Conference Presentations by Alfredo Galdi

Journée d’étude – Revue Traits-d’Union - Caché, secret, inconnu ? Statuts, valeurs et esthétiques des connaissances occultes, 2025
Située à la frontière de plusieurs domaines, l'œuvre d'Ernesto De Martino est irréductible à la s... more Située à la frontière de plusieurs domaines, l'œuvre d'Ernesto De Martino est irréductible à la seule histoire des religions, à l'anthropologie ou à l'ethnologie. Ceci est particulièrement clair dans Le monde magique (1948). Il s'agit en effet d'un livre complexe et stratifié, dans lequel résonnent des thèmes provenant de différentes sources : l'enquête sur la magie chez les « peuples de la nature », qui se nourrit des découvertes d'autres sciences, de la psychopathologie à la phénoménologie, alimente l'éclectisme caractéristique de l'auteur.
Parmi les nombreux éléments que l'on peut retrouver dans l'œuvre de De Martino, nous nous concentrons sur le courant de recherche scientifique autour du paranormal et de la parapsychologie, qui a vu le jour au XIXe siècle sous le nom de métapsychique. Ce choix répond au désir de mettre en lumière un aspect encore peu connu de la formation de De Martino, dont les «vies antérieures» sont une découverte récente, et, en élargissant le discours, de la culture européenne qui lui est contemporaine.
Quelle est l'importance de l'occultisme dans la biographie de De Martino? La plupart des critiques — y compris, par exemple, Gino Satta et Giordana Charuty — tendent à en réduire l'importance, en le confinant à une «saison métapsychique» délimitée qui précède son travail de terrain dans le Sud. Silvia Mancini, en revanche, affirme, dans la Postface qui accompagne l'édition française du Monde magique, que l'intérêt pour la métapsychique constitue un élément de forte continuité dans la pensée de De Martino, cultivé même pendant son militantisme communiste.
Peut-on parler d'une méthodologie métapsychique dans Le monde magique? Les preuves des expériences sur les médiums sont mises en parallèle par l'auteur avec les témoignages des anthropologues et des missionnaires, dans l'intention de vaincre le scepticisme et de démolir «l'arrogance des nations» typique des Européens, qui considèrent les valeurs et les catégories de leur époque comme ayant une portée universelle. La métapsychique est une source des données des expériences qui stimule l'historicisme demartinien, toujours à la recherche d'une circonstance où les certitudes les plus inoxydables peuvent être mises à l'épreuve: pour Ernesto De Martino, la confrontation avec les domaines laissés dans l'ombre par la lumière de la raison occidentale, tels que, précisément, le médium et le chaman, est nécessaire à la croissance de la conscience humaine.
La métapsychique à elle seule est cependant insuffisante pour décrire le drame historique du magisme. L'élucidation de cette phase décisive, selon De Martino fondatrice de la civilisation, ne peut être reproduite en laboratoire: tout en utilisant les données de ces expériences, l’étude du chamanisme ne peut être aplati par le naturalisme qu'elles présupposent.
La métapsychique est en fait fille du positivisme, née du désir d'appliquer la raison positive à des domaines inexplorés, et considérée avec une certaine suspicion par les institutions académiques et universitaires. Elle prospère grâce à l'adhésion d'éminents psychiatres et spécialistes des sciences sociales, tels que Charles Richet, Pierre Janet, Cesare Lombroso et Emilio Servadio.
Aux noms des scientifiques s'ajoutent ceux des médiums, capables de produire les phénomènes qui suscitent la curiosité des chercheurs, comme Eusapia Palladino et les frères Rudi et Willi Schneider. La pratique de la séance était très répandue dans ces années-là, grâce à la dimension de spectacle et à la transcendance qu'elle suggérait. Un autre enfant de cette époque était en effet le spiritisme, la religion construite autour de la séance et contaminée par diverses traditions ésotériques.
Tout cela précipite la formation intellectuelle d'Ernesto De Martino, membre correspondant de la Société Italienne de Métapsychique. Le Monde Magique peut donc être une clé pour l'étude historique du problème de l'occulte, aussi bien à l'époque des chamans qu'à celle des médiums.
WORLD CONGRESS OF PHILOSOPHY - ROME, 2024
Aim of this paper is to analyze the concept of "demonic personality", that the historian Friedric... more Aim of this paper is to analyze the concept of "demonic personality", that the historian Friedrich Meinecke presents in his renowned book The German Catastrophe. Such an analysis should bring forth the peculiar aspects of Meinecke's proposal. The paper will then discuss the position of those, like Alexander Abusch, who opposed the concept of "demonic personality". Eventually, it will be shown how the idea of a certain "demonology" of Germany nazi past is present in other historiographical and anthropological works.
Papers by Alfredo Galdi

Studi Jaspersiani XII, 2024
What does it mean to be a German citizen after the catastrophe? And what political and spiritual ... more What does it mean to be a German citizen after the catastrophe? And what political and spiritual role should Germany play after World War II? Karl Jaspers’ postwar philosophical inquiry deals with such questions, searching for a new meaning and identity for the Germans. The aim of our paper is to shed light on his ideas, comparing them with those of the historian Friedrich Meinecke. Two different voices, but two similar ones nonetheless: both were representatives of the liberal-bourgeois world and have been, albeit in different degrees, «republicans by reason». They both made the experience of life under the regime, as members of the so-called «inner emigration». After the liberation of Germany, they were both recognized as moral authorities and had the chance to influence their country’s cultural debate in prominent roles: Jaspers in the «Committee of Thirteen», the group entrusted by the Allies with the denazification of the University of Heidelberg; Meinecke as first rector of the Freie Universität in Berlin. For both, this university activities entailed the teaching of classes mostly attended by young people who grew up in the nazi years. The points of proximity and contrast between these two authors will be examined not only in their two central books, Jaspers’ The Question of Guilt and Meinecke’s The German Catastrophe, but also in their work from the years 1945-1949, in which both put Germany’s past into question and searched for their country’s future, in an outlook of renewal (Meinecke) or purification (Jaspers).

Studi Jaspersiani XI, 2023
The aim of this article is to give an historical perspective on the interpretation of Nietzsche’s... more The aim of this article is to give an historical perspective on the interpretation of Nietzsche’s pathology. In order to do so, a comparative approach, between Karl Jaspers’ patography of Nietzsche and Gottrfried Benn’s, who, like Jaspers, was a trained physician, is presented. This comparative approach will focus on some key concepts: Nietzsche’s exceptionality, his solitude, and, of course, his illness. The paired analysis of Jaspers’ book, Nietzsche. Einfuhrung in das Verstandis seines philosophieren (1ed. 1936, 2ed. 1946, 3ed. 1949), and Benn’s speech, Nietzsche – nach funfzig Jahren (1950) is expected to provide insight not only on the development of pathography as a “genre”, but also on the cultural debate about Nietzsche in post-WWII Germany. To help in studying such a background, the voice of another important German intellectual, Thomas Mann, is taken into account. Mann, who has always been inspired by Nietzsche, held a speech about him, Nietzsches Philosophie im Lichte unserer Erfahrung, in 1947, the same year in which his book, Doktor Faustus, whose protagonist is an artist suffering from syphilis, was published.

in Bellezza. Può davvero salvare il mondo?, a cura di R. Mirelli e A. L e Moli, Doppiavoce, Napoli, pp. 173-189., 2023
Written by four authors, this paper arises from a conference held in Ischia in September 2022, co... more Written by four authors, this paper arises from a conference held in Ischia in September 2022, concerning the beauty in its philosophical aspects. A common purpose in our researches underlined the importance of the "mediation" for the discussed argument, whereas the beauty approaches the thought not only in the mode of the perception, but it also takes into account tangential developments about history, ontological symbolic, arts and human expression.
Authors and sections:
Bianca Carotenuto - Bellezza e Verità: il problema della "Darstellung" nel pensiero di Walter Benjamin.
Gael Caignard - Lo scandalo, il dubbio, l’umano. Merleau-Ponty tra arte e storia.
Alfredo Galdi - Tragicità della storia e comprensione dell’umano. Karl Jaspers e Alfred Weber.
Annamaria Pacilio - La caducità del bello e la sua natura intermedia. Note platoniche a Oskar Becker.
Archivio di Storia della Cultura XXXV, 2022
The aim of the paper is to provide a critical review of the new edition of the Die deutsche Katas... more The aim of the paper is to provide a critical review of the new edition of the Die deutsche Katastrophe, edited by Bernd Sösemann (2018). In this new edition Meinecke’s work is enriched by broad sections, in which Sösemann collects the historian’s writings and letters from the period 1930-1950. In addition, numerous accounts of the work’s international reception, from 1946 to the present, are collected there. After analyzing the main themes of the Katastrophe, the article will review the material proposed by Sösemann, highlighting the perspectives it opens on the interpretation of Meinecke’s work.
ATTI DELL'ACCADEMIA DI SCIENZE MORALI E POLITICHE, 2021
The aim of this essay is to define the category of Dämonisch in Friedrich Meinecke’s works. In o... more The aim of this essay is to define the category of Dämonisch in Friedrich Meinecke’s works. In order to do so, a critical reading of Die Idee der Staatsräson in der neueren Geschichte (1924) and of Die deutsche Katastrophe (1946) will be proposed, show- ing how the concept, first introduced to describe the naturalistic element of raison d’état, has then been used to describe Hitler’s demoniacal personality.
Book Reviews by Alfredo Galdi

Kaiak. A Philosophical Journey, 2022
Doppia vita è un libro complesso. E, del resto, non poteva essere diversamente: è l'autobiografia... more Doppia vita è un libro complesso. E, del resto, non poteva essere diversamente: è l'autobiografia di uno scrittore, Gottfried Benn (1886-1956), che ha fondato la propria poetica sulla frantumazione dell'Io, da lui considerato non più che un flusso di impressioni e rappresentazioni. Eppure, il libro c'è, e sembra dimostrare, quasi a dispetto dello stesso autore, che in questo flusso in disgregazione vibra anche una forza centripeta, un principio unificatore, che disegna nel tempo una sua storia. Per comprendere questa così apparentemente contraddittoria compresenza fra alienazione e appropriazione nell'Io possiamo ricorrere all'«immagine dell'arancia» (p. 139), che Benn utilizza per descrivere, nelle pagine dell'autobiografia, il suo Romanzo del fenotipo (1949): «un'arancia consiste di numerose sezioni, le singole parti del frutto, tutti disposti l'uno accanto all'altro, equivalenti, […] tutti però tendono non già verso l'esterno, verso lo spazio, tendono invece verso il centro, verso la bianca, tigliosa radice che rimuoviamo staccando gli spicchi dal frutto» (p. 139). Se le sezioni sono le esperienze vissute e poi espresse in forma, questa «bianca, tigliosa radice», conclude, è «l'uomo esistenziale, non altri che lui, solo lui, un'ulteriore connessione fra le parti non esiste» (p. 139). Cercando un filo d'Arianna nel labirinto di Doppia vita, guarderemo, allora, all'"uomo esistenziale" Gottfried Benn, quale bianca e tigliosa radice che connette fra loro i vissuti del poeta, disegnandone i Due autoritratti, come recita il sottotitolo del libro. I Due autoritratti (Zwei Selbstdarstellungen) raccontano l'autore in due momenti molto diversi della sua vita, rafforzando l'immagine, già evidente a partire dall'articolazione dell'autobiografia, che si tratti di una doppia vita. Il libro è, infatti, un'opera composita: Doppelleben fu dato per la prima volta alle stampe nel 1950, tuttavia la prima parte, il Curriculum di un intellettualista (Lebensweg eines Intellektualisten), risale al 1934, quando fu pubblicata come capitolo conclusivo di Kunst und Macht (p. 184). Fu l'editore di Benn, Max Niedermayer (1905-1968), a insistere per la ripubblicazione del Lebensweg, intuendo che lo scritto avrebbe senz'altro suscitato molto interesse nella Germania delle macerie e delle zone di occupazione, in cui gli scaffali delle librerie si affollavano di memorie e autobiografie di chi aveva vissuto sotto il Terzo Reich-la cosiddetta "emigrazione interna", innere Emigration. Il Lebensweg, però, è solo parzialmente un'autobiografia, o meglio, non nasce dall'esigenza di raccontare la propria vita, quanto di giustificarla. Benn fa proprio l'epiteto "intellettualista", richiamandosi a quel termine, Intellektualismus, che nel lessico della propaganda nazista indicava la cultura degenerata-Goebbels esultava per la fine dell'"era
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Conference Presentations by Alfredo Galdi
Parmi les nombreux éléments que l'on peut retrouver dans l'œuvre de De Martino, nous nous concentrons sur le courant de recherche scientifique autour du paranormal et de la parapsychologie, qui a vu le jour au XIXe siècle sous le nom de métapsychique. Ce choix répond au désir de mettre en lumière un aspect encore peu connu de la formation de De Martino, dont les «vies antérieures» sont une découverte récente, et, en élargissant le discours, de la culture européenne qui lui est contemporaine.
Quelle est l'importance de l'occultisme dans la biographie de De Martino? La plupart des critiques — y compris, par exemple, Gino Satta et Giordana Charuty — tendent à en réduire l'importance, en le confinant à une «saison métapsychique» délimitée qui précède son travail de terrain dans le Sud. Silvia Mancini, en revanche, affirme, dans la Postface qui accompagne l'édition française du Monde magique, que l'intérêt pour la métapsychique constitue un élément de forte continuité dans la pensée de De Martino, cultivé même pendant son militantisme communiste.
Peut-on parler d'une méthodologie métapsychique dans Le monde magique? Les preuves des expériences sur les médiums sont mises en parallèle par l'auteur avec les témoignages des anthropologues et des missionnaires, dans l'intention de vaincre le scepticisme et de démolir «l'arrogance des nations» typique des Européens, qui considèrent les valeurs et les catégories de leur époque comme ayant une portée universelle. La métapsychique est une source des données des expériences qui stimule l'historicisme demartinien, toujours à la recherche d'une circonstance où les certitudes les plus inoxydables peuvent être mises à l'épreuve: pour Ernesto De Martino, la confrontation avec les domaines laissés dans l'ombre par la lumière de la raison occidentale, tels que, précisément, le médium et le chaman, est nécessaire à la croissance de la conscience humaine.
La métapsychique à elle seule est cependant insuffisante pour décrire le drame historique du magisme. L'élucidation de cette phase décisive, selon De Martino fondatrice de la civilisation, ne peut être reproduite en laboratoire: tout en utilisant les données de ces expériences, l’étude du chamanisme ne peut être aplati par le naturalisme qu'elles présupposent.
La métapsychique est en fait fille du positivisme, née du désir d'appliquer la raison positive à des domaines inexplorés, et considérée avec une certaine suspicion par les institutions académiques et universitaires. Elle prospère grâce à l'adhésion d'éminents psychiatres et spécialistes des sciences sociales, tels que Charles Richet, Pierre Janet, Cesare Lombroso et Emilio Servadio.
Aux noms des scientifiques s'ajoutent ceux des médiums, capables de produire les phénomènes qui suscitent la curiosité des chercheurs, comme Eusapia Palladino et les frères Rudi et Willi Schneider. La pratique de la séance était très répandue dans ces années-là, grâce à la dimension de spectacle et à la transcendance qu'elle suggérait. Un autre enfant de cette époque était en effet le spiritisme, la religion construite autour de la séance et contaminée par diverses traditions ésotériques.
Tout cela précipite la formation intellectuelle d'Ernesto De Martino, membre correspondant de la Société Italienne de Métapsychique. Le Monde Magique peut donc être une clé pour l'étude historique du problème de l'occulte, aussi bien à l'époque des chamans qu'à celle des médiums.
Papers by Alfredo Galdi
Authors and sections:
Bianca Carotenuto - Bellezza e Verità: il problema della "Darstellung" nel pensiero di Walter Benjamin.
Gael Caignard - Lo scandalo, il dubbio, l’umano. Merleau-Ponty tra arte e storia.
Alfredo Galdi - Tragicità della storia e comprensione dell’umano. Karl Jaspers e Alfred Weber.
Annamaria Pacilio - La caducità del bello e la sua natura intermedia. Note platoniche a Oskar Becker.
Book Reviews by Alfredo Galdi
Parmi les nombreux éléments que l'on peut retrouver dans l'œuvre de De Martino, nous nous concentrons sur le courant de recherche scientifique autour du paranormal et de la parapsychologie, qui a vu le jour au XIXe siècle sous le nom de métapsychique. Ce choix répond au désir de mettre en lumière un aspect encore peu connu de la formation de De Martino, dont les «vies antérieures» sont une découverte récente, et, en élargissant le discours, de la culture européenne qui lui est contemporaine.
Quelle est l'importance de l'occultisme dans la biographie de De Martino? La plupart des critiques — y compris, par exemple, Gino Satta et Giordana Charuty — tendent à en réduire l'importance, en le confinant à une «saison métapsychique» délimitée qui précède son travail de terrain dans le Sud. Silvia Mancini, en revanche, affirme, dans la Postface qui accompagne l'édition française du Monde magique, que l'intérêt pour la métapsychique constitue un élément de forte continuité dans la pensée de De Martino, cultivé même pendant son militantisme communiste.
Peut-on parler d'une méthodologie métapsychique dans Le monde magique? Les preuves des expériences sur les médiums sont mises en parallèle par l'auteur avec les témoignages des anthropologues et des missionnaires, dans l'intention de vaincre le scepticisme et de démolir «l'arrogance des nations» typique des Européens, qui considèrent les valeurs et les catégories de leur époque comme ayant une portée universelle. La métapsychique est une source des données des expériences qui stimule l'historicisme demartinien, toujours à la recherche d'une circonstance où les certitudes les plus inoxydables peuvent être mises à l'épreuve: pour Ernesto De Martino, la confrontation avec les domaines laissés dans l'ombre par la lumière de la raison occidentale, tels que, précisément, le médium et le chaman, est nécessaire à la croissance de la conscience humaine.
La métapsychique à elle seule est cependant insuffisante pour décrire le drame historique du magisme. L'élucidation de cette phase décisive, selon De Martino fondatrice de la civilisation, ne peut être reproduite en laboratoire: tout en utilisant les données de ces expériences, l’étude du chamanisme ne peut être aplati par le naturalisme qu'elles présupposent.
La métapsychique est en fait fille du positivisme, née du désir d'appliquer la raison positive à des domaines inexplorés, et considérée avec une certaine suspicion par les institutions académiques et universitaires. Elle prospère grâce à l'adhésion d'éminents psychiatres et spécialistes des sciences sociales, tels que Charles Richet, Pierre Janet, Cesare Lombroso et Emilio Servadio.
Aux noms des scientifiques s'ajoutent ceux des médiums, capables de produire les phénomènes qui suscitent la curiosité des chercheurs, comme Eusapia Palladino et les frères Rudi et Willi Schneider. La pratique de la séance était très répandue dans ces années-là, grâce à la dimension de spectacle et à la transcendance qu'elle suggérait. Un autre enfant de cette époque était en effet le spiritisme, la religion construite autour de la séance et contaminée par diverses traditions ésotériques.
Tout cela précipite la formation intellectuelle d'Ernesto De Martino, membre correspondant de la Société Italienne de Métapsychique. Le Monde Magique peut donc être une clé pour l'étude historique du problème de l'occulte, aussi bien à l'époque des chamans qu'à celle des médiums.
Authors and sections:
Bianca Carotenuto - Bellezza e Verità: il problema della "Darstellung" nel pensiero di Walter Benjamin.
Gael Caignard - Lo scandalo, il dubbio, l’umano. Merleau-Ponty tra arte e storia.
Alfredo Galdi - Tragicità della storia e comprensione dell’umano. Karl Jaspers e Alfred Weber.
Annamaria Pacilio - La caducità del bello e la sua natura intermedia. Note platoniche a Oskar Becker.