Papers by Pascale Vergne-salle
Revue Du Rhumatisme Monographies, 2018
Resume Si les mecanismes de la douleur dans les pathologies de la coiffe des rotateurs sont les m... more Resume Si les mecanismes de la douleur dans les pathologies de la coiffe des rotateurs sont les mecanismes classiques des douleurs secondaires a une activation des nocicepteurs peri-tendineux, les stimuli a la base de la stimulation de ces nocicepteurs restent mal connus et source de debats contradictoires. Si la these d’une stimulation purement mecanique par surutilisation tendineuse a longtemps prevalu, de plus en plus d’arguments plaident en faveur d’une origine inflammatoire impliquant des cellules immunes, des cytokines et une potentielle sensibilisation centrale.

L'appreciation du risque cardio-vasculaire est necessaire pour la prescription d'un trait... more L'appreciation du risque cardio-vasculaire est necessaire pour la prescription d'un traitement AINS, d'un antalgique ou d'un coanalgesique (antidepresseur ou antiepileptique). Le paracetamol est le traitement antalgique a privilegier en premiere intention en raison du faible risque cardio-vasculaire. Le dextropropoxyphene peut etre responsable de cardiotoxicite en cas de surdosage. Les opioides, par leur action vagale, peuvent entrainer une hypotension arterielle et une bradycardie. Les tricycliques sont contre-indiques en cas de souffrance myocardique et demandent une precaution de prescription en cas de cardiopathie sous-jacente. Les inhibiteurs de la recapture de la serotonine et les antidepresseurs mixtes ont moins d'effets indesirables, mais des variations tensionnelles ou de la frequence cardiaque sont possibles. Parmi les antiepileptiques, la carbamazepine est le plus a risque sur le plan cardio-vasculaire; ceux de seconde generation peuvent entrainer de r...

Revue du Rhumatisme, 2021
Resume La douleur chronique, en rhumatologie, s⬢installe le plus souvent au decours d⬢une lesion ... more Resume La douleur chronique, en rhumatologie, s⬢installe le plus souvent au decours d⬢une lesion de l⬢appareil musculo-squelettique. Sa persistance n⬢est pas toujours liee a l⬢evolutivite de la lesion initiale, mais dans certains cas elle repose sur l⬢apparition d⬢une sensibilisation centrale. De nombreuses donnees scientifiques laissent penser que cette sensibilisation centrale est la consequence des interactions multiples et complexes entre systeme nerveux et systeme immunitaire. Les fibres nerveuses afferentes specialisees dans la douleur sont le siege d⬢une sensibilisation peripherique en partie liee aux molecules de l⬢inflammation. Ces fibres afferentes liberent des neurotransmetteurs au niveau du ganglion de la racine dorsale et de la corne posterieure de la moelle, capables d⬢activer les cellules immunitaires locales, la microglie. La microglie a l⬢etat d⬢activation va produire des cytokines pro-inflammatoires, des chemokines, des neuropeptides capables d⬢interagir avec le neurone secondaire, mais aussi les neurones inhibiteurs segmentaires et descendants. On parle de neuroinflammation, phenomene qui va amplifier l⬢hypersensibilite du neurone secondaire, autrement denommee sensibilisation centrale. Cette neuroinflammation va pouvoir gagner les structures cerebrales superieures, impliquees notamment dans la modulation de la douleur et dans ses aspects emotionnels et cognitifs. Cette mise au point a pour objectif d⬢aborder la physiopathologie de la douleur chronique en y integrant les donnees scientifiques les plus recentes sur la neuroplasticite et la neuroinflammation.

Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, 2006
RESUME Trente-quatre patients atteints de spondylarthropathies et eligibles pour debuter un trait... more RESUME Trente-quatre patients atteints de spondylarthropathies et eligibles pour debuter un traitement par infliximab ont ete inclus dans une etude prospective sur 14 semaines. Le but de cette etude etait d’observer l’evolution des eventuelles sacroiliites en IRM sous traitement anti-TNF et de rechercher la valeur predictive positive de cet examen pour la reponse au traitement. Une IRM des sacro-iliaques a ete realisee a l’entree dans le protocole et avant traitement (SO) et renouvelee a la semaine 14 (S14) si le premier examen montrait des signes de sacroileite aigue. Les IRM ont ete lues de facon independante par deux lecteurs. Dans les memes temps SO et S14, chaque patient a eu une evaluation clinique, biologique (VS, CRP). 65 % (22) des patients ont une sacroileite a SO, mais seuls 18 patients sur les 22 ont eu une seconde IRM a S14, en raison de problemes techniques. Les resultats montrent une regression des lesions de sacroileite a l’IRM sous traitement par infliximab dans 77,7 % des cas. Cette evolution IRM est correlee a l’evolution clinique et a l’amelioration du syndrome inflammatoire biologique. Par contre, l’IRM n’apparait pas etre un facteur predictif de bonne reponse au traitement. L’IRM des sacro-iliaques semble etre un bon critere pour l’evaluation therapeutique des anti-TNFα dans la spondylarthrite et pourrait constituer un critere objectif de suivi des patients.

Abstracts accepted for Publication, 2019
Background: Dysbiosis can be found in inflammatory joint diseases and induces alterations of the ... more Background: Dysbiosis can be found in inflammatory joint diseases and induces alterations of the protective function of the intestinal barrier (1). Yet intestinal inflammation exists in ankylosing spondylitis, which is as much severe as the disease is active (2). Benefits of diets and their influence on the microbiota diversity and inflammation deserve to be studied in spondyloarthritis. Objectives: The aim of the study was to investigate the nutritional profil in active spondyloarthritis. Methods: An observational prospective monocentric study based in a french rheumatology department based in Limoges was conducted between February and July 2018, demographic and disease data were collected, in addition to the treatments and the food frequency questionnaire. Voluntary patients over 18 years of age with spondyloarthritis defined by ASAS classification were included. Patients with a diagnosis of inflammatory bowel disease or a bariatric surgery history were excluded of the study. The primary outcome was the correlation between omega-3, vitamin C, refined sugars, fibers and ultra-processed food intakes and the disease activity assessed by ASDAS CRP and BASDAI scores. Results: Among 140 patients included, there was no statistically significant difference in omega-3, vitamin C, refined sugars, fibers or ultra-processed food intakes between patients with active spondyloarthritis (BASDAI ! 4 or ASDAS CRP ! 1,3) and very active (ASDAS ! 2,1) and patients with unactive disease. The quality of life score and fatigue score were more important in the active and very active disease forms, likewise for the digestive symptoms but there was no link founded in the different nutrients intakes, neither with the associated treatment. Conclusion: Althouth our study did not find any nutritional profil in active spondyloarthritis, there was an alteration of quality of life and more digestive symptoms in the active group. Future researches are however required to explore the impact of dietatary intakes on the disease activity of spondyloarthritis.
Revue du Rhumatisme, 2016

Revue du Rhumatisme, 2016
articulaire matinale, douleurs articulaires et asthénie. La progression radiologique des lésions ... more articulaire matinale, douleurs articulaires et asthénie. La progression radiologique des lésions articulaires (score mTSS) a été réduite avec BARI 4 mg vs placebo à la semaine 24. Les baisses ≥ 0,6 du DAS28-ESR ou du CDAI à la semaine 4 étaient les niveaux minimum d'amélioration associés à une probabilité accrue d'atteindre une LDA ou rémission. Aux semaines 12 et 24, les taux de LDA avec BARI 4 mg étaient respectivement, 26,6 % et 39,0 % chez les patients avec une baisse du DAS28-ESR ≥ 0,6 entre l'inclusion et la semaine 4, et, 26,5 % et 40,9 % chez les patients avec une baisse du CDAI ≥ 6 entre l'inclusion et la semaine 4. Aux semaines 12 et 24, les taux de rémission avec BARI 4 mg étaient respectivement, 11,3 % et 20,1 % chez les patients avec une baisse du DAS28-ESR ≥ 6, et, 10,8 % et 20,1 % chez les patients avec une baisse du CDAI ≥ 6, entre l'inclusion et la semaine 4. Les taux d'événements indésirables sous traitement et d'événements indésirables graves (infections graves incluses) ont été similaires entre les groupes. Les élévations des taux de lymphocytes totaux (TL) sous BARI sont en général restées dans les limites de la normale. Des élévations des lymphocytes T et B, et des cellules NK ont été observées à la semaine 4, alors que des diminutions des lymphocytes T et des cellules NK, et des élévations des lymphocytes B ont été observées aux semaines 12 et 24 dans les groupes BARI. Conclusion.-BARI 4 mg a ralenti la progression structurale aux semaines 12 et 24. La LDA/rémission aux semaines 12 et 24 était prédite par une baisse des scores DAS28-ESR et CDAI ≥ 6 à la semaine 4. Les taux d'infection étaient acceptables indépendamment des modifications des TL.

Médecine, 2008
Les douleurs chroniques non cancereuses sont un syndrome complexe, multifactoriel, largement infl... more Les douleurs chroniques non cancereuses sont un syndrome complexe, multifactoriel, largement influence par les facteurs psychologiques et socio-environnementaux. Leur prise en charge therapeutique est multimodale, incluant le traitement de la pathologie causale, le traitement antalgique medicamenteux et non medicamenteux et la prise en charge psycho-socio-professionnelle. Les opioides sont les antalgiques les plus puissants, demontres efficaces et largement utilises dans les douleurs aigues [1], les douleurs post-chirurgicales [2] et les douleurs cancereuses [3]. Il est admis de les classer en deux categories en fonction de leur degre d'efficacite [4], les « faibles » soulageant les douleurs legeres a moderees et les « forts » les douleurs plus intenses. Les opioides forts sont de plus en plus utilises dans le traitement des douleurs chroniques non cancereuses mais cette indication reste controversee du fait de leurs effets secondaires, de l'inquietude concernant la tolerance et la dependance et surtout le peu d'etudes publiees dans la litterature confirmant leur efficacite dans cette indication [5].

Annals of the Rheumatic Diseases, 2013
Background Osteonecrosis of the jaw (ONJ) is a potentially serious disease described with drugs s... more Background Osteonecrosis of the jaw (ONJ) is a potentially serious disease described with drugs such as bisphosphonates and denosumab. Objectives The main objective of our study was to evaluate the risk of osteonecrosis of the jaw with denosumab in osteoporosis and update data in neoplasia. Secondary end points were to report the deadline of occurrence, the disease treated and the risk factors associated with ONJ. Methods Systematic literature search of articles from 2004 to February 2012 with the keyword “denosumab” on the PUBMED database (Medline), selecting randomized clinical trials languages English and French. Research was expanded secondarily with cases reports. The diagnosis of ONJ had to satisfy the definition of AAOMS (American Association of oral and Maxillofacial Surgeons) and ASBMR (American Society for Bone and Mineral Research) as exposed bone in the maxillofacial region that fails to heal after appropriate intervention over a period of 8 weeks, without history of radiation therapy or bone metastasis to the jaws and should be validated by an independent expert. Results In osteoporosis, 10 clinical trials were identified. With the dose of 60 mg every 6 months, 4 jaw osteonecrosis occurred in the FREEDOM extension study to 6 years (n = 4550) or 0.09% of patients. In neoplasia, six studies were included. With the dose of 120 mg every 4 weeks, 85 jaw osteonecrosis of 3578 patients (2.4%) occurred in the denosumab group, 26 (30%) in the first year, 72 (85%) after two years treatment. 73 patients (86%) had local risk factors, 35 (67%) had concomitant chemotherapy, 5 (16%) antiangiogenic treatment. 42 patients (49%) underwent surgical treatment limited and 5 (7%) of bone resection. Healing was achieved in 31 patients (36%). Conclusions In neoplastic disease, osteonecrosis of the jaw is common during denosumab treatment specially if there are predisposing risk factors. In osteoporosis, it remains relatively rare. Disclosure of Interest None Declared
Annals of the Rheumatic Diseases, 2013
Conclusions: In our SSc patients, cancer prevalence was similar to that of Italian population. He... more Conclusions: In our SSc patients, cancer prevalence was similar to that of Italian population. Hematologic cancers were more frequent than others. These data suggest that screening for cancer should be carried out in SSc like in general population, but that for blood cancer is strongly recommended in SSc, probably because of hyperactivation of the immune system. Further investigations are warranted to confirm these preliminary data and to understand the relationship between blood cancer risk and SSc.

Douleurs : Evaluation - Diagnostic - Traitement, 2013
Resume Contexte et objectif Les traitements topiques par patch de capsaicine, NGX-4010, a forte c... more Resume Contexte et objectif Les traitements topiques par patch de capsaicine, NGX-4010, a forte concentration (8 %) ont obtenus l’AMM europeenne en 2009 pour le traitement des douleurs neuropathiques non diabetiques. Cependant dans la litterature, il existe une disparite des resultats des etudes evaluant l’efficacite de la capsaicine. L’objectif de ce travail realise a partir d’essais controles randomises est d’evaluer l’efficacite de l’utilisation topique de capsaicine dans les douleurs neuropathiques. Methode Cette meta-analyse a ete realisee a partir des articles cherches dans les bases de donnees Cochrane Library and Medline en janvier 2013. Les mots cles utilises etaient « Capsaicin » [Mesh] et « Neuralgia » [Mesh] ou « Neuropathic pain ». Les criteres de selection etaient les essais randomises controles comparant l’utilisation de capsaicine topique versus placebo dans les douleurs neuropathiques. Resultats Douze essais randomises versus placebo ont ete inclus dans l’analyse (2478 patients) dont 6 etudiant la creme a 0,075 % et 6 evaluant le patch a 8 %. L’efficacite etait evaluee a 6, 8 ou 12 semaines selon les etudes. Les douleurs neuropathiques etaient des douleurs post-zosteriennes dans la moitie des etudes. Le critere de jugement principal des etudes etait une diminution de la douleur de plus de 30 % ou de plus de 50 %. L’analyse des essais evaluant les patchs a 8 % montre une efficacite des patchs versus placebo (OR 1,47 [1,20, 1,79], p = 0,0002, I 2 = 0 %). L’analyse des 5 essais randomises comparant la capsaicine a 8 % versus un patch a faible dose de principe actif (0,04 %) pour mimer les effets indesirables locaux, montre egalement une efficacite (OR 1,47 [1,17, 1,85], p = 0,001, I 2 = 0 %). Conclusion Cette meta-analyse montre l’efficacite de la capsaicine versus patchs placebo chez les patients souffrant de douleurs neuropathiques.
Revue du Rhumatisme, 2014
Psychothérapies, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour Médecine & Hygiène. © Médecine & Hygiène. Tous droits r... more Distribution électronique Cairn.info pour Médecine & Hygiène. © Médecine & Hygiène. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Revue du Rhumatisme, 2009

Joint Bone Spine, 2006
Restless legs syndrome (RLS) is a poorly understood sensory-motor neurological disorder whose pre... more Restless legs syndrome (RLS) is a poorly understood sensory-motor neurological disorder whose prevalence in Caucasian populations ranges from 10% to 15%. The patient reports unpleasant sensations in the lower limbs with dysesthesia resulting in an urge to move the legs. The symptoms occur during periods of inactivity, increasing in the evening and at night. Moving the legs provides relief. In 80% of cases, polysomnography shows periodic leg movements during sleep. Patients with idiopathic RLS often report similar symptoms in family members. Secondary RLS may be due to medications, diabetes mellitus, renal failure, iron deficiency, neurological disorders, or rheumatoid arthritis. In secondary RLS, the management rests on treatment of the cause. Symptomatic treatment is warranted in patients with moderateto-severe symptoms that adversely affect the quality of life. Dopaminergic agents are tried first. When they fail or induce adverse effects, weak opioids, benzodiazepines, anticonvulsants or, if needed, strong opioids, may be used.
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