. C’est notamment la grande richesse des bans champêtres qui donne ici toute la mesure de l’importance de ce droit. D’autres contributions viennent ensuite en décliner l’application, dans tous les domaines où il régissait la vie des hommes : celui de la forêt, entre nécessités d’exploitation et impératifs de préservation des ressources ; celui des activités agro-pastorales où s’imbriquent dans les mêmes espaces des activités multiples, donnant naissance aux terres communes ; celui enfin d’une constante surveillance et de sanctions nécessaires à la préservation des terroirs.
Par la finesse des règles élaborées, et leur parfaite maîtrise des enjeux économiques, environnementaux et humains, la production de la norme environnementale et la codification du droit rural, à une époque que l’on pourrait aujourd’hui croire lointaine, offre en réalité le modèle d’un système institutionnel élaboré et durable de gestion des ressources naturelles.
Da tale disamina emerge la figura di un autore che nel XVIII secolo, grazie agli strumenti tecnico-linguistici di cui era in possesso e alla sua visione critica del mondo, ha saputo non soltanto intuire gli sviluppi della commedia borghese dell’Ottocento, ma anche anticipare quella contemporanea, dal teatro nel teatro ( “Il teatro comico”) a quello dell’assurdo (“La trilogia della villeggiatura”) ed espressionista ( le commedie militari) fino al cosiddetto courtroom drama ( le commedie giuridiche).
Cet ouvrage, réunissant les actes de ce colloque, témoigne de l’importance de la science du droit et de l’activité judiciaire au sein de cette « monarchie juridique » que sont les États de Savoie, qu’il s’agisse simplement de l’exercice de fonctions juridictionnelles ou, de manière plus érudite, de la création du droit et de son utilisation au service de l’État ou de l’administration. En effet, ces juristes des États de Savoie ont pour caractéristique commune de s’être impliqués dans la pratique du « droit vivant » ou d’avoir mis leurs compétences au service de la couronne, un peu moins de s’être consacrés à une forme d’étude scientifique du droit qui leur aurait permis un rayonnement plus important. C’est sans doute la raison pour laquelle ils sont peut-être moins connus que d’autres, mais cela rend d’autant plus nécessaire l’existence du présent ouvrage.
Les communications rassemblées dans la première partie du volume, sous le titre « Figures de juristes, enseignement du droit et pratique judiciaire », permettent ainsi de présenter diverses personnalités, des plus modestes au plus connues à l’échelle européenne, mais dont le droit, pratiqué, enseigné ou diffusé, est le dénominateur commun. Sous le titre « Juristes et création du droit : doctrine, législation et codification », les articles de la seconde partie s’intéressent à une dimension davantage politique de nombreux juristes plus ou moins proches du pouvoir et impliqués dans l’activité jurisprudentielle ou normative.
Le résultat, qui vient opportunément combler un vide historiographique, tant en France qu’en Italie, constitue un ensemble stimulant pour les historiens du droit, mais également ceux qui s’intéressent à l’histoire des institutions, de la société, de la culture et de la vie politique, invités à ne pas négliger la spécificité des États de Savoie et réfléchir au comparatisme avec le système français.
Britten – che visse la sua relazione con il tenore Peter Pears nel Regno Unito, in cui soltanto nel 1967 furono depenalizzati gli “atti omosessuali tra gli individui consenzienti” – morì il 4 dicembre del 1976 avendo sempre evitato di parlare del suo privato. Si confessò, appena prima di morire, con l’opera Death in Venice, probabilmente il suo lavoro più autobiografico, che però vide la luce solo dopo la trasposizione cinematografica che Luchino Visconi fece del romanzo breve di Thomas Mann. Forse, come è stato efficacemente sottolineato (Daolmi 2004: 123) la musica del compositore britannico riflette la paura dell’autore di fronte al giudizio della società. E’ perciò significativo che, negli anni delle avanguardie musicali, Britten si isoli in un’idea di musica aperta alle più disparate influenze: se da una parte si riallacciava al sistema linguistico e retorico del melodramma proseguendo in una tradizione che andava da Gluck a Puccini, dall’altra creava rilevanti e fortunati esempi di opera contemporanea che trovano parte della loro ispirazione nei lavori di Berg e Šostakovič. In ogni caso Britten sapeva leggere la modernità reinterpretando la tradizione e facendo della sua produzione musicale un vero e proprio “rito laico per la consacrazione di uno spazio di vivibilità comune” nel quale offrire al proprio pubblico “una comunione sonora di percezioni e sentimenti” (Scarlini 2013: 17).
Nelle opere di Britten i suoi protagonisti, prevalentemente dei “diversi” o degli emarginati, sono schiacciati e spesso addirittura annientati dalla società, in ossequio alla “rispettabilità” e alle convenzioni. In the Rape of Lucretia l’ideale tipo dell’innocenza e della virtù, impersonato dalla protagonista, trova nel suicidio l’unico modo di sfuggire alla lussuria e alla brutalità umana. Nel Giro di Vite le forze del male sono lasciate libere di esercitare i loro influssi nei confronti di un bambino inverando l’affermazione del personaggio di Quint secondo cui “la cerimonia dell’innocenza è morta”. Billy Budd, giovane prestante e puro di cuore, è portato al patibolo dalle malvagie macchinazioni di Claggart. In questo caso alla crudeltà umana, come già in Peter Grimes, si aggiunge quella del destino, perché è la morte accidentale di Claggart a comportare la comminazione della pena capitale a Billy (Berkeley 2012: 119). Nell’opera forse più famosa di Britten, Peter Grimes, la persecuzione collettiva di una persona è scatenata dalla presunzione della sua colpevolezza, piuttosto che dalla certezza che il crimine sia stato effettivamente compiuto. Prova ne è la prima scena dell’opera in cui il protagonista viene scagionato dall’accusa di essere responsabile della morte del suo apprendista dal giudice Swallow, “massimo avvocato della città, nonché il sindaco e il magistrato” (Slater [1946] 2012: 6). Ma la sentenza assolutoria non è sufficiente per la folla del Borgo, irrazionalmente determinata ad emarginare e poi a punire un soggetto che avverte come estraneo ai propri valori e al proprio stile di vita.
Nelle opere di Britten, perciò, nel conflitto tra privato (l’individuo emarginato e le sue aspirazioni) e pubblico (le convenzioni sociali a cui l’uomo deve soggiacere), la giustizia non riesce ad imporre la razionalità e l’oggettività dei principi su cui dovrebbe essere fondata. Diventa perciò significativo che essa sia amministrata, ad esempio, o da un pubblico ufficiale corrotto in balia del conformismo giustizialista del villaggio (come il giudice Swallow in Peter Grimes) o da un Padre/Capitano insicuro (il capitano Vere in Billy Budd) che addirittura risponde “No do not ask me, I cannot”, agli ufficiali che gli chiedono di guidarli nel pronunciamento della loro sentenza (Crozier & Forster [1961] 2000: 87).
La drammatizzazione musicale di queste tematiche dimostra come il vissuto esistenziale di un compositore possa creare qualcosa che ne trascende l’esperienza individuale e affronta valori universali: il costante apprezzamento di Britten, sia da parte del pubblico che della critica, non solo di lingua inglese, ne è la comprova.
le loro relazioni istituzionali promuovendo eventi e partecipando in ultimo al Salone Internazionale del Libro di Torino, in uno stand comune
dove sono stati promossi cicli di incontri dal carattere interdisciplinare,
può essere utile riflettere sul passato e sui rapporti istituzionali e gli scambi culturali tra le Accademie piemontesi nel XIX secolo. Come si vedrà, esistono numerosi punti di contatto tra ieri e oggi. Mi soffermerò, in particolare, sull’Accademia di Agricoltura di Torino e sulle relazioni da essa intessute con altri Istituti torinesi nell’Ottocento. Tale interscambio culturale è stato continuo, anche prima dell’Unità, sollevando, nel giugno 1854, un serrato dibattito nel Parlamento subalpino sulle competenze e su un’eventuale fusione tra l’Accademia di Agricoltura e quella delle Scienze.
Come efficacemente notato, la prima metà dell’800 è contrassegnata in Europa dal contrasto politico-giuridico tra il principio dinastico e quello di nazionalità. Per quanto concerne la cessione di Nizza e Savoia alla Francia, si viene a creare un nuovo diritto pubblico europeo, frutto dell’applicazione sia del principio di nazionalità e del confine naturale, sia del tradizionale principio di equilibrio che, per la politica dei compensi, esigeva, rispetto all’ingrandimento del regno di Sardegna, divenuto grande potenza italiana, un parallelo ingrandimento dello Stato confinante preminente, cioè l’Impero francese.
Partendo da tale cornice storico-diplomatica, l’esame dell’attività parlamentare della rappresentanza di Nizza e Savoia alla Camera subalpina – eletta per la prima volta il 27 aprile 1848 e rinnovata per sette legislature fino all’annessione al Secondo Impero Francese, avvenuta nell’aprile del 1860 in adempimento delle clausole degli accordi di Plombières – riveste un certo interesse poiché evidenzia quali fossero le idee e le posizioni politiche dei rappresentanti degli elettori di questi territori in quel “decennio di preparazione” così cruciale per le loro sorti. Come si vedrà, dagli interventi parlamentari di questi deputati si evince una graduale disaffezione per un Regno di Sardegna che, nella sua politica Risorgimentale, pare dimenticare le petites patries niçoise et savoisienne e le loro istanze per seguire la “marcia unificatrice”.
Il saggio, che si propone di essere la prima monografia dedicata interamente all’applicazione della legislazione penale nel Piemonte napoleonico, è suddiviso in due parti concepite in connessione e relazione reciproca.
La prima parte, dopo una breve introduzione sulle istituzioni pubbliche nel territorio subalpino durante l’annessione alla Francia, tratta del diritto penale e di quello processuale francesi applicati dai tribunali piemontesi dal 1802 al 1814, ovvero il Codice Penale del 1791 (Code Lepeletier), le leggi speciali promulgate dal Direttorio e il Codice dei delitti e delle pene del brumaio dell’anno IV (Code Merlin), il Code d’instruction criminelle del 1808 e il Code pénal napoléonien del 1810, entrambi entrati in vigore in Piemonte nel 1811.
La seconda parte presenta una selezione della giurisprudenza penale emanata da alcuni dei principali organi giudiziari operanti in Piemonte tra il 1802 e il 1814 (il Tribunal criminel et spécial de Turin, la Cour de justice criminelle et spéciale de Marengo séante a Casal, la Cour spéciale extraordinaire de Marengo séante a Casal, la Cour impériale de Turin, la Cour ordinaire et extraordinaire de Turin), la cui documentazione, conservata presso le Sezioni Riunite dell’Archivio di Stato di Torino, è stata esaminata e vagliata.
by Luciano Chailly to a libretto by Dino Buzzati and The Most Wonderful Evening of
My Life (1972), a film directed by Ettore Scola with Alberto Sordi, inspired by the
novel La panne of Friedrich Dürrenmatt. Besides the essay points out parallels
between Penal Procedure and The Most Wonderful Evening of My Life and the american
genre of «Courtroom Drama».
À cheval sur les Alpes, débordant sur la plaine padane mais s’étendant aussi progressivement vers la Méditerranée, les États de Savoie sont un pays de frontières bouleversé par une histoire complexe. Dès lors, les mouvements de population y ont toujours été intenses, ceux des sujets mais également des étrangers et des migrants. La question abordée dans cet ouvrage, celle de leur intégration et des moyens, notamment juridiques, qui l’accompagnent est à la fois inédite au regard de la recherche historique et d’une éclatante modernité. Les vingt-quatre textes qui composent cet ouvrage s’articulent autour de trois questions : celle d’abord des causes et des formes de migration, qu’il s’agisse de mouvements d’individus ou de catégories d’étrangers se déplaçant pour des raisons professionnelles, ou bien de la prise en compte de communautés étrangères par leur religion. La seconde question est celle du statut de ces personnes, des droit qu’on leur reconnaît ou leur refuse, jusqu’à celle de leur nationalité. Enfin, et c’est la troisième question, l’intégration des étrangers et des migrants suppose aussi des aménagements et suscite des résistances illustrées par des études à la fois historiques et contemporaines.
Ainsi, cet ouvrage, offre avec la profondeur de l’histoire, une page inédite du destin des États de Savoie, tantôt accueillants, tantôt plus réticents à l’égard d’étrangers et de migrants qui les ont enrichis de leur diversité. Ce livre joue ainsi pleinement son rôle, notamment dans le domaine de l’histoire institutionnelle et juridique, celui d’éclairer le présent à la lumière du passé, et, sur ces bases, permettre de construire l’avenir.
Né de la volonté des chercheurs du laboratoire ERMES de l’Université Côte d’Azur et du laboratoire CDPPOC de l’Université Savoie Mont-Blanc, il se situe dans le prolongement d’une rencontre antérieure, ayant déjà donné naissance à un ouvrage, publié dans la même collection en 2014 : « Protection et valorisation des ressources naturelles dans les États de Savoie ». À l’occasion de cette première rencontre, divers travaux avaient souligné l’abondance de la règlementation environnementale et rurale, dont l’analyse se poursuit ici à travers sa production, sa codification, son application et son respect.
Vingt-et-une contributions, émanant de chercheurs français et italiens, étudient des espaces proches (Provence, Pays niçois, Corse, Ligurie, Piémont, Savoie, Dauphiné) mais très différents par leurs ressources naturelles et les activités économiques qui s’y déploient. La règlementation qui les accompagne offre ainsi une grande diversité qui est évoquée d’abord à travers la production et l’évolution de la norme environnementale, depuis le droit féodal jusqu’à la législation contemporaine. C’est notamment la grande richesse des bans champêtres qui donne ici toute la mesure de l’importance de ce droit. D’autres contributions viennent ensuite en décliner l’application, dans tous les domaines où il régissait la vie des hommes : celui de la forêt, entre nécessités d’exploitation et impératifs de préservation des ressources ; celui des activités agro-pastorales où s’imbriquent dans les mêmes espaces des activités multiples, donnant naissance aux terres communes ; celui enfin d’une constante surveillance et de sanctions nécessaires à la préservation des terroirs.
Par la finesse des règles élaborées, et leur parfaite maîtrise des enjeux économiques, environnementaux et humains, la production de la norme environnementale et la codification du droit rural, à une époque que l’on pourrait aujourd’hui croire lointaine, offre en réalité le modèle d’un système institutionnel élaboré et durable de gestion des ressources naturelles.
Da tale disamina emerge la figura di un autore che nel XVIII secolo, grazie agli strumenti tecnico-linguistici di cui era in possesso e alla sua visione critica del mondo, ha saputo non soltanto intuire gli sviluppi della commedia borghese dell’Ottocento, ma anche anticipare quella contemporanea, dal teatro nel teatro ( “Il teatro comico”) a quello dell’assurdo (“La trilogia della villeggiatura”) ed espressionista ( le commedie militari) fino al cosiddetto courtroom drama ( le commedie giuridiche).
Cet ouvrage, réunissant les actes de ce colloque, témoigne de l’importance de la science du droit et de l’activité judiciaire au sein de cette « monarchie juridique » que sont les États de Savoie, qu’il s’agisse simplement de l’exercice de fonctions juridictionnelles ou, de manière plus érudite, de la création du droit et de son utilisation au service de l’État ou de l’administration. En effet, ces juristes des États de Savoie ont pour caractéristique commune de s’être impliqués dans la pratique du « droit vivant » ou d’avoir mis leurs compétences au service de la couronne, un peu moins de s’être consacrés à une forme d’étude scientifique du droit qui leur aurait permis un rayonnement plus important. C’est sans doute la raison pour laquelle ils sont peut-être moins connus que d’autres, mais cela rend d’autant plus nécessaire l’existence du présent ouvrage.
Les communications rassemblées dans la première partie du volume, sous le titre « Figures de juristes, enseignement du droit et pratique judiciaire », permettent ainsi de présenter diverses personnalités, des plus modestes au plus connues à l’échelle européenne, mais dont le droit, pratiqué, enseigné ou diffusé, est le dénominateur commun. Sous le titre « Juristes et création du droit : doctrine, législation et codification », les articles de la seconde partie s’intéressent à une dimension davantage politique de nombreux juristes plus ou moins proches du pouvoir et impliqués dans l’activité jurisprudentielle ou normative.
Le résultat, qui vient opportunément combler un vide historiographique, tant en France qu’en Italie, constitue un ensemble stimulant pour les historiens du droit, mais également ceux qui s’intéressent à l’histoire des institutions, de la société, de la culture et de la vie politique, invités à ne pas négliger la spécificité des États de Savoie et réfléchir au comparatisme avec le système français.
Britten – che visse la sua relazione con il tenore Peter Pears nel Regno Unito, in cui soltanto nel 1967 furono depenalizzati gli “atti omosessuali tra gli individui consenzienti” – morì il 4 dicembre del 1976 avendo sempre evitato di parlare del suo privato. Si confessò, appena prima di morire, con l’opera Death in Venice, probabilmente il suo lavoro più autobiografico, che però vide la luce solo dopo la trasposizione cinematografica che Luchino Visconi fece del romanzo breve di Thomas Mann. Forse, come è stato efficacemente sottolineato (Daolmi 2004: 123) la musica del compositore britannico riflette la paura dell’autore di fronte al giudizio della società. E’ perciò significativo che, negli anni delle avanguardie musicali, Britten si isoli in un’idea di musica aperta alle più disparate influenze: se da una parte si riallacciava al sistema linguistico e retorico del melodramma proseguendo in una tradizione che andava da Gluck a Puccini, dall’altra creava rilevanti e fortunati esempi di opera contemporanea che trovano parte della loro ispirazione nei lavori di Berg e Šostakovič. In ogni caso Britten sapeva leggere la modernità reinterpretando la tradizione e facendo della sua produzione musicale un vero e proprio “rito laico per la consacrazione di uno spazio di vivibilità comune” nel quale offrire al proprio pubblico “una comunione sonora di percezioni e sentimenti” (Scarlini 2013: 17).
Nelle opere di Britten i suoi protagonisti, prevalentemente dei “diversi” o degli emarginati, sono schiacciati e spesso addirittura annientati dalla società, in ossequio alla “rispettabilità” e alle convenzioni. In the Rape of Lucretia l’ideale tipo dell’innocenza e della virtù, impersonato dalla protagonista, trova nel suicidio l’unico modo di sfuggire alla lussuria e alla brutalità umana. Nel Giro di Vite le forze del male sono lasciate libere di esercitare i loro influssi nei confronti di un bambino inverando l’affermazione del personaggio di Quint secondo cui “la cerimonia dell’innocenza è morta”. Billy Budd, giovane prestante e puro di cuore, è portato al patibolo dalle malvagie macchinazioni di Claggart. In questo caso alla crudeltà umana, come già in Peter Grimes, si aggiunge quella del destino, perché è la morte accidentale di Claggart a comportare la comminazione della pena capitale a Billy (Berkeley 2012: 119). Nell’opera forse più famosa di Britten, Peter Grimes, la persecuzione collettiva di una persona è scatenata dalla presunzione della sua colpevolezza, piuttosto che dalla certezza che il crimine sia stato effettivamente compiuto. Prova ne è la prima scena dell’opera in cui il protagonista viene scagionato dall’accusa di essere responsabile della morte del suo apprendista dal giudice Swallow, “massimo avvocato della città, nonché il sindaco e il magistrato” (Slater [1946] 2012: 6). Ma la sentenza assolutoria non è sufficiente per la folla del Borgo, irrazionalmente determinata ad emarginare e poi a punire un soggetto che avverte come estraneo ai propri valori e al proprio stile di vita.
Nelle opere di Britten, perciò, nel conflitto tra privato (l’individuo emarginato e le sue aspirazioni) e pubblico (le convenzioni sociali a cui l’uomo deve soggiacere), la giustizia non riesce ad imporre la razionalità e l’oggettività dei principi su cui dovrebbe essere fondata. Diventa perciò significativo che essa sia amministrata, ad esempio, o da un pubblico ufficiale corrotto in balia del conformismo giustizialista del villaggio (come il giudice Swallow in Peter Grimes) o da un Padre/Capitano insicuro (il capitano Vere in Billy Budd) che addirittura risponde “No do not ask me, I cannot”, agli ufficiali che gli chiedono di guidarli nel pronunciamento della loro sentenza (Crozier & Forster [1961] 2000: 87).
La drammatizzazione musicale di queste tematiche dimostra come il vissuto esistenziale di un compositore possa creare qualcosa che ne trascende l’esperienza individuale e affronta valori universali: il costante apprezzamento di Britten, sia da parte del pubblico che della critica, non solo di lingua inglese, ne è la comprova.
le loro relazioni istituzionali promuovendo eventi e partecipando in ultimo al Salone Internazionale del Libro di Torino, in uno stand comune
dove sono stati promossi cicli di incontri dal carattere interdisciplinare,
può essere utile riflettere sul passato e sui rapporti istituzionali e gli scambi culturali tra le Accademie piemontesi nel XIX secolo. Come si vedrà, esistono numerosi punti di contatto tra ieri e oggi. Mi soffermerò, in particolare, sull’Accademia di Agricoltura di Torino e sulle relazioni da essa intessute con altri Istituti torinesi nell’Ottocento. Tale interscambio culturale è stato continuo, anche prima dell’Unità, sollevando, nel giugno 1854, un serrato dibattito nel Parlamento subalpino sulle competenze e su un’eventuale fusione tra l’Accademia di Agricoltura e quella delle Scienze.
Come efficacemente notato, la prima metà dell’800 è contrassegnata in Europa dal contrasto politico-giuridico tra il principio dinastico e quello di nazionalità. Per quanto concerne la cessione di Nizza e Savoia alla Francia, si viene a creare un nuovo diritto pubblico europeo, frutto dell’applicazione sia del principio di nazionalità e del confine naturale, sia del tradizionale principio di equilibrio che, per la politica dei compensi, esigeva, rispetto all’ingrandimento del regno di Sardegna, divenuto grande potenza italiana, un parallelo ingrandimento dello Stato confinante preminente, cioè l’Impero francese.
Partendo da tale cornice storico-diplomatica, l’esame dell’attività parlamentare della rappresentanza di Nizza e Savoia alla Camera subalpina – eletta per la prima volta il 27 aprile 1848 e rinnovata per sette legislature fino all’annessione al Secondo Impero Francese, avvenuta nell’aprile del 1860 in adempimento delle clausole degli accordi di Plombières – riveste un certo interesse poiché evidenzia quali fossero le idee e le posizioni politiche dei rappresentanti degli elettori di questi territori in quel “decennio di preparazione” così cruciale per le loro sorti. Come si vedrà, dagli interventi parlamentari di questi deputati si evince una graduale disaffezione per un Regno di Sardegna che, nella sua politica Risorgimentale, pare dimenticare le petites patries niçoise et savoisienne e le loro istanze per seguire la “marcia unificatrice”.
Ce privilège prit fin en 1851 lorsque, suite à une âpre bataille parlementaire, le port franc fut supprimé : du point de vue de Turin et placé dans une optique d’unification nationale, il était considéré comme une violation de l’unité étatique, contraire aux dispositions du Statut Albertin et avantageux économiquement uniquement dans le cadre des échanges commerciaux avec la France.
Le sort du port franc de Nice semble avoir été décidé dès la première guerre d’indépendance, quand les défaites de 1848 et de 1849 ont montré les faiblesses de l'État piémontais, qui commençait seulement à s'organiser plus efficacement. Les Niçois, ayant adhéré à la cause italienne, se sentirent rapidement mis à l'écart des évolutions en cours, notamment concernant l'amélioration des infrastructures routières et le projet de voie ferrée entre Turin et Gênes, alors que rien n’était prévu pour relier Nice de manière plus efficace au reste du royaume. En outre, la population accrue du côté italien et les activités industrielles diversifiées s'y développant ne pouvaient que marginaliser Nice. Voulant participer activement aux évolutions économiques, le Piémont modifia son système douanier devenu plus libéral, dans le but d’encourager les échanges. Dès les premiers débats parlementaires, les rédacteurs de L'Écho des Alpes-Maritimes, organe francophone de la bourgeoisie d'affaires fondé par le banquier Auguste Carlone , s’inquiétèrent des futures voies de communication et de la question des franchises du port de Nice.
D'un autre côté, l’homogénéisation des tarifs douaniers procédait d’une démarche unificatrice : les franchises portuaires n’avaient plus lieu d’être. Suite au rattachement de la République de Gênes aux États de Savoie en 1814, dans l’optique de l’unification de l’État, Turin considérait que le port franc de Nice avait perdu toute légitimité surtout sous sa forme de zone franche sans contrôles.
L’auteur s’intéresse d’abord à une comparaison de l’état de la Savoie et de Nice dans le Royaume de Sardaigne au cours de la période préunitaire de 1848 à 1860. La Savoie était quatre fois plus peuplée que le Pays niçois et Turin ne s’intéresse guère à Nice surtout depuis que le Congrès de Vienne avait permis au Piémont de s’emparer de la Ligurie. Les parlementaires savoyards peuvent s’exprimer en français au Parlement turinois alors que leurs collègues niçois doivent intervenir en italien bien que le
français soit de pratique courante dans le pays. Les députés et les sénateurs niçois sont bien peu nombreux. La Savoie comporte en 1855, 578 343 habitants, elle envoie à Turin 22 députés alors que la province de Nice avec une population de 118 377 habitants ne possède que 5 députés, Turin en rassemble 204, Gènes peut en désigner 7 pour 120 000 habitants. Sociologiquement, les députés de la ville de Nice appartiennent aux professions libérales comme les avocats, mentionnons aussi le
Héros des Deux mondes, G. Garibaldi alors que dans l’arrière pays, les représentants du peuple se recrutent parmi les vieilles familles de l’aristocratie terrienne très liées à la royauté.
Les Niçois ont le sentiment d’être les oubliés du pouvoir. Ainsi dans les premières
années de la décennie, la grande question qui agite les milieux politiques, c’est la menace de la disparition du port franc qui sera effective en 1854, c’est surtout les énormes investissements nécessaires à la construction de l’axe ferroviaire Turin-Gènes alors que la route du col de Tende est délaissée .C’est encore la ferme opposition de Cavour à l’amélioration des liaisons routières entre Nice et les provinces de San Remo et d’Oneglia.
C’est dans ce climat de tension que vient s’introduire le débat sur l’unité
italienne et l’annexion de Nice par le Second Empire. Le plébiscite de 1860 fut bien manipulé par le pouvoir, les députés de gauche conduit par G. Garibaldi ont essayé de s’opposer. Les votes contre l’annexion à la France restèrent très minoritaires mais l’abstention fut non négligeable avec 4779 bulletins. En 1861, plus de 1000 Niçois dont Garibaldi ont refusé l’annexion. Ils ont choisi de s’exiler dans le Royaume d’Italie.
ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE SAVOIE
Séance académique du 15 mars 2017
Recension du bibliothécaire
Studi Piemontesi, décembre 2016, Volume XIV, fasc.
Forray, bibliothécaire-adjoint
le Sénat de Piémont.
Après le coup d'État du 18 brumaire 1799 le régime consulaire voulait réformer le droit pénal afin d'en arriver rapidement au remplacement des deux codes criminels hérités de la Révolution. Le résultat a été le Projet de Code criminel, correctionnel et de police constituant un aperçu des codes pénaux napoléoniens, qui sont entrés en vigueur en 1811. Il est un document très important pour comprendre la philosophie pénale du nouveau régime. Le plan, élaboré en trois mois par une Commission nommée par le Premier Consul, a été présenté en Messidor an IX (juin/juillet 1801) à la section de législation du Conseil d'Etat. L'année suivante – sur la recommandation personnel de Napoléon, qui avait déjà utilisé ce processus pour l'élaboration du Code civil – le Projet a été envoyé à tous les cours d'appel et les tribunaux criminels de la France, ainsi que à ceux des territoires annexés à la République Français, afin d’en évaluer la validité. Dans le Piémont ont été consultés la Cour d'appel de Turin et les Tribunaux criminels des départements du Po et Dora et du Tanaro et Stura, qui ont exprimé leur opinion en l'espace de deux mois (mars-mai 1804). L'essai développe une analyse critique des évaluations faites sur le Projet par les juges subalpines, en comparant les aspects les plus pertinents avec ceux de leurs homologues Français. De l'analyse des Observations de ces trois tribunaux, considérées par rapport à celles des autres 21 courts et 73 tribunaux qui ont pris part à la consultation, il s’ensuit que les propositions contenues dans le Projet ont soulevé beaucoup de questions et de réserves par les magistrats, qui ont influencé le projet final des codes pénaux napoléoniens et qui, par rapport au plan original, ont apporté des changements radicaux, surtout dans le droit processuel.
After the coup of 18 Brumaire 1799 consular regime decided to reform the criminal laws in order to reach in a short time the replacement of two penal codes inherited from the Revolution. The result was the Projet de Code criminel, correctionnel et de police : a preview of the Napoleonic penal code, which came into force in 1811. It is a very significant document for understanding the philosophy of the new penal regime. The plan, worked out in three months by a Commission appointed by the First Consul, was presented in Messidor year IX (June/July 1801) to the legislative section of the Council of State. The following three years – on the advice of Napoleon who had already used this process for the elaboration of the Code civil – the project was sent to all the appeal's courts and criminal courts of France, as well as those of the territories annexed to the French Republic, to judge their validity. In Piedmont were consulted the Appeal's Court of Turin and the Criminal Courts of the departments of Po and Dora and Stura and Tanaro, who expressed their opinion within two months (March-May 1804). The paper represents a critical analysis of evaluations made on the plan by the subalpine judges, comparing the most relevant aspects with those of their French counterparts. From the analysis of Observations of three tribunals, considered in relation to those of the others 21 courts and tribunals 73 respondents, emerges as the proposals of the Projet have raised many questions and reserves in magistrates, which influenced the final draft of the Napoleonic penal codes and, compared to the original plan, made radical changes, especially in the procedural law.