
Cosimo Chiarelli
Historian of photography and visual culture, Cosimo Chiarelli holds a PhD in History and Civilization from the European University Institute in Florence (2012) and is currently a researcher at the University of Pisa. Until 2022, he was a researcher at the University of Lisbon, Centre for Theatre Studies (CET/FLUL) where he coordinated the Theatre and Image Research Group, and led as a co-P.I., along with Filipe Figueiredo (P.I), the project “PERPHOTO — Performing the Gaze: Crossings Between Photography and Theatre in Portuguese and International Context” (PTDC/ART-PER/31693/2017). His main field of academic research addresses the relationship between Photography and Performing Arts, from the 19th century onwards. Research fellow at the University of Florence from 1999 to 2002, and lecturer on History of Photography at the University of Pisa until 2011, he later moved to France, invited by the Bibliothèque Nationale for a research project on “Photography and Mime” ("Bourse Louis Roederer pour la photographie" 2008). In 2013 he has been a visiting fellow of the University of Austin - Texas (Harry Ransom Research Center Fellowship in the Humanities) for a research project on "Edward Gordon Craig and photography". From 2014 to 2016 he was a post-doc researcher at the University of Lyon 2, where among other results he organized the international conference on “Théâtre et Photographie. Croisements, échanges, écarts autour de la performance”. Since 2016, Cosimo is also an associate researcher at the AIAC Laboratoire (Arts des images et art contemporain) of the University of Paris VIII. In parallel with the research activity, he is an independent curator and cultural project manager. As an independent curator, he organized exhibitions for Italian and foreign institutions, including the Uffizi Museum and the Alinari Museum for Photography in Florence, the National Gallery of Modern Art in Rome, the Tokyo Museum of Photography, the Bibliothèque Nationale de France, and more recently the Museu Nacional de Teatro e Dança in Lisbon. With Massimo Agus, he co-founded the “Centro per la Fotografia dello Spettacolo di San Miniato” and created the International Festival on Stage photography "Occhi di Scena" (2004-2010). He is a founding member of the “Società Italiana per lo studio della Fotografia” (SISF) and a member of the Editorial Board of “RSF” (Rivista di Studi di Fotografia) and of the “Sinais de Cena” Journal (CET / APCT).
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Papers by Cosimo Chiarelli
The article traces the introduction of photographic pictures in theater magazines at the turn of the 20th century. An adaptation process that is far from linear and undisputed. The analysis of a selection of French magazines dated between 1840 and 1910, lets understand the different issues involved by photographic pictures: document, celebration, adornment, and social life.
D’un côté, les images qui retracent la création performative d’Etienne Decroux, le père du mime moderne, et d’autres mimes (J. L. Barrault, Marcel Marceau, entre autres) sont devenues un passage obligé pour témoigner de ces spectacles, voire l’iconographie en quelque sorte officielle de ce genre théâtral et qui, de ce fait, sont régulièrement reproduites dans les expositions et les publications sur ce thème.
De l’autre côté, les métaformes, images “abstraites” qui saisissent la trajectoire d’objets mobiles, que Weill réalise à partir de 1957, occupent une place à part entière dans le panorama de l’art cinétique des années soixante, soixante-dix.
En y regardant de plus près, la distance séparant ces deux formes, qui a empêché, jusqu’à ce jour, d’avoir une vision d’ensemble de l’œuvre de ce photographe, s’avère être beaucoup plus courte qu’il n’y paraît.
Entre la statuaire corporelle et architecturale des poses de Decroux et l’abstraction graphique et immatérielle des métaformes, se trouve un dénominateur commun, constitué par la perception du mouvement et sa restitution dans l’image fixe. Question fondamentale pour la photographie depuis ses origines, elle constitue le cœur de la recherche personnelle de Weill.
Une de ses premières rencontres se produit avec le grand réformateur du mime contemporain, Étienne Decroux (1898-1991), que Weill photographie pour la première fois en 1947. Entre les deux hommes commence une relation intense et durable qui représente une bienheureuse exception dans la photographie de théâtre du xx¬ siècle.
Les collections du département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, qui comportent plusieurs ensembles de photographies d’Étienne Bertrand Weill, ainsi que des archives concernant le maître du « mime corporel », permettent de mettre en évidence l’importance de cette association artistique, et offrent les moyens de mieux comprendre, voire de réévaluer l’évolution de leurs parcours respectifs. Dans un sens plus large, ce cas nous donne également l’occasion de souligner le rapport de subtile et intense complicité que ces deux formes d’expression, la photographie et le mime, ont toujours entretenu, sur la base d’une affinité profonde bien que parfois peu manifeste.""
The article traces the introduction of photographic pictures in theater magazines at the turn of the 20th century. An adaptation process that is far from linear and undisputed. The analysis of a selection of French magazines dated between 1840 and 1910, lets understand the different issues involved by photographic pictures: document, celebration, adornment, and social life.
D’un côté, les images qui retracent la création performative d’Etienne Decroux, le père du mime moderne, et d’autres mimes (J. L. Barrault, Marcel Marceau, entre autres) sont devenues un passage obligé pour témoigner de ces spectacles, voire l’iconographie en quelque sorte officielle de ce genre théâtral et qui, de ce fait, sont régulièrement reproduites dans les expositions et les publications sur ce thème.
De l’autre côté, les métaformes, images “abstraites” qui saisissent la trajectoire d’objets mobiles, que Weill réalise à partir de 1957, occupent une place à part entière dans le panorama de l’art cinétique des années soixante, soixante-dix.
En y regardant de plus près, la distance séparant ces deux formes, qui a empêché, jusqu’à ce jour, d’avoir une vision d’ensemble de l’œuvre de ce photographe, s’avère être beaucoup plus courte qu’il n’y paraît.
Entre la statuaire corporelle et architecturale des poses de Decroux et l’abstraction graphique et immatérielle des métaformes, se trouve un dénominateur commun, constitué par la perception du mouvement et sa restitution dans l’image fixe. Question fondamentale pour la photographie depuis ses origines, elle constitue le cœur de la recherche personnelle de Weill.
Une de ses premières rencontres se produit avec le grand réformateur du mime contemporain, Étienne Decroux (1898-1991), que Weill photographie pour la première fois en 1947. Entre les deux hommes commence une relation intense et durable qui représente une bienheureuse exception dans la photographie de théâtre du xx¬ siècle.
Les collections du département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, qui comportent plusieurs ensembles de photographies d’Étienne Bertrand Weill, ainsi que des archives concernant le maître du « mime corporel », permettent de mettre en évidence l’importance de cette association artistique, et offrent les moyens de mieux comprendre, voire de réévaluer l’évolution de leurs parcours respectifs. Dans un sens plus large, ce cas nous donne également l’occasion de souligner le rapport de subtile et intense complicité que ces deux formes d’expression, la photographie et le mime, ont toujours entretenu, sur la base d’une affinité profonde bien que parfois peu manifeste.""
The project Nostro Sud (Our Sud), one of the few left unfinished in Fosco Maraini?s long professional life, represents a highly important episode in his personal story. Despite the fact that he was always very reticent in speaking of the genesis, development and outcome of this undertaking in detail, the part of his photographic archive devoted to the Italian South still today bears the marks of a constant activity. A stratification of successive rearrangements and regrouping, and of repeated selections of first, second and third choices, bear witness to a need that never left him and that was repeatedly taken up in the last years of his life to give a definitive and satisfying form to this rich photographic material.
Presenting a selection of photographs which Mantegazza made and collected during his studies (today found in the historical photography archive of the Museo Nazionale di Antropologia e Etnologia (National Museum of Anthropology) in Florence, the essay emphasizes the different ways that the photography was used to study physiology (the studies of the expression of pain), anthropology (Lapland and India) and ethnology (Italy). It also highlights Mantegazza's level of critical and methodological knowledge that he acquired in the operative procedure, representing his most important contribution to the modern discipline of visual anthropology, which has taken a more important position than that relating to the history of 19th century Italian photography.
CFP
The PERPHOTO research project invites scholars and artists to submit proposals for presentations reflecting on the multiple challenges, opportunities, and limits that arise from the encounter and intersection between photography and performance, in theoretical and practical issues.
Deadline: March 15, 2022
Lyon (MILC – Lyon 2 et ENSATT, 5-6 Novembre 2015)